cours 1 définition de termes Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la prévention?

A
  • C’est un ensemble de mesures visant à éviter ou réduire en nombre (fréquence ou probabilité) et en gravité (ampleur de l’impact) des accidents ou des problèmes de santé physiques ou mentales, ou encore des problèmes comportementaux ou sociaux.
  • Elle vise tout particulièrement à contrer ou amenuiser des risques. Cela, le plus souvent, en modifiant de diverses façons des comportements et conduite
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Q

Quels sont les trois types de prévention?

A
  • Primaire
  • Secondaire
  • Tertiaire
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3
Q

En quoi consiste la prévention de type primaire?

A
  • Elle consiste à prévenir AVANT que le problème ne surviennent en créant le plus possible des conditions idéales afin d’éviter que le problème ne survienne
  • Elle vise TOUT LE MONDE par des messages ou des actions spécifiques. Elle peut aussi concerner de vastes sous-populations avec messages ciblés
  • Elle peut faire appel à des mesure individuelles (les conduites personnelles) ou collectives (protection de l’environnement).
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4
Q

En quoi consiste la prévention de type secondaire?

A
  • Elle vise à intervenir à court terme dès les premiers signes, manifestations ou symptômes du problème, en réduisant les crises, les séquelles ou la détérioration de la situation
  • Elle cible davantage les personnes dites à risques, et plus précisément encore les conduites à risque chez les personnes qui les adoptent
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5
Q

En quoi consiste la prévention de type tertiaire?

A
  • C’est moins de la prévention au sens premier du terme qu’une contribution à la réadaptation chez ceux et celles qui ont déjà connu le problème ou sont en train de s’en sortir ; c’est une action pour contrer, diminuer ou atténuer les récidives du problème chez les (sous)populations concernées.
  • Elle cible donc les personnes ayant déjà eu ou expérimenté le problème afin d’assurer à long terme leur réhabilitation.
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6
Q

Quels sont les quatres grands critères qui doivent être présents pour justifier des mesures de prévention?

A
  1. fréquence ou probabilité du problème (nb personne)
  2. impact ou gravité des conséquences ou séquelles (ex: handicap, mortalité) appelant protection ou précaution
  3. efficacité (re)connue – ou du moins légitimement anticipée - des mesures préventives proposées
  4. faisabilité de la campagne (ex : disposer des ressources)
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7
Q

Quelles sont les éléments généralements présents dans la prévention?

A
  • De l’information factuelle ou scientifiques (ex : étendue ou ravages du problème
  • Développement de nouvelles perceptions du problème
  • Développement de nouvelles habiletés
  • Mesure s de soutien social (ex : où recevoir aide et soutien si requis?)
  • Développement de nouvelles alternatives
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8
Q

Quels sont les six modes par lequel la prévention peut s’exercer?

A
  1. Législation
  2. Changement organisationnel
  3. Patenariat
  4. Formation des intervenants terrain concernés
  5. Intervention public de type médiatique,collectif ou communautaire
  6. Développer des connaissances, attitudes, aptitudes ou habiletés
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9
Q

Qu’est-ce que la prévention par lalégislation?

A

Suggestion et adoption de nouvelles lois ou de nouveaux règlements – ou encore d’amendements à ceux ou celles qui existent déjà (interdiction de fumer ; limites de vitesse au volant ou de points de démérite ; interdiction de certains messages publicitaires, notamment en direction des enfants). Peut passer par le lobbying

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10
Q

Qu’est-ce que la prévention par le changement orgarnisationnel

A
  • Règlements administratifs (découlant parfois de loi et règlements)
  • Organisation différente du travail (prévention des accidents au travail, par ex.)
  • Mesure de soutien physique (bligation de ses laver les mains) ou psychologique (soutien psychologique en milieu de travail)
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11
Q

Qu’est-ce que la prévention par le patenariat?

A
  • Monter des activités préventives qui n’existeraient pas autrement (ex : Nez rouge)
  • Encourager partenariat ou nouvelles organisations (ex : en prévention suicide, groupes de sentinelles dans les écoles)
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12
Q

Qu’est-ce que la prévention par la formation?

A

Sensibiliser ou former des intervenants afin qu’ils améliorent leur : savoir (connaissances, savoir-faire (aptitudes) et savoir-être (attitude)

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13
Q

Qu’est-ce que la prévention par l’intervention publique?

A
  • elles visent à informer en éduquant ou sensibilisant. (Ex : affiches et clips télé alcool au volant)
  • Campagnes de publicité préventives ou de prévention secondaire incluant : Affiches, ; Vidéos ou films ; Sites Internet ; Colloques, cours ou conférences ; Animation de groupes…. destinés au public
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14
Q

Qu’est-ce que la prévention par le développement des connaissances, attitudes, aptitudes et habiletés?

A

chez des individus ; soutenir les facteurs de protection (versus diminuer ou amenuiser des facteurs de vulnérabilité) comme par ex: éducation sexuelle

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15
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque?

A

Est une faculté, une expérience, une influence, ou une condition de vie (qu’elle soit personnelle, familiale,économique, sociale ou environnemental) qui accentue ou augmente la possibilité et la probabilité d’être exposé à un risque

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16
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection?

A

Est une faculté, une expérience, une influence, ou une condition de vie (qu’elle soit personnelle, familiale,économique, sociale ou environnemental) qui amenuise ou diminue la possbilité et la probabilité d’être exposé à un facteur de risuqe

17
Q

Qu’elles sont les deux composantes du risque?

