SEX5583 (enjeux contemporains) Flashcards

1
Q

quelles sont les 3 perspectives de la sexualité (Delamater)

A
  1. Procréative => visée reproductrice
  2. Relationnelle => à l’intérieur d’un couple, monogame
  3. Récréative (libérale)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Les 3 motivations sexuelles les plus courantes + sont-elles différentes selon le sexe ?

A
  1. Attraction par la personne
  2. Plaisir physique
  3. C’est plaisant

Il n’y a pas de différences entre les deux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les 2 modèles pour comprendre le contrôle social de la sexualité ?

A
  1. Expansion sociale
    -> on s’approche de la sexualité récréative
    focus = implication dans la société, la communauté
    sexualité moins privée
    => + libre, moins de contrainte
  2. Contraction sociale
    Focus = implication dans des sous-groupes (normes et les attentes sexuelles sont fortement influencées par ces sous-groupes= + de pression)
    Sexualité privé
    => + de contraintes et d’injonctions
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelles sont les 2 définitions donnant 4 visions de la sexualité ? (Préscriptive et proscriptive)

A

Prescriptive = on encourage / orientation positive
Sexualité = bénéfique, émancipatoire, sain
Plaisir célébré et valorisé
Exploration et activité encouragé
Ouverture au pratique non-monogame consensuelle
Modèle d’expansion sociale

Proscriptive = on décourage / orientation négative
sexualité = nuisible, impure, immorale
Idéologie chrétienne
Prone la modération, l’abstinence
Proscription des pratiques à visée non reproductive
Modèle de contraction sociale

**Si peu de deux = vision neutre **
Absence de discours, indifférence

Si bcp les deux = orientation ambivalente
Plusieurs discours, perspectives concomitants
Balancer entre modèle de contraction et d’expansion
Société d’aujourd’hui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Caractéristiques des sociétés postmodernes (à partir de 1960)

A

1. Pourvoir de l’état moins fort
-> décentralisation des pouvoirs
-> mondialisation

2. Punition/réponse sociale
-> plusieurs groupes impliqués
-> décriminalisation pour la réhabilitation

3. Focus sociétal
-> individu, mais on reconnait sa complexité
-> multiplicité des groupes de référence (pluralité et diversité des perspectives et discours)
-> Moins de consensus (crise normative -> perte de repères, traditions et instabilité par rapport à ce que l’on croyait naturel, stable)

4. Rapport à soi
-> reconnaissance de la fluidité chez les individus (besoins, perspectives, etc.)
-> les rôles attribuées aux personnes dans les relations sont plus souples
-> valorisation des valeurs personnelles et individualisation
-> aussi au niveau de la sexualité, autant au niveau du sens personnel, que dans les formes, les identités, orientations et pratiques.

5. Importance de la loi
-> Importante, mais application peut variée
-> promotion des droits individuels

6. Sources de savoir
-> plusieurs formes et plus de critiques

7. Explication de la déviance
-> besoin de réhabilitation
-> moins de criminalisation et médicalisation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Que remet en question la révolution tranquille au Québec ? ça a été influencé par ?

A

Remise en question de la sexualité et la famille traditionnelle et rejet de la religion catholique influencée par :
- les médias
- l’intérêt pour la recherche scientifique
- la montée de l’individualisme associé au libéralisme (liberté sexuelle)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Plusieurs technologies ont contribué au
changement de la sexualité et de la
reproduction dans les sociétés post-modernes…

A
  1. Technologies contraceptives
    (condom, pilule, stérilet,
    implants/injections/anneau vaginal
    hormonal, pilule du lendemain)
    Possible d’avoir de la sexualité sans tomber enceinte

2.Technologies reproductives
(fertilisation in vitro, insémination
artificielle)
Possible de se reproduire sans sexualité

Le lien entre la sexualité et la
reproduction a changé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Changements majeurs en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes depuis le début du 20 e siècle

A
  • Avancées légales (par exemple, le statut légal de la femme, le droit de vote, l’accès au
    bien être social);
  • Émancipation publique des femmes, notamment sur le marché du travail;
  • Contrôle des naissances, notamment à travers la pilule contraceptive;
  • Remise en question des rôles de genre
  • Lutte contre la violence et l’oppression des femmes (ex.: criminalisation de l’agression
    sexuelle entre époux au Canada en 1983)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Changements majeurs en faveur des personnes de
la diversité sexuelle
depuis la moitié du 20 e siècle

A
  • La dépathologisation de l’homosexualité (DSM
    1973)
  • Les lois contre les crimes haineux et la discrimination basés sur l’orientation sexuelle
  • Le mariage entre personnes de même sexe (Canada
    2005)
  • La visibilité médiatique de l’homosexualité (représentations positives et diversifiées)
  • L’évolution des attitudes à l’égard de l’homosexualité
  • La lutte contre le VIH/SIDA (auparavant nommé
    Gay Related Immune Deficiency , ou
    GRID
  • Les thérapies de conversion sont criminalisées au Canada (2022)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est ce qui a permis la rationalisation de la sexualité selon Béjin et Pollak (1977) ?

A
  • Différenciation entre l’intérêt sexuel (désir) et la procréation
  • La possibilité de mesurer les pratiques sexuelles
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Pro et cons de l’individuation dans les sociétées post-moderne

A
  • La désintégration des structures sociales et culturelles, l’individu s’est retrouvé en charge de sa vie. => Choix effectués en fonction de l’individu et non de la famille et de la communauté
  • Plus de pression sur les individus et de responsabilités aussi envers sa sexualité/relations
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Post-modernité et relations amoureuses modèle complexe romantique -> relations pures

A

Passé d’un modèle appelé

“complexe romantique”
- vision hétérosexiste, idée que la F et l’H se complète
- mariage monogame à vie

au modèle de la “relation pure”
- amour conditionnel à la satisfaction réciproque dans la relation -> constante négociation des besoins
- Investissement dans l’intimité. Ça requiert la communication, la vulnérabilité, etc.
- sexualité aussi axée sur la satisfaction et le plaisir
- l’autre comme personne à découvrir et à apprécier (plus la moitié de soi, pers. à part)
- augmentation de l’imprévisibilité et du sentiment d’insécurité (partenaire/relation ne peut être pris pour acquis)
- plus de liberté, de choix, d’options = plus de risque

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelles sont les opportunités offertes par les relations amoureuses postmodernes ?

