SPM Flashcards
Environ __ % des femmes vont éprouver des symptômes prémenstruels à des degrés divers.
Même si près de 40% des femmes peuvent trouver que ces symptômes sont incommodants,
seulement ___ à __% auront un syndrome prémenstruel qui interfère avec leur vie normale et
___% auront un trouble dysphorique prémenstruel.
Ces symptômes peuvent débuter dès la ____.
On pourra noter une exacerbation des symptômes avec _____ et surtout en période ______.
Cependant, si la patiente n’avait pas ces symptômes avant et qu’ils apparaissent pour la première fois dans la quarantaine, nous pouvons plutôt penser à
_______.
Environ 75 % des femmes vont éprouver des symptômes prémenstruels à des degrés divers.
Même si près de 40% des femmes peuvent trouver que ces symptômes sont incommodants,
seulement 2 à 6 % auront un syndrome prémenstruel qui interfère avec leur vie normale et
2% auront un trouble dysphorique prémenstruel.
Ces symptômes peuvent débuter dès la
ménarche.
On pourra noter une exacerbation des symptômes avec le temps et surtout en période péri-ménopausique.
Cependant, si la patiente n’avait pas ces symptômes avant et qu’ils apparaissent pour la première fois dans la quarantaine, nous pouvons plutôt penser à
des symptômes secondaires aux variations hormonales entourant la ménopause.
Qu’elles sont les moments dans la vie de la femme les plus à risque de dépression ?
Le syndrome prémenstruel est caractérisé par des symptômes à la fois physiques et comportementaux survenant de façon ______ dans la ______ partie du cycle menstruel uniquement et interférant avec les activités de la vie quotidienne.
Le syndrome prémenstruel est caractérisé par des symptômes à la fois physiques et comportementaux survenant de façon répétitive dans la deuxième partie du cycle menstruel uniquement et interférant avec les activités de la vie quotidienne.
Qu’est ce que la dysphorie prémenstruel ?
Le trouble dysphorique prémenstruel est une forme plus sévère accompagnée d’irritabilité, colère et tension interne intense de façon prépondérante
Qu’elle critere est absolument nécéssaire pour parler de SPM ?
Impact sur la qualité de vie !
La majorité des femmes éprouvent un ou des symptômes prémenstruels tels que
ballonnement, céphalée, irritabilité, mastalgie.
Cependant, ces symptômes n’interfèrent pas
avec le bon fonctionnement de leur vie normale. On ne peut donc pas parler de syndrome prémenstruel dans ces cas.
Qu’elles sont les fdr de SPM ?
ATCD familial
le tabagisme,
le faible niveau d’éducation,
les troubles anxieux,
les évènements traumatisants dans le passé
NB :
- il n’y a aucun lien entre les autres*
- troubles de l’humeur et le syndrome prémenstruel.*
Toutes les ethnies semblent touchées de façon similaire
Voir physiopathologie page 131 du PDF
NB : Implication GABA et surtout sérotonine.
Disparition des SPM avce ménopause, ovariectomie bilatérale ou usage GnRH (rôle des stéroides ovariens)
Blocage des récepteurs progestatifs = aucun effet sur les SPM
La meilleure théorie à ce jour implique le rôle de la sérotonine pour différentes raisons, dont
un taux sérique abaissé de sérotonine et des taux plus élevés de ses métabolites dans le
liquide céphalo-rachidien en phase lutéale comparativement aux contrôles. De plus, les
symptômes sont améliorés par la fenfluramine (agoniste de la sérotonine) et détériorés par
la déplétion en précurseurs de la sérotonine comme le tryptophane. Les inhibiteurs de la
recapture de la sérotonine, comme la fluoxetine, sont reconnus comme le traitement le plus
efficace du syndrome prémenstruel. Finalement, l’administration d’un antagoniste de la
fluoxetine, aux patientes traitées avec ce médicament, entraîne un retour des symptômes.
Comment se pose le dx de SPM ?
Uniquement clinique
Mais test au besoin pour éliminer autres causes
TSH toujours indiquée
Dans certains cas, lorsqu’on soupçonne soit une péri-ménopause, une anémie, une hyperprolactinémie, la mesure de FSC, FSH et PRL est recommandée.
Qu’elle est la méthode clinique pour poser le dx ?
Calendrier menstruel des symptômes de la patiente et
vérifier s’ils surviennent durant la phase lutéale du cycle menstruel.
Un calendrier prospectif sur deux à trois mois est requis pour confirmer le diagnostic (outil COPE ou PAF)
Comment faire si un trouble de personalité ou de dépression est coexistant ?
Parfois, une condition telle qu’un trouble de personnalité limite ou une dépression peuvent coexister avec le syndrome prémenstruel et être exacerbés en période prémenstruelle.
Il importe donc de constater que les symptômes sont à leur apogée dans cette période uniquement et reviennent à la normale avec le début des menstruations
Comment faire pour poser le dx si la femme à toujours des ovulations mais pas de cycle
(les femmes hystérectomisées, les femmes ayant eu une ablation de l’endomètre, les porteuses d’un DIU)
le diagnostic se fera par un calendrier prospectif des symptômes où l’on remarquera la cyclicité des symptômes aux 28-35 jours.
Qu’elles sont les 4 critères de l’ACOG pour poser le dx de SPM ?
