Les cadres conceptuels en prévention Flashcards

1
Q

Quels sont les trois types d’apprentissage en prévention?

A
  • Le savoir
  • Le savoir-faire
  • Le savoir-être
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Q

Qu’est-ce que le type d’apprentissage du savoir?

A

concerne des connaissances formelles ou informelles (par exemple des croyances, les opinions, les valeurs, bref ce qui est de l’ordre du cognitif, plus précisément)

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3
Q

Qu’est-ce que le type d’apprentissage du savoir-faire?

A

concerne à la fois des attitudes et aptitudes, à apprendre ou à développer ; c’est agir en partie sur la part émotionnelle des gens (attention : les attitudes sont particulièrement difficiles à changer car elles remontent souvent à loin dans le passé et sont profondément ancrées – elles concernent en particulier ce qui est bien ou mal, moral ou immoral, acceptable ou non);

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4
Q

Qu’est-ce que le type d’apprentissage du savoir-être?

A

cconcerne des habiletés concrètes, soit les comportements ou la conduite des gens.

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5
Q

nos attitudes et nos actes chacune des dimensions suivantes devraient idéalement être tenue en compte ::

A

La SOURCE d’information, sa crédibilité, son degré de persuasion, etc ;

Le MESSAGE lui-même, la clarté et la cohérence de ce qui est dit, sa faculté de persuasion ;

Enfin, le RÉCEPTEUR, c’est-à-dire l’adaptation du message aux personnes informées, formées ou sensibilisées (qui elles sont, quelles sont leurs attentes, leur ouverture d’esprit, etc.).

Le mot clé est donc ici PERSUASION, la persuasion étant la capacité d’amener quelqu’un à modifier librement ses façons de penser et de faire.

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6
Q

Quels sont les 4 approches pour persuader de changer une conduite?

A

A. L’Approche fonctionnelle (axée sur les cognitions et les croyances personnelles)
B. L’Approche par la cohérence (ou consistance) émotionnelle (axée sur valeurs personnelles)
C. L’Approche du jugement social (axée sur valeurs personnelles)
D. L’Approche du modèle de la vraisemblance (axée sur valeurs collectives)

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7
Q

Qu’est-ce que l’approche fonctionnelle?

A

Elle cherche à comprendre et toucher les besoins que la personne satisfait par ses croyances, attitudes et conduites. Le principe central est que nos idées, nos attitudes et nos actes ont une certaine fonction pour nous

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8
Q

Quel est l’importance du cadre de référence dans l’approche fonctionnelle?

A

Les gens veulent donner du sens à leur vie, à leur monde intérieur aussi.Il sert à juger ce qui est bien ou mal, souhaitable ou non, normal ou anormal, etc.
C’est pourquoi les informations et activités requises par la prévention devront mettre l’accent sur des faits appropriés, convaincants, susceptibles d’ébranler des certitudes parfois solidement enracinées, tout en reconnaissant que l’évolution des personnes est un processus continu.

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9
Q

Qu’est ce que les actions défensive dans l’approche fonctionnelle?

A

des actions qui empêche de se remettre en question soi-même. Cet aspect peut plus difficilement être traité à l’intérieur d’un groupe ou d’une formation ; seule une démarche personnelle peut y parvenir – encore que l’on puisse encourager ou valoriser une telle démarche.

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10
Q

Quel est l’importance du sentiment d’expression de soi et de ses valeurs profondes dans l’approche fonctionnelle?

A

joue un rôle dans la manifestation de ses idées, que cela soit en privé ou en public. C’est pourquoi, il est bon de proposer des moyens simples et respectueux d’autrui d’affirmer son engagement, par exemple, pour la paix, la lutte au sexisme, la lutte à l’homophobie, la lutte au racisme, etc.

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11
Q

Qu’est que la théorie sociale cognitive (Bandura)?

A

Modèle basé sur la notion d’autoefficacité ; il prédit que les attentes et les motivations sont à la source des comportements adaptés. Il y aurait 3 types d’attentes :

A. attente de résultats probables dûs à la situation (comment je vais réagir…)
B. idem dû à l’action (…et ce que je vais alors faire…)
C. attentes d’auto-efficacité (…est une telle chose, dont je suis capable…)

Ce qui suppose 3 types de cognitions :
Situation dangereuse ou risquée reconnue… Dans laquelle un (changement) de comportement peut réduire la menace…Chez un individu suffisamment compétent (sentiment d’autoefficacité).

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12
Q

Quest-ce que les le modèle des croyances en matière de santé (Becker et Rosenctock)?

A

Basé sur la croyance en la GRAVITÉ et la PROBABILITÉ des problèmes possibles si non protection. Il implique :

a. une motivation ou préoccupation suffisante de sa santé ou son bien-être
b. un sentiment de vulnérabilité (menace perçue pour soi)
c. la conviction que la prévention proposée peut être efficace

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13
Q

Quels sont les 5 étapes du processus d’adoption du comportement de protection (Weinstein)?

