Psychologie positive Flashcards

1
Q

Quel est l’origine du concept de résilience ?

A

Définit par Werner en 1960

  • Du latin resalire (re-sauter)
  • Vient de la physique où il désigne la capacité d’un matériau à reprendre sa forme après un choc ou une grande pression
  • Le concept de résilience s’appuie sur des bases provenant de diverses disciplines comme : la psychologie, la sociologie, l’éthologie, la médecine…

Beaucoup dans les sciences sociales, on parle de personnalité au début, mais maintenant de ressource parce que c’est malléable et si on a pas de difficulté, on ne sait pas qu’on en a.

  • La capacité de se développer avec succès dans des environnements qui auraient dû être néfastes pour ce développement.
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2
Q

Qu’est-ce que la résilience ?

A

Capacité pour les individus placés dans des circonstances défavorables, de s’en sortir et de mener malgré tout une existence satisfaisante.

  • “Une capacité d’une personne ou d’un groupe à bien se développer, à continuer à se projeter dans l’avenir en dépit d’événements déstabilisants, de conditions difficiles ou de traumatismes parfois sévères”.
  • L’individu résilient évalue les situations, il leur donne une signification en fonction de son système de croyances et de valeurs.

La définition dépasse l’individu, ça peut être un groupe. La capacité de s’en sortir malgré les difficultés. La capacité de se projeter dans l’avenir.

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3
Q

Quel est la définition de la résilience de Manciaux ?

A

Une capacité d’une personne ou d’un groupe à bien se développer, à continuer à se projeter dans l’avenir en dépit d’événements déstabilisants, de conditions difficiles ou de traumatismes parfois sévères.

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4
Q

Quels sont les deux volets de la résilience ?

A
  • une résistance au traumatisme (Plus des traumatisme développemental)
  • une dynamique existentielle englobant le concept de l’adaptabilité.

Ça rejoint le concept d’adaptabilité développé principalement par Lazarus servant à expliquer les styles d’ajustement ou habiletés de coping -

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5
Q

Quels sont les facteurs de résilience individuel ?

8 éléments

A
  • Habilités de résolution de problèmes
  • Autonomie
  • Capacités de distanciation face à un environnement perturbé
  • Compétences sociales
  • Empathie
  • Altruisme
  • Sociabilité, popularité
  • Perception d’une relation positive avec un adulte (Relation positive avec un autre adulte si les parents manquaient. Permet de se projeter dans le futur.)
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6
Q

Quels sont les trois caractéristique du type de personnalités endurant ou de vigueur ?

A
  1. Le contrôle : croire que l’on peut influencer et maitriser ce qui nous arrive (les évènements)
  2. L’implication : s’engager dans de nombreuses activités, notamment sociales
  3. Le défi : consiste à considérer les changements comme des opportunités pour progresser et non comme des menaces. Le concept du défi est plus ou moins malléable, plus de personnalité. Capacité à percevoir les situations difficiles comme défi.
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7
Q

Comment est-ce que Kobasa voit l’endurance ?

A

Il voit un modèle de la personnalité résistante au stress.

  • Cette personnalité résistante caractérise la personne engagée qui s’identifie à la tâche qui lui est dévolue, convaincue de pouvoir agir et garder la maitrise de ses résultats et qui est centré sur le changement et les situations de défis et de nouveautés.
  • Fait face à l’ambiguïté facilement, avec tolérance, soit, quand il y a autant d’avantage que de désavantage à changer, vont plus facilement changer.
  • Les événements indésirables sont des possibilités, pas des menaces.
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8
Q

Qu’est-ce que l’affectivité positive ?

A

Tendance à s’engager dans de nombreuses situations avec enthousiasme, énergie, intérêt, plaisir et à éprouver des états cognitifs et émotionnels agréables. Associée au bien être émotionnel.

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9
Q

Qu’est-ce que l’affectivité négative ?

A

La dimension dispositionnelle de l’humeur, constituée d’un certain nombre d’états émotionnels négatifs (colère, mépris, culpabilité, peur, dépression) rendrait plus disposé à ressentir et subir du stress.

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10
Q

Quel est la différence entre le névrosisme et l’affectivité négative ?

A

Pas la même chose de l’affectivité. Nevrosisme est plus dans la personnalité, affectivité négative est plus face à des situations difficiles.