A
  • Vivre sa sexualité comme on la désire
  • Créer son propre cadre
  • Développer un érotisme plus responsable, ouvert et équitable
  • Estompement des binarités (même au sein des catégories)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est ce que la néolibéralisme ?

A

Une approche politique et économique qui favorise l’expansion et l’intensification des marchés, tout en minimisant l’intervention du gouvernement.

C’est aussi une approche philosophique et sociale qui met l’accent sur le choix, l’autonomie et la responsabilité individuelle au détriment des déterminants socioéconomiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Cinq principes clé de la rationalité néolibérale

A
  1. Intervention minimale de l’État
    Ce qui était considéré comme un problème social est maintenant perçu comme des échecs individuels
  2. Logique du marché
    L’individu est encouragé à consommer des biens et des services pour améliorer sa santé, à être l’entrepreneur de lui-même
  3. La gestion de risque
    Prendre soin de son corps = devoir de citoyen (pour soi et pour les autres)
  4. Responsabilité individuelle
  5. Inégalités qui résultent des choix
    -> individu imputable de ses “mauvais choix”
    -> catégorisation des pers en fonction des pratiques en valorisant celleux qui se plient aux injonctions.
    -> mépris public et réprimandes si pers. échoue ou refuse de suivre les injonctions des discours santéistes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que présuppose le santéisme ? et le santéisme néolibérale ?

A

présuppose que tout le monde devrait tendre à maximiser leur propre santé pour eux mêmes et pour le bien être collectif en général.
La santé est considéré comme une vertu et associée à la beauté

L’ajout du néolibérale
-> moraliste
-> occulte les effets reconnus des facteurs sociopolitiques sur la santé
-> mise sur les techniques de soi (efforts individuels)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est ce qu’implique l’agentivité sexuelle ?
Que nécessite–t-elle ?

A
  1. Affirmation de soi sexuelle :
    c’est à dire se comporter d’une manière conforme à sa sexualité
    authentique, de manière à ce qu’une forme de plaisir ou de satisfaction soit
    atteinte
  2. Communication sexuelle :
    partager ses préférences, ses désirs et ses
    besoins sexuels ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas avec son ou sa
    partenaire

Nécessite d’abord d’avoir de la subjectivité sexuelle
- Connaître ses besoins et désirs sexuels
- Avoir une bonne image de soi en tant qu’être sexuel
- Sentir d’avoir droit au plaisir sexuel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quel est le paradoxe du choix ?

A

Plus on a de choix, moins on est heureux. Plus de regret et de dépression, car plus de risques dont la gestion incombe aux individus.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

quelles sont les 6 dimensions de la sexualité humaine ?

A
  1. biologique : santé sexuelle/Itss, hormones, etc.
  2. éthique et légale : consentement, droits et responsabilité
  3. psycho-affective : émotions, désirs, érotisme
  4. cognitive : connaissances sur le corps, son fonctionnement, etc.
  5. Morale et spirituelle : religion, croyance, etc.
  6. Socioculturelle : normes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment les sociétés postmodernes influencent-elles le concept de déviance ?

A

La multiplication des groupes sociaux entrainent une multiplication des marqueurs sociaux et identitaires et donc à une multiplication des strates sociales.

Dès lors, il y a une multiplication des perspectives, critères sur base desquels on détermine si un groupe/comportement est déviant.

ex: Femme vivant sa sexualité avec plusieurs partenaires à l’extérieur d’un cadre relationnel
- stigmate de pute
- comportement libéré

=> pas de consensus.
=> Par contre, toutes les strates n’ont pas le même niveau de pouvoir, de prestige, d’accès aux ressources et d’influence sociale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Qu’est ce que la déviance ?

A

Caractère de ce qui s’écarte de la norme/typique/naturel
Individu qui transgresse, conteste les règles et normes d’un système social donné

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Qu’est ce qu’une norme sociale ?

A

Un principe normatif (exigences attendues) accepté, observé et reconnu par un groupe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelles sont les deux fonctions de la normalité ?

A
  1. Fonction informative : nous dit ce qu’il faut faire dans un contexte donné. indique les conduites/mode de vie valorisé/dévalorisé
  2. Fonction sociale : réponds à notre besoin d’acceptation et d’inclusion sociale en marquant notre appartenance à un groupe.
    Elle nous rend imputable face à ce groupe.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

qu’est ce qu’une norme descriptive ?

A

Elle indique ce qui est courant ou habituel dans une situation donnée, car c’est la façon dont la majorité se comporte.

ex: étudier avant un examen

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

qu’est ce qu’une norme injonctive ?

A

Elle se fond sur les perceptions de la personne, les attentes qu’elle perçoit sur la manière dont elle devrait se comporter, ce qui est socialement souhaitable, approprié ou acceptable dans une situation donnée.

Elles s’exercent via la pression sociale.

Elle est :
- prescriptive si elle indique ce qui l’on devrait faire/ressentir/penser
- proscriptive : si elle indique ce que l’on ne devrait pas faire/ressentir/penser

ex: la hiérarchisation des pratiques sexuelles de Rubin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quels sont les deux effets possibles des normes injonctives ?

