situations cliniques examen 2 Flashcards

1
Q

Quels sont les manifestations cliniques de l’ostéoporose

A

Souvent appelée la maladie
silencieuse.

La perte osseuse ne s’accompagne d’aucun symptôme.

Les patients peuvent ignorer qu’ils sont atteints d’ostéoporose.

Le tassement des vertèbres peut d’abord se manifester par dlr lombaires, diminution de la taille/déformation de la colonne vertébrale (cyphose ou posture
très voutée).

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2
Q

Qu’est-ce que la prednisone aggrave en cas d’ostéoporose?

A

La prednisone augmente la perte osseuse

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3
Q

Comment la nutrition, notamment l’apport en calcium et en vitamine D, joue-t-elle un rôle dans la prévention de l’ostéoporose ?

A
  • Calcium : Apport adéquat, solidité osseuse.
  • Vitamine D : Favorise absorption du calcium.
  • Déficit : Augmente fragilité osseuse, risque d’ostéoporose.
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4
Q

Quelle est la différence entre
l’os cortical et l’os trabéculaire
en ce qui concerne leur perte
lors de l’ostéoporose ?

A

Os cortical : Dense, en couches, 80 % masse osseuse.

Os trabéculaire : Poreux, contient des travées.
Perte osseuse : Plus rapide dans l’os trabéculaire en raison de sa porosité

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5
Q

Quelles sont les surveillances de l’ostéoporose?

A

Selon les complications présentes (ex. si fracture -> (SNV).

Principalement, d’assurer la prise du traitement et faire la prévention de la maladie et des complications.

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6
Q

Quels sont les redflags de l’ostéoporose ?

A

Certains cancers avec des métastases osseuses peuvent également entrainer des
fractures de fragilité.

Ex: Sein, poumon, prostate, rein, mélanome, ovaire et thyroide

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7
Q

Quelles sont les complications de l’ostéoporose?

A
  • Fracture qui suit un traumatisme moindre (ex. chute d’une hauteur debout ou moins)
  • Fractures de fragilité
  • Sites les plus fréquents: Vertèbres thoraciques et lombaires, col du fémur, grand trochanter et radius distal
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8
Q

Quels sont les examens paracliniques de l’ostéoporose?

A

Radiographie : visible que lorsque la perte de calcium dépasse 25 à 40%

Densitométrie osseuse: évalue la densité minérale de volume/ la masse osseuse par unité de volume.

Échographie quantitative et l’absorptiométrie à rayon X biphotonique (DEXA): elle mesure la densité osseuse dans la colonne vertébrale, les hanches et l’avant-bras. Permet d’évaluer les variations de la densité osseuse dans le temps et l’efficacité du traitement. (Cette évaluation est indiqué pour tous présentant un ou plusieurs facteur de risque d’ostéoporose) T-score ≥ 1 : normal. T-score entre -1 et -2,5 : ostéopénie. T-score ≤ -2,5 : ostéoporose. T-score ≤ -2,5 avec fracture : ostéoporose sévère.

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9
Q

Quelles sont les PV importantes en ostéoporose ?

A

Permet d’évaluer les causes
secondaires et le métabolisme osseux :

  • Calcium : carence en calcium
  • Phosphore : stocké à 85 % dans les os, sous forme d’hydroxyapatite avec le calcium. Son taux est régulé par la PTH, qui augmente son élimination rénale.
  • Phosphatase alcaline : marqueurs du remodelage osseux utiles pour évaluer l’activité de résorption osseuse et suivre l’efficacité du traitement
  • Vitamine D : carence fréquente, permet l’absorption du calcium
  • Parathormone : explorer une hyperparathyroïdie
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10
Q

Quelle est la particularité du PTH dans l’ostéoporose?

A

PTH
sécrétée par les glandes parathyroïdes en réponse à une baisse du taux de calcium
sanguin.
Augmente la résorption osseuse en stimulant les ostéoclastes, ce qui libère du calcium dans le sang.
Favorise l’absorption intestinale du calcium en
augmentant la production de vitamine D active
(calcitriol).
Réduit l’élimination rénale du calcium tout en augmentant celle du phosphore.

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11
Q

Quels sont les tx de l’ostéoporose ?

A

2 stratégies :
1) ralentir la perte osseuse (habitudes de vie)
2) stimuler croissance osseuse

Suppléments : calcium et vitamine D (pas seul)

Traitements pharmaco: Voir site Ostéoporose Canada Ex: biophosphonate (Fosomax MD), risédronate (Actonel MD) -> ralentir l’évolution perte osseuse (perturbation ostéoclastes) hormonothérapie : œstrogène/ progestérone ->
postménopause, prévenir, symptômes

Prévention: alimentation, exercice physique, chute
(guides d’activité physique canadiens, guide alimentaire canadien, site Web Ostéoporose Canada)

Sensibilisation cessation du tabac

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12
Q

Qu’est-ce que l’ostéoporose?

A

Ostéoporose : Diminution de la masse osseuse ; « os poreux ». Fractures fréquentes : Poignet, hanche, colonne vertébrale.

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13
Q

Quelles sont les personnes à risque de l’ostéoporose?

A

Personnes âgées, femmes ménopausées (perte
rapide de masse osseuse, diminution des œstrogènes).

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14
Q

Quelle est la physiopathologie de l’ostéoporose?

A

Formation osseuse : Ostéoblastes : Cellules qui construisent l’os. Calcium : Indispensable pour la solidité des os. Vitamine D : Favorise l’absorption du calcium dans
l’intestin. Œstrogènes : Stimulent les ostéoblastes et inhibent
les ostéoclastes. (lien avec la ménopause) Équilibre osseux : Ostéoclastes : Cellules qui résorbent l’os.
Interactions : Hormones et nutriments maintiennent la santé osseuse.

Déséquilibres osseux : La résorption par les ostéoclastes dépasse la formation par les ostéoblastes.
Rôle hormonal : La diminution des œstrogènes après la ménopause
augmente la dégradation osseuse.
Nutriments essentiels : Insuffisance en calcium et en vitamine D affaiblit les os, augmentant le risque d’ostéoporose.
**Âge **: La capacité de formation osseuse diminue avec l’âge, accentuant la perte de densité osseuse.

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15
Q

Quels sont les facteurs de risques de l’ostéoporose?

A

Mode de vie (tabagisme et alcool) et antécédents
familiaux prédisposent à l’ostéoporose.

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16
Q

Quelles sont les différence entre les organes intra et rétro-péritonéaux

A
  1. Les organes intra-péritonéaux sont entièrement entourés par le péritoide et suspendus par des mésos (ex: estomac, intestint grêle)
  2. Les organes rétropéritonéeaux sont fixés à la paroi postérieure et on peu de mobilité

En cas de traumatismes abdo, les lésions aux reins, pancréas et aux grands vaisseaux sanguins sont plus grave, car organe peu protégés

Une hémorragie rétropéritonéale peut passer inaperçue car le saignement se diffuse dans un espace fermé

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17
Q

Est-ce que les poumons font partie de l’abdoman

A

Non, du thorax

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18
Q

Comment est définit la déglutition?

A

La déglutition est définie comme un processus de propulsion des aliments de la cavité orale vers l’estomac.

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19
Q

Qu’est-ce que la dysphagie?

A

La dysphagie est un trouble de la déglutition, caractérisé par une difficulté à faire passer le bol alimentaire de la bouche vers l’estomac

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20
Q

Qu’est-ce que la dysphagie peut entrainer?

A
  • Des reflux
  • Des risques d’étouffement
  • À long terme, une dénutrition avec perte de poids.
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21
Q

Qu’est-ce qu’une dysphagie oropharyngée?

