Origine du parasitisme Flashcards
Incertitudes origine
- en particulier chez les taxons qui ne contiennent que des espèces parasites (ex : cestodes, trématodes)
- plus simple d’établir l’origine au sein des taxons mixtes
Les parasites ont évolué des formes libres
- il peut y avoir un ou plusieurs passages indépendants au parasitisme au sein des phylums
- différent scénarios hypothétiques existes pour les protistes (Diplomonadida)
- ancêtre libre et 5 transitions vers le parasitisme
- ancêtre parasite et 2 épisodes de retour au mode de vie libre
Conditions primaires à l’évolution vers le parasitisme
- différence de taille : hôte doit être plus gros que le parasite afin de pouvoir combler les besoins énergétiques des deux organismes
- opportunité de rencontre dans l’espace et dans le temps(ex : phorésie, gite/support)
- pré-adaptations chez le parasite pour le mode de vie parasitaire (se fixer ou pénétrer)
- gain en fitness (avantage évolutif)
Quelles sont les étapes qui différencient un animal adapté au parasitisme de son ancêtre adapté à la vie libre?
- problèmes de reconstitution de la transition puisque le passage est si éloigné dans le temps…
- très peu de phylums dans lesquels existent des formes dont l’adaptation au parasitisme présentes des étapes formant une suite cohérente
- le cas des mollusques prosobranches permettent d’imaginer une reconstitution de l’évolution des formes et des fonctions vers une vie parasitaire
- aucune explication de comment ou pourquoi P.hydriforme (cnidaire) est devenu et lui seul un parasite intracellulaire
- suggère que le passage au parasitisme ne nécessite aucune caractéristique particulière de l’embranchement auquel un organisme appartient
- les plathelminthes la vase majorité est parasite, mais on a peu d’informations quant aux modalités du ou des passages au parasitisme
- les embranhcmenet qui ont tant de formes libres que de formes parasites sont plus accessibles;es aux recherches
Acquisition d’un mode de vie parasitaire chez les prosobranches
- petits mollusques aquatiques
- fixent sur des bivalves, gastéropodes, etc
- là où un courant d’eau, créé par l’hôte, amène des proies
- si le ‘support’ est comestible, les conditions sont favorables pour que les prosobranches évoluent vers un prélèvement direct de sa nourriture sur ou dans l’hôte donc parasitisme
- un scénario en 3 étapes (seul cas où l’on peut voir les étapes)
- changements : régression/disparition morphologique et des organes et tissus (fonctions disparaissent) et expression des gènes (surpression des gènes qui ne sont plus utiles)
Acquisition d’un mode de vie parasitaire chez les prosobranches : étape 1
- animal reste superficiel mais certaines espèces se nourrissent de plus en plus profondément aux dépens de l’hôte
- toujours un contact avec l’extérieur et les gamètes sont relâchées vers l’extérieur
- sélection d’un support vivant et sur ce support, le site le plus favorable
- si le support est comestible, on peut prélever directement la nourriture sur ou à l’intérieur de l’hôte
- 1 : broutage superficiel
- 2 : la trompe s’enfonce dans le corps de l’hôte
- 3 : le corps du parasite s’insère dans la paroi de l’hôte (dans le tégument)
- 4 : combinaison des adaptations de 1 et 3
- 5 : développement d’une trompe pénètre dans un vaisseau et il s’alimente directement dans le tube digestif de l’hôte (aspiration de liquides internes de l’hôte)
Acquisition d’un mode de vie parasitaire chez les prosobranches : étape 2
- l’animal s’enfonce totalement mais une communication persiste avec l’extérieur
- la larve mobile du parasite se fixe sur le tégument de l’hôte et le perfore, puis la masse viscérale se développe et s’intériorise ne laissant qu’on mince siphon de communication avec l’extérieur
- 6 : enfoncement dans le corps de l’hôte
- 7 enfoncement de plus en plus prononcé
- 8 : pénétration de la trompe dans un vaisseau
- 9 : inversion de la position, osmotrophie, évacuation des gamètes par le tube digestif de l’hôte
Acquisition d’un mode de vie parasitaire chez les prosobranches : étape 3
- acquisition de l’endoparasitisme
- toute communication disparaisse avec l’extérieur (devient un endoparasite)
- 10 : plus de relation directe avec l’extérieur pour l’évacuation des oeufs
- 11 : plus de relation directe avec l’extérieur pour l’évacuation des oeufs, plus de tube digestif
Origine des parasitoïdes
- multiples et diverses : selon les groupes, ils décrivent d’insectes mycétophages, saprophages, prédateurs, etc.
