Stratégies d'exploitation 2 Flashcards
1
Q
Les stratégies d’infestation varient entre-autres selon :
A
- l’appartenance phylétique du parasite et de son ou ses hôtes (rapproché phylogénitiquement peuvent être similaires)
- la complexité du cycle de vie (sélection naturelle)
- le stade de développement
- le mode de reproduction (sexuée, asexuée, parthénogénétique)
- le milieu de vie (aquatique, aérien, terrestre)
- l’abondance de l’hôte
- la stratégie reproductive : r vs K (fécondité)
- ex r : taenia sp. (Cestoda) : investissent beaucoup dans la production d’oeufs au détriment des autres systèmes
- ex K : coucou gris : investissent plus dans les soins parentaux
2
Q
Stratégie r vs K
A
- fécondité : haute vs faible
- reproduction : rapide vs lente
- mortalité des immatures : forte vs faible
- fréquence dans les embranchements : ancestral vs dérivé
- rencontres hôtes-parasites : aléatoires vs favorisés
- parasites souvent r
3
Q
Se rejoindre dans le temps
A
- la survie des stades infectieux, même résistants, est limitée dans le temps (pression de sélection pour que le parasite trouve son hôte)
- il est avantageux de synchroniser les activités de recherche de l’hôte avec la présence d’hôtes potentiels
- mais il est n’est parfois pas avantageux de
synchroniser les activités de recherche de l’hôte avec la présence d’hôtes potentiels
4
Q
Se rejoindre dans le temps : ex : Plasmodium
A
- patron temporel d’émergence des gamétocytes de Plasmodium spp. qui coïncide avec le pic d’activité des vecteurs piqueurs
- reproduction sexuée se fait dans le moustique (hôte définitif)
- l’humain est l’hôte intermédiaire
- éclosion des globules rouges se fait de manière cyclique et régulière
- stade de transmission
- limite dans le temps
- moment où les moustiques sont actifs
- éclosion cause des symptômes chez l’humain (dégagent plus de chaleur et du CO2)
5
Q
Se rejoindre dans le temps : ex : Schistosoma (trématode)
A
- patron temporel d’émergence des cercaires de Schistosoma spp. (Trématodes) selon les périodes d’activité des hôtes définitifs
- stade critique pour la transmission (entre le mollusque et le vertébré)
- cercaire sort sous sa forme libre quand sa rencontre avec sont hôte est la plus propice et nage jusqu’à son hôte
- prouver que l’émergence du cercaire est lorsque l’hôte est le plus actif
- corrélation de l’émergence des cercaires avec le moment où leur hôte est actif (change selon l’hôte)
6
Q
Se rejoindre dans le temps : ex : monogènes
A
- éclosion des œufs de 3 espèces de monogènes le jour, lorsque l’hôte (raie) serait moins actif (même environnement que le parasite, aquatique)
- hôte est mobile et est plus actif la nuit alors c’est plus facile pour le parasite de s’agripper
7
Q
Se rejoindre dans le temps : ex : Fasciola hepatica (Trematoda
A
- absence de patron temporel d’émergence des cercaires chez Fasciola hepatica (aléatoire)
- se fixatione sur une plante aquatique et attend de se faire brouter par son hôte
- mode de transmission plus passif
8
Q
Se rejoindre dans l’espace
A
- un stade libre immobile est déposé où il est plus probable de rencontrer l’hôte
- un stade libre mobile se déplace vers où il est plus probable de rencontrer l’hôte
- ex : répartition des cercaires de quatre espèces de trématodes dans la colonne d’eau selon leur hôte définitif mais ont tous comme hôte intermédiaire, un gastéropode (dans le substrat)
- trématode 1 : prochain hôte est un bivalve (même niche écologique) donc il reste dans le substrat
- trématode 2 et 3 : doivent miser plus haut dans la colonne d’eau pour aller vers hôte poisson
- trématode 4 : hôte est un amphipode sur la plage
- vont vers endroit favorisé où il y a leur hôte
- ont des organes photorécepteurs (lumière)
- ont des organes pour détecter la gravité pour savoir où ils sont dans la colonne d’eau
9
Q
Par contact
A
- le contact physique entre les hôtes d’une même espèce ou d’espèces différentes favorise le transfert d’un hôte infesté à un individu sain
- fortement influencée par la densité des individus (coût de la socialité) (hôtes sociales ou grégaires (plus la colonie est grande, plus la charge parasitaire va être grande)
- transmettent aussi lors des accouplements
- inhérente à toute forme de transmission verticale (contamination de mère à enfant soit au cours de la grosses, de l’accouchement ou de l’allaitement)
- ex. certains arthropodes (poux, puces, acariens, sarcopte de la galle), certains nématodes et trématodes, certaines bactéries et virus (ex. ITSS)
10
Q