A
  1. Effet de faux-consensus

Tendance à surestimer / tenir pour acquis que les autres pensent/se comportent comme soi

ex: personne n’utilise de condoms dans les relations sexuelle

  1. Effet de cascade de disponibilité

Croyance collective qui se renforce par sa répétition dans les discours publics

ex: représentation des femmes cis atteignant l’orgasme par pénétration dans les médias => croyaence

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Les normes sociales liées à la sexualité s’apprennent via

A
  1. Les représentations sociales : elles influencent la manière dont nous vivons, comprenons et interprétons notre sexualité et celles des autres.
  2. Les scénarios sexuels:
    - informent sur les normes en fonction de l’âge, du genre, de l’orientation, classe socioéco, etc.
    - influencés par la culture et les mouv. sociaux, politiques, la médecine, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Quels sont les 3 niveaux de scénarios sexuels ?

A
  1. Culturel : normes
  2. Interpersonnel : relation
  3. Intrapsychique : individuel
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Différence entre normes formelles et informelles

A

Normes informelles
- règles primaires (attentes sociales)
- s’appliquent aux attitudes, ressentis et pensées
- sanction : par les membres du groupe, intangible, mais réelle
- L’imputabilité de la personne est non-médiée : autorité dans les mains des autres membres du groupe, iels ont la tâche de faire respecter la norme

Normes formelles
- règles secondaires (lois, règlements, etc.)
- s’appliquent aux actions
- sanction : déléguée à une institution officielle et autorisée, écrite et tangible
- imputabilité médiée : institutions ont la tâche de faire respecter la norme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Quel est le point de vue positiviste sur la déviance ?

A

La déviance a des caractéristiques observables que ce soit au niveau biologique (femme, grosseur du crâne, etc.) ou comportementale. Déviance = interne à la personne/groupe.

Courant qui cherche ce qui cause la déviance. Part du principe que les normes et les lois, réglements sont objectifs.

Ex: phrénologie = association de comportements, traits immoraux en fonction de la localisation des bosses crâniennes. Renforcement des idéologies racistes, sexistes, etc.

Part du principe que la déviance est attirante et qu’il faut donc exercé un contrôle social pour que les gens respectent les normes/ne dévie pas.

modes de contrôle : lois, sanctions, traitements médicaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Comment le courant positiviste caractérise la déviance ?

A
  1. Elle est rare
    Problème : peu être rare sans être déviant, définition de la rareté, comment savoir si c’est rare ?
  2. Elle cause du tort
    Problème : à qui ? ex: la masturbation
  3. Elle génère une réaction sociale négative
    Problème: pourquoi ? hiérarchistation des réactions
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quelles sont les deux visions de la loi / normes juridiques ?

A
  1. Vision consensuelle
    La loi = consensus sociétal et mise en application de manière égale pour tous
  2. Vision conflictuelle
    Outil créé par les classes dirigeantes et frappe plus fort les gens vulnérables

=> Les lois repésent-elles la majorité des opinions des citoyens ? Qui protège-t-elle ? Qui vise-t-elle ?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quel est le point de vue interprétativiste de la déviance ?

A

Ce qui est considéré comme normal ou déviant ne peut être compris que dans un contexte spécifique et une période donnée.

La déviance n’est pas observable. Ce qui est caractérisé comme déviant résultat d’une interprétation influencé par des dynamiques de pouvoir.

Ne cherche pas à expliquer pourquoi certaines personnes sont déviantes, mais plutôt comment les normes sont construites et influencées (qui décide, quels sont les pouvoirs en jeu ?)

Ex:

  • Etiquetage sociale : déviance = étiquette appasée à une personne qui influence la perception des autres de cette personne et de soi-même.
  • Stigmatisation : processus d’exclusion
  • théore des sous-culture : comment on est socialisé à la déviance à travers notre appartenance à un groupe
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Comment l’entrepreneur moral tente d’influence une norme ?

A
  • discours misant sur une menace perçue, ne découlant de données empiriques, mais de valeurs/arguments moraux
  • tentative de médiatisation
  • objectif: mobiliser l’opinion public en suscitant chez elleux des émotions fortes (perte ou gain de pouvoir, reconnaissances, etc.)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Qu’est ce que le contrôle social ?

A

Mécanismes et Ressources matérielles et immatérielles disponibles pour s’assurer que les membres d’une société adoptent les comportements conformes aux normes.

Toutes les réponses organisées par la société face aux personnes/comportements considérés comme problématique/deviant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

quels sont les 3 niveaux de contrôle social ?

A

1. Rétroactif
Comment on gère une personne/comportement déviant/problèmatique

ex: punition, réhabilitation, traitement

2. Préventif
Comment au travers des agents de contrôle, on tente de prévenir l’apparition de ces personnes/comportements problématiques/déviants.

ex: éducation, dissuasion, préventation

3. Contrôle de soi
Lorsque la pers régule ses propres comportements (but du contrôle social)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Quels sont les deux formes de contrôle social ?

A

Formel
Implique l’intervention d’une tierce partie en position de pouvoir mandaté

ex: contrôle légal, médical (psy et sexo)

Informel
Gestion par les personnes, pas de position de pouvoir mandatée

ex: médias, nous, campagnes de prévention

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Quelles sont les finalités du contrôle social ?

A

-> que les personnes régulent elles-même leurs comportements, soit intériorise les normes

en renforçant positive ou négative les comportements désirer et en punissant positivement ou négativement ceux “déviants”.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Renforcer/punir et positif/négatif

A

renforcer => encourager -> augmenter, norme
punir => décourager -> diminuer, voire faire disparaitre

Positif => donner qqch (gain, récompense vs punition)
Négatif => enlever qqch (privilège vs peine)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Qu’est ce qui influence les mécanismes de contrôle sociale ?

A
  • la relation entre les personnes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Qu’est ce que la distance relationnelle ?

A

le degré de contacts et d’intimité entre deux personnes qui influence les types d’interaction, l’intensité et la nature du lien

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

intégration sociale va marginalité

A

le processus d’intégrer une personne, soit de construire des liens d’affiliations

marginalité = absence de liens avec le groupe

42
Q

Quels sont les 4 styles de contrôle social ? et que définissent-ils ?

