Soutien nutritionnel spécialisé Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le soutien nutritionnel?

A

Une mesure prise pour fournir les nutriments par voie orale, entérale par sonde et/ou parentérale

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2
Q

Quels sont les buts du soutien nutritionnel?

A
  • Traiter la dénutrition protéino énergétique (DPE) lorsque présente ou éviter son développement suite à un apport nutritionnel insuffisant
  • Maintenir intégrité des organes incluant le tract gastro-intestinal
  • Soutenir l’immunité associée avec l’intestin
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3
Q

Quel est l’impact clinique de la dénutrition?

A
  • Un patient sur deux est dénutri avant admission à l’hôpital
  • La malnutrition coûte très cher au système de santé par:
    o + de morbidité (plus de complications, soins plus complexes, guérison plus longue, durée de séjour plus longue)
    o + de mortalité
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4
Q

Quel est l’impact économique de la dénutrition?

A

Une idée des coûts de patients dénutris

  • Coûtent 1,7 X plus que sans complication
  • 2,6 X complications patients médicaux et 3,4 fois patients chirurgicaux
  • 3,8 X plus mortalité 2 groupes combinés durée de séjour 1,1 à 12,8 X plus
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5
Q

À quel moment le soutien nutritionnel est-il recommandé?

A
  • Les besoins nutritionnels ne peuvent être comblés par l’alimentation per os > 7-14 jours ET
  • Le pronostic à court terme est acceptable ET
  • Une dénutrition modérée à sévère a été démontrée ou soupçonnée OU
  • L’état pathologique peut induire un déficit nutritionnel supplémentaire
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6
Q

À qui s’adresse le soutien nutritionnel?

A

Tout patient dénutri ou à risque de le devenir

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7
Q

Quand peut-on donner le soutien nutritionnel?

A

Dès que le patient est hémodynamiquement stable (irrigation tissulaire adéquate)
- Tension artérielle pas stable, possibilité d’avoir un choc

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8
Q

Quelles sont les population à risque de dénutrition protéino-énergétique?

A
  • États chroniques débilitants (affaibli physiquement ou mentalement) tels que éthylisme (alcoolisme), cancer, maladies chroniques
  • NPO > ou = 5 jours, admission aux SI
  • Pertes prolongées de nutriments (vomissement), stress prolongé (brûlure)
  • Incapacité de s’alimenter (dysphagie)
  • Ces patients sont portés à: mauvaise guérison des plaies, atteinte à l’intégrité de la peau et infection, et risque de morbidité
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9
Q

Quels sont les critères pouvant nous aider à dépister un patient qui pourrait être sévèrement dénutri?

A
  • perte de 10% du poids involairement sur 2-3 mois
  • < 75% du poids santé ou habituel
  • Transthyrétine < 200 mg/L (prealbumine < 0,2 g/L)
  • Histoire apport insuffisant > 7 jours
  • Histoire médical demeure un des critères le plus important pour décider le besoin de soutien nutritionnel
    o Ex: Cancer ORL, c’est sur et certain qu’ils sont déjà dénutris et besoin de soutien nutritionnel
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10
Q

Est-il nécessaire d’attendre 7 jours pour suivre les guidelines avant de donner le soutien nutritionnel?

A

Non: Intervenir rapidement (24-72h):

  • Rend le traitement plus simple
  • Rend le traitement moins coûteux
  • Mène à un meilleur outcome clinique
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11
Q

Que comprend l’évaluation nutritionnelle?

A
  • A: mesures Anthropométriques
  • B: données de Biochimie (laboratoire)
  • C: histoire Clinique (médicale) –>Examen physique pour recherche des signes cliniques de carences nutritionnelles
  • D: histoire alimentaire (Diète)
  • E: considérations socio-Économiques
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12
Q

Quelle est la donnée anthropométrique la plus utilisée?

A

le poids

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13
Q

Quel poids utiliser pour nos calculs?

A

Le choix du poids de référence pour le calcul des besoins est important:
- Il ne faut ni suralimenter ni sous-alimenter… sauf
• Imc normal ou abaissé: poids actuel sec si pas d’œdème

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14
Q

Quel poids utiliser pour nos calculs si le patient est obèse?

