Douleur pelviennes et prolapsus vaginal Flashcards
1) dysménorrhée Selon les études de prévalence, de __ à __% des femmes éprouvent des douleurs menstruelles à différents degrés. La majorité du temps, ce sont des dysménorrhées primaires sans cause sous-jacente.
Selon les études de prévalence, de 50 à 90% des femmes éprouvent des douleurs menstruelles à différents degrés. La majorité du temps, ce sont des dysménorrhées primaires sans cause sous-jacente.
Faire un PQRST de la dysménorrhée primaire
T: Cyclique durant les menstruations
P: Pas de pathologie identifiable
Q: Crampiforme
R: Centrale dans l’abdomen inférieur
S: douleur dorsale, nausée, vomissement, étourdissement, douleur aux jambes,
insomnie, céphalée, diarrhée
Faire un PARST de la dysménorrhée secondaire
T: Cyclique durant les menstruations
P: Associée à une condition pathologique
Q: Crampiforme
R: centrale abdomen inférieur
S: dyspareunie, dysurie, saignement utérin anormal, infertilité
Décrire la physiopathologie de la dysménorrhée primaire
Est due à des contractions du myomètre induit par des prostaglandines sécrétées dans l’endomètre. Lors d’un cycle ovulatoire, il y a augmentation du taux de prostaglandines par l’endomètre de trois fois
supérieur entre la phase folliculaire et la phase lutéale. Cette augmentation culmine pendant
les deux premiers jours des menstruations.
Bien que tous les utérus réagissent aux effets des
prostaglandines, les femmes souffrant de dysménorrhée primaire en produisent plus
d’origine endométriale par rapport aux autres femmes.
C’est la quantité accrue de PG F2 alpha qui cause la douleur plus intense chez elles. Ce sont les PG F2 alpha qui stimulent les contractions du myomètre et l’ischémie responsables de la douleur.
En contrepartie, ce sont les prostaglandines E (PG E) qui inhibent les contractions.
Décrire la physiopathologie de la dysmenorrhée secondaire. Qu’elles sont les pathologies qui y sont le plus souvent associés ?
Peut être associée à des cycles ovulatoires ou non ovulatoires.
Elle est toujours associée à une condition pathologique dont la plus fréquente est
l’endométriose.
Elle peut également être associée à l’adénomyose, une maladie pelvienne inflammatoire, des a_nomalies obstructives du tractus génital inférieur_, un léiomyome ou encore un polype endométrial.
Qu’elles sont les facteurs de risque de dysménorrhée primaire (8) ?
Des symptômes qui se dévoilent très près de la ménarche,
la ménarche avant 12 ans,
des menstruations longues et abondantes,
l’usage du tabac,
un IMC inférieur à 20 ou supérieur à 25,
une prédisposition familiale,
la nulliparité et
un premier enfant à un âge avancé sont des facteurs en faveur de ce diagnostic
Comment poser un dx de dysménorrhée primaire ?
La dysménorrhée primaire est un diagnostic d’exclusion.
C’est-à-dire que nous y parvenons
après avoir éliminé toutes les causes de dysménorrhée secondaire.
Quoique dans un bon pourcentage de cas, nous procèderons souvent à un essai thérapeutique avant de faire une investigation élaborée si le questionnaire et l’examen physique ne nous laissent pas
suspecter de pathologie secondaire.
Si la patiente répond au traitement, nous n’irons pas plus loin dans l’investigation.
Voir traitement de la dysménorrhée primaire page 141 du PDF
ok
Dysménorrhée primaire et AINS
% d’efficacité ?
Quel autre avantage ont ces médicaments ?
Quand doit on les donner ?
Ce traitement soulage 80% des femmes souffrant de dysménorrhée.
Ils ont aussi l’avantage de diminuer le flot menstruel.
On doit les débuter dès le début de la douleur et des
menstruations et les cesser lorsque la douleur est disparue, soit en général après 2 à 3 jours.
Quelles COC peuvent êtres utilisés en D.primaire piur soulager douleurs et diminuer flot menstru ?
Tous ces contraceptifs hormonaux combinés peuvent être utilisés en cyclique ou en continu.
Que faire en cas d’échec au tx médical pour une D. primaire ?