A

Définissent la réponse fassent à la violation de la norme sociale : soit la sanction, la responsabilité et l’attribution de la déviance.

Pénal

Style: coercitif/punitif
Tort : violation des lois (s’intéresse aux raisons)
Responsabilité : Individu
But de contrôle : rétribution
Solution/réponse : punitive (idée de pauer sa dette à la société), la victime n’est pas dédomagée matériellement
Distance relationnelle : grande

Compensatoire

Tort: matériel (accent sur les csqces)
Responsabilité : groupe
But du contrôle : entente, accord
Solution/réponse: monétaire, victime directement dédomagée
Distance relationnelle: modérée avec disparité des pouvoirs/rang

Conciliatoire

Style persuasif
Tort: relationnel
Responsabilité : partagée, pers. même rang social (idée d’une égalité)
But du contrôle : réconciliation
Solution/réponse: négociation, compromis
Distance relationnelle : faible

Thérapeutique

Style volontaire
Tort: personnalité
Responsabilité : n.a
But du contrôle: retourner à la normal, changer qqch qui ne fonctionne pas chez l’individu
Solution/réponse: traitement
Distance relationnelle : très petite

43
Q

Pourquoi étudier la notion de stigmate dans le contexte de sexualité ?

A
  1. Sexualité est un sujet de controverse et de débat où de nombreuses valeurs et jugements entrent en jeu simultanément.
  2. La sexualité des individus peut faire l’objet de stigmates.
    Sur base de ces valeurs et jugements sociaux, de nombreuses personnes sont stigmatisées en raison de leurs goûts, préférences, pratiques sexuelles, sexe, orientation sexuelle, identité de genre ou ethnicité. Elles ne correspondent pas à ce qui est socialement “attendu” en matière de sexualité.

ex: pratiques BDSM, comportement et pratiques sexuelles non-conformes aux stéréotypes de genre, discours de la santé publique, etc.

  1. La stigmatisation empêche les individus de vivre leur sexualité de manière épanouissante et authentique.
    -> La stigmatisation crée un cercle vicieux qui limite la liberté sexuelle et l’expression de soi.
44
Q

D ou vient le concept de stigmate ?

A

Den la Grèce antique où on marquait le corps des individus qui devait être évité, car iels avaient fait qqch d’immoral

45
Q

Quelle est la théorie du stigmate par Goffman ?

A

Théorie qui reprend les réactions possibles face aux individus réputés comme possédant des attributs non désirable face aux attentes sociales normatives et les stratégies déployées par ces individus pour gérer le stigmate

46
Q

Deux perspectives sur le stigmate et deux gestions

A

Pers. assume que sa différence est sue, connue et évidente = personne discréditée
-> gérer les malaises et tensions

Pers. assume que sa différence n’est pas connue, immédiatement perceptible = pers.discréditable
-> gérer les informations qu’elle donne sur elle-même

47
Q

Quelles sont les deux notions d’identité sociale ?

A

identité sociale virtuelle : identité créée par les suppositions qu’elles soient vraies ou fausses

identité sociale réelle : identité réelle

48
Q

quels sont les 3 types de stigmate ?

A
  1. Ceux liés au corps, à l’apparence physique
  2. Ceux liés au caractère, personnalité, comportement d’une personne
  3. Ceux liés à l’ethnicité, la nationalité, la religion
49
Q

3 stratégies de gestion du stigmate

A
  1. Contrôle de l’information
    - tensions entre identité sociale virtuelle et réelle
    - stigmate pas apparent = pers. discréditable
  2. Passing
    = passer pour une catégorie sociale plus acceptable
    pers. doit établir sa propre limite entre secret complet ou divulgation complète
    poids psychologique considérable et bcp d’anxiété à gérer
    impression d’être entre deux mondes :
    - difficulté à s’identifier à la communauté
    - sentiment de déloyauté par rapport à la communauté discréditable
    pers. discréditable
  3. Changement biographique
    - provoquer une discontinuité, que ce soit en changeant de lieux ou de communauté
  • s’approprier le stigmate en passant librement d’un statut discréditable à celui de discrédité

=> établir la balance des coûts et bénéfices
=> gérer l’authenticité
=> risque de passer comme une personne non-authentique dans les deux mondes

50
Q

Qu’est ce que le stress minoritaire ?

A

Stress résultant d’expériences et d’attentes de discrimination/d’intimidation, ainsi que de l’intériorisation des croyances oppressives

51
Q

Contrôle social et société préindustrielles (jusqu’à 1850)

A

Rôle de l’état: sources de pouvoir homogène (roi), clairement identifiées mais faible

Focus sociétal: groupe, consensus, famille, homogénéité des pratiques, valeurs, moeurs

Importance de la loi: faible, conflits gérer informelement/dans la communauté

Explication de la déviance: pécheurs, dissidents face au pouvoir royal

Source et caractéristiques des savoirs: religieux, divin

Rapport à soi/sens de soi: faible

Contrôle social (réponse et punition): punition sévère, publique et passe par le corps
but = assoir le pouvoir du roi
peine = fonction collective, arbitraire

52
Q

contrôle social x société industrielles/modernes (1850-1960)

A

Rôle de l’état: pouvoir centralisé, contrôle dominant

Focus sociétal: augmentation de l’individualisme + gérer les enfants et adolescents.

Importance de la loi: systématisée, importance élevée pour gérer les conflits de plus en plus nombreux entre gruope

Explication de la déviance: dégénérescence morale ou physique

Source et caractéristiques des savoirs: basé sur la raisons, la science

Rapport à soi/sens de soi: Élevé

Contrôle social (réponse et punition):
Au lieu de marquer les corps, on travaille sur l’esprit
On mise sur la certitude de la peine et non sa sévérité + fonction individuelle

  • Prolifération des discours experts sur la déviance + traitements
53
Q

les 3 éléments essentiels du contrôle social de la sexualité ?
(Comment ça fonctionne)

A
  1. Imposition d’une façon de vivre/concevoir la sexualité
  2. Personnes agentes sont porteuses de la perspective
  3. Système de sanctions informelles et formelles
54
Q

quelles sont les motivations sexuelles les moins endossées ?