A

Difficulté à faire pénétrer le bol alimentaire dans l’oesophage.
S/S: Reflux vers le nez ou la bouche, risque d’aspiration et d’étouffement

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22
Q

Quelles sont les cause d’une dysphagie oropharyngée?

A
  • Perturbation réflexe de déglutition
  • Faiblesse musculaire
  • Paralysie muscle impliqués (AVC)
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23
Q

Qu’est-ce qu’une complication d’une dysphagie oropharyngée?

A

Pneumonie d’aspiration
Impact alimentaire (dénutrition)

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24
Q

Qu’est-ce qu’une dysphagie oesophagienne ?

A

Obstruction ou dysfonctionnement de l’oesophage empêchant la progression du bol alimentaire vers l’estomac.

Cause:
Obstacle mécanique (tumeur)
Trouble de mobtilité: Sclérodermie

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25
Quels sont les complications de vomissements répétés?
Déshydratation et déséquilibres électrolytiques (perte de sodium, potassium). -> Risque arythmie Alcalose métabolique (perte d’acide gastrique) si vomissements persistants. Acidose métabolique en cas d’évacuation du contenu intestinal. Risque d’aspiration pulmonaire chez l’aîné ou la personne inconsciente → nécessité d’un positionnement semi-Fowler ou en décubitus latéral.
26
Quelle est le risque des ATB a/n intestinal
Déséquilibre des microbiote: Risque de prolifération de bactéries pathogènes et d'infections
27
Quels sont les rôles des microbiotes?
**Digestion et métabolisme** Dégradation des fibres alimentaires et fermentation → production d’acides gras à chaîne courte (AGCC) comme le butyrate, source d’énergie pour les cellules intestinales. Synthèse de vitamines (B, K). Absorption des minéraux (calcium, fer, magnésium). **Protection contre les infections** Effet barrière : Il occupe l’espace et empêche la colonisation des bactéries pathogènes. Production de substances antimicrobiennes pour lutter contre les envahisseurs. Renforcement de l’immunité : Il stimule la production des cellules immunitaires intestinales. **Régulation du système immunitaire** Apprend au système immunitaire à tolérer les bonnes bactéries et à attaquer les pathogènes. Joue un rôle clé dans la prévention des maladies auto-immunes. **Influence sur le métabolisme et la gestion du poids** Participe à la régulation de l’insuline et du métabolisme des graisses. Une dysbiose peut être liée à l’obésité, au diabète et aux maladies cardiovasculaires.
28
Quel est le lien entre les microbiotes et le cerveau?
Lien avec le cerveau (axe intestin-cerveau) Production de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine). Influence le stress, l’anxiété, la dépression. Joue un rôle dans les maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer).
29
Qu'est-ce que des microbiotes ?
Ensemble de micro-organimsmes (bactérie,virus, champignons) dans le tubes digestifs, surtout dans l'intestin grêle.
30
Qu'est-ce que la dysbiose?
L’altération de la composition des communautés microbiennes intestinales (dysbiose)
31
Quelles sont les conséquences de la dysbiose?
- Maladie gastro-intestinale (MICI, colon irritable, cancer colorectal) - Trouble métabolique (obésité, diabète type 2) - Impact sur le cerveau et santé mental (dépression, anxiété, maladie neurodégénérative (parkinson)
32
Quels sont les aliments à favoriser et à éviter?
Alimentation riche en : Légumes, fruits, céréales complètes (doivent représenter plus de la moitié de l’alimentation). Protéines animales (poisson, viandes maigres, volaille, œufs, produits laitiers) et/ou protéines végétales (légumineuses, noix). Aliments à limiter ou éviter : Sucre ajouté, sel, graisses saturées. Certains pays insistent sur l’éviction des aliments transformés et ultra-transformés. Vous devez être en mesure d’expliquer à vos patients pourquoi une alimentation saine et à privilégier (bénéfices d’un microbiote sain) et quels sont les répercussions d’une diète basée sur les aliments transformés, faible en fibre de type ‘western diet’.
33
Quels sont les rôles des microbiotes ?
* Récupère l’énergie des aliments. * Fournit des vitamines à l’organisme. * Agit comme une barrière protectrice contre les agents pathogènes. * Maintient l’intégrité de la barrière intestinale et soutient le système immunitaire.
34
Quels sont les conséquences des régimes riches en graisses (HFD) ?
* Dysbiose (déséquilibre du microbiote). * Altération de la barrière intestinale → augmentation de la perméabilité. * Passage de toxines bactériennes dans la circulation sanguine. * Inflammation systémique chronique de faible intensité. * Facteurs métaboliques négatifs : hyperinsulinémie, insulinorésistance, dyslipidémie, stress oxydatif.
35
Qu'est-ce qu'une douleur nociceptive et quand surviennent-elles ?
Douleur en lien avec des lésions tissulaires (entorse, fracture osseuse, déchirure musculaire…) Les douleurs nociceptives apparaissent suite à l’activation de nocicepteurs périphériques activés par des stimuli chimique, thermiques ou mécaniques) Souvent accompagnée de phénomène inflammatoire
36
Qu'est-ce qu'une douleur neuropathique ?
Suite à une lésion ou un dysfontionnement du SNP ou SNC (zona, dlr post-AVC, mono)
37
Comment se manifeste une douleur neuropathique ?
Dlr sous forme de brûlure, d'engourdissement, de sensation de décharge électrique
38
Qu'est-ce qu'une douleur nociplastique?
Survient lorsque la nociception est altérée malgré l'absence de preuve claire en faveur du dommage tissulaire Elles ne peuvent pas être expliquées par une maladie du système somato-sensoriel et des voies centrales C'est une douleur non-nociceptive et non-neuropathique ex: fibromyalgie Souvent associés à une augmentation des systèmes de contrôle de dlr. Amplification de la transmission de la stimulation nociceptive depuis les tissus périphériques jusqu'au nivea cortical et produit ainsi une réponse douloureuse anormalement élevée.
39
Quels sont les reds flags du système abdo
- Vomissement répétifs - Diarrhées graves - Rectorragies - Méléna - Constipation de nono et persistante - Défécation nocturne* - Dlr abdo nocturne réveillant le patient - Dlr abdo d'apparation brusque et en augmentation - ATCD familiaux de MII - Instabilité hémodynamique - Pulsations prononcée a/n de l'aorte abdo - Sx généraux (sx B): Fièvre, anorexie, asthénie, perte de poids
40
Quelles sont les fonctions du foie
🧪 1. Métabolisme Le foie agit comme une usine chimique : - Transforme les nutriments (glucides, lipides, protéines) absorbés par l’intestin. 💉 2. Détoxification Le foie est aussi un centre de filtration : - Il neutralise les substances toxiques (médicaments, alcool, drogues, additifs alimentaires). - Dégrade l’ammoniac en urée (éliminée par les reins). - Filtre les produits issus de la dégradation des globules rouges (ex. : bilirubine) 🧬 3. Synthèse Le foie produit plusieurs substances vitales : - Protéines plasmatiques, comme l’albumine (maintien de la pression osmotique) et les facteurs de coagulation. - Cholestérol, nécessaire à la production des hormones et des membranes cellulaires. - Bile, qui aide à digérer les graisses dans l’intestin. 💚 4. Stockage Le foie stocke : - Du glycogène (réserve de sucre), - Des vitamines (A, D, E, K, B12), - Du fer et du cuivre. 🛡️ 5. Fonctions immunitaires - Le foie contient des cellules immunitaires spécialisées (cellules de Kupffer) qui filtrent les bactéries et les déchets présents dans le sang. - Il participe à la réponse immunitaire en cas d’infection.
41
Qu'est-ce que l'hépatite virale?
Inflammation du foie causée principalement par des virus (hépatite A, B, C, D et E).
42
Comment se transmet l'hépatite A?
- Le virus de l’hépatite A (VHA) se transmet par voie féco-orale, principalement via l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. - Il peut être transmis au sein d’une famille, dans des établissements communautaires ou dans des garderies. - Le plus grand risque de transmission se produit avant l’apparition des symptômes, notamment lorsque l’infection est subclinique.