A
  • Controverse entre poids ajusté, poids idéal et poids actuel
    ♣ On va utiliser son poids actuel, mais on va utiliser des calculs pour eux
  • Poids souhaitable (santé) si œdème ou estimer poids sec
  • Toujours réévaluer le poids et vos calculs (car il y a variation de l’état du patient, ou la famille peut nous donner de nouveaux renseignements)
  • Toujours réajuster selon la réponse au traitement
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15
Q

Quel poids utiliser pour nos calculs si le patient est oedémateux?

A

Si œdème, le poids souhaitable ou le poids récent selon le pt ou sa famille

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16
Q

Quel poids utiliser pour nos calculs si le patient est âgé?

A

Poids souhaitable pour les personnes âgées (> 70 ans) est jusqu’à IMC 27

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17
Q

Quels sont les patients plus à risque d’un mauvais outcome aux soins intensifs?

A

Les patients plus à risque aux SI: IMC < 25 et > 35

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18
Q

Comment estime-t-on les kcal?

A
  • Calorimétrie indirecte = 1er choix (mais jamais utilisé)
  • Formules d’estimation (environ 200 dans la littérature) mais erreurs possibles
  • Ou… utiliser la plus simple: ___ kcal/kg (selon le cas)
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19
Q

Pourquoi est-il important de faire plusieurs suivis?

A

car on fait des estimations sur des estimations

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20
Q

Quels sont les besoins énergétiques des adultes en général?

A
  • 30-35 kcal/kg aux étages, patients stables
  • 25-30 kcal/kg aux soins intensifs
  • 30-50 kcal pour réplétion ou si pertes importants
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21
Q

Quels sont les besoins énergétiques chez les patients obèses?

A
  • 11-21 kcal/kg poids actuel
  • 25 kcal/kg ajusté (environ 60% besoins)
  • Poids ajusté n’est pas validé comme mesure
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22
Q

Comment calcule-t-on le poids ajusté?

A

poids ajusté = ((poids actuel – poids idéal (IMC23))/ 4 (ou2)) + poids actuel

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23
Q

Quels sont les besoins énergétiques d’un patient au soins intensifs?

A
  • Équation Penn State (Calcul difficile, on n’a jamais le temps de faire ça)
  • 25 kcal/kg si IMC < 29
  • 11-21 kcal/kg poids actuel si obèse
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24
Q

À quoi faut-il faire attention avec les patients au soins intensifs?

A

Attention aux autres infusions
- Dextrose (D5%, D10%, D25%) débit: TVO à 200 ml/hr
- Propofol (Diprivan) une forte sédative, mélangé dans 10% intra lipides (Micheal Jackson)
o 1,1 kcal/ml
o Important de la calculer dans les apports énergétiques si débit plus haut que 5-10 ml/hr

Bref, il faut tenir compte de l’apport énergétique de ces infusions.

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25
Q

Quels sont les besoins protéiques des adultes en général?

A
  • 15-25% énergie totale (plus pour obésité)
  • 1,2 à 1,5g/kg, pas plus de 2g/kg sauf pour les brûlés ou autre cas où il y aurait une perte de protéines (dialyse)
  • Jusqu’à 2,5 g/kg idéal en obésité
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26
Q

Dans quel cas donne-t-on une restriction en protéines?

A

Une restriction peut être nécessaire… mais très rarement (insuffisance rénale non dialysée, encéphalopathie hépathique sévère réfractaire)

27
Q

Quels sont les besoins glucidiques des adultes en général?

A

45-65% énergie totale

28
Q

Quelle est la quantité minimale de glucides qu’on doit ingérer?

A

Minimum 130 g/jour (pour nourrir le cerveau)

29
Q

Quel est le maximum de glucides qu’on peut ingérer?

A

Maximum: stress métabolique, capacité oxydative hépatique: glucides < 3-5 mg/kg/min

30
Q

Dans quels cas doit-on faire attention aux quantités en glucides?