En cas d’échec du traitement médical, il faut se requestionner sur notre diagnostic initial et
rechercher une cause secondaire à la dysménorrhée.
On complètera l’investigation par une échographie, parfois une IRM pelvienne pour orienter le diagnostic.
Une investigation urologique, digestive et musculo-squelettique est recommandée en complément avec la laparoscopie diagnostique si cette dernière est indiquée.
Si on ne trouve rien et que la douleur est très incapacitante, on peut parfois se rendre jusqu’à
une laparoscopie diagnostique, qui pourra souvent avoir l’avantage de procéder à un
traitement de l’endométriose en même temps que de faire le diagnostic. Évidemment, le
traitement se fera en conséquence de nos trouvailles.
Dans la douleur pelvienne qu’elles sont les éléments importants du P et S à explorer
Cette douleur peut se présenter de façon cyclique ou constante.
Son rapport avec le cycle menstruel, le transit digestif, les repas, les mictions, le_s activités physiques_ et les relations sexuelles orienteront l’investigation et le diagnostic.
Qu’elles sont les DDX de la douleur pelvienne ?
Qu’ets ce que l’atteinte inflammatoire pelvienne ? (PID)
Qu’elle % des femmes sont atteintes ?
L’atteinte inflammatoire pelvienne est une infection des voies génitales supérieures féminines (endomètre, trompes de Fallope, péritoine pelvien ou structures contiguës).
10 à 15% des femmes ont déjà présenté un épisode d’atteinte inflammatoire pelvienne, mais
seulement 1/3 ont été diagnostiquées
PID qu’elles sont les pathogenes ne cause ?
Quand doit-on suspecter cette patho ?
Dans la majorité des cas d’atteinte inflammatoire
pelvienne, plus d’un micro-organisme est associé (consulter l’annexe pour la liste des microorganismes
les plus fréquents).
Il faut toujours suspecter cette condition chez les femmes avec une douleur abdominale basse.
Qu’elle est l’investigation utile pour un PID ?
L’investigation appropriée consiste en un examen
abdominal et gynécologique complet,
Des prélèvements PCR de l’endocol pour la chlamydia et la gonorrhée (+/- Herpès),
Une culture vaginale,
Un β-hCG,
Une formule sanguine complète,
Une vitesse de sédimentation,
Une Protéine C-réactive
Une échographie pelvienne.
Qu’elles sont les critères nécessaires pour remplir un dx de PID ?
Il faut >/= 1 critère minimal + un critère supplémentaire
ou
>/= 1 critère définitif.
Qu’elles sont les complications possibles du PID ?
Même après un seul épisode, il y a des risques d’infertilité, de grossesse ectopique (8%) et de douleur pelvienne chronique (20%).
Évidemment, le taux de complication augmente avec le nombre d’épisodes d’atteinte inflammatoire pelvienne.
En quoi consiste le traitement de PID ?
Que doit on absolument mentionner à la patiente ?
Pour le traitement, différents régimes existent. Un relais per os après 24h de traitement IV
peut être effectué s’il y a une amélioration du tableau clinique.
il est important de mentionner à la patiente de s’abstenir d’avoir des relations sexuelles jusqu’à 7 jours après son traitement ou jusqu’à la fin d’un traitement à doses multiples ET jusqu’à la résolution des symptômes.
Optimalement, elle et son partenaire
actuel doivent prendre leur traitement en même temps
Il est recommandé que le/ les partenaire(s) de la patiente soient informé(s) du diagnostic et soient traités. La patiente peut faire la divulgation ou on peut l’accompagner dans ce processus et le faire à titre de professionnel de la santé (si la patiente le souhaite).
Il est primordial de traiter les partenaires de la patiente qui répondent aux critères suivants : (3)
1) ceux qui ont eu un contact sexuel avec la personne infectée dans les 60 jours avant le début
des symptômes ou le moment du diagnostic ;
2) le plus récent partenaire de la personne, s’il n’y avait aucun partenaire sexuel dans les 60
jours avant le début des symptômes ou le moment du diagnostic
3) ceux qui ont eu un contact sexuel avec la personne infectée avant que celle-ci ait terminé
* *son traitement** ou moins de 7 jours après un traitement à dose unique ou avant la résolution
* *de ses symptômes.**