43
Quels sont les facteurs de risque de l'hépatite A ?
Conditions sanitaires précaires, particulièrement dans les pays en développement. Contact avec des personnes infectées. Consommation de drogues (injectables ou non). Voyage dans des zones endémiques.
44
Quels sont les symptômes de l'hépatite A
Fièvre, fatigue, nausées, vomissements, douleurs abdominales, ictère. Parfois asymptomatique, surtout chez les enfants
45
Quel est le cycle de l'infection de l'hépatite A?
Cycle de l’infection : Le VHA est présent dans le sang et les selles deux semaines avant l’apparition des symptômes et persiste jusqu’à deux semaines après. Après la phase aiguë, une immunité permanente se développe.
46
Comment on fait la détection de l'hépatite A
Détection : Anticorps IgM spécifiques (anti-VHA) indiquent une infection récente. Les IgG anti-VHA signalent une immunité acquise.
47
Comment on fait la prévention de l'hépatite A
Prévention : Vaccination : Le vaccin contre l’hépatite A est efficace et recommandé pour les personnes à risque. Hygiène stricte, notamment lors de la préparation des aliments. Amélioration des conditions sanitaires dans les zones endémiques.
48
Quel est le pronostic et la gravité de l'hépatite A?
- Généralement bénigne avec guérison complète - Rarement, des formes sévères entraînant ne insuffisance hépatique aiguë peuvent survenir - L'hépatite A ne devient jamais chronique
49
Quel est le mode de transmission de l'hépatite B
- Contact avec des liquides biologiques (sang, spermes, sécrétions vaginales, salive) - Transmission périnatale - Partage de matériels contaminé (aiguilles) - Transfusion sanguines non sécurisées avant 1992 - Rapport sexuel non-protégés
50
Quel est la nature du virus hépatite B
- Virus ADN, résistant et très infectieux - Cause une hépatite aiguë ou chronique
51
Quels sont les sx de l'hépatite B aigu et chronique
Aiguë : Symptômes : fatigue, douleurs abdominales, nausées, ictère, urines foncées. Possibilité d’évolution vers une résolution complète (immunité acquise). Chronique : Présente chez 5 à 10 % des adultes infectés. Associée à des complications graves (fibrose, cirrhose, cancer du foie). Diagnostic basé sur la persistance des antigènes de surface (AgHBs) après 6 mois.
52
Pourquoi l'alcool est un dépresseur du SNC?
L’éthanol (la molécule active de l’alcool) est absorbé 20-25% dans l’estomac et 75-80% par l’intestin grêle  atteint la circulation sanguine  traverse la barrière hémato-encéphalique (petite moléculte liposoluble) et agit sur les neurotransmetteurs  GABA, glutamate, dopamine et autre.
53
Quel est le rôle du foie dans la consommation d'alcool?
**Transformation de l’éthanol** - L’enzyme alcool déshydrogénase (ADH) transforme l’éthanol en acétaldéhyde -- L’acétaldéhyde est toxique et cancérigène ! **Transformation de l’acétaldéhyde** - L’enzyme aldéhyde déshydrogénase (ALDH) transforme l’acétaldéhyde en acétate - L’acétate est ensuite converti en eau + dioxyde de carbone (CO₂) et éliminé Le foie peut seulement métaboliser environ 1 verre standard par heure Si consommation trop rapide → l’alcool s’accumule dans le sang et le cerveau À long terme, une consommation excessive endommage le foie
54
Quel est l'action sur le GABA (acide gamma-aminobutyrique) avec l'alcool?
Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur, c’est-à-dire qu’il ralentit l’activité neuronale. L’alcool augmente la sensibilité des récepteurs GABA-A, ce qui provoque : - Un effet calmant et anxiolytique (sensation de détente) - Une baisse de l’attention, de la concentration - Une diminution des réflexes et de la coordination
55
Comment l'alcool inhibe-t-il le glutamate ?
Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur majeur du cerveau. L’alcool inhibe les récepteurs NMDA, ce qui : Diminue l’activité cérébrale Altère la mémoire et l’apprentissage (effets amnésiants) Explique les trous de mémoire ou les blackouts
56
Qu'est-ce qu'un sevrage d'alcool ?
Le sevrage d’alcool est un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui apparaissent lorsque une personne dépendante à l’alcool arrête ou réduit brutalement sa consommation.
57
Comment s'adapte le cerveau lors du consommation régulière d'alcool ? (3)
Quand une personne consomme régulièrement de l’alcool sur une longue période, son cerveau s’adapte à sa présence : - Il réduit l’activité des neurotransmetteurs inhibiteurs (comme le GABA) - Il augmente l’activité des neurotransmetteurs excitateurs (comme le glutamate) - Quand l’alcool est soudainement retiré, le cerveau se retrouve en état d’hyperexcitation, ce qui provoque les symptômes de sevrage
58
Combien de temps dure un sevrage d'alcool et qu'est-ce qui peut faire varier le délai ?
Le sevrage alcoolique commence généralement **6 à 24 heures après la dernière consommation d’alcool** Le délai peut varier selon : - La quantité et la durée de la consommation - L’état de santé du patient - La présence de pathologies associées - Les symptômes légers peuvent commencer rapidement, mais les plus graves (ex. : délirium tremens) **apparaissent souvent à partir du 3e jour** * IMPORTANT: demander quand remonte la dernière consommation indique le temps avant le sevrage et le stade où il pourrait être rendu.
59
Quels sont les sx du sevrage d'alcool stade 1(léger) ?
- Maux de tête - Insomnie - Anxiété - Tremblements des mains - Troubles gastro-intestinaux - Palpitations cardiaques
60
Quels sont les sx du sevrage d'alcool stade 2 (modéré)
- sx du stade 1 plus: - PA ou FC élevé - confusion - hyperthermie légère - respiration rapide et anormale
61
Quels sont les sx du sevrage d'alcool stade 3 (sévère) ?
- sx du stade 2, plus: - hallucinations visuelles ou auditives - convulsions - désorientation - attention altérée
62
Quelle est la triade de progression du sevrage d'alcool ?
Triade de progression : Tachycardie Hypertension Agitation sévère = nervosité extrême, confusion, insomnie, voire hallucinations Ces signes sont dus à **la perte de l'effet sédatif de l'alcool** (via le GABA), ce qui laisse le système nerveux **"à vif"**, avec une dominance des neurotransmetteurs excitateurs comme le **glutamate** et la **noradrénaline**.
63
À quoi sert les benzodiazépines ?
Médicament de première intention pour traiter le syndrome de sevrage alcoolique, car elles imitent certains effets de l’alcool sur le cerveau (GABA) et préservent la stabilité neurologique. Leur demi-vie (durée d’action) peut être adaptée selon les besoins : - Longue (ex. : vallium ,diazépam, chlordiazépoxide) = effet soutenu - Courte (ex. : lorazépam) = **utile en cas d’atteinte hépatique**
64
À quoi sert les barbituriques : le phénobarbital lors d'un sevrage d'alcool ?
Le phénobarbital renforce l’effet du GABA. Lorsqu’on arrête brutalement l’alcool, il y a un déséquilibre entre **les neurotransmetteurs excitateurs** (comme le glutamate) et **inhibiteurs** (comme le GABA), ce qui entraîne une **hyperexcitabilité neuronale** : tremblements, agitation, convulsions, etc. Le phénobarbital mime ou amplifie l’effet du GABA, aidant à calmer cette hyperexcitabilité. Utilisation clinique : On l’utilise surtout dans les cas sévères de sevrage ou lorsque les patients sont résistants aux benzodiazépines. Il a une longue demi-vie, ce qui permet une sédation plus stable sans réadministration fréquente. Il peut être utilisé en monothérapie ou en association avec d'autres médicaments selon les protocoles.
65
Quels sont les précautions quand on donne du phénobarbital (barbiturique)
Précautions : Risque de dépression respiratoire ou surdosage (effets cumulatifs) Surveillance en milieu hospitalier nécessaire Moins souvent utilisé que les benzodiazépines mais très utile dans certains cas
66
Quels sont les rôles de la thiamine sur le cerveau ?