A
  • transmettre une ITSS
  • en échange d’argent (+ de femmes)
  • pour avoir une augmentation (+ de femmes)
  • en échange de drogues (+ d’hommes)
  • vouloir se punir (+ d’hommes)
55
Q

Quelle est évolution des attitudes envers la sexualité à la fin des années 1960 au Québec et au Canada

A
  1. Perspective procréatrice : la sexualité était souvent vue à travers le prisme de la religion et de la morale, avec des valeurs telles que la chasteté et la pureté sexuelle.
  2. Perspective relationnelle : Les discours savants sur la sexualité ont commencé à émerger, et il y a eu des changements juridiques importants, y compris la décriminalisation de la distribution de contraceptifs, de l’avortement et des relations sexuelles entre personnes de même sexe.
  3. Nouveaux critères normatifs
    Ses critères mettent l’accent sur la liberté individuelle et la capacité des individus à explorer leur sexualité de manière plus ouverte et moins contrainte. vers une perspective récréative ?
56
Q

Dans les sociétés post-modernes, on a dépathologisé plusieurs pratiques et intérets sexuels, lesquels ?

A

Sitophilie : fait référence à l’excitation/attirance sexuelle incorporant de la nourriture dans la sexualité

Coprolalie: utilisation délibérée de langage obscène ou vulgaire à des fins d’excitation ou de plaisir sexuel.

Néophilie :l’attrait pour la nouveauté, la découverte de nouvelles expériences, de nouveaux partenaires ou de nouvelles pratiques sexuelles.

57
Q

Implication des sociétées postmoderne sur la rationalisation, le désenchantement du monde et la façon dont la sexualité est abordée

A

Postmoderne = période de grands changements sociaux et culturels + remise en question des structures de pouvoir et des discours dominants.

Rationnalisation = tendance à expliquer le monde à travers la logique et le raisonnement.
La foi et les croyances sont remplacées par la science.

Désenchantement du monde = idée que la religion perd de son influence et est remplacée par une vision du monde plus rationnelle et basée sur la science. Perte de sens magique/mystique.

La sexualité est aussi rationnalisée, c’est à dire soumise à une analyse scientifique et médicale. Sexualité régit par des lois rationnelles. but = atteindre l’orgasme, sexualité accès sur la performance.

58
Q

Caractéristiques des sociétés postmodernes

A
  • perte de repères/traditions
  • remise en question de ce que l’on considérait stable, naturel, etc.
  • Estompement de l’essentialisme
  • changemens sociaux rapides -> mise en lumière d’une pluralité de modes de vie
  • inflation du soi => savoir reflexif et possibilité de choisir
  • période de déconstruction
59
Q

Quelles sont les csqces sociales des discours néolibéraux ?

A
  • imputation personnelle pour les problèmes de la vie
  • mépris public pour les personnes ne suivant pas les normes/discours santéistes ou qui échouent
  • Reproches aux individus de perpétrer un problème social
  • Reprimandes de la part du corps médical, des proches
60
Q

qu’entend-on par technique de soi ? et qu’est ce que ça implique ?

A

les effots que les individus font pour atteindre un état de bonheur.

La promotion de la santé ne passe donc pas par des changements sociaux et structuraux qui influent sur la santé et le bien-être des populations, mais bien en incitant les individus à se conformer aux discours santéistes, à responsabiliser et à modifier eux-mêmes leurs comportements

61
Q

qu’est ce que la gouvernementalité ?

A

l’ensemble des dispositifs, des techniques et des mécanismes à travers lesquels le pouvoir est exercé et régule une société donnée. Elle inclut à la fois le pouvoir de l’État et d’autres institutions ainsi que les manières dont les individus se gouvernent eux-mêmes en fonction des normes et des attentes sociales.

62
Q

En contexte néolibérale comment les concepts de gouvernementalité et technique et de technique de soi imprègne le concept d’agentivité sexuelle et quelles sont les conséquences ?

A

L’individu a accès à une panoplie de sources d’information (magazine, podacst) regorgeant des techniques de soi pour améliorer sa sexualité.

Dès lors dans une société néolibérale empreinte de discours santéistes, les personnes vivant des difficultés sexuelles sont tenues responsables de leurs problèmes. Elles n’ont qu’elles-mêmes à blâmer, elles n’ont qu’à appliquer les techniques de soi, soit:
- communiquer ce qu’elles désirent
- refuser d’avoir des relations sexuelles non-désirées
- s’éduquer, s’instruire
- mieux choisir leur partenaire, etc.

Mais l’agentivité sexuelle n’est pas accessible de manière égale à tous·tes :

  • Les inégalités socio-économiques, de genre, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, l’accès limité à l’éducation sexuelle et aux services de santé sexuelle, ainsi que les pressions culturelles, peuvent entraver la capacité de certaines personnes à exercer une véritable agentivité sexuelle.
    ex: accès limité à une éducation sexuelle ->manque d’information pour prendre des décisions éclairées sur leur vie sexuelle.
  • Les discours santéistes peuvent se concentrer sur des normes strictes en matière de santé sexuelle, ce qui peut conduire à la stigmatisation de certaines pratiques sexuelles, de certaines identités sexuelles, ou à une pression pour conformer la sexualité à des idéaux de santé spécifiques. Cela peut empêcher les individus de s’engager pleinement dans une agentivité sexuelle qui reflète leurs désirs et leurs besoins personnels.

Csqces:
- blâmer les personnes qui ne suivent pas les discours santéistes
- réprimande du corps médical, voire moine bonne qualité des soins offerts
- ne tient pas compte des déterminants socio-économiques, culturels et de leurs impacts sur la santé et bien-être.

