Soins palliatifs Flashcards

1
Q

Que comprend les soins palliatifs?

A
  • améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille
  • maladie potentiellement mortelle
  • soulagement de la souffrance
  • traitement de la douleur
  • autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels
  • n’entendent ni accélérer ni repousser la mort
  • soutien pour aider les familles
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2
Q

Qu’est-ce que l’aide médicale à mourir?

A
  • L’aide médicale à mourir est un soin qui consiste en l’administration de médicaments ou de substances par un médecin à une personne en fin de vie, à la demande de celle-ci, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès
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3
Q

Qu’est-ce que la phase palliative?

A

Espérance de vie > 1-3 mois et dont l’affection ne répond plus à un traitement curatif

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4
Q

Qu’est-ce que la phase terminale?

A

Espérance de vie < environ 1 mois

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5
Q

Quelle est la place de la nutrition en situation palliative?

A

La prise en charge nutritionnelle, en situation palliative, est définie comme un soin de support et s’inscrit dans une prise en charge globale visant à maintenir ou restaurer le bien-être du patient

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6
Q

Quels sont les arguments de choix de prise en charge nutritionnelle?

A

o L’alimentation orale doit être privilégiée chaque fois que possible
o La nutrition entérale est généralement l’étape logique suivante
o La nutrition parentérale ne doit être considérée que si les autres voies d’administration de la nutrition sont impossibles ou ne permettent pas de répondre aux besoins de confort requis par le patient

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7
Q

Quels sont les points à considérer en faveur de la voie orale?

A

o L’alimentation orale doit être encouragée chaque fois que possible (confort, plaisir, souhaits du patient)
o Respect du libre choix du patient (individualisé, dignité)
o Encourager l’aide de la famille et du personnel à l’alimentation d’un patient affaible
o Assouplissement des restrictions diététiques
o Les suppléments nutritionnels sont utilisés pour encourager les ingesta et améliorer les symptômes associés à la soif, la faim ou la déshydratation

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8
Q

Que doit-on faire lors de la prise en charge nutritionnelle par voie orale?

A
  • Présent, rassurant, être à l’écoute (désirs évolutifs et changeant du malade), à la demande (respecter le rythme des repas)
  • Évaluer l’autonomie et les handicaps antérieurs (aide pour la prise des repas, découpe de la viande, adaptation de la texture aux troubles de la déglutition)
  • L’évolution doit être réévaluée régulièrement (changements)
  • Pouvoir expliquer et informer les familles du rôle moins essentiel de l’alimentation en fin de vie
  • Les régimes n’ont plus de sens sauf pour soulager un symptôme: douleurs, constipation
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9
Q

Que doit-on faire lors d’anorexie?

A
  • Repas fractionnés, collations, mises à disposition au cours de la journée
  • Décaler les horaires des repas (réfrigérateurs à disposition)
  • Enrichissement (beurre, huile, crème, fromage, miel, sucre) boissons nutritives
  • Aliments préférés par les patients
  • Réévaluer les régimes et le respect des préférences des malades
  • Réalisation des soins à distance des repas
  • Des médicaments stimulants l’appétit peuvent parfois être prescrits (orexigènes)
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10
Q

Quel est l’impact d’une supplémentation en oméga 3?

A
  • Réduirait l’intensité du syndrome inflammatoire
  • Augmentation du poids
  • Améliorerait l’appétit, la survie et la qualité de vie
  • Diminution morbidité post chirurgie (cancer du pancréas, tractus digestif haut)
  • 1,5 g/j au moins 8 semaines
  • Associé à une supplémentation protéique et calorique
  • Autres études ne permettent pas de conclure quant à l’utilité des n-3… à suivre!
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11
Q

Que fait-on lors de satiété précoce?

A
  • 49%-71%
  • Fractionnement des repas et les collations (petits repas fréquents)
  • Aliments riches en énergie
  • Réduction des boissons trop abondantes pendant les repas
  • Réduction des pats gras, accompagnés de sauces
  • Activité selon tolérance (marche)
  • Place des suppléments oraux
  • Utilisation de stimulants médicamenteux de la vidange gastrique et de la motricité intestinale
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12
Q

Que fait-on lors de xérostomie?