- inversement : les parasitoïdes sont probablement à l’origine d’espèces prédatrices, gallicanes ou parasites (possible de quitter le mode de vie parasitaire et retourner à une forme libre)
Dinocampus coccinelle vs. Coleomegilla maculata
- guêpe parasite qui se trouve partout sur la planète
- infecte seulement les coccinelles mais pendant toutes les parties de son cycle de vie
- guêpe pique coccinelle pour injecter oeuf
- larve se développe dans l’abdomen de la coccinelle
- elle va aussi injecter du venin pour paralyser la coccinelle (éventuellement), des enzymes, des particules virales mais ne va pas la tuer
- la larve consomme des tissus non vitaux de la coccinelle
- quand la larve est prête a sortir, elle va paralyser la coccinelle
- va se loger sous la coccinelle et va tisser un cocon
- manipulation du cerveau pour que la coccinelle agripper le cocon
- émergence du cocon
La coccinelle a-t-elle une fonction de garde du corps?
- meilleure survie du cocon lorsque la coccinelle est vivante et elle agrippe le cocon que si le cocon est seul ou que la coccinelle est tuée
- favorise et protège le développement dans le cocon (ils n’ont pas de mode de protection active sinon)
- coccinelle plus petite aura moins de chance de survie du parasitoïde
- virus qui est le médiateur du contrôle comportemental mais après le virus disparait
- la coccinelle va pouvoir reprendre ses activités normales après
Conclusions évolution parasitoïdes
- le parasitoïde a évolué des mécanismes qui permettent de préserver la survie de l’hôte, cela afin d’augmenter son propre succès alors qu’il peut bénéficier de la coccinelle garde-du- corps.
- la manipulation du comportement de l’hôte pourrait constituer une pré-adaptation menant à l’atténuation de la virulence du parasitoïde.
- évolution d’un parasitoïde vers un parasite?
Changements morphologiques dans l’évolution vers l’endoparasitisme chez le prosobranche
- série de changements morphologiques et anatomiques : disparition de la coquille, puis de la masse viscérale et tortillon, réduction ou disparition de la plupart des organes des sens, disparition de l’anus et finalement du tube digestif
- c’est la morphologie des larve qui indiquent leur appartenance au mollusques et au prosobranche
Changements fonctionnels : nutrition
- dès l’acquisition du parasitisme, le prosobranche parasite dépend entièrement de son hôte pour sa subsistance
- ceux qui sont les plus proches de leurs ancêtres libres consomment des tissus superficiels ou du moins des liquides issus d’une digestion extracorporelle de ces tissus; le tube digestif reste par ailleurs complet (présence d’une glande digestive et d’un anus)
- le tube digestif se simplifie et si le parasite reste superficiel, bouche et anus subsistent sinon le corps du parasite s’enfonce profondément, l’anus disparait, puis le tube digestif disparait en totalité et la nutrition devient osmotrophe
Changements fonctionnels : dispersion des oeufs
- tant qu’il existe une relation avec l’extérieur, c’est par cette relation (siphon) que s’évacuent les œufs accumulés dans la cavité pseudo-palléale
- on sait que certaines espèces d’holothuries rejettent, soit lorsqu’on les manipule, soit naturellement à certaines saisons, la totalité de leurs viscères