Rôle de la thiamine: Elle joue un rôle clé dans le métabolisme énergétique des neurones Elle permet la production d’ATP (énergie cellulaire) Elle intervient dans le métabolisme du glucose
67
Avec quoi l'alcool interfère-t-elle vis-à-vis la thiamine du corps
L’alcool interfère avec : L’absorption intestinale de la thiamine Le stockage hépatique (le foie étant souvent atteint) L’utilisation cellulaire de la vitamine Résultat : les personnes alcooliques chroniques sont à haut risque de déficit en thiamine.
68
À quoi est à risque un patient en carence de thiamine ?
**L'encéphalopathie de Wernicke :** Confusion Ataxie (troubles de l’équilibre) Nystagmus (mouvements oculaires involontaires) **Le syndrome de Korsakoff (plus chronique) :** Amnésie sévère Confabulation (le cerveau “invente” des souvenirs pour combler les trous) Ensemble, on parle du **syndrome de Wernicke-Korsakoff** : une urgence neurologique évitable par supplémentation précoce.
69
Quel est la physiopatho du diabète ?
Trouble du métabolisme glucidique lié à un défault ou à une insuffisance de sécrétion de l’insuline, à une utilisation incorrecte de l’insuline disponible (insulinorésistance) ou aux deux.
70
Quels sont les 4 types de diabète ?
- Type 1 - Type 2 - Gestationnel - Autres formes particulières : défauts génétiques des cellules bêta, défauts génétiques de l’action de l’insuline, maladie du pancréas, endocrinopathies, les infections ou d’origine médicamenteuse (traitement du VIH/SIDA) ou chimique.
71
Qu'est-ce que la résistance à l'insuline
La résistance à l'insuline est un état dans lequel l'effet biologique de l'insuline est diminué au niveau de ses tissus cibles (muscles squelettiques, tissus adipeux, foie). Elle précède souvent l’apparition du diabète de type 2.
72
qu’il faut retenir par rapport aux récepteurs du diabète
Normalement une cascade de signalisation intracellulaire se produit permettant au glucose d’entrée dans la cellule et d’ inhiber la néoglucogenèse hépatique → réduit la production de glucose par le foie. Il y a un défaut de translocation du GLUT-4 (ce qui permet au glucose d’entrer dans la cellule)  ce qui diminue l’entrée du glucose au niveau cellulaire et ne diminue pas la néoglucogénèse hépatique  favorise l’hyperglycémie par la non-utilisation du glucose sérique et par la production hépatique de glucose continue
73
Qu’est-ce qui provoque le défaut de signalisation du diabète? (4)
Le défaut de signalisation de l’insuline vient d’une combinaison de facteurs : inflammation, surcharge lipidique, stress cellulaire et anomalies métaboliques. 1. Inflammation chronique de bas grade Origine : dans l’obésité (surtout viscérale), les adipocytes hypertrophiés libèrent des cytokines pro-inflammatoires comme : TNF-α (Tumor Necrosis Factor-alpha) IL-6 (Interleukine 6) Effet : ces cytokines activent des voies intracellulaires (par ex. JNK et IKKβ), qui vont phosphoryler IRS-1 sur des résidus sérine (au lieu de tyrosine). Cela bloque la transmission normale du signal insulinique. 👉 Résultat : IRS-1 devient inactif, donc PI3K et Akt ne sont pas activés → GLUT-4 ne migre pas → moins d’entrée de glucose. 2. Lipotoxicité Origine : excès d’acides gras libres dans le sang (dérivé du tissu adipeux ou d'une mauvaise alimentation). Effet : accumulation d’intermédiaires lipidiques toxiques dans les cellules (comme diacylglycérol - DAG et céramides). Le DAG active PKCθ (Protein Kinase C-thêta), une autre kinase qui perturbe IRS-1 de la même manière que l'inflammation. Les céramides inhibent directement Akt. 👉 Résultat : signalisation bloquée + augmentation de l'insulinorésistance. 3. Stress oxydatif Origine : surcharge énergétique (glucose + lipides) → surcharge mitochondriale → production excessive d’espèces réactives de l’oxygène (ROS). Effet : les ROS oxydent les protéines de la voie insulinique, perturbent IRS-1, et activent encore plus JNK. 👉 Résultat : altération durable de la voie PI3K/Akt. 4. Hyperinsulinémie En réponse initiale à la résistance, le pancréas produit plus d’insuline. L’exposition chronique à des taux élevés d'insuline désensibilise encore plus le récepteur à l'insuline. Cela renforce les mécanismes inflammatoires et les perturbations métaboliques. 5. Microbiote intestinal déséquilibré (dysbiose) (facteur émergent) Altération de la perméabilité intestinale → passage de lipopolysaccharides (LPS) → inflammation systémique → activation de JNK/IKKβ → défaut de signalisation.
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Quel est Rôle le rôle de GLP-1 et DPP-4 dans la résistance à l’insuline
GLP-1 (Glucagon-Like Peptide-1) est une incrétine, c’est-à-dire une hormone intestinale libérée après un repas. Fonctions principales du GLP-1 : Stimule la sécrétion d'insuline de manière glucose-dépendante. Inhibe la sécrétion de glucagon (qui élève la glycémie). Ralentit la vidange gastrique. Diminue l'appétit. → En agissant ainsi, le GLP-1 contribue à améliorer la sensibilité à l’insuline. Problème dans la résistance à l'insuline / diabète de type 2 : La sécrétion de GLP-1 est souvent diminuée. Sa dégradation est accélérée par l’enzyme DPP-4 (dipeptidyl peptidase-4), qui inactive très rapidement GLP- DPP-4 : C'est une enzyme présente à la surface des cellules endothéliales. Elle clive les hormones incrétines (GLP-1, GIP) → réduction de leur durée de vie et donc de leur effet positif sur l'insuline. Conséquences : Moins de GLP-1 actif → moins de stimulation de l’insuline → aggravation de la résistance à l’insuline et hyperglycémie post-prandiale.
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Pourquoi la sécrétion de GLP-1 est diminuée dans le diabète ?
a) Dysfonctionnement des cellules L de l’intestin Cellules L = cellules entéroendocrines situées dans l'iléon et le côlon, responsables de la sécrétion de GLP-1 après un repas. En cas d’obésité, d’inflammation chronique ou d’alimentation déséquilibrée (pauvre en fibres, riche en sucres), ces cellules deviennent moins sensibles aux stimuli nutritionnels. Résultat : diminution de la production de GLP-1 après un repas. b) Inflammation intestinale et dysbiose L’inflammation chronique et la perturbation du microbiote intestinal (dysbiose) altèrent directement la fonction des cellules L. Cela réduit leur capacité à produire du GLP-1. c) Hyperglycémie chronique L’exposition prolongée à des niveaux élevés de glucose dans le sang réduit la sécrétion d’incrétines (GLP-1 et GIP). Mécanisme d'auto-aggravation du diabète : plus la glycémie est haute, moins l'organisme sécrète de GLP-1.
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Pourquoi la dégradation de GLP-1 par DPP-4 est augmentée ?
a) Expression augmentée de DPP-4 Dans l’obésité et la résistance à l’insuline, l’expression de DPP-4 est augmentée dans : Les tissus adipeux (surtout viscéraux) Le foie Les cellules immunitaires (macrophages) Le tissu adipeux malade devient une source majeure de DPP-4, ce qui augmente la quantité de cette enzyme circulante dans le sang. b) Inflammation systémique Les cytokines inflammatoires (comme TNF-α) stimulent l’expression de DPP-4. Plus il y a d’inflammation, plus DPP-4 est produit. c) Vieillissement Le vieillissement est associé naturellement à une activité DPP-4 plus élevée, même en l'absence d'obésité. → Cela contribue à l’hyperglycémie post-prandiale et renforce la résistance à l’insuline, en fermant le cercle vicieux du diabète de type 2.
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Quel est le mécanisme d'action, les avantages cliniques et les effets principaux des agonistes du récepteur du GLP-1 (ex : liraglutide, sémaglutide, dulaglutide)
