Glossaire Flashcards

1
Q

Parasite

A
  • organisme vivant sur ou dans un organisme hôte, duquel il exploite les ressources
  • réduit le fitness (survie et/ou succès reproducteur) de son hôte
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2
Q

Micro-parasites

A
  • ex : virus, bactéries, champignons, protozoaires
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3
Q

Macro-parasites

A
  • ex : cestodes, trématodes, nématodes, arthropodes, oiseaux)
  • les macro-parasites sont souvent visibles à l’œil nu
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4
Q

Parasites métazoaires

A
  • eucaryotes pluricellulaires possédant un minimum de deux couches de tissus
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Q

Parasites protozoaires

A
  • eucaryotes généralement unicellulaires et sans tissus spécialisés (ex. amibes) faisant partie des protistes
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6
Q

Parasitoïde

A
  • parasite qui effectue son développement sur ou à l’intérieur d’un hôte, résultant en la mort de celui-ci – cela en opposition aux nombreux parasites qui ne tuent pas leur hôte
  • parasites uniquement pendant au moins une partie de leur développement immature alors que l’adulte est dit libre
  • se retrouvent en vaste majorité chez les insectes (ex. hyménoptères, diptères, coléoptères), mais aussi chez les nématodes, les champignons et les protistes
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7
Q

Hyperparasitisme

A
  • survient lorsqu’un parasite utilise un autre parasite comme hôte
  • commun chez les parasitoïdes, a été rapporté chez plusieurs autres groupes de parasites dont certains protozoaires, champignons et cestodes
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8
Q

Cleptoparasite

A
  • organisme qui se nourrit aux dépens de la progéniture ou de proies (hôtes) capturées par une autre espèce
  • il ne s’agit pas d’une forme d’hyperparasitisme puisque le cleptoparasite se développe sur l’hôte du premier parasite et non sur ce dernier
  • décrit chez certains insectes (hyménoptères, coléoptères) et chez des oiseaux
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9
Q

Exemple cleptoparasite

A
  • Eurtoma pini ne se développe que sur les chenilles d’un papillon forestier (Rhyacionia buoliana) déjà parasité par d’autres espèces de parasitoïdes
  • Eurtoma pini n’a pas la capacité de paralyser ses hôtes et doit donc s’en remettre aux autres espèces de parasitoïdes pour cette étape du parasitisme
  • le cleptoparasite est généralement un excellent compétiteur, ce qui lui permet ensuite de « liquider » les autres parasites qui lui ont permis d’attaquer l’hôte
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10
Q

Parasite de couvée

A
  • se présente chez certaines espèces d’oiseaux qui ont la capacité de pondre leurs œufs dans le nid d’autres espèces d’oiseaux
  • le couple hôte incube l’œuf intrus et nourrit l’oisillon jusqu’à ce qu’il parvienne à maturité
  • il s’agit d’une forme particulière de cleptoparasitisme
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11
Q

Pathogène

A
  • parasite ayant le potentiel de causer une maladie/infection
  • en opposition, un parasite non-pathogène réduit le fitness de son hôte sans engendrer de maladies (ex. oiseau parasite de couvée)
  • un pathogène peut être latent ou patent selon que l’infection se manifeste ou non à une période donnée
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12
Q

Helminthe

A
  • désigne l’ensemble des vers parasites
  • on distingue les plathelminthes ou vers plats (ex. ténias, douves) et les némathelminthes ou vers ronds (ex. nématodes, nématomorphes)
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13
Q

Endoparasites

A
  • envahissent le milieu intérieur (appareil circulatoire sanguin ou lymphatique), les espaces intercellulaires et même les cellules chez certains protozoaires (ex. Plasmodium sp., Toxoplasma sp., Trypanosoma sp.)
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14
Q

Ectoparasites

A
  • ex : tiques, poux, puces
  • accrochés ou collés aux téguments de leurs hôtes, doivent résister aux forces d’arrachement et aux frottements occasionnés par les mouvements (toilettage) et les déplacements de l’hôte
  • certains ectoparasites peuvent coloniser des cavités corporelles de l’hôte ouvertes au milieu ambiant (ex. cavité nasale, buccale, branchiale)
  • ils consomment des productions tégumentaires ou le sang de leurs hôtes (hématophagie) après piqûre, incision, usure ou succion
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15
Q

Mésoparasites

A
  • occupent les cavités naturelles, reliées au milieu extérieur, de leurs hôtes : voies et cavités pulmonaires, appareil digestif, vessie, voies génitales
  • ils en consomment le contenu, les sécrétions ou y aspirent le sang
  • chez certains copépodes mésoparasites. une partie du corps demeure à l’extérieur de l’hôte tandis qu’une autre partie pénètre l’hôte afin de s’y ancrer
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16
Q