A

Attention: diabète, intolérance au glucose (stress métabolique, corticostéroïdes, Rx antirejet et autres qui glycémie, obésité)
- Ne pas couper les glucides, ajuster l’insuline / médicaments)

31
Q

Quels sont les besoins lipidiques pour les adultes en général?

A

10-30% de l’énergie totale

32
Q

Que doit-on faire attention par rapport aux besoins lipidiques?

A
  • Déficience en acides gras essentiels (EFA)

- À risque: malabsorption lipides (pertes), polytrauma, grands brûlés ( besoins)

33
Q

Quel est l’impact des oméga-3 sur l’inflammation?

A

anti-inflammatoire

34
Q

Quel est l’impact des oméga-6 sur l’inflammation?

A

pro inflammatoire: rapport suggéré w6:w3 < ou = 5 (certains suggèrent même = 2)

35
Q

Quel est l’impact des oméga-9 sur l’inflammation?

A

effet neutre pour l’inflammation

36
Q

Quels sont les méthodes de calculs des besoins hydriques?

A
  • Selon le groupe d’âge
    ♣ 30-35 ml/kg 18-54 ans
    ♣ 30 ml/kg 55-65 ans
    ♣ 25 ml/kg > 65 ans
  • 1 ml/kcal
  • 1500 ml pour les 20 premiers kg + 15ml/kg supplémentaire
37
Q

À quel moment doit-on faire attention avec les apports hydriques?

A
  • Bilan hydrique anormal par état pathologique: mesurer les ingesta et excreta
  • Besoins augmentés par pertes
    ♣ DB insipide, fièvre, sudation, plaies ouvertes, vomissement, diarrhée, drains chx, hémorragie, fistules
  • Besoins réduits par rétention
    ♣ Insuffisances rénale, hépatique, cardiaque (gestion balance hydro E+ est moins bonne)
    ♣ Vérifier si besoin de restriction liquidienne
38
Q

Que doit-on faire pour déterminer les besoins hydriques?

A
  • Établir la quantité d’eau présente dans la formule choisie
  • Établir la quantité d’eau nécessaire à rajouter pour combler la différence, selon les besoins calculés
  • L’eau à rajouter peut se donner par la sonde d’alimentation ou par voie IV
39
Q

Dans quels cas les besoins en micronutriments sont-ils augmentés?

A
  • Augmentation de la demande (hypermétabolisme), augmentation des pertes (insuffisance rénale, dialyse, diarrhée, vomissement, plaies ouvertes, drains chx, fistules, interactions avec Rx)
40
Q

Dans quel cas les besoins en micronutriments sont-ils diminués?

A

Insuffisance rénale (vit A, électrolytes)

41
Q

Quels sont les besoins en électrolytes?

A
  • Na: 2-3 mmol/kg
  • K+: 1-2 mmol/kg
  • Mg: 0,15-0,2 mmol/kg
  • Ca: 0,1-0,15 mmol/kg
  • P: 7-10 mmol/1000kcal
  • Ce sont les besoins normaux, donc à ajuster selon la pathologie
42
Q

Comment choisi-t-on la voie d’alimentation?

A
  • Si le tube digestif est fonctionnel, utilisez le!
  • S’il ne l’est pas: faites en sorte qu’il le devienne
  • Parfois, le tube digestif ne peut pas être utilisé
43
Q

Quels sont les signes biochimiques d’une déshydratation?

A

Augmentation de l’urée, créatine et sodium

44
Q

Si un patient a une dysphagie avec risque élevé d’aspiration, comment devrait-on répartir un besoin augmenté de 420 ml d’eau?

A

On va lui remettre 35 ml au 2h

On ne lui donnera pas des gros bolus d’eau, car risque de reflux gastro-oesophagien avec risque d’aspiration.

45
Q

Quelles sont les restrictions en glucides lors de troubles gastro-intestinaux?

A

Restriction en lactose si présence de déficience en lactase

46
Q

Quelles sont les restrictions en lipides lors de troubles gastro-intestinaux?