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11
Q

Qu’est-ce que le contrôle perçu ?

A

Consiste de croire que l’on dispose des ressources personnelles permettant d’affronter et de maîtriser les évènements.

  • Croyance en la maîtrise d’un problème ou d’un stresseur particulier à un moment donné…
  • …c’est un processus actuel, transactionnel, spécifique associé à de nombreuses solutions positives dans le domaine de la santé, de la douleur, de la maladie, un facteur de protection.
  • Le contrôle affecte aussi la santé physique. on voit que ça varie beaucoup, ça interagit avec la situation dans laquelle la personne se retrouve, mais les ressources sont généralement plus stable.
  • Évaluation des ressources permettant de faire face (incluant contrôle perçu et soutien social perçu)
  • Le contrôle perçu s’est révélé associé à une meilleure qualité de vie (fonctionnelle, émotionnelle, sociale)

C’est plus un concept qui vient appuyer les autres ressources.

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12
Q

Comment est-ce que le contrôle perçu agit sur le stress ?

A
  • il favoriserait l’adoption de stratégies d’ajustement actives face à l’adversité (et de styles de vie plus sains)
  • Les gens avec plus de contrôle perçu vont avoir une meilleur adaptabilité, choisir le meilleur coping pour la situation.
  • il serait lié à l’activation de divers systèmes (neuroendocrinien, neuro immunitaire, système sympathique et parasympathique)
  • Impact favorable sur le stress.
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13
Q

Quel est la vision de Skinner H.A. (1995) du contrôle perçu ?

A

Il le voit comme un ensemble flexible de croyances organisées autour d’interprétations antérieures de l’histoire personnelle et sociale des individus dans des domaines spécifiques.

  • Donc, les perceptions de contrôle sont construites par les individus.
  • Peuvent être changées ou modifiées dans le temps.

Même à l’âge adulte, selon Skinner, c’est possible de modifier le sentiment de contrôle des gens.

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14
Q

Qu’est-ce que le soutien social ?

A
  • Fréquemment citée en tant que «méta-stratégie». Très important dans la gestion du stress. On l’appelle méta-stratégie parce que ça a un très grand impact. C’est très efficace.
  • Le soutien social réfère généralement aux comportements des proches qui sont en lien avec les besoins d’un individu qui doit composer avec une situation stressante

« La perception que l’individu a de la disponibilité de son entourage familial, amical et professionnel par rapport aux difficultés rencontrées et la satisfaction qu’il peut anticiper de ce soutien.» (Cohen & Syme, 1985)

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15
Q

Quels sont les trois notions principales du soutien social ?

A
  1. Le réseau social ou intégration sociale : Nombre de relations sociales qu’un individu à établies avec autrui, la fréquence des contacts et la force de ces liens. C’est de l’ancrage social où l’individu crée des liens avec des personnes significatives dans son environnement, développe un sentiment d’appartenance à une communauté, il s’intègre socialement. Au niveau quantité, plus de possibilité d’avoir de l’aide, bassin potentiel.
  2. Le soutien social perçu : L’évaluation cognitive d’une personne à propos du soutien qu’elle estime recevoir d’autrui. Réfère à l’impression subjective d’une personne d’être reliée aux autres par des liens disponibles, fiables et adéquats. Découle d’une appréciation subjective significative du soutien obtenu des personnes dans l’environnement social. Qui dans les faits m’a déjà aider ou pourrait m’aider réellement, le bassin est moins grand ici et change d’une situation à l’autre. Est-ce que c’est gens aide moi ou aide les autres.
  3. Le soutien social reçu : Aide effective apportée à un individu par son entourage : Soutien émotionnel, d’estime, informatif, matériel. Du soutien social reçu qui représente les actions entreprises par l’environnement dans le but de fournir une assistance à un individu. Ici, c’est plus objectif, plus dans les faits. Évaluer les ressources réellement disponible.
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16
Q

Quels sont les effets d’un support social perçu comme élevé ?

5 éléments

A
  • Diminue le stress perçu
  • Diminue les réaction affective (émotive)
  • Augmente les ressources perçues
  • Augmente la perception des habiletés de coping
  • Augmente la régulation du système endocrinien

Le soutien social affecte l’élaboration de certaines stratégies de coping.