63
Q

Risque x contexte néolibérale

A

La notion de risque est liée à la notion d’incertitude et de choix. Plus il y a de situation incertaine, plus il y a de choix, plus il y a de risques.

Dans un contexte néolibérale:
- l’individu fait face à plus de discours, d’avis contradictoires provenant d’experts ou pseudo-experts
- l’individu a plus de choix et la gestion du risque lui incombe. Il fait face à plus de pression ce qui peut entrainer plus de dépression et de regrets.
- la gestion du risque varie selon les individus, la limite entre danger et sécurité est personnelle

64
Q

Risques x moralisation

A
  • les discours sur le risque agissent comme des instruments de régulation sociale
  • les discours sur le risque sont empreints d’arguments moraux qui associent le risque à une cause potentielle de tort envers soi ou les autres

=> cela peut entrainer une moralisation des conduites individuelles où les actions sont jugées selon une dichotomie bien/mal en fonction de leur potentiel de risque et de préjudice

65
Q

Qu’est-ce que la médicalisation ?

A

processus par lequel des problèmes non médicaux sont définis et traités comme des problèmes médicaux.

Les comportements ou pratiques qui étaient jugées immorales autrefois, sont maintenant compris comme des troubles ou des maladie.

66
Q

Problèmes de la médicalisation ?

A
  • malgré une apparence objective, les jugements de valeurs y sont présents
  • présupposition que les gens peuvent être aidés par le biais d’un savoir spécialisé

=> Or les contextes influencent les réalités, soit ce qui est considéré comme déviant ou non.

67
Q

Paradigme du modèle médical

A
  • La cause du problème est interne à l’individu
  • Ne tient pas compte de la culture, du contexte, de la subjectivité
  • La réponse = le domaine médical = se remettre à des experts
68
Q

Médecine x contrôle social

A

Au nom de la santé, on traite un problème pour revenir à la normal, soit un principe normatif naturalisé, rationnalisé par le domaine médical

médecin = agent de contrôle social à travers leur jugement/expertise

Selon Orlowski:
La médecine est un mécanisme
populaire de contrôle social parce que c’est un domaine respecté que le grand public ne comprend pas bien. Ce manque de connaissance de la part du public a rendu difficile la tâche des individus ciblés par un mécanisme de contrôle social de le critiquer et de se défendre.

69
Q

Contexte qui a favorisé l’émergence de la médicalisation ?

A
  1. sécuralisation = diminution de l’importance/rôle de la religion
  2. Augmentation du niveau de confiance envers la médecine
  3. Augmentation du niveau de confiance envers les progrès et la rationalité
  4. Prestige et pouvoir accru de l’autorité médicale
  5. Confiance accrue en vers la gestion individuelle et technologique des problèmes
  6. Individualisme -> affaiblissement des liens sociaux
70
Q

Qu’est ce que la biomédicalisation ?

A

utilisation de la biotechnologie (drogue, médicaments, chirurgie) no pas pour traiter une pathologie, mais pour surpasser la normalité humaine/améliorer la qualité de vie.

71
Q

Médicalisation de l’homosexualité à travers le temps

A

19e siècle: siècle : croyance que l’homosexualité d’une personne peut être discernée en examinant son corps (von Krafft Ebing) ou qu’elle résulte d’une inversion sexuelle (Ellis)

20e siècle: développement psychosexuel anormal. On nait tous·tes bisexuel, mais problème par la suite.

Fin 20e siècle: cause génétique

Today : on essaie
de trouver des différences entre les personnes homosexuelles et les
personnes hétérosexuelles,
notamment hormonales et
physiques (ex.: 2D4D ratio)

72
Q

médicalisation de la sexualité, c’est quoi ?

A

processus par lequel les structures de pouvoir mettent l’accent sur les aspects biologiques et individuels des « problèmes » sexuels des problèmes qui
seront gérés par le domaine médical en occultant l’influence et l’importance
d’autres facteurs sur la sexualité.

73
Q

biomédicalisation de la sexualité, c’est quoi ?

A

utilisation de la biotechnologie pour
améliorer sa performance et sa santé sexuelle afin de surpasser la
« normalité » sexuelle . Façons par lesquelles les activités et les expériences
sexuelles sont surveillées et auto contrôlées dans un climat social ambiant qui
pousse les gens à penser la sexualité en termes normatifs (normal/anormal,
inadéquat/excessif, etc.).

74
Q

Csqces de la Médicalisation du corps féminin

A
  • Pas beaucoup de connaissance sur le corps, réactions, etc. (ex: étude des effets des médicaments pas fait selon le sexe)
  • Naissances : phénomène avant géré par les sages-femmes, aujourd’hui par des professionnels de santé, qui sont principalement des hommes
  • Pathologisation du fonctionnement et de l’évolution du corps de la femme (ex: symptômes pré-menstruelles, etc.)
  • Infertilité et technologie pour la corriger (idée que toutes personnes avec un vagin devrait pourvoir porter un enfant)
75
Q

Comment la médicalisation a influencé la sexualité des femmes ?

A
  • sexualité et désir sont contraintes par des normes patriarcales et l’idée de sexes opposés
    -> si comportements contraires => symptômes à traiter
  • double standard = deux normes selon le sexe. H peuvent avoir plusieurs partenaires sexuels, plus de liberté sur le plan sexuel
  • diagnostics sont empreints de stéréotypes sur la sexualité des femmes (ex: passive, à des fins de procréation, etc.)
76
Q

Quels sont les deux discours découlant du double standard sexuel

A
  1. Discours de la pulsion sexuelle masculine

Sexualité des H innées, répond aux forces naturelles de perpétrer l’espèces humaines. En contraste, les F auraient très peu de désir sexuel

  1. idée de l’amour monogame
    F = peu de désir sexuel, se réveille uniquement dans un contexte de relations hétérosexuelles monogames.
  2. Intersection du genre x ethnicité
    Pers. noires sont hypersexualisées et asiatiques peu, blanches entre les deux
77
Q

Comment le double standard sexuel s’observe aujourd’hui ?