A
  • Cause:
    o Radiothérapie sphère ORL
    o Médicaments (opioïdes, antibiotique, diurétiques)
    o Autres: mauvaise hydratation, âge>65 ans, tabac, ROH, rince bouche avec alcool
  • Soins de bouche (indispensables)
  • Boire fréquemment de petites gorgées
  • Sucer des glaçons (Aromatisés)
  • Mâcher des chewing-gums sans sucre
  • Humecter les lèvres avec des pommades ou baumes hydratants
  • Adapter la texture des repas (sauce, jus)
  • Mâcher des morceaux d’ananas (propreté, odeur)
  • Aliments acidulés (stimuler salivation)
  • Revoir les prescriptions de médicaments pourvoyeuses de sécheresse buccale
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13
Q

Que fait-on lors de nausées et vomissements?

A
  • Nécessitent souvent la prescription d’antiémétiques médicamenteux avant les repas
    o Fractionnement des repas et collations
    o Éviter les odeurs fortes
    o Aliments froids ou à température ambiante
    o Éviter de boire pendant les repas
    o Éviter les aliments épicés, trop riches ou trop sucrés: préférer les aliments doux (biscuits, céréales)
    o Gingembre
    o Éviter de se coucher une heure après les repas
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14
Q

Qu’est-ce qui peut causer les nausées vomissement

A

o Mécaniques (obstruction, obstruction intestinale)
o Chimiques (agents cytotoxiques, opioïdes)
o Radiothérapie palliative, HIC
o Facteurs métaboliques (infections, insuffisance rénale, hépatique)
o Autres: douleurs anxiété, odeurs, goûts désagréables

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15
Q

Qu’est-ce qui cause les modification du goût?

A
  • 50-90% cancer avancé
  • Causes:
    o Bouche sèche, salive épaisse, pauvre hygiène dentaire, infections orales, déficience en micronutriments (ex: vitamine A, Zinc), médication, radiations cerveau et sphère ORL
    o Chirurgies: glossectomie partielles, laryngectomies
  • Le goût métallique des aliments peut parfois provenir:
    o Des médicaments
    o Des ustensiles de préparation
    o Des couverts
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16
Q

Que fait-on lors de modifications du goût?

A
  • Bonne hygiène buccale (prévenir infections)
  • Masquer le mauvais goût (citron, gomme, menthe, marinades, épices, fines herbes)
  • Substituer les viandes rouges par les autres sources de protéines (volaille, poissons, œufs, fromages)
  • Aliments au goût prononcé (citron, aliments salés, sucrés)
  • Ustensiles en plastique (goût métallique)
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17
Q

Que fait-on en lors de douleurs buccales, troubles e la mastication ou de la déglutition?

A
  • Infections mycosiques et herpétiques
  • Optimiser la prescription des antalgiques médicamenteux au cours de la journée et avant les repas
  • Soins d’hygiène buccale
  • Éviter les aliments ou boissons irritants (épicés, alcoolisés, aliments secs, durs, salés, et acides)
  • Adapter la texture des aliments
  • Éviter les aliments trop chauds: les aliments froids ou les glaces peuvent aider
  • Épaissir les liquides si le patient s’étouffe avec les liquides clairs
18
Q

Que fait-on lors de diarrhée?

A
  • Rares
  • Causes infectieuses, stéatorrhée (malabsorption)
  • Abus des laxatifs
  • Médicaments
  • Chimiothérapie ou radiothérapie palliative
  • Bien hydrater pour éviter la déshydratation
  • Diète restreinte en fibres et résidus/sans résidus
  • Antidiarrhéiques
19
Q

Que fait-on lors de constipation?