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17
Q

De quel théorie est-ce que la conception de l’optimisme du cours découle ?

A

La théorie de l’impuissance acquise.

  • L’optimisme consiste à envisager l’avenir de manière positive ainsi qu’à attribuer ses différentes réussites à soi-même et ses échecs à des causes externes.
  • S’attendre habituellement à des résultats positifs de ses efforts
  • Déceler les situations qui présentent ou non une occasion d’exercer une influence ou une main mise directe.
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18
Q

Quels sont les tendances d’attribution d’un optimiste ?

A
  • Un optimiste aura tendance à attribuer les évènements positifs à des causes personnelles, permanentes et globales et les évènements négatifs à des causes externes, temporaires et contextuelles
  • L’optimisme fait partie de l’école de la psychologie positive
  • L’optimisme en psychologie positive a notamment été étudier pour ses relations avec des variables spécifiques à la santé, telles que la croyance de guérison ou non d’une maladie ou de succès ou échec d’une intervention chirurgicale.
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19
Q

Quels sont les liens qui sont fait avec l’optimisme ?

4 éléments

A
  • L’optimisme est associé à des caractéristiques désirables telles que le bonheur, la persévérance, l’accomplissement et la santé
  • Il est l’un des facteurs protecteurs face aux troubles de l’adaptation (quand face à des difficultés dans sa vie)
  • Les optimistes adopteraient des stratégies “vigilantes” (i.e., coping actif, attitude non défensive, implication) alors que les pessimistes seraient plutôt enclins à adopter des stratégies “évitantes” (i.e., évitement, déni, etc.)
  • Plusieurs études ont donc permis d’établir un lien entre l’optimisme et la santé. Il favoriserait la santé physique et psychologique.
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20
Q

Quel est la contribution de Antonovsky (1979) ?

A

Le sens de la cohérence

Suite de l’étude des récits des survivants de camps de concentration.

Un individu cohérent perçoit les événements extérieurs et sa propre vie comme compréhensibles, maîtrisables, et ayant une signification pour le sujet (système de valeurs, engagement).

21
Q

Comment est ce que Antonovsky (1979) décrit le sens de la cohérence ?

A

une orientation globale qui exprime une résistance persuasive, un sentiment dynamique de confiance et le sentiment que

  • (1) les stimuli provenant des environnements externes et internes sont structurés, prévisibles et explicables
  • les ressources sont disponibles pour faire face aux demandes posées par ces stimuli
  • ces demandes sont des défis dignes d’un investissement et d’un engagement -
22
Q

Comment est-ce que le concept de salutogène s’est développé ?

A
  • Le concept de salutogenèse a été développé par le sociologue de médecine Antonovsky
  • Il a été élaboré à partir d’une réflexion critique sur le système de santé en place orienté vers la maladie.
  • Antonovsky s’est posé la question: “Pourquoi les êtres humains restent-ils en bonne santé malgré certaines conditions défavorables et événements critiques de leur vie ?”.
  • Le concept de salutogène, centré sur la santé et non sur la maladie, a été développé à partir de ce nouveau point de vue.
23
Q

Que recherche le concept de salutogène ?

A

Elle recherche les caractéristiques qui protègent la personne contre les agressions de l’environnement et ont des effets bénéfiques sur la santé.

La question épistémologique de ce qui crée la santé et de rechercher son origine plutôt que les causes de la maladie.

LA réponse = sens de la cohérence…..-

24
Q

À quoi est lié le sens de la cohérence ?

7 éléments

A
  • Est fortement lié à la santé perçue, particulièrement la santé mentale.
  • Plus fort est le SOC, meilleure est la santé perçue en général, particulièrement pour ceux qui ont un SOC initial élevé.
  • Indépendamment de l’âge, du sexe, de l’origine ethnique, de la nationalité….
  • Le SOC joue un rôle principal, modérateur et médiateur dans l’explication de la santé.
  • Le SOC est également un prédicteur de santé. Dépasse la santé psychologique, il y a de la santé physique dedans.
  • Il améliore le bien-être et la satisfaction de la vie.
  • SOC élevé est associé à une réduction de 30% de la mortalité de toute cause confondues et de la morbidité cardio-vasculaire et cancéreuses, indépendamment de l’âge, du genre et de la prévalence de maladie chronique.
25
Q

Qui est William James ?