1- 1 à 4 symptômes majeurs qui peuvent être physiques, comportementaux ou psychologiques
OU au moins 5 symptômes physiques ou comportementaux.
2- Qui surviennent de façon répétée dans la 2è moitié du cycle menstruel (phase lutéale) et souvent jusqu’aux premiers jours des règles.
3- Et qui sont assez sévères pour interférer avec certains aspects de la vie de la femme.
4- Chez les femmes avec cycles menstruels réguliers
NB : Plus de 150 symptômes ont été décrits.
Qu’elles sont les sx les plus fréquents de SPm ?
Qu’elles sont les critère pour une dysphorie menstruelle ?
>/= 5 symptômes et dont au moins 1 est d’ordre affectif ou psychologique tel que :
- Humeur dépressive, tristesse, ou dépréciation personnelle
- Anxiété ou tension
- Labilité affective, pleurs
- Irritabilité, accès de colère, conflits interpersonnels
Bref, pour être considéré comme un trouble dysphorique prémenstruel, la femme
doit présenter une atteinte fonctionnelle (rendement professionnel, scolaire, activités de vie
quotidienne) et ses symptômes ne doivent pas être une aggravation d’un autre trouble, de la
prise de médicament, de drogue ou d’alcool.
De plus, il y a au moins trois cycles symptomatiques consécutifs sur un journal prospectif au dossier.
Souvent, le trouble dysphorique prémenstruel occasionne une dysfonction sociale ou économique (discorde dans le couple, tâche parentale, performance scolaire ou au travail, isolation sociale, troubles légaux, idéation suicidaire, consulter pour problèmes somatiques).
Qu’elles sont les criteres du DSM 5 pour la dysphorie menstruelle ?
Il faut au moins cinq symptômes, dont au moins un symptôme principal
Qu’elle est le traitement pour un SPM léger ?
Pour les patientes qui ont des symptômes légers, on suggère de l’exercice aérobique et des
méthodes de thérapies cognitivo-comportementales comme la relaxation et la réflexologie
Qu’elle est l’utilité des suppléments vitaminiques en SPM
Des suppléments de calcium, magnésium, vitamine E, vitamine B6, n’ont pas démontré d’effets supérieurs à ceux d’un placebo, soit 30%.
De plus, la vitamine B6 à des doses de > 100 mg/jour peut causer des neuropathies périphériques irréversibles et le calcium des maladies cardiaques. C’est pourquoi on ne recommande pas de traiter avec des suppléments vitaminiques.
Une alimentation saine et équilibrée est évidemment à recommander.
Certaines données portent à croire que la consommation d’une boisson contenant des glucides pourrait avoir des effets bénéfiques. La diminution de la consommation de sel, de sucre, d’alcool et de caféine n’a pas fait l’objet d’études contrôlées.
Est ce qu’un PSN à démontré des effest bénéfiques pour les SPM ?
Certains produits naturels tels l’actée à grappes ont démontré une diminution significative
de l’irritabilité, la colère, la céphalée et la mastalgie. L’huile d’onagre ne s’est pas révélée
efficace, à l’exception peut-être pour la réduction de la sensibilité mammaire. (ACOG Practice
Bulletin, Obstet gynecol, vol. 95, no 4 (fin), 2000).
Qu’elle est le traitement pour des patients avec SPM modéré ?
On recommande d’aller d’emblée avec un traitement pharmacologique.
- ISRS (Inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine)*
- ISRS et NA (Inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline)
- Antidépresseurs tricycliques
- Anxiolytiques
- Spironolactone
- Danazol
- Agonistes de la gonadolibérine (GnRH)
- Contraceptifs oraux (Drospirénone)
Qu’elles sont les agents de première ligne pharmaco ?
Comment sont-ils utilisés posologiquement ?
Quoi faire si le premier médicament ne fonctionne pas ?
Les ISRS sont les agents de première ligne.
On les utilise habituellement durant la phase lutéale uniquement. Cela a l’avantage d’être moins coûteux et de donner moins d’effets secondaires.
Par contre, si après quelques mois d’essais on n’a pas le résultat escompté, on peut l’utiliser tout
au long du cycle menstruel.
Si l’essai d’un premier ISRS ne fonctionne pas, on recommande d’essayer une deuxième molécule avant de conclure que la patiente ne répond
pas à ce traitement
Qu’elle est le % d’éfficacité des ISRS ?
En général, 70% des patientes vont répondre à une thérapie avec un ISRS.
Environ 15% des femmes devront cesser le traitement en raison d’effets secondaires dont les
plus fréquents sont la céphalée, les nausées, l’anxiété et les dysfonctions sexuelles allant de
la baisse de la libido à l’anorgasmie
ok
Que peut on ajouter en traitement de 2e ligne ?
Qu’elle est le risque de ce traitement
On peut ajouter de l’alprazolam 0,25 mg une ou deux fois par jour durant tout le cycle menstruel.
Contre-indiqué chez les femmes ayant des antécédents d’abus de drogue ou de pharmacodépendance.
Qu’elle est la place des traitements avec un COC ?
Lesquels sont efficaces ?
Si l’on n’obtient pas de succès, on peut tenter un traitement avec des contraceptifs oraux.
Cependant, il est important de noter que les seuls qui ont démontré une supériorité par rapport au placebo sont ceux contenant de la drospirénone ( Yaz et Yasmin), pris de façon cyclique avec 4 jours de placebo ou de façon continue (régime 24/4)