A

restriction si stéatorrhée ou maladie iléale

  • Si malabsorption des lipides, TCM (on donne enzymes digestives lors de malabsorption)
  • TCM ne fournissent pas d’acides gras (AG) essentiels
  • Apport total < 30% des kcal totales si stéatorrhée ou résection iléo-caecale
47
Q

Quels sont les besoins énergétiques lors de troubles gastro-intestinaux?

A
  • 30-35 kcal/kg si patient stable

- Ajuster si stress (infection, abcès, chirurgie)

48
Q

Quels sont les besoins protéiques lors de troubles gastro-intestinaux?

A
  • 1-1,2g/kg

- pertes intestinales et sanguines, infections, protéolyse sur corticostéroïdes

49
Q

Quels sont les autres besoins lors de troubles gastro-intestinaux?

A
  • Formules hydrolysées potentiel antigénique intestinal et seraient aussi efficaces que corticostéroïdes pour induire rémission
  • Même chose pour formules polymériques
  • NE avec colite ulcéreuse: résultats décevants
  • W-3 permettent de diminué les doses corticostéroïdes chez colite ulcéreuse
  • Suppléments multi vitamines et minéraux complets
  • Suppléments plus spécifiques selon partie intestinale affectée et/ou Rx reçus ; ex: Ca si sur corticostéroïdes
50
Q

Selon quoi détermine-t-on la gravité des troubles gastro-intestinaux?

A
  • Étendue résection (> 80% ou < 80%), cm restants
  • Site de résection (jéjunum ou iléon)
  • Présence/absence maladie gastro intesitnale concomitante
  • Temps écoulé depuis début de la chx (> 1 ans ou < 1 an)
  • Anatomie: avec ou sans colon, valvule iléocaecale
  • Diarrhées
  • Stéatorrhée grave
  • Malabsorption
  • Dénutrition
51
Q

Quels sont les conséquences nutritionnelles des troubles gastro-intestinaux?

A
  • Anémie (diminution B12, Fol, Fe)
  • Déshydratation (diminution absorption eau et électrolytes)
  • Dénutrition protéino énergétique
  • Carence en minéraux (Ca, Mg)
  • Carence en oligo éléments (Zn, Cu, Cr, Se, Mn)
  • Carences en vitamines liposolubles
52
Q

Quelle est la première phase du traitement postopératoire des troubles gastro-intestinaux?

A

1-2 semaines

- Soutien rigoureux de fluides et d’électrolytes et la nutrition parentérale

53
Q

Quelle est la 2e phase du traitement postopératoire des troubles gastro-intestinaux?

A

1-3 mois

  • Très important pour adaptation intestinale
  • NP à 100% + début NE (progresser le + vite possible avec formule polymérique)
54
Q

Quelle est la 3e phase du traitement postopératoire des troubles gastro-intestinaux?

A

3-12 mois ou +

  • Adaptation complète
  • Augmentation NE et/ou orale avec diminution NP (pas tous les patients peuvent y arriver)
  • Choix du type de formule encore en discussion: AA libres vs petits peptides vs polymérique même en phase initiale
  • Si jéjunum court, intolérance à formule polymérique et TG à chaîne longue (TCL)
  • NE à débuter le + tôt possible pour stimuler adaptation intestinale (hypertrophie) et réduire la translocation bactérienne
  • NE en perfusion continue
  • Si SIC, surveiller de très près: faire évaluation nutritionnelle périodique, taux sériques électrolytes (surtout K+, P, Mg), apport micronutriments et suppléments adéquats
  • Suppléments en micronutriments selon site atteint et importance de la résection
55
Q

Quelles sont les recommandations lors d’un diabète?