A
  • Origine multifactorielle
  • Rx: opioïdes, anti-émétiques, anti-acides, fer, calcium)
  • Altérations métaboliques (hypokaliémie, déshydratation)
  • Peut être le premier signe d’une obstruction intestinale
  • Encourager une hydratation adéquate (2L die)
  • Pruneaux ou jus de pruneaux selon tolérance
  • Introduction progressive des fibres si patient capable de s’hydrater et si pas de suspicion d’occlusion intestinale
  • Prudence: adjonction éventuelle de fibres est souvent mal tolérée ou impossible (hydratation, activité physique, flatulences intestinales)
  • Un fécalome peut devenir impressionnant, et son évacuation peut nécessiter une anesthésie générale (douleur)
  • Prescription de laxatifs
20
Q

Que fait-on lors de déshydration?

A
  • Évaluer les causes
    o Perte d’autonomie
    o Présence de fausses routes
    o Nausées, vomissements, diarrhées
21
Q

Quels sont les arguments pour l’hydratation?

A

o Fait partie des normes minimales de soins
o Un déficit hydrique peut augmenter l’agitation, l’irritabilité neuromusclaire et la confusion
o Prévient les complications (ex: neurotoxicité des hautes doses de narcotiques)
o Les patients en phase terminale sont plus confortables avec une hydratation parentérale
o L’hydratation parentérale ne prolonge pas la vie
o L’hydratation parentérale peut être une option pour soulager la soif

22
Q

Quels sont les arguments contre l’hydratation?

A

o Les patients dans le coma ne ressentent pas la douleur, la soif, etc.
o Diminution d’urine, réduit besoin de cathéter
o Diminution du liquide gastro-intestinal diminue les vomissements
o Moins de sécrétions pulmonaires, de toux, de suffocation et de congestion
o L’œdème et l’ascite sont réduits
o La déshydratation agit comme un anesthésique naturel entraînant la baisse de niveau de conscience et de douleur
o L’hydratation parentérale n’est pas confortable et restreint la mobilité du patient

23
Q

Que doit-on faire pour l’hydratation?

A
  • Les besoins liquidiens quotidiens en fin de vie sont mal connus, certains auteurs les évaluent entre 800 ml et 1000 ml par jour
  • Un volume < 1000 ml/J est généralement suffisant (débit urinaire, balance électrolytique)
  • Une étude a montré que l’hydratation intensive (>1500 ml/j) augmentait la quantité de sécrétions gastro-intestinales ce qui provoque des symptômes indésirables
  • Cesser Rx en cause
  • Une hydratation doit égaler confort (glace concassée, boire fréquemment de petites gorgées éponge)
  • Soins buccaux
24
Q

Qu’est-ce que l’occlusion intestinale?

A
  • Obstruction partielle ou totale de l’intestin grêle ou du colon
    L’occlusion intestinale liée au cancer survient chez 3% des patients à un stade avancé de la maladie. L’incidence varie selon le type de cancer
25
Q

Qu’est-ce qui cause l’occlusion intestinale?

A
  • Néoplasies abdominales et rétro péritonéales

- Blocages intra ou extra intestinales

26
Q

Quels sont les signes cliniques d’occlusion intestinale?

A
  • Cessation de passage de gaz et de selles
  • Nausées, vomissements (fécaloïdes)
  • Ballonnement et douleurs abdominales
  • Le diagnostic peut habituellement être confirmé par une radiographie simple de l’abdomen
27
Q

Quels sont les traitements de l’occlusion intestinale?

A
  • Aspiration digestive (liquide en amont de l’occlusion) par sonde Naso-Gastrique
  • Rétablir l’équilibre physiologique
  • L’octréotide
  • Corticostéroïdes (déxaméthasone)
  • Traitement chirurgical
28
Q

Qu’est-ce que l’octréotide?

A
o	Analogue de la somatostatine
o	Diminution des crampes intestinales
o	Réabsorption du liquide intestinal
o	Diminution pertes électrolytiques
o	100 à 600 ug par jour
29
Q

Qu’est-ce que les corticostéroïdes?

A

Action anti-inflammatoire

30
Q

Quel est le traitement chirurgical de l’occlusion intestinale?

A

o Résection primaire avec anastomose
o Dérivation digestive
o Décompression par iléostomie ou colostomie
o Libération d’adhérences

31
Q

Quel est l’intervention nutritionnelle lors d’une occlusion intestinale?