A

Un des “fondateurs” de la psychologie positive.

Philosophe, médecin et psychologue

  • Fait valoir que pour étudier en profondeur le fonctionnement optimal d’une personne (à quel point on fonctionne de façon optimal), il fallait prendre en compte la façon dont elle vivait personnellement quelque chose…
  • “connu comme son expérience subjective”. À la rigueur, on s’en fou de l’objectivité. Le subjectif est important. À l’époque par contre, on ne voit pas ça.
26
Q

Quels sont les deux principaux types de tempérament envers le mal et la mort décrit par William James ?

A

Il décrit deux principaux types de tempérament envers le mal et la mort :

  1. Healthy mindness
    Chez de nombreuses personnes, le bonheur est congénital… quand le malheur (unhappiness) leur est offert, ils refusent positivement de le ressentir, comme s’il s’agissait de quelque chose de méchant et de mauvais. Le mal n’a pas de réalité. … [et ils] ne peuvent penser à aucun mal de l’homme ou de Dieu.

Congénital : Inné. Certain l’ont, d’autre ne l’ont pas. Certains on le bonheur facile, d’autre le contraire.

  1. L’âme malade
    Les aspects pervers (evil) de notre vie en sont l’essence même… le sens du monde nous vient le plus lorsque nous les tenons trop à cœur. Pour ces gens, c’est comme s’ils étaient nés d’une vie où de tout plaisir, “quelque chose d’amer ressort”… -
27
Q

Quels sont les deux autres visions du fonctionnement optimal autre que celle de Carl Rogers ?

A

James (1906) …le fonctionnement optimal est celui qui permet à la personne de donner le meilleur d’elle-même, d’être capable d’utiliser ses ressources à leur pleine capacité.

Pour Maslow (1968), il s’agit plutôt d’un processus d’actualisation permanent, lié à un trait de personnalité qui permet à la personne la réalisation de son potentiel, de ses capacités et talents, ce qui permet l’accomplissement de ce qui lui semble intrinsèquement important pour elle.

28
Q

Qu’est-ce que le fonctionnement optimal pour Carl Rogers ?

5 éléments

A

Pour Rogers (1973), il s’agit plutôt d’une évolution de la personne, vers :

  • Plus de flexibilité (vs rigide)
  • Une vie plus active (vs statique)
  • Plus autonome (vs dépendante)
  • Permettant plus de créativité (vs vie prévisible)
  • Une meilleure acceptation de soi ( vs attitude de défense)
29
Q

Pourquoi est-ce que la psychologie positive de Maslow diffère de la psychologie de l’époque ?

A

“Psychologie positive” : 1ere fois dans son livre “Motivation and Personality” (1954)

  • Pas d’accord avec la façon dont la psychologie de l’époque s’intéresse principalement au désordre et au dysfonctionnement, surtout négatif… malade.
  • Soutient qu’elle ne comprenait pas bien (et sous-estimait) le potentiel humain.
30
Q

Qu’est-ce que la psychologie humaniste selon Maslow ?

A

Abraham Maslow (1908-1970) Psychologue humaniste

A pour but la croissance et l’accomplissement de l’être humain et vise le développement intégral des possibilités de l’homme, le libre accomplissement de sa structure intérieure plutôt que sa répression ou sa “forclusion” (mécanisme de défense spécifique aux psychoses).

31
Q

À qui se doit le concept de Santé mentale positive et pourquoi a-t-il été décrit ?

A

Jahoda (1958 : psychologue américaine)

  • Soutient que la santé mentale positive peut être considérée comme une caractéristique durable de la personnalité.
  • A reproché aux psychologues de se concentrer presque entièrement sur les maladies mentales et de ne pas accorder suffisamment d’attention à la santé mentale et au bien-être.

Sa vision est très critiqué, puisqu’elle dit de faire ce qu’ils veulent au lieu de suivre les règles.

32
Q

Quels sont les 6 critères proposés par Jahoda (1958) comme indicateurs de la santé mentale positive ?