A

Encore présent auj

idée que les deux sont différents au niveau:

  • des activités sexuelles moins “communes” (ex: pratiques à plusieurs)
  • Nbre de partenaires sexuels
  • Prise d’initiative sexuelle
  • légitimation du désir des H et déni de celui des F

=> pas soutenu pas la recherche !

78
Q

Pourquoi la médicalisation touche plus les femmes ?

A

Pouvoir législatif et médical sont des structures patriarcales
F ont le pouvoir d enfanter qui est lié:
- survie de l espece
- la lignée, continuité classes sociales
- notion de propriété/ héritage

=> contrôler pour s assurer de la descendance

79
Q

Biomédicalisation : chirurgies esthétiques des organes génitaux féminins

But et contexte

A

but: améliorer l’apparence pour que ça coincide plus avec les normes de beauté/normalité actuelles
> conception que ça doit être petit, minimal, etc.

Influencé par un contexte social où les organes génitaux sont montrés dans la pornographie avec des représentations uniformes, mais demeure occultés dans les autres sphères médiatiques

80
Q

quelles sont deux faits concernant les hommes ayant recours à une chirurgie esthétiques péniennes ?

A
  • 45% etaient insatisfaits de la taille de leur pénis
  • La plupart des personnes ayant recours à la chirurgie surestiment la taille moyenne du pénis et ont un pénis dans la norme
81
Q

dysfonction sexuelle

A

plus approprié = difficulté sexuelle

implique un écart par rapport à l’idéal/la normalité, soit la réponse sexuelle normale qui repose un modèle dominant, soit l’atteinte de l’orgasme par pénétration

82
Q

Sur quoi se base les savoirs sexologiques et qu est ce que ça sous entend ?

A

Sur la science et différentes approches thérapeutiques (mesurables et observâmes)

Qu’il y a des normes de bon fonctionnement, développement, réponse sexuelle

83
Q

Médicalisation du désir sexuel
(Time Line)

A

20e siècle: pas assez de désire sexuel = diagnostic de frigidité (surtout pour les femmes)

1970 : abandon du terme, mais reste l’idée qu’il faut avoir assez de désir sexuel avant les relations sexuelles (valorisation du désir spontanné vs réactif)
+ idée que le désir est dirigé par les hormones, la biologie, les neurotransmetteurs, etc.

84
Q

Quels sont les facteurs de risque associé au trouble du désir hypo-actif ?

A
  • attente irréaliste par rapport au niveau de désir dans un couple
  • écart de désir entre partenaires
  • attitudes socioculturelles empêchant d’être authentiques dans l’expression de sa sexualité
  • historique d’abus
  • difficultés conjugales

peut aussi être liés à :
- trouble de l’orgasme
- alcoolisme
- trouvle de douleurs génitales
- troubles anxieux et dépressifs

85
Q

Qu’est ce qu’Addyi ?

A

une biotechnologie (médicament) qui agit sur les récepteurs de la dopamine/sérotonine et utilisé pour traiter les troubles de désir sexuel hypoactif chez les femmes.

=> pas réellement efficace

86
Q

Est-ce que les H ont plus de désir que les F ?

A

Chez personne non en couple ou données uniquement de l’un des partenaires -> différence significative/évidente entre les deux, surtout pour la masturbation

Si on regarde à l’intérieur de dyade -> pas de différence (50% des cas, même niveau sinon 25% + F ou + H)

Les H en couple sous-estiment le désir sexuel de leur conjointe et les F surestiment celui de leur conjoint

87
Q

Médicalisation de l’orgasme ?

A

Médicalisé par le DSM-5 : établissement d un bon fonctionnement orgasmique masculin et féminin, sinon trouble

Chez la F, ça porte le nom de trouble de l’orgasme.
Diagnostic si difficulté marqué ou non atteinte de l’orgasme dans au moins 3/4 des cas.

Absence du trouble de l’orgasme précoce chez la F, idée que c’Est complexe et que ça prend du temps donc n’existe pas, pourtant ça existe. Une étude rapporte : 3,3% (occasionnellement: 40%)

Chez H, ça porte le nom de:
-> éjaculation retardée ou absente
-> éjaculation précoce, soit durant la première minute suivant le début de la pénétration, et ce avant qu’il ne le souhaite.

88
Q

Quelles sont les représentations de l’orgasme ?

A
  • Orgasme simultanée
  • Demande des compétences du travail pour celui féminin vs naturel et simple chez H
  • Indique la fin et s’il y a eu du plaisir
  • performance auditive

=> influencés par les scripts

89
Q

Regard critique sur la médicalisation

A

médicalisation = pas intrinsèquement mauvais

Problème, s’impose comme un modèle dominant, donc ce qui dévie est marginalisé/pathologisé

90
Q

La médicalisation met l’accent sur …. et occulte …

A

sur les aspects fonctionnels et mécaniques de la sexualité

mais s’intéresse peu aux ressentis, utilisations des corps, plaisir sexuel

91
Q

8 composantes du sexe “génial”

A
  • Présence d’esprit
  • authenticité
  • communication extraordinaire et empathie
  • connexion
  • vulnérabilité
  • profonde intimité érotique
  • transcendance
92
Q

À quoi renvoie le concept de « médicalisation » ? (lecture Cacchioni)

A

À un processus par lequel un problème non-médical devient l’objet de la médecine en s’apparantant à une maladie ou un trouble.

Processus par lequel des aspects de la sexualité humaine sont traités, compris et contrôlés par un cadre médial.

93
Q

Selon Cacchioni (2015), quelles sont les fonctions de la médicalisation de la sexualité ? (à quoi ça sert?)

A

La médicalisation de la sexualité permis de protéger les normes sociales existantes, c’est à dire une sexualité binaire, hétérosexuelles et reproductive.

94
Q

Quels sont les impacts négatifs et positifs potentiels de la médicalisation de la sexualité ?

