Sémiologie 200.2 Flashcards
La sémiologie :
Consiste à étudier les signes qui traduisent la présence ou non d’une détresse, d’un traumatisme ou d’une maladie.
Catégorie d’âge :
Adulte : à partir de la puberté
Enfant : 1 an à la puberté
Nourrisson : 1 semaine à un an
Nouveau né : < 1 semaine
Analyse de la plainte :
- Provoqué par : circonstances de survenue et le ou les facteurs déclenchants
- Qualité : ses caractéristiques
- Région du corps atteinte
- Temps de la plainte
La douleur
Sensation ressentie par une victime dont le système nerveux détecte un stimulus désagréable et qui peut être dangereux.
Échelle numérique :
Évaluation de la victime qui note sa douleur de 0 à 10
Échelle verbale simple : réalisée en 2 temps :
- Le pompier demande à la victime si elle a mal ou non ; si pas de douleur EVS à 0
- Si une douleur existe le pompier demande «votre douleur et faible(1), moyenne(2), forte(3) ou insupportable(4) ?»
L’EVS est utilisée dans les cas suivants :
La victime ne comprend pas le français
La victime présente un trouble neurologique (AVC, alzheimer,…)
La victime est un petit enfant
Chez le tout petit enfant qui n’est pas en âge de s’exprimer, le sapeur pompier regarde s’il y a :
Des pleurs, des gémissements, des cris Des grimaces Une attitude antalgique Un refus d’être touché au niveau de la zone douloureuse Une prostration Une agitation
Recherche des antécédents :
Maladie ou malaise
Hospitalisation
Traitement médical
Allergies
Le score de Glasgow reflète :
- La façon dont on veut réveiller quelqu’un qui dort dans la vie courante
- Les réactions qui permettent de savoir qu’il se réveille
Le score de Glasgow permet :
D’évaluer un trouble de la conscience et la profondeur d’un coma
Évaluation de la réponse verbale : Il faut poser des questions orientées afin de tester :
La mémoire globale
L’orientation dans le temps
L’orientation dans l’espace
Évaluation de la réponse motrice :
Il faut donner des ordres simples dépourvus d’ambiguïté : «serrez moi la main». En l’absence de réponse aux ordres, procéder à une stimulation douloureuse de la victime.
Nature de la réponse à l’ouverture des yeux :
Sur 4 : spontanée, à la demande, à la douleur, aucune
Nature de la réponse verbale :
Sur 5 : orientée, confuse, inappropriée, grognements, aucune
Nature de la réponse motrice :
Sur 6 : à la demande, orientée adaptée, évidemment non adapté, flexion des bras, extensions + rotation interne des bras, aucune
Une victime doit être mise en PLS systématiquement à partir d’un score de Glasgow :
Inférieur ou égal à 10 (sauf ACR)
L’intervalle libre est :
La durée qui sépare la survenue du traumatisme crânien de la perte de connaissance secondaire.
Si à l’arrivée des pompiers, la victime est inconsciente depuis plus de 5min on parle alors de …
Coma
La recherche de la sensibilité et de la motricité doit être faite lorsque l’on est en présence :
D’une suspicion de traumatisme de membre
D’une suspicion de traumatisme du rachis
D’une atteinte cérébrale
Pour la motricité on appelle :
Parésie : une diminution de la force motrice
Paralysie : une absence de mouvement
Pour la sensibilité on recherche :
Des fourmillements
Des sensations de décharge électrique
Une diminution ou une abolition de la sensibilité
Suspicion d’un traumatisme du rachis, il convient de rechercher pour chacun des 4 membres :
Un trouble de la sensibilité
Un trouble de la motricité
Les troubles de motricité et sensibilité suite à un traumatisme du rachis peuvent concerner :
Les membres inférieurs : on parle alors de paraparésie ou de paraplégie
Les 4 membres : on parle alors de tetraparésie ou de tétraplégie
Pour une atteinte cérébrale il convient de rechercher :
Un trouble de la motricité des membres supérieurs
Un trouble de la motricité des membres inférieurs
Lorsqu’un seul membre est concerné par un déficit de motricité / sensibilité on aura :
Une monoparésie
Une monoplégie
Lorsqu’un coté est concerné par une diminution ou perte de la sensibilité / motricité, on aura :
Une hémiplégie ou une hémiparésie
Lors d’une asymétrie au niveau de la face :
La bouche est toujours «attirée» vers le coté sain
Une aphasie :
Trouble ou abolition de la parole.
Les réflexes des pupilles doivent être testées lorsque la victime présente :
Un traumatisme crânien
Des troubles neurologiques
Une intoxication
Un traumatisme de l’œil
Au cours de l’observation des pupilles, il est important d’évaluer plusieurs paramètres :
La réactivité à la lumière
La symétrie
Le diamètre
Les pupilles peuvent être (diamètre) :
De tailles intermédiaires
Dilatées (mydriase)
Ressérées (myosis)
L’anisocorie :
Il s’agit d’une différence nette de la taille des pupilles, l’une en mydriase aréactive et l’autre réagissant à la lumiére