A
  1. Attitude positive envers soi-même
  2. Croissance, développement et actualisation de soi, y compris l’utilisation de ses capacités, l’orientation future, etc.
  3. L’intégration (ressemble à cohérence), comme dans un équilibre des forces psychiques, l’unification des perspectives personnelles et la résistance au stress et à la frustration
  4. Autonomie, comme dans l’autodétermination, comportement indépendant et, lorsqu’approprié, la non-conformité.
  5. Une vraie perception de la réalité
  6. Maîtrise de l’environnement, c’est-à-dire être adéquat dans l’amour, le travail et le jeu, l’adaptation et l’ajustement et la capacité de résoudre des problèmes
33
Q

Quel est le principe derrière les 6 critères de Jahoda et ses critiques ?

A

Selon cette approche, plus ces critères sont satisfaits, plus la personne est en bonne santé mentale.

Cependant, le manque (ou l’échec) de ces caractéristiques et de ces habiletés implique une anomalie ou un trouble.

Va un peu loin, pas nécessairement un trouble, poussé. Ces critères sont intéressant pour l’époque par exemple.

34
Q

Comment le concept de salutogène de Antonovsky (1987) vient dans le développement de la psychologie positive ?

A

C’est centré sur la santé et non sur la maladie, a été développé à partir de ce nouveau point de vue…

Elle recherche les caractéristiques qui protègent la personne contre les agressions de l’environnement et ont des effets bénéfiques sur la santé -

35
Q

Pourquoi parle-t-on de psychologie du bien-être au lieu de psychologie positive?

A

Suppose que ce n’est pas seulement ceux avec problème de santé mentale qui peuvent améliorer leur santé mentale.

Le terme de psychologie positive laisse entendre qu’il existerait une psychologie “négative”. La psychologie n’est pas en soi positive ou négative

La psychologie du “bien-être”…

La psychologie positive est définie comme étant :

  • «La valorisation des expériences subjectives : bien-être, contentement et la satisfaction concernant le passé; l’expérience et l’optimisme à propos du futur;, le bonheur et le flow (flux) vital pour le présent (Seligman)
  • L’étude des conditions et des processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions
36
Q

Qu’est-ce que la psychologie positive?

A

Le concept principal, bien que pas le seul, est le bonheur. Va pas donner comment être heureux, par exemple.

  • Introduite par Martin Seligman en 1998
  • La psychologie positive est la “science du bonheur” ?
  • La psychologie positive est l’étude du bien-être
  • Provenant de la psychologie humaniste, cette perspective s’emploi à définir, à mesurer et à comprendre les déterminants du bien-être et du fonctionnement de l’être humain.
  • Le bonheur, considéré comme un but ultime et significatif de l’être humain, est devenu l’un des concepts clés de ce courant -
37
Q

Quel est la théorie du bonheur authentique ?

A

En psychologie positive, la théorie du “Bonheur Authentique” (Authentic Happiness) de Seligman est fondée sur le fait que le bonheur provient de trois niveaux différents :

  • Les émotions positives
  • L’engagement
  • Le sens

La définition du bonheur répond à ce qu’est le bonheur, tandis que l’expérience subjective réfère à la manière dont il se vit –

38
Q

Qu’est-ce que l’étude de la psychologie positive ?

A

L’étude des conditions et des processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des personnes, des groupes et des institutions

L’étude scientifique du fonctionnement optimal de l’homme

  • étude qui vise à découvrir et favoriser les facteurs permettant aux individus et aux communautés de s’épanouir.
  • La psychologie positive fait partie du courant du constructivisme selon lequel la réalité objective n’est pas atteignable. Elle est construite par nos pensées et influencée par notre vision des choses. Tout est question de perception.
  • Souffrances, difficultés et maladies sont bien réelles, cependant notre bonheur dépend en grande partie de la perception que l’on a d’elles.
39
Q

Comment est-ce que la psychologie positive est différente de la pensée positive ?

A
  • Psychologie positive et «pensée positive» sont loin d’être synonyme.
  • Les deux termes se ressemblent assez pour être confondus mais sont cependant très différents
  • La “pensée positive” réfère aux méthodes tirées d’ouvrage populaires. Bien que ces techniques de développement personnel aient connu un véritable succès en librairies, elles n’ont rien de scientifique.
  • Au contraire, les principes appliqués en psychologie positive sont rigoureusement testés et validés scientifiquement.
40
Q

Travailler en psychologie positive n’est pas synonyme de ?