Mécanisme d’action : - Ils imitent l'action naturelle du GLP-1 mais avec une structure modifiée pour : - Résister à la dégradation par DPP-4 - Avoir une durée d'action prolongée (demi-vie de plusieurs heures ou jours) Effets principaux : - Stimulent la sécrétion d’insuline de manière glucose-dépendante (risque faible d’hypoglycémie). - Inhibent la sécrétion de glucagon → limitent la production hépatique de glucose. - Ralentissent la vidange gastrique → réduction de la glycémie post-prandiale. - Réduisent l’appétit en agissant au niveau de l’hypothalamus → aide à la perte de poids. Avantages cliniques : - Contrôle glycémique amélioré - Perte de poids (utile car l’obésité aggrave la résistance à l’insuline) - Effets cardiovasculaires bénéfiques (observés dans plusieurs grandes études) Exemples : Liraglutide (Victoza®) Sémaglutide (Ozempic®) Dulaglutide (Trulicity®)
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Quel est le mécanisme d'action, les avantages cliniques et les effets principaux des inhibiteurs de DPP-4 (ex : sitagliptine, linagliptine, saxagliptine)
Mécanisme d’action : - Ils inhibent l'enzyme DPP-4, ce qui empêche la dégradation rapide de : GLP-1 et GIP (un autre peptide incrétine) Effets principaux : - Augmentent les taux plasmatiques de GLP-1 et GIP endogènes. - Amplifient la sécrétion d’insuline en réponse au glucose. - Réduisent la sécrétion de glucagon. Avantages cliniques : - Contrôle de la glycémie sans risque majeur d’hypoglycémie. - Administration orale (facilité par rapport aux agonistes du GLP-1, qui sont injectables). - Bien tolérés, peu d'effets secondaires (sauf rares cas d'infections respiratoires ou pancréatites). Exemples : Sitagliptine (Januvia®) Linagliptine (Trajenta®) Saxagliptine (Onglyza®)
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Pourquoi peut-on donner Ozempic pour la perte de poids ?
a) Action sur l’hypothalamus Le GLP-1 agit sur des centres de la satiété → il réduit la faim. Les patients ressentent moins d’appétit → ils mangent moins spontanément. b) Ralentissement de la vidange gastrique L'estomac se vide plus lentement → sensation de satiété prolongée après un repas. c) Modulation de la récompense alimentaire Le GLP-1 diminue aussi l'envie de manger des aliments très sucrés ou gras → influence sur les circuits de la récompense alimentaire.
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Pourquoi Ozempic peut être administré chez les non-diabétique s’il est sécrétologue ?
Ozempic est un agoniste du récepteur du GLP-1. Le GLP-1 naturel (et donc Ozempic) agit seulement quand la glycémie est élevée. Action de l’Ozempic (GLP-1) ➔ Stimule la sécrétion d'insuline pour faire baisser la glycémie ➔ Ne stimule pas l'insuline ou très peu ➔ Inhibe légèrement le glucagon quand la glycémie est haute, mais pas au point de provoquer une hypoglycémie en glycémie normale
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Pourquoi les complications du diabète ont déjà commencé au moment du diagnostic ?
Le diabète de type 2 est une maladie qui progresse silencieusement. Le diabète de type 2 se développe sur plusieurs années avant qu’il ne soit diagnostiqué. Pendant tout ce temps, le corps est exposé à des niveaux de sucre anormalement élevés (hyperglycémie chronique). Même si la glycémie n'atteint pas encore les seuils diagnostiques, il existe déjà une hyperglycémie légère mais prolongée → glucotoxicité.
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Mécanismes de complications précoces avant le diagnostic
Glucotoxicité (excès de glucose): Dommage direct aux cellules (surtout cellules endothéliales des vaisseaux sanguins) Stress oxydatif:Production de radicaux libres → inflammation et lésions cellulaires Glycation non enzymatique (AGEs): Formation de produits de glycation avancée → rigidité vasculaire, inflammation Dysfonction endothéliale: Perte de la capacité des vaisseaux à se dilater → favorise l’athérosclérose Inflammation de bas grade: Activation chronique du système immunitaire → lésion des tissus Insulinorésistance: Hyperinsulinémie compensatoire → favorise l'hypertension, la dyslipidémie
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Quelles complications commencent souvent avant même le diagnostic ?
Microangiopathie (petits vaisseaux) : - Rétinopathie diabétique → lésions de la rétine. - Néphropathie diabétique → début d’atteinte rénale (protéinurie légère). - Neuropathie diabétique → petits dommages aux nerfs (souvent asymptomatiques au début). Macroangiopathie (grands vaisseaux) : - Athérosclérose accélérée → risque augmenté d'infarctus, AVC, artérite des membres inférieurs. - Rigidité artérielle → hypertension.
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Comment diagnostiquer le diabète avec le HBA1C (valeurs)
État Normal: HBA1C < 5,7 % État Pré-diabète: HBA1C 5,7 % à 6,4 % État Diabète confirmé: HBA1C ≥ 6,5 % En présence d'une HbA1c entre 6,0 % et 6,4 %, le risque cardiovasculaire est déjà augmenté ➔ ➔ On recommande une prise en charge active (activité physique, diète méditerranéenne, perte de 5-10 % du poids) *** SI transfusion sanguine < 3 mois, pas fiable, car glucose appartient au sang transfusé et non au patient
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Prise en charge si HbA1c < 7 %
a) Si HbA1c < 7 % Objectif atteint ✅. Poursuite du traitement actuel : mode de vie + médicaments si besoin. Surveillance régulière (HbA1c tous les 3 à 6 mois).
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Quelle sera la prise en charge si HbA1c entre 7 et 8,4 %
Le contrôle est partiel. Actions : Renforcer les mesures de mode de vie (alimentation, activité physique, perte de poids). Optimiser la pharmacothérapie : Ajouter ou ajuster un antidiabétique (ex : metformine → ajout d'un inhibiteur de DPP-4, agoniste GLP-1, inhibiteur SGLT2, etc.). Rechercher des facteurs de non-adhérence (médicaments oubliés, alimentation non contrôlée).
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Quelle sera la prise en charge si HbA1c ≥ 8,5 %
Contrôle inadéquat = nécessite une intervention rapide. Actions : Réévaluer l’adhésion et les erreurs d'administration. Intensification du traitement : Association de plusieurs antidiabétiques. Introduction potentielle de l'insuline si plusieurs médicaments oraux ne suffisent pas. Rechercher des complications précoces (examen du fond d'œil, bilan rénal, ECG).
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Quels sont les médicaments de 1er choix et de 2e choix pour le diabète
Premier choix : Metformine Deuxième choix : Selon le profil du patient Cardiopathie ➔ Agoniste GLP-1 ou Inhibiteur SGLT2 Obésité ➔ Agoniste GLP-1 Hypoglycémies à éviter ➔ Inhibiteur DPP-4 ou Inhibiteur SGLT2 HbA1c très élevée ➔ Insuline + metformine
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Différence entre diabète 1 et 2
Origine: - Diabète 1:Maladie auto-immune - Diabète 2: Trouble métabolique avec insulinorésistance Problème principal - Diabète 1: Destruction des cellules bêta du pancréas ➔ pas d'insuline - Diabète 2: Insulinorésistance + défaillance progressive des cellules bêta Insuline - Diabète 1: Absente ou très faible - Diabète 2: Présente (au début), mais les cellules n'y répondent pas bienç Début - Diabète 1: Rapide, souvent à un jeune âge (enfants, adolescents) - Diabète 2: Lent, progressif (adultes, mais aussi jeunes adultes avec l’épidémie d’obésité) Facteurs déclenchants Diabète 1: Facteurs génétiques + déclencheur immunitaire (infection virale ?) Diabète 2: Obésité, sédentarité, prédisposition génétique Traitement initial Diabète 1: Insuline obligatoire dès le diagnostic Diabète 2: Changement de mode de vie + médicaments oraux ± insuline plus tard Glycémie Diabète 1: Très élevée rapidement Diabète 2: Augmente progressivement
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savoir si rx sécrétologue ou pas
Si sécrétologue: On ne donne pas si ajun ou vomissements OUI= sécrétologue NON= Non-sécrétologue Glucophage (Metformine) NON Januvia (Sitagliptine) : OUI Diamicron( gliclazide): OUI Jardiance (Empaglifozine): NON Ozempic (Semaglutide): OUI
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Quelle est la physiopathologie d'une cholécystite ?