A

Ils varient selon les contextes, les culturels et les facteurs individuels

Impacts positifs :

Accès à des traitements médicaux

Stimule la recherche ce qui peut amener à mieux comprendre certains problèmes sexuels et trouver des solutions

Validation de problèmes sexuels : reconnaissance qu’il s’agit d’un problème de santé, ce qui peut diminuer la stigmatisation et encourager la recherche d’aide

Impacts négatifs :

Pathologisation des pratiques et comportements sexuels non conformes aux normes dominantes -> stigmatisation et discrimination de ces personnes.

Renforcement des stéréotypes de genre : normes définit en fonction des catégories de genre binaire -> freine l’expression et l’expérience d’un soi et d’une sexualité plus authentique

Commercialisation et profit : les industries pharmaceutiques en profitent pour vendre des produits et des services visant à améliorer la sexualité des personnes.

95
Q

Qu’est-ce que la rationalité néolibérale et ses principes centraux? (lecture ayo)

A

Néolibéralisme = approche économique et politique qui promeut la primauté du marché libre, de la concurrence et de la réduction de l’intervention gouvernementale dans l’économie. (Ex : privatisation des services publiques)

La rationalité néolibérale est la machine politique qui supporte le système néolibéral via des discours véhiculant des pensées et des croyances influençant la société autant au niveau individuel qu’institutionnel.

“être actif”, “bien manger”, “perdre du poids”

Les 5 principes :

  1. L’intervention minimale du gouvernement

Les problèmes sociaux sont réduits à des échecs personnels résultant de mauvaises décisions individuelles.

Promotion de la régulation et des pratiques individuelles (faire 30 min de sport, manger 5 fruits/légumes) sans tenir compte des déterminants sociaux de la santé (augmentation de l’itinérance, détérioration des conditions sociales et économiques, etc.)

  1. Primauté du marché

Véhicule une image de c’est quoi une personne en santé.

Ça vient avec des modes de vie et des pratiques à adopter et donc des investissements dans des produits et des services.

  1. La gestion des risques

Risque au niveau de la santé = menace d’une maladie chronique mettant à risque notre vie.

Fonctionne en créant un sentiment d’urgence, de devoir avoie maintenant en prévention.

Il est attendu que les personnes responsables et prudentes adhérent aux produits et services non seulement dans leur intérêt personnel, mais aussi en tant que devoir envers la société.

  1. La responsabilité individuelle

La santé est une donc une responsabilité individuelle et un devoir de citoyen·ne.

S’ancre dans la morale et les comportements.

  1. Les choix personnels et la liberté de choisir

Dans ce modèle, les inégalités de santé sont des conséquences de ne pas avoir adhérer/appliquer les produits/services promis par le système. Idée qu’iels avaient pourtant la liberté de choisir.

Les disparités de santé/maladie ne sont plus le poids des instances gouvernementales, mais celui de chaque personne qui est responsable de ses actions et circonstances.

96
Q

Comment la rationalité néolibérale est-elle impliquée dans la manière dont la santé est promue ?

A

Elle favorise la commercialisation des soins de santé, transformant la santé en une marchandise soumise à la concurrence.

Elle encourage la responsabilité individuelle en matière de santé, mettant l’accent sur la prévention et le comportement sain au lieu de politiques de santé publique plus larges.

Elle peut mener à des réductions des dépenses publiques en matière de santé et à la privatisation des services de santé, ce qui peut avoir des répercussions sur l’accès aux soins de santé.

97
Q

Ayo (2012) mobilise quelle(s) notion(s) afin de démontrer que les discours néolibéraux de la santé sont une forme de contrôle social?

A

Celle de la notion de “citoyens conscients et responsable de leur santé” qui est propagé par les discours néolibéraux et fonctionnent comme une forme de contrôle social.

Elle suggère que ces discours placent les personnes au centre des stratégies de promotion de la santé et sont à la fois vus comme source et solution de leurs potentiels problèmes de santé. Iels sont donc tenu responsable de leur propre santé, sans que le système social ne soit impliqué.

Les personnes sont donc incitées à surveiller et à gérer activement leur propre santé, ce qui peut les amener à internaliser des normes de comportement conformes aux objectifs néolibéraux.

Cela renforce le contrôle social, car il ne s’agit pas de changer les structures sociales. Au contraire, la société incite les personnes à adhérer aux discours et à adapter leur mode de vie en conséquence.

98
Q

Quelles sont les bienfaits potentiels et les conséquences négatives potentielles de la rationalité néolibérale?

A

+ : croissance économique, autonomie individuelle

Csqces : renforce les disparités/inégalités économiques, les difficultés d’accès, marginalisation suite à l’idée qu’il s’agit de responsabilité individuelle, invisibilisation des facteurs sociaux et structurels qui influencent la santé.

99
Q

Qu est ce que qui est secondaire dans les discours sur les dysfonctionnements sexuelles ?

A
  1. L expérience subjective : soit comment les personnes perçoivent leur propre «bon» fonctionnement
  2. Les contextes : la culture, les normes peuvent jouer un rôle important dans ce qui est perçu comme dysfonctionnel
  3. La dimension psychoaffective : soit les émotions, le désir, le plaisir.
100
Q

Quelles sont les deux éléments constitutifs d’une infraction criminelle ?

A

Élément de l’acte -> soit poser ou omettre de faire un acte prohibé par la loi
Élément de la faute -> intention criminelle

=> doit démontre que la personne a eu l’intention de commetre un acte prohibé

101
Q

le codre criminel canadien prévoit-il des lois spécifiques à la transmission/non-divulgation au VIH ?

A

Non. Le système utilise celles liées aux agressions cs. Peut s’apperenter à un niveau 3.

102
Q

La majorité des cas d’infection surviennent dans quel contexte ?

A

2 personnes consentantes qui ignorent leur statut sérologique

103
Q

vrai ou faux, il faut avoir été infectée pour pour porter plaine ?

A

non