Parasite obligatoire

A
  • ne peut compléter son cycle de développement et se reproduire sans exploiter un hôte
  • la grande majorité des macro-parasites appartiennent à cette catégorie
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17
Q

Parasite facultatif

A
  • a la capacité de se développer, en partie ou en totalité, à partir d’un hôte, mais cette condition n’est pas essentielle
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18
Q

Exemples parasites facultatifs

A
  • plusieurs espèces de champignons (ex. le genre Armillaria) parasitent des arbres vivants, mais peuvent tout aussi bien exploiter des arbres morts en tant que saprophytes
  • de même, des plantes (ex. le genre Rhinanthus) peuvent se développer seules ou comme parasites facultatifs des racines de certaines espèces de plantes hôtes
  • l’amibe Naegleria fowleri (surnommé « mangeuse de cerveau ») peut vivre librement dans l’eau en tant que prédateur de microorganismes ou bien infecter l’humain et s’y développer comme parasite facultatif, engendrant une méningo-encéphalite amibienne primitive
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19
Q

Cycle de vie direct

A
  • se développent et se reproduisent dans un seul hôte, qualifié d’hôte définitif
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20
Q

Cycle de vie indirect

A
  • requièrent un ou plusieurs hôtes intermédiaires pour compléter leur développement dans un hôte définitif où le parasite atteindra sa maturité sexuelle
  • les hôtes intermédiaires appartiennent le plus souvent à des groupes taxonomiques (fort) différents de l’hôte définitif
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21
Q

Parasites autogéniques

A
  • complètent leurs cycles parasitaires au sein d’un seul écosystème
22
Q

Parasites allogéniques

A
  • utilisent différents écosystèmes pour compléter leurs cycles de vie (aquatique vs terrestre)
23
Q

Vecteur

A
  • organisme hôte qui transmet un parasite
  • son rôle est souvent essentiel dans le cycle de vie du parasite
  • le parasite peut ou non poursuivre son développement dans son hôte vecteur
  • l’hôte vecteur est qualifié de paraténique (comme tout hôte intermédiaire facultatif) s’il n’est pas nécessaire au cycle de développement du parasite (ex. cas de phorésie)
24
Q

Hôte réservoir (alternatif)

A
  • est un hôte à partir duquel un parasite peut se développer, mais qui ne constitue pas l’hôte de prédilection
  • les hôtes réservoirs permettent à des populations de parasites de se maintenir dans un environnement, souvent à des niveaux plus faibles, lorsque l’hôte premier n’est pas disponible
25
Q

Charge parasitaire

A
  • mesures plus précises du niveau de parasitisme chez une espèce hôte ou chez un individu hôte
26
Q

Richesse parasitaire

A
  • nombre d’espèces de parasites présents
27
Q

Prévalence parasitaire

A
  • proportion d’individus hôtes parasités dans une population
28
Q

Intensité parasitaire

A
  • nombre d’individus parasites par individu hôte
29
Q

Densité parasitaire

A
  • nombre de parasites par unité de surface, de volume ou de poids d’un tissu ou d’un organe chez un individu hôte infecté
30
Q

Diversité parasitaire

A
  • il s’agit d’une valeur plus ou moins bien définie qui fait référence au nombre d’espèces parasites retrouvées chez un individu hôte
31
Q

Virulence

A
  • un parasite peut causer la mort, entrainer la morbidité (faiblesse ou autre dégénérescence) ou réduire le succès reproducteur de l’hôte. Ces conséquences et autres effets négatifs sur le fitness de l’hôte
32
Q

Résistance

A
  • hénomène par lequel des hôtes parviennent à résister au parasitisme (infection) ou à éliminer le parasite
  • la résistance peut être innée ou acquise
  • la résistance dite croisée procure une résistance à divers parasites d’un même groupe ou ayant des modes de parasitisme similaire
33
Q

Tolérance

A
  • réfère à la capacité de l’hôte de minimiser les effets négatifs du parasitisme sous certaines conditions
34
Q

Réponse compensatoire

A
  • lorsque l’hôte modifie sa stratégie reproductive afin de pallier, du moins en partie, au parasitisme
  • par exemple en se reproduisant plus tôt ou en investissant rapidement dans la production de plus gros œufs
35
Q