1.Elle peut affecter la muqueuse ou toute la paroi de la vésicule biliaire. 2.Lors d'une crise aiguë, la vésicule présente un œdème et une hyperémie. 3.Elle peut se distendre en raison de l'accumulation de bile ou de pus. 4. Le canal cystique peut également être obstrué. 5. Après une crise aiguë, la paroi de la vésicule devient irrégulière. 6.Si une grande proportion du tissu devient fibreux, cela altère le fonctionnement de l'organe 7.L'inflammation est le principal processus physiopathologique de la cholécystite. (obstruction cholétithiase) 1.
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Vous devez être en mesure d’expliquer à vos patients pourquoi une alimentation saine et à privilégier (bénéfices d’un microbiote sain) et quels sont les répercussions d’une diète basée sur les aliments transformés, faible en fibre de type ‘western diet’.
Bénéfices d’un microbiote intestinal en santé : 🌿 Meilleure digestion et absorption des nutriments 🛡️ Renforcement du système immunitaire 😊 Meilleure santé mentale (liens entre intestin et cerveau) 🔥 Réduction de l’inflammation dans le corps ⚖️ Meilleur contrôle du poids Pour entretenir un microbiote sain, il faut favoriser une alimentation riche en fibres : fruits, légumes, légumineuses, grains entiers, noix et graines. Ces aliments nourrissent les bonnes bactéries (on parle de prébiotiques) Une alimentation riche en aliments transformés, en gras saturés, en sucre et pauvre en fibres — comme dans la « Western diet » — déséquilibre le microbiote. Cela cause plusieurs problèmes : ❌ Moins de bonnes bactéries, plus de bactéries nuisibles 💣 Inflammation intestinale chronique 🦠 Affaiblissement du système immunitaire ⚠️ Risque accru de maladies : diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, certains cancers 😣 Problèmes digestifs comme la constipation ou le ballonnement
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Quel est le cycle immunitaire de l'hépatite B
Cycle immunitaire : Production d’anticorps IgM et IgG contre les antigènes du virus. La persistance d'AgHBs indique une infection chronique. Les anticorps IgG (anti-HBc, anti-HBs) signalent une immunité naturelle ou vaccinale.
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Quel est la population à risque de l'hépatite B
Nouveau-nés de mères infectées par le VHB Risque très élevé de transmission périnatale (pendant l'accouchement). Sans traitement, 90 % des nouveau-nés exposés seront porteurs chroniques. 🧑‍⚕️ 2. Travailleurs de la santé Infirmiers, médecins, dentistes, techniciens de laboratoire, etc. Risque lié aux expositions accidentelles au sang (ex. : piqûres d’aiguilles). 💉 3. Personnes qui consomment ou ont consommé des drogues injectables Partage de seringues ou de matériel contaminé = mode de transmission fréquent. 💞 4. Personnes ayant des contacts sexuels non protégés à risque Partenaires sexuels multiples, partenaires d’une personne infectée, travailleurs du sexe.
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Comment prévenir le VHB
- Vaccination - Usage de matériel stérile - Dépistage donneur de sang et femme enceinte
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Manifestation clinique hépatite aiguë B
- Sx grippaux - Fièvre - Fatigue - Dlr quadrant supérieure droit - Ictère, prurit, selle pâle - Résolution spontannée ou évolution vers chronique
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Manifestations cliniques hépatite chronique B
- fatigue persistante - ascite - hépatomégalie - anomalie enzyme hépatiques
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complications hépatite chronique B
- Fibrose - Hypertension portale - Cancer foie
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Résolution spontannée de l'hépatite B chez adulte vs enfant
Chez l'adulte, résolution spontannée des infections aiguës chez 95% des cas - l'organisme élimine le virus et lapersonne développe une immunité permanente grâce au anticorps Chez l'enfant, environs 90% des infections transmise périnatale deviennent des infections chroniques
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Les deu signes de résolutions de l'hépatite B
- Disparition des antigènes de surface dans le sang - Présence d'anticorps anti-HB qui confirme une immunité
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Comment diagnostiquer hépatite B
- Sérologie en recherche d'antigène - Taux élevé d'enzyme hépatique
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tx pour hépatite B
- Chronique: Antiviraux pour diminuer charge virale et prévenir complications
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Mode de transmission hépatite c
-Contact avec sang contaminé Transmission sexuelle Transmission périnatale
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Comment évolue l'hépatite C (chronique et aiguë)
Infection aiguë : Asymptomatique dans 70 à 80 % des cas. Lorsque les symptômes apparaissent : fatigue, douleurs abdominales, nausées, ictère. Peut se résoudre spontanément dans 15 à 25 % des cas. Infection chronique : Se développe dans environ 75 à 85 % des cas. Provoque une inflammation prolongée du foie, conduisant à des complications graves.
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Manifestation clinique hépatite C en phase aiguë et chronique
Phase aiguë : Fatigue, malaise, douleurs dans le quadrant supérieur droit, ictère (rare). Taux élevés de transaminases (ALT, AST). Phase chronique : Généralement asymptomatique pendant des années. Symptômes à un stade avancé : fatigue chronique, ascite, hépatomégalie, ictère, anomalies de la coagulation. Complications : fibrose, cirrhose (20 à 30 % des cas), carcinome hépatocellulaire.
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Facteurs de risque de l'hépatite c
- Consommation de drogue injectable - Transfusion sanguine avant 1992 - Comportements sexuels à risque - Co-infection par VIH
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Comment prévenir l'hépatite C
- Aucun vaccin de dispo - Matériel stérile - Dépistage de donneur de sang et population à risque
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Comment diagnostiquer l'hépatite C
Présence d'anticorps anti-VHC Recherche arn virale Test de fibrose ou biopsie pour lésion hépatique
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tx hépatite c
Antiviraux à action directe Surveillance pour complications
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Nature hépatite D
Virus à ARN défectueux, incapable de se répliquer seul. Nécessite la présence du virus de l'hépatite B (VHB) pour se propager. Co-infection ou surinfection avec le VHB.
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Transmission hépatite D
Contact avec des liquides biologiques (sang, sécrétions). Transmission périnatale (rare, sauf dans les zones endémiques). Utilisation d’aiguilles contaminées (drogues injectables). Rapports sexuels non protégés. Pratiques médicales non sécurisées (transfusions de sang contaminé, procédures invasives).
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Évolution clinique hépatite D
Co-infection : Infection simultanée par le VHB et le VHD. Peut entraîner une hépatite aiguë plus sévère, mais avec une résolution possible si le VHB est éliminé. Surinfection : Survient chez les porteurs chroniques du VHB. Aggrave l’état hépatique, augmentant le risque de cirrhose et d’insuffisance hépatique rapidement.
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manifestations cliniques hépatite D
Similaires à celles du VHB, mais souvent plus graves : Fatigue, douleurs abdominales, ictère, ascite. Élévation importante des enzymes hépatiques (ALT, AST). Progression rapide vers la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire
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Diagnostic hépatite D