A
  1. L’individu est informé du risque
  2. Il est persuadé de l’exposition d’autrui
  3. … et ensuite de sa propre vulnérabilité
  4. Il décide de prendre des précautions
  5. Il les prend effectivement (en aplanissant obstacles ; en voyant ratio coût/bénéfice)
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14
Q

Qu’est-ce que le modèle trans-théorique?

A

Conçoit le changement vers un comportement préventif comme un processus aussi en 5 ou 6 étapes (modèle beaucoup utilisé en toxico):

  1. la précontemplation (AVANT)
  2. la contemplation : conscience du problème,
  3. la préparation : planification de l’action
  4. le maintien (six mois au moins), qui consiste à éviter la «rechute»
  5. la terminaison
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15
Q

Qu’est-ce que l’approche de processus d’action en santé (Schwarzer)

A
  • la phase de prise de décision (de changer)

- la phase d’action et de maintien

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16
Q

Qu’est-ce que l’approche par la cohérence (ou consistance) émotionnelle (axée sur valeurs personnelles)

A

Elle découle de trois postulats :

a. Les gens ont tendance à maximiser leur sentiment interne de cohérence psychique en ce qui a trait à leurs croyances et valeurs ;
b. Les incohérences sont perçues comme des situations à éviter ou à minimiser ;

c. Les inconsistances mènent tôt ou tard au besoin de rétablir le sentiment de cohérence interne (ou du moins à éviter trop de dissonance cognitive).
POUR SOLUTIONNER UNE DISSONANCE, IL FAUT FAIRE UN CHOIX (ÉTHIQUE) ENTRE CE QUI PARAÎT LE PLUS IMPORTANT

17
Q

Qu’est-ce que l’approche du jugement social (axée sur valeurs personnelles)

A

Cette approche se préoccupe de « l’acceptance sociale » des conduites. Devant un phénomène donné on peut en effet se situer sur un continuum, que voici :
Acceptant….Neutre….Rejetant
-plus le jugement qu’une personne adopte face à un phénomène donné est perçu comme impliquant sa personne dans ses valeurs immuables,moins elle sera disposée à même envisager changer de jugement

18
Q

Qu’est-ce que le modèle du comportement interpersonnel (Trandis)?

A

Postule que tout comportement résulte de 3 facteurs :
1. la présence ou l’absence de conditions facilitantes ou gênantes

  1. la force de l’habitude (automatismes)
  2. L’intention d’adopter ledit comportement selon la composante cognitive, affective, sociale et croyances personnelles
19
Q

Qu’est-ce que le modèle séquentiel du comportement d’autoprotection (Dejoy

A

Surtout adapté à la prévention des accidents de travail, il postule une succession de quatre étapes cumulatives (toutes requises, et dans l’ordre) dans l’adoption d’un comportement de sécurité.

  1. évaluation du danger
  2. prise de décision face à ce danger
  3. initiation de l’action
  4. adoption du comportement de sécurité
20
Q

Qu’est-ce que l’approche du modèle de la vraisemblance (axée sur valeurs collectives)?

A

Les gens sont motivés à «avoir la bonne attitude» sur les plans moral, social, etc.;Ils sont plus ou moins réceptifs aux messages reçus selon le contexte (encourageant) dans lequel ils reçoivent une information,Jouent principalement la persuasion du message, son aspect positif et ce qu’il en coûte pour appliquer ce message, La personne est au moins minimalement réceptive à changer avec une certaine motivation

21
Q

Qu’est-ce que le modèle de motivation à la protection (Rogers)?

A

l’évaluation adéquate du risque
l’évaluation de la capacité à y faire face, à le gérer.

  Rogers croit par ailleurs que la motivation croit selon 6 facteurs :

la menace est perçue comme (relativement) grave
l’individu se sent personnellement vulnérable
le comportement (préventif) est collectivement réputé efficace
l’individu est convaincu de sa faculté de l’adopter
il n’y a pas ou peu de récompense sociales pour le comportement risqué ou dangereux
le «coût» pour le comportement adapté est faible (pas d’efforts démesurés) exigé.
22
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’action raisonnée (Fishbein et Ajzen) et la théorie du comportement planifié (Ajzen)?

A

Postule que l’adoption d’un comportement prévention en santé est directement lié à L’INTENTION de réaliser ce comportement. Ladite intention serait influencée par :
l’attitude et la norme perçue subjectivement

23
Q

En conclusion, en prévention, votre cadre conceptuel doit permettre de :

A

comprendre qu’est-ce qui fait en sorte que le risque existe (ou s’accroît) ;
jauger sur quel plan (ex : individu, groupe, collectivité) ce risque peut être contenu, mitiger ou contrer ;
quelles conduites ou attitudes néfastes peuvent ou doivent être modifiées
vers quelle direction (résultats espérés)
et de quelles façons/pourquoi les gens agissent de façon risquée ou non-risquée ?
de façon à produire un changement (mesurable), personnellement et socialement acceptable.