A
  • NPO, +/- alimentation parentérale
  • Diète progressive: selon tolérance
    o Diète liquide clairs (eau, jus, bouillons, glace, popsicles) en petites quantités: ex: 30 ml/heure et aux demi-heures par la suite (habituellement pas plus de 250 ml aux 8h)
    o Semi-liquide ; ex: formules nutritives commerciales
    o Purées lisses (purées de bébé)
    o Diète légère, sans résidus (débuter par des ½ portions)
    o Bonne mastication
    o Petits repas étalés sur la journée (aux 2h)
32
Q

Quelle est la place des suppléments oraux lors d’une occlusion intestinale?

A
  • Moyen d’augmenter les apports caloriques et protéiques
  • À distance des repas (sans su substituer à l’alimentation habituelle)
  • En fonction
    o De la tolérance
    o De la présence des troubles associés (diabète, diarrhées)
    o Goûts du patient
    o Sans fibres
33
Q

Quelles sont les indications de nutrition entérale?

A

o Lorsque le tube digestif est fonctionnel
o Déglutition impossible ou obstacle sur le tube digestif proximal (dysphagie significative)
- Indications habituelles: Néoplasies des voies aéro-digestives supérieures

34
Q

Quelles sont les voies de nutrition entérale?

A

o Sondes naso-gastrique, naso-jéjunale: de moins en moins utilisés
o Nutrition entérale prolongée: Gastrostomie, jéjunostomies (PEG: Percutaneous endoscopic gastrostomy)
o Durée> 30 jours?
o Le PEG est non recommandé pour les patients avec un cancer avancé

35
Q

Quels sont les effets de la nutrition entérale?

A
o	Insuffisamment documenté par la littérature
o	Améliore
♣	Les capacités fonctionnelles
♣	Qualité de vie
♣	Retarde la dégradation nutritionnelle
♣	Évite la déshydratation
36
Q

Comment débute-t-on la nutrition entérale?

A

o Administration
o Mode continu (mieux toléré, bas débit 20 cc/h)
o Les complications et inconforts doivent faire réasdapter la prescription
o Respect des préférences du patient

37
Q

Comment arrête-t-on la nutrition entérale?

A

o Relève dans certains pays ou états, de réglementations, ou de décisions de jurisprudence
o USA: certains états ont autorisé, lors de décisions de justice, l’arrêt de la NE, d’autres non (recours judiciaires désaccord entre les familles et les soignants)
o France: La législation ne permet de fixer un cadre légal
o Les préférences des malades doivent être respectées
o Consignes éthiques (comité d’éthique)

38
Q

Quelles sont les indications de nutrition parentérales?

A

o Impossibilité d’accéder et/ou d’utiliser le tube digestif (obstruction intestinale, malabsorption)

  • Controverses
  • En cancérologie, la NP n’a pas fait la preuve de son efficacité sur des paramètres autres que nutritionnels
39
Q

Quel est le but de la pluridisciplinarité?

A
  • But: apporter le meilleur confort possible au patient et à son entourage
  • La base d’une prise en charge raisonnée, discutée, s’ppuyant sur les compétences des divers intervenants (médicaux, paramédicaux, service social, bénévoles)
40
Q

Que doit-on retenir en soins palliatifs?

A
  • «L’adulte compétent est le mieux placé pour savoir ce qu’il ou ce qu’elle veut et, par conséquent, a le droit d’agir dans son meilleur intérêt»
  • Cependant l’autonomie du patient est profondément influencée par la façon dont on lui transmet l’information qui doit être claire et honnête (patient et proches)
41
Q

Quelles sont les complications de la nutrition parentérale?

A

o Thromboses
o Infections
o Hyperglycémies
o Syndrome de réalimentation (arythmie cardiaque, ins. Respiratoire)
o Débalancement électrolytique et métabolique

42
Q

Comment peut-on arrêter la nutrition parentérale?

A

o Mauvais pronostic (futilité du traitement)
o Atteinte des fonctions cognitives
o Âge avancé
o Désir du patient
♣ Il est généralement difficile d’interrompre le traitement en dehors de la mdemande expresse du patient (complications)