Détection anticorps anti-VHD Recherche ARN pour confirmer infection virale Coexistance antigène VHB
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tx hépatite D
Tx de l,Infection au VHB
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Prévention hépatite D
Vaccin contre hépatite B Mesure de prévention
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nature de l'hépatite E
Virus à ARN transmis principalement par la voie féco-orale. Sensible aux conditions sanitaires précaires
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tx hépatite E
Pas de tx spécifique Prise en charge des sx Si patient immunosupprimé, réduction des rx causant l'immunosupression pour contrôler infection
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Comment peuvent progresser l'hépatite si non traité
En l’absence de traitement ou de régénération des hépatocytes, la destruction continue entraîne une fibrose (tissu cicatriciel), évoluant vers une cirrhose ou une insuffisance hépatique terminale.
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Comment l'hépatite produit une inflammation
Inflammation hépatique : Le virus provoque une inflammation étendue des tissus hépatiques en attaquant directement les cellules hépatiques (hépatocytes) ou en déclenchant une réponse immunitaire. Cette inflammation endommage les hépatocytes, entraînant des perturbations dans leurs fonctions.
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Définition et prévalence hépatite aigue
Définition et prévalence L'hépatite aiguë est une inflammation temporaire du foie qui dure généralement moins de six mois. De nombreuses personnes atteintes restent asymptomatiques : Jusqu'à 50 % des cas d’hépatite aiguë par le VHB. 70 à 80 % des infections par le VHC. Chez les asymptomatiques, l'infection peut ne jamais être détectée.
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Phase aiguë : symptômes et manifestations hépatite
Période d'incubation : Avant l'apparition des symptômes, elle peut durer plusieurs semaines. Les symptômes possibles incluent : Généraux : Malaise, anorexie, fatigue, nausées, vomissements, gêne abdominale dans le quadrant supérieur droit (QSD). Signes cliniques : Hépatomégalie (hypertrophie du foie), splénomégalie (hypertrophie de la rate), diarrhée ou constipation, myalgie, arthralgie. Ictère (jaunisse) : Coloration jaune de la peau et des yeux due à une hyperbilirubinémie. Peut être causé par : Une destruction excessive des globules rouges (ictère hémolytique). Un dysfonctionnement du foie (ictère hépatocellulaire). Une obstruction des voies biliaires (ictère obstructif). Urines foncées et selles pâles souvent présentes. Accompagné de prurit (démangeaisons) causé par l'accumulation de sels biliaires.
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transmission de l'hépatite E
- Eau contaminés - Aliments souillé ou mal cuit - Pays en développement - Rarement par voie sanguine
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Manifestations cliniques
Aigue, souvent bénigne, mais peut causée une insuf hépatique aigu chez femme enceinte - Fièvre - Fatigue - Douleur abdo - Nausée - Ictère Chronique: Rare, saug chez personne immunosupprimé
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Prévention hépatite E
- Amélioration condition sanitaire - Cuire complètement les aliments à risque - Vaccin dispo dans certains pays
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Évolution de l'hépatite aigue
Avec VHA, résolution souvent spontanéée Convalescence de 2 à 4 semaines, mais sx comme fatigue ou hépatomégalie eprdurent des mois
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Risque de complication hépatite aigue
- Chez personnes agés - ATCD maladie hépatique
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définition hépatite anictérique
Hépatite aigue survient sans ictère visible, surtout avec VHA et VHC Ils peuvent donc êtrenon-diagnostiquée
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complications graves hépatite chronique
- Insuf hépatique : Perte fct du foie - Cirrhose: Cicatrisation irréversible - Hypertension portale: Augmentation pression sanguine dans la veine porte, qui peut entrainer des varices oesophagienne et des saignements - Cancer foie: - Greffe du foie
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Pharmaco hépatite C
Objectifs du traitement Éradication du virus : Réduire la charge virale jusqu'à un niveau indétectable. Diminution de la progression de la maladie : Prévenir les complications graves comme la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire. Amélioration de la qualité de vie : Réduction des symptômes et des effets secondaires associés.
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tx standard de l'hépatite C
Antiviraux à action directe (AAD) : Ces médicaments sont la première ligne de traitement pour l’hépatite C chronique. Mode d’administration : oral, généralement une fois par jour. Durée : 8 à 12 semaines en moyenne. Efficacité : Plus de 90 % de succès (charge virale indétectable après le traitement). Avantages : Peu d’effets secondaires (par rapport aux traitements précédents comme l’interféron). Tolérance élevée et simplicité de prise. Interféron (option moins utilisée) : Utilisé auparavant comme traitement principal, mais désormais remplacé par les AAD en raison de ses nombreux effets indésirables (symptômes grippaux, fatigue, dépression). Peut être envisagé dans certains cas spécifiques, bien que peu recommandé actuellement.
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Suivi et ajustement hépatite C
La pharmacothérapie de l’hépatite C est adaptée selon : Le génotype du virus. La gravité de la maladie hépatique (fibrose, cirrhose). La présence de comorbidités (ex. : VIH, autres maladies chroniques). Les caractéristiques spécifiques du patient (tolérance aux traitements). Co-infection VIH/VHC : Attention particulière portée au statut immunitaire. Décompte des lymphocytes CD4 et des globules rouges étroitement surveillé.
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Effets secondaires et recommandation tx hépatite C
Effets indésirables des AAD : Généralement bénins : fatigue, maux de tête, nausées. Bien tolérés par la majorité des patients. Prise en charge des effets secondaires : Antidépresseurs recommandés pour les patients présentant des symptômes dépressifs.
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rôle alimentation hépatite C
Pas de régime spécifique, mais : Une alimentation équilibrée favorise la régénération hépatique. Apport calorique adéquat, même si l’appétit peut être réduit. Suppléments vitaminiques (B et K) pour combler les carences. Hydratation : Essentielle pour éviter les complications liées à la fatigue et au déséquilibre électrolytique.
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cause hépatite alcoolique
L’hépatite alcoolique est une inflammation aiguë du foie causée par une consommation excessive et prolongée d’alcool.
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physiopatho hépatie alcoolique
Inflammation provoqué par alcool et destruction des cellules hépatiques entrainant une hépatomégalie, de l'ictère et une ascite. Élévation enzime hépatiues
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pronostic hépatite alcoolique
récupération possible si arrêt total de l’alcool peut nécessiter transplantation dans cas sévère
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Hépatite toxique cause
Exposition à substance chimique toxiques Provoque: - Nécrose ellules - hépatite aigue - Cancer du foie
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hépatite médicamenteuse cause
Inflammation du foie causée par la toxicité hépatique d’un médicament, d’un produit naturel ou d’un complément alimentaire. Surtout acétaminophène
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définition stéatose hépatique non alcoolique