Par consommation
A
- ingestion directe (ex. œufs, kyste) ou via un hôte intermédiaire infecté (parasite inséré dans une chaîne alimentaire conduisant à son prochain hôte)
- infestation d’abord du tube digestif (par voie orale) puis, s’il y a lieu, d’autres organes
- sur les mains sales ou sur de la nourriture mal lavée dans le cas des parasites de l’humain
- plus ou moins aléatoire, mais peut être « facilitée »
- ex. certains protozoaires (Toxoplasma gondii, Giardia), certains nématodes (Enterobiusvermicularis), certains trématodes (Fasciola) et cestodes
- habituellement la cuisson des aliments tue les stades infestants donc c’est toujours la nourriture crue ou mal cuite qui est à l’origine des contaminations
11
Q
Par vecteur piqueur
A
- profiter du repas sanguin d’une « seringue vivante » hématophage pour s’injecter dans un hôte (structure existent déjà chez le vecteur)
- un stade de développement se déroule habituellement chez l’hôte vecteur
- presque toujours un arthropode piqueur
- aussi des organismes hématophage (ex : certaines sangsues agissent comme vecteur de trypanosomes de poissons et d’amphibiens)
- assure la sortie du parasite de son individu initial et son entrée ultérieure dans un nouvel hôte
- processus parfois différent pour la sortie et pour l’entrée
- certains virus, bactéries, protozoaires et métazoaires utilisent des seringues vivantes et volantes lors de leur transmission
- certains sont transmis par plus d’un type de vecteur (ex. la myxomatose est causée par un virus transmis aux lapins par des moustiques ou des puces)
- ex : Trypanosoma brucei : vecteur est la mouche tsé-tsé et les parasites sont transmis par un repas de sang
- ex : Trupanosoma cruzi : relâché de la punaise par des déchets fécaux et les prasatide doivent nager vers la plaie
12
Q
Par stade libre actif
A
- un stade de développement immature (ex. cercaires des trématodes) ou mature (ex. guêpes parasitoïdes) se charge de trouver le prochain hôte (intermédiaire ou définitif) qui va se fixer sur l’hôte ou traverser ses téguments
- chez beaucoup d’ectoparasite métazoaires et d’insectes parasitoïdes
- infestations souvent suivies de migration dans l’organisme hôte
- possèdent organes assurant la pénétration
souvent suivies de migrations à travers l’organisme car le parasite ne se trouve pas d’emblée dans l’organe qui convient à son développement - ex. certains arthropodes (Oestrus ovis), nématodes (Ankylostoma spp.), trématodes (Schistosoma spp.), monogènes (s’attache aux branchies ou à la peau de ses hôtes)
13
Q
Manipuler le comportement de l’hôte
A
- bénéficie au parasite : favorise sa transmission et/ou sa survie
- possible de créer de nouveaux comportements, de réorienter ou de détourner les comportements naturels ou d’en éliminer
- phénomène sophistiqué souvent multidimensionnel (plusieurs différents traits altérés = redondance à travers morphologie, physiologie, comportement)
14
Q
Manipuler le comportement de l’hôte : la peste
A
- parasite pathogène : bactérie Yersinia pestis
- l’hôte intermédiaire (la puce du rat) s’infecte par consommation
- l’hôte définitif (le rat, l’humain) s’infecte par vecteur piqueur
15
Q
Manipuler le comportement : la malaria
A
- parasite pathogène : Plasmodium spp. (Alveolata : Apicomplexa)
- les moustiques (Anopheles spp.) infectés par des sporozoïtes (stade infectieux pour l’humain) piquent plus fréquemment et plus longuement
- les symptômes de l’infection (fièvre, sudation et augmentation de l’expiration de CO2) contribuent à attirer les moustiques vecteurs
- lorsque le stade infectieux pour les moustiques vecteurs (gamétocytes) est atteint chez l’humain, les protozoaires induisent la production d’odeurs pour les attire
- démontré que les moustiques atteints de la malaria vont prendre plus de sang et ils vont être plus actifs
- ils s’alimente plus et plus longtemps (plus de piqures)
- les moustiques vont abandonner plus vite quand c’est le stade oocyste, moins abandonner quand individus sains et vont pas vraiment abandonner quand c’est le stade sporozoïte (prêt à infecter)
- regardé l’activité neurologique des moustiques et il y a moins d’activité chez les moustiques infectés dans le stade oocyste et beaucoup plus d’activité chez les moustiques infectés dans le stade sporozoïte
- moins de femelle approche l’hôte dans le stade oocyste et plus tendance a s’approcher dans le stade sporozoïte
- baisse du nombre de moustique qui pique les individus au stade sporozoïte après un traitement contre le paludisme