Hypothèse de la reine rouge

A
  • prédit des changements évolutifs constants et réciproques chez des organismes qui interagissent, notamment des hôtes et leurs parasites, et qui leur permettent de maintenir la nature de leur relation
  • cette hypothèse fait directement référence au modèle de coévolution de la course aux armements
36
Q

Transmission horizontale

A
  • s’effectue entre individus d’espèces différentes ou entre individus d’une même espèce mais qui ne forment pas une relation mère-enfant
  • les principales voies de transmissions horizontales peuvent être sexuelles (ex. ITSS : infections transmissibles sexuellement et par le sang), par l’entremise d’un vecteur (ex. malaria, dengue, rage), ou via un contact avec du matériel contaminé (ex. fèces)
37
Q

Transmission verticale

A
  • se produit lorsque la mère transmet directement un parasite à sa progéniture (embryon ou fœtus) durant la grossesse, la naissance ou lors de l’allaitement
  • ce sont essentiellement des micro- parasites (ex. virus, bactéries, protozoaires) qui sont transmis verticalement et qui causent des infections diverses (ex. herpès, syphilis, varicelle, sida, papillomavirus humain, toxoplasmose)
38
Q

Épidémiologie

A
  • réfère à l’étude des facteurs qui influencent le développement des maladies chez les populations humaines
  • la discipline s’intéresse à la répartition, à la fréquence et à la gravité des états pathologiques
  • chez les populations animales (non humaines), on utilise le terme épizootie et non épidémie
39
Q

Zoonose

A
  • maladie ou une infection qui se manifeste typiquement au sein de populations animales, mais qui, sous certaines conditions, peut être transmise à l’humain (ex. grippe aviaire, maladie de la vache folle ou maladie de Creutzfedt-Jakob; fièvre hémorragique Ebola)
40
Q

Kyste

A
  • réfère à un stade de survie (facultatif ou obligatoire) d’un parasite immobile et enfermé dans une enveloppe protectrice pour y attendre des conditions de vie favorables à son prochain stade de vie
41
Q

Myase

A
  • réfère à une infection cutanée ou sous-cutanée qui est due à la présence d’asticots enfoncés (larves de diptères)
42
Q

Galle

A
  • excroissance produite par une plante au niveau du site d’infection par un parasite (virus, bactérie, champignon, nématode, arthropode) et souvent bénéfique à celui-ci
  • leur apparence est très variable et généralement spécifique au parasite impliqué, de sorte qu’elle peut faciliter son identification
43
Q

Parasitoïdes solitaires

A
  • un seul individu se développe par hôte
44
Q

Parasitoïdes grégaires

A
  • plusieurs individus se développent par hôte
45
Q

Parasitoïdes poluembryoniques

A
  • on observe la production de plus d’un embryon à partir d’un seul œuf. Ils sont dont considérés comme étant grégaires
  • les parasitoïdes polyembryoniques se retrouvent au sein des familles d’hyménoptères Braconidae, Dryinidae, Encyrtidae et Platygasteridae
46
Q

Parasitoïdes kionobiontes

A
  • suite à la ponte par la femelle, l’hôte est maintenu vivant durant tout le développement larvaire du parasitoïde, voire du stade pupal/nymphal
  • la larve s’alimente sélectivement sur des tissus non-vitaux de l’hôte qui continue à croître
  • si l’œuf est pondu alors que l’hôte est trop petit pour nourrir le parasitoïde, ce dernier peut entrer en quiescence jusqu’à ce que son hôte atteigne un stade de développement plus avancé
47
Q

Parasitoïdes idiobiontes

A
  • la femelle paralyse l’hôte avant d’y pondre ses œufs
  • la grande majorité des parasitoïdes idiobiontes se développent comme ectoparasites
48
Q

Superparasitisme

A
  • survient lorsque plusieurs œufs de la même espèce sont pondus par un même individu ou par des individus différents dans un même hôte
  • chez les espèces solitaires, un seul parasitoïde survivra à la compétition entre les individus
49
Q

Multiparasitisme

A
  • survient lorsque des œufs de différentes espèces de parasitoïdes sont pondus dans un même individu hôte
50
Q

Hyperparasitisme

A
  • survient lorsque l’hôte est également un parasitoïde
  • le terme parasitoïde secondaire est synonyme d’hyperparasitoïde
  • l’hyperparasitisme est obligatoire lorsque le parasitoïde ne peut se développer qu’à partir d’une autre espèce de parasitoïde
  • l’hyperparasitisme est facultatif lorsque le parasitoïde a la capacité de se développer à partir soit d’une autre espèce de parasitoïde ou d’un autre type d’hôte qui n’est pas un parasitoïde (ex. herbivore, prédateur)