La stéatose hépatique non alcoolique, ou NAFLD (Non-Alcoholic Fatty Liver Disease), est une maladie caractérisée par une accumulation excessive de graisse (triglycérides) dans les cellules du foie, en l'absence de consommation excessive d’alcool. Peut évoluer vers stéato-hépatite non-alcoolique caractérisée par inflammation et cicatrisation du foie
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cause stéatose hépatique non alcoolique
Facteur s métaboliques: Obésité, diabète 2, dyslipidémie, syndrome métabolique mauvaise alimentation Médicaments comme cortico
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Manifestations cliniques et examens stéatose hépatique non-alcoolique
Symptômes : Majorité des patients asymptomatiques. Certains peuvent ressentir une fatigue ou une douleur diffuse dans l’abdomen supérieur droit. Examens diagnostiques : Tests hépatiques : Élévation des enzymes hépatiques (ALT, AST). Imagerie : Échographie. Tomodensitométrie (TDM). Biopsie hépatique : Diagnostic définitif pour confirmer la NASH et évaluer la gravité des lésions.
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Stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) prise en charge
Objectifs : Réduire les facteurs de risque métaboliques pour limiter la progression de la maladie. Mesures principales : Perte de poids : Viser une réduction d’au moins 10 % du poids corporel. Activité physique régulière recommandée. Traitement des comorbidités : Contrôle du diabète, de l’hypertension et de l’hyperlipidémie. Éviter les substances toxiques pour le foie : Réduction ou arrêt des médicaments contribuant à la stéatose (ex. : corticostéroïdes). Traitement médical : Aucun traitement spécifique permanent n’existe. Les interventions se concentrent sur la gestion des symptômes et la prévention des complications.
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cirrhose hépatique définition
La cirrhose hépatique est une maladie chronique et irréversible du foie caractérisée par : Une fibrose diffuse (cicatrisation excessive), Une désorganisation de l’architecture normale du foie, Une perte progressive des fonctions hépatiques. Elle est souvent le stade final de nombreuses maladies hépatiques chroniques, incluant l’alcoolisme, les hépatites virales ou la stéatose hépatique métabolique (NAFLD/NASH).
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cause cirrhose hépatique
Alcoolisme chronique (cause #1 dans plusieurs pays) Hépatite B ou C chronique Stéatohépatite non alcoolique (NASH) liée à l’obésité, au diabète, etc. Maladies auto-immunes (hépatite auto-immune, cholangite biliaire primitive) Maladies génétiques (ex : hémochromatose, maladie de Wilson) Toxicité médicamenteuse chronique
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sx cirrhose hépatique
ymptômes précoces : Fatigue, perte d’appétit Perte de poids Nausées, inconfort abdominal 🔹 Signes avancés : Ictère (jaunisse) Ascite (accumulation de liquide dans l’abdomen) Encéphalopathie hépatique (confusion, somnolence) Varices œsophagiennes (risque d’hémorragie digestive) Hématomes faciles (troubles de coagulation) Angiomes stellaires, érythrose palmaire
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définition encéphalopathie hépatique
Trouble neurologique réversible causé par une dysfonction cérébrale secondaire à une atteinte hépatique, le plus souvent liée à la cirrhose. Elle résulte d'une accumulation de toxines (notamment l'ammoniac) dans le sang qui ne sont plus métabolisées par le foie malade, puis atteignent le cerveau.
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qu'est-ce que le signe astérix
Définition : L'astérixis est un symptôme neurologique caractéristique de l'encéphalopathie hépatique, un trouble cérébral causé par une accumulation de toxines dans le sang, notamment l'ammoniaque, en raison d'une insuffisance hépatique. Manifestations cliniques : Bras et mains : Si une personne tente de maintenir les bras tendus à l’horizontale, ses mains montrent des mouvements involontaires rapides de flexion et d'extension (tremblements "en battement d’ailes"). Jambes et visage : Des mouvements rythmiques des jambes, des pieds ou des paupières fermées peuvent aussi être observés. Troubles moteurs : Difficulté à manipuler un crayon ou un stylo, comme écrire ou dessiner des formes simples. Apraxie : Incapacité à effectuer des mouvements coordonnés, bien que la force musculaire soit intacte. Signes neurologiques associés Hypoactivité des réflexes : L'encéphalopathie peut entraîner une diminution de la sensibilité réflexe. Hyperventilation et hypothermie : Ces signes accompagnent souvent les manifestations avancées de l’encéphalopathie hépatique.
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définition foetor hepaticus
Le foetor hepaticus (ou haleine fétide hépatique) est une odeur sucrée, âcre et caractéristique de l’haleine, souvent décrite comme une odeur de foie cru, de moisi ou de cadavre en décomposition.
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cause foetor hepaticus
Il s'agit d'un signe clinique lié à une insuffisance hépatique avancée, notamment dans la cirrhose décompensée ou l’encéphalopathie hépatique. Cette odeur est causée par : L’accumulation dans le sang et l’expiration de substances volatiles normalement métabolisées par le foie qui est dans les poumons via la circulation sanguine
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Hypertension portale et varices définition et conséquence
La compression des sinusoïdes (capillaires) hépatiques entraîne une augmentation de la pression dans les veines portales. Augmentation de la résistance au flux sanguin :La fibrose et la destruction architecturale du foie augmentent la résistance dans les sinusoïdes. Le sang de la veine porte rencontre une obstruction partielle ou totale. Conséquences hémodynamiques :La pression dans la veine porte augmente, car le sang ne peut pas s'écouler efficacement dans les sinusoïdes pour rejoindre les veines hépatiques. Conséquences : Formation de varices œsophagiennes et gastriques, qui peuvent saigner massivement. Dilatation veineuse dans l’abdomen (tête de Méduse).
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formation ascite
L’ascite est l’accumulation excessive de liquide dans la cavité péritonéale, souvent associée à des maladies du foie comme la cirrhose. Voici les étapes clés du processus de formation de l'ascite La cirrhose ou d'autres maladies hépatiques avancées entraînent une fibrose du foie, qui augmente la résistance au flux sanguin à travers le foie. Cela entraîne une augmentation de la pression dans la veine porte (hypertension portale). La veine porte transporte le sang de l’intestin vers le foie. Lorsque cette pression est trop élevée, cela perturbe la circulation sanguine normale.
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sx ascite
- Distention abdo - Strie abdo - Déshydratation - veine sur paroi abdo
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pharmaco cirrhose
Bêta-bloquants non sélectifs (propranolol, nadolol) Réduisent la pression dans la veine porte en diminuant le débit cardiaque et en réduisant la vasodilatation splanchnique. Indication : Prévention des saignements des varices œsophagiennes. Vasopresseurs (octréotide, vasopressine) Utilisés en cas de hémorragie digestive aiguë des varices. Mode d’action : Vasoconstriction des vaisseaux sanguins dans l'œsophage Diurétiques pour l'ascite Diurétiques de l'anse (furosémide) Mode d'action : Réduisent l’accumulation de liquide en augmentant l'excrétion de sodium et d'eau. Indication : Ascite liée à la cirrhose. Antagonistes de l'aldostérone (spironolactone) Mode d'action : Bloque l’effet de l’aldostérone, une hormone qui favorise la rétention de sodium et d'eau dans les reins. Indication : En association avec les diurétiques de l'anse pour traiter l'ascite et réduire la rétention d'eau.