A
  • Percevoir la vie à travers des lunettes roses
  • Percevoir le monde de manière idéalisée
  • Dénier la souffrance psychologique

L’amalgame avec la pensée positive semble tellement courant que le père de la psychologie positive a déclaré un jour que si c’était à recommencer il nommerait son courant «la psychologie du bien-être».

41
Q

Quels risques a-t-on à se centrer uniquement sur la dysfonction chez l’Homme?

6 éléments

A
  • En travaillant sur la pathologie l’étiquette de la maladie peut devenir une seconde peau.
  • On oublie alors les forces, ce qui fonctionne bien chez le sujet.
  • La personne porte cette maladie comme un manteau, elle l’intègre à son identité… Jusqu’à ne plus pouvoir s’en défaire.
  • Cette psychologie pourrait être appelée la “science des malades mentaux”. Nous parlons essentiellement de ce qui pose problème, des symptômes, de la maladie.
  • Nous avons tendance à oublier ce qui est positif et moteur chez l’être humain.
  • La psychologie positive tend à rétablir cet équilibre.
42
Q

Au niveau personnel, sur quoi est-ce que la psychologie positive peut avoir un effet ?

16 éléments

A
  • Les émotions positives
  • L’optimisme
  • La motivation
  • Le bonheur
  • Le bien-être psychologique
  • La pleine conscience
  • Le vieillissement réussi
  • L’intelligence émotionnelle
  • Les comportements de santé
  • La résilience
  • Le sens de la vie
  • La croissance post-traumatique
  • La créativité
  • La satisfaction de vie
  • Le sentiment d’efficacité personnelle
  • Les forces de caractère (dont la générosité, le courage, l’honnêteté, la modestie, la persévérance…)
43
Q

Au niveau interpersonnel, sur quoi est-ce que la psychologie positive peut avoir un effet ?

7 éléments

A
  • Les relations positives
  • L’empathie
  • La confiance
  • Le pardon
  • La psychothérapie positive
  • Le coaching positif
  • L’altruisme
44
Q

Au niveau social, économique et politique, sur quoi est-ce que la psychologie positive peut avoir un effet ?

A
  • L’éduction positive
  • La justice restauratrice
  • L’économie positive
  • Les vertus civiques
  • La paix
  • Le développement durable
  • La diversité
  • Les entreprises positives (le leadership appréciatif, l’engagement, le déploiement organisationnel)
45
Q

Le psychologue Martin Seligman (2002) décrivait le “bonheur authentique” en utilisant trois composantes encore considérées comme les plus déterminantes, quelles sont-elles ?

A
  1. Le plaisir (émotions positives)
  2. L’engagement
  3. Le sens à sa vie.

Bien que ces trois composantes soient considérées comme non exclusives et exhaustives, elles peuvent contribuer au bonheur quand elles sont prises séparément. Toutefois, la présence simultanée des trois composantes engendre un plus haut niveau de bonheur.

46
Q

Quel est la première composante du “bonheur authentique” ?

A

Une vie plaisante, le plaisir (émotions positives) :

  • Maximiser les expériences positives, minimiser les expériences douloureuses et obtenir les plaisirs souhaités (composante dite hédoniste)
  • Le plaisir est un état d’euphorie ou de bien-être ressenti dans l’immédiat et qui constitue une réponse au besoin ou au désir d’une personne.
47
Q

Quel est la deuxième composante du “bonheur authentique” ?

A

Une vie engagée, l’engagement :

  • Basée sur des activités dans lesquelles la personne est complètement engagée, ce qui produit un sentiment d’immersion, de concentration énergique et de satisfaction inhérente.
  • L’engagement consiste à s’investir pleinement dans la poursuite d’activités captivantes qui permettent d’atteindre « l’état de flow» (ou «l’expérience optimale») et qui sollicitent les forces et les vertus.
48
Q

Quel est la troisième composante du “bonheur authentique” ?

A

Une vie significative, le sens à sa vie :

  • Basée sur des activités qui contribuent à quelque chose qui dépasse la personne et au bien commun : la famille, la communauté, la justice, etc. (composante dite eudémonique)
  • Le sens à sa vie consiste à mettre à profit ses ressources individuelles au service de la collectivité ou d’une aspiration plus élevé que soi.