A
  • La probabilité qu’un dommage survienne (le produit de la fréquence d’exposition au danger et le niveau d’exposition)
  • la gravité de ses conséquences (son impact et ses séquelles)
18
Q

Vrai ou faux? Le risque constitue un événement à venir, donc incertain

A

Vrai, ette incertitude est fondamentalement irréductible (le risque 0 n’existe jamais), mais elle est plus ou moins grande selon la qualité et la quantité des informations disponibles sur la situation afin de la contrôler.

19
Q

D’où vient le terme d’ordalie?

A

David Lebreton, spécialisé sur le risque et les jeunes, a remi à jour le terme ordalie qui signifiait autrefois un rituel, un mode de pensé visant à remettre le sort de sa force sur des forces supérieurs (comme Dieu) sans réfléchir

20
Q

Quel est le lien entre l’ordalie et les jeunes?

A

-Les adolescents auraient plus tendance à encourir des risques ou à les accepter, voire à les provoquer.Ils jouent avec le risque pour tester leurs limites et celles des autres. Se confronter aux dangers rendrait la vie plus intense à leurs yeux. Affronter ses limites confirmerait leur identité.

21
Q

Pourquoi une telle attraction du danger?

A

La possibilité de mourir ou d’être blessé stimulerait et valoriserait l’audacieux qui affronte volontairement le danger. Le danger se mue ainsi parfois en espace de LIBERTÉ et D’AFFIRMATION DE SOI dans une société de plus en plus sécuritaire… SEUL A UN PRIX CE QUI PEUT ÊTRE PERDU… Peur et attraction vont souvent de paire

22
Q

Quels sont les 4 types d’ordalie selon David Lebreton?

A
  1. Le vertige
  2. L’affrontement
  3. La blancheur
  4. La survie
23
Q

Qu’est-ce que le vertige dans l’ordalie?

A

«jeu» qui repose sur une tentative de détruire un instant la stabilité de la perception = panique voluptueuse, déséquilibre momentané : «S’ÉCLATER», comme dans les montagnes russes et autres manèges du genre, les sauts en bungy, etc.

24
Q

Qu’est-ce que l’affrontement dans l’ordalie?

A

épreuve, corps à corps avec entreprise harassante, confrontation à soi, dans laquelle la personne est son propre adversaire : «SE DÉFONCER» EN SE DÉPASSANT, comme dans l’escalade en haute montagne, le marathon, etc.

25
Q

Qu’est-ce que la blancheur dans l’ordalie?

A

Ressemble au précédents mais «vers le moins» plutôt que vers le plus : le but cherché est de cesser d’exister un instant, être absent de soi, se déconnecter, avoir son identité dissolue. «SE DÉFONCER» en s’annihilant. Ex : «trip de drogues», surdose de médicaments.

26
Q

Qu’est-ce que la survie dans l’ordalie?

A

se livrer à la merci des éléments, l’adversité (comme si la sécurité gagnée de nos sociétés modernes appelait la prise de risque provoquée). Comme si l’épreuve du corps amenait un renforcement du sens de la vie. Ex : les périples du style SURVIVORS.

27
Q

Quels sont les 2 types de risques qui émergent de leur confrontation?

A
  • Les risques purs sont ceux qui ne produisent que des pertes et rarement des bénéfices.
  • Les risques dynamiques sont ceux qui peuvent à la fois entraîner des pertes ET des bénéfices. C’est le principe de la loto : on risque de perdre ou de gagner.
28
Q

Que comporte de maitriser le risque?

A

c’est apprendre à anticiper, à reconnaître et à apprécier les risques, prendre des moyens pour les minimiser ou les réduire à un niveau acceptable. Pour atteindre ce résultat, il faut pour cela maximiser les facteurs de protection et minimiser les facteurs de vulnérabilité

29
Q

Quels sont les facteurs d’appréciation de l’exposition au risque?

A

Très probable/certain : l’événement va très probablement ou certainement se réaliser, par ex. au cours de la prochaine année.
Modérée : l’événement a plus de chance de se réaliser que de ne pas se réaliser, par ex. au cours de la prochaine année.
Faible : il est plutôt improbable que l’événement se réalise, par ex. au cours de la prochaine année.

Sérieux/grave : la perte nuira considérablement à la personne et à ses activités.
Modéré : la perte perturbera des personnes et leurs activités sans toutefois les mettre en péril.
Faible : la perte aura un impact mineur, habituellement acceptable sur les humains et leurs activités.
30
Q

Pourquoi est-il difficile de jauger les risques?

A
  • Plusieurs variables possibles pour les évaluer (objectives ET subjectives);
  • Diversité (voire contradiction) des informations disponibles selon leur ;
  • Incertitudes (risques connus et observables ou non ?) ;
  • Contraintes (dont calcul coûts-bénéfices) ;
31
Q

Quels sont les critères éthiques en prévention?

A
  • Éviter de NUIRE (le «remède» ne doit JAMAIS être pire que la «maladie»)
  • Limites éthiques : éviter de «protéger» contre leur propre volonté des personnes qui ne font aucun tort à eux-mêmes et ou à autrui ;
  • Éviter tout «paternalisme», c.a.d. vouloir le bien des gens sans tenir compte de leurs droits, leur libertés et leur faculté d’autodétermination (dans la mesure où ils ne portent préjudice à personne) ; éviter effets contraires ou contreproductifs
  • Éviter de «diagnostiquer» faux problèmes