A
  • Formule avec < 50% de l’énergie totale en glucides
  • Plus riche en lipides parfois nécessaire mais pas à long terme vu MCV élevées chez eux
  • Meilleure réponse glycémique avec fibres solubles ex: pectine, PHGG (+/- controversé)
  • Si gastroparésie, éviter formules riches en fibres (ralentissement vidange gastrique)
  • Débuter en mode continu, sous pompe
  • En intermittent seulement si stable
  • Post pylorique si gastroparésie, résidu gastrique au besoin (PRN)
  • Éviter hyper et hypoglycémies
  • Viser glycémie à 5,2-8,0 mmol/L, augmentation soudaine peut indiquer nouvelle infection
  • Mesure glycémie aux 6h au début puis, moins lorsque stable et acceptable
  • Surveiller K+ car entre dans la cellule avec glucose et insuline (anabolisme)
56
Q

Quels sont les besoins énergétiques lors d’un diabète?

A
  • 25-30 kcal/kg pour maintien

- 20-25 kcal/kg pour perte de poids

57
Q

Quels sont les besoins protéiques lors d’un diabète?

A
  • 1g/kg si stress léger
  • 1,5 g/kg si stress modéré à sévère
  • Modification si insuffisance rénale
58
Q

Quelle est la répartition des macronutriments chez les diabétiques n’ayant pas d’autre stress.

A
  • 10-20% énergie totale en protéines
  • 50-55% énergie totale en glucides
  • 30-35% énergie totale en lipides
59
Q

Quelles sont les recommandations chez les personnes obèses?

A
  • Rétention hydro sodée par réponse au stress
  • Restriction volume: transport inadéquat des nutriments aux tissus
  • A souvent besoin de plus de volume pour homéostasie liquidienne
  • Détermination des besoins hydrique souvent difficile
  • Charge liquidienne peut rapidement augmenter volume sanguin (hyper insulinémie: hormone anti natriurétique)
  • Obésité associée à maladies cardiaque: patient critique à risque de surcharge liquidienne (infarctus du myocarde, OAP, insuffisance congestive)
  • Difficile de fournir excès de glucides à 60% des besoins (hyperglycémie rare même si glucides seules sources énergétiques non protéique)
  • Bienfaits: facilite diurèse, évite surproduction CO2, diminution besoins ventilation mécanique (VM)
  • Le 40% besoins énergétiques couverts par lipolyse (oxydation des lipides estimée à 68% de dépense énergétique non protéique chez l’obèse en post opératoire et stress)
  • Acide linoléique – 10% réserves adipeuses
  • Lipolyse => 2-3,5g acide linoléique/j (couvre besoins)
60
Q

Quelles méthodes peut-on utilisées avec les personnes obèses?

A

Plusieurs méthodes:

  • Selon poids ajusté: poids santé + 25% excès de poids (métaboliquement actif)
  • Ex: homme 1m80 et pesant 120 kg (IMC: 37) poids ajusté = 80 + 25% de 40 = 90 kg
  • Donner alors 20-25 kcal/kg ajusté pour perte de poids et pas de stress ou dénutrition
  • Si IMC > ou = 40, calculer selon poids réel, à 20 kcal/kg pour alimentation normale et à 11-15 kcal/kg si sous-alimentation permissive nécessaire
  • 1 g/kg poids santé si maintien
  • 1,5-2g/kg poids santé si stress
  • besoins peuvent aller jusqu’à 4g/kg poids idéal selon certaines études, surtout si patient est sous-alimenté et admis aux soins intensifs
61
Q

Quels organes ont généralement besoin de soutien vital lors de soins critiques?

A
  • Respiratoire
  • Rénale
  • Hémodynamique
  • Cardiaque
  • Nutritionnel
62
Q

Quelle est la surveillance lors de soin critique?

A
  • Surveillance étroit
  • 1-2 patients par infirmier
  • Tournées médicales fréquentes
  • Interventions au chevet et/ou sans délai
  • Utilisation des protocoles et lignes de conduites
63
Q

Comment calcule-t-on l’alimentation hypocalorique chez les patients obèses non-dénutri?

A
  • 60% des besoins énergétiques (15 kcal/kg)
  • Penn State équation pour pts obèses
  • 2,0 à 2,5 g protéines/kg poids idéal (IMC 23)
  • Restriction liquidienne si nécessaire
  • Suppléments micronutriments
  • Pas plus de 2 semaines (phase aiguë de la maladie)
  • Encore beaucoup discuté pour patients aux soins intensifs