Soutenir la résilience et l’empowerment + Facteurs de risques et facteurs de protection. Flashcards
Quelles sont les conséquences des explications dites naives du risque?
- nier le risque;
- le minimiser;
- faire en sorte que la prévention est insuffisante, voire inexistante.
Pourquoi des expliations banales du risques sont subjectives et erronés?
- défensives (ex: on avait de «bonnes raison» de ne pas se protéger) ;
- illusoires (ex: on se protégeait insuffisamment ou mal)
C’est toujours un manque d’information et de conscientisation qui fait en sorte que ces explications subsistent et mènent à des prises de risque et des accidents. C’est précisément ce à quoi doivent pallier les campagnes de prévention.
Quel est la clé de la prévention selon michcmich?
on se doit de travailler non seulement avec la motivation, mais avec les forces et les capacités de ceux et celles que l’on veut aider ; leurs faiblesses ou leurs manques ne nous sont d’aucun secours. Cela fait en sorte que trop d’intervenants ont tendance à ignorer ou à sous-estimer les facultés et les habiletés de leurs clientèles.
Qu’est-ce que la résilience?
La faculté de s’extirper de ses problèmes malgré des circonstances adverses. c’est cette aptitude à tenir le coup et à reprendre son développement dans des circonstances adverses. Comme elle serait plutôt une faculté qu’un résultat définitif, elle se développe continûment.La personne résiliente veut «s’en sortir» et, pour ce faire, elle va utiliser tous les moyens à sa portée.
problèmes=défis
Quels sont les types de réactions complémentaires à la résilience?
- Faculté compensatoire ou adaptative : on ne se laisse pas abattre devant l’adversité. La personne va ainsi chercher à compenser ses facteurs de vulnérabilité par des facteurs de protection appropriés.
- Propension à se définir par des projets de vie plutôt que par son passé uniquement, surtout s’il est porteur de limitations ou de souffrances.
La résilience opère en deux mouvements :
une relative résistance à l’adversité ET la reconstruction de soi et de sa vie. Les personnes résilientes ont pour la plupart développé les caractéristiques suivantes : la soif d’autonomie, une vivacité d’esprit, une aptitude aux relations humaines, la volonté de survivre à des situations éprouvantes et la capacité d’anticiper un avenir meilleur.
Est-ce que la résilience est un attribut inné?
non, c’est une faculté susceptible d’être développée. Les intervenants peuvent être, et sont souvent, des «tuteurs de résilience» par le soutien et les encouragements qu’ils apportent. La culture populaire est parfois un moyen efficace de transmettre des modèles de la résilience comme conte pour enfant
Qu’est-ce que l’empowerment?
C’est d’encourager leur capacité d’agir sur leur propre devenir afin de ne plus se sentir victime passive des aléas de la vie ou des autres. implique le développement de son pouvoir d’agir et les apprentissages qui mènent à cette émancipation. Cela implique un renforcement de sa conscience critique, de son estime de soi et de sa faculté d’améliorer ses conditions de vie
À quel moment se manifeste l’empowerment&
Se manifeste par un refus de la fatalité, du statu quo et d’un ordre des choses moralement ou socialement injuste. Il implique une conscientisation qui instaure un rapport différent à soi et aux autres, mais aussi une résistance aux idéologies et aux institutions sociales qui briment ou qui oppriment.
Qu’est-ce qu’un problème individuel selon Touraine
le déplacement d’un problème qui ne peut pas être traité comme problème collectif et qui va être déplacé sur le maillon le plus faible, de telle sorte qu’il va se manifester sous forme de problème individuel
Lorsqu’on la comprend dans sa dimension à la fois individuelle et collective, la notion d’empowerment appel à quoi?
Au changement social. Elle favorise l’utilisation et le développement de toutes les forces et compétences en présence. Elle implique une conscience critique qui appelle à se solidariser avec ceux et celles qui ont les mêmes problèmes.
Quelles sont les facteurs de risque qu’un jeune qui navigue sur le Web soit victime de cyberprédation/cybermanipulation à des fins sexuelles?
-Antécédents d’abus physiques et sexuels (hors ligne)
-Mauvaise communication parent-enfant
-Nombre élevé de conflits avec les parents
-Problèmes de santé mentale (dépression)
-Faible estime de soi
-Faible capacité cognitive
-Faible capacité d’affirmation de soi
Difficultés d’apprentissage
Quelles sont les comportements facteurs aggravants (de risque) et des comportements et conduites en ligne jugés les plus « à risque »?
Fréquence élevée de l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux Clavardage avec des inconnus Publication et échange de photos Utilisation d’une webcam Envoi de « sextos »
Pourquoi ces comportements sont plus présents chez les jeunes âgés de 13 à 17 ans.?
Les jeunes de cette tranche d’âge s’engagent souvent dans des interactions complexes en ligne et s’exposent davantage au risque, ce qui correspond au développement normal de leur sexualité et de l’éveil de leurs désirs Ainsi, les jeunes auraient plus tendance à encourir des risques ou à les accepter.
Quelles sont les facteurs de protection qui aident à prévenir qu’un jeune soit victime de cyberprédation/cybermanipulation à des fins sexuelles et les abus en ligne en général?
Estime de soi
Confiance en soi
Esprit critique (pour mieux gérer les risques)
Règles et frontières bien établies
Éducation à la sexualité saine et adaptée (famille et école)
Saine méfiance devant des demandes de nature intime provenant d’inconnus
Utilisation sécuritaire des TIC
Qualité de la relation parent-enfant
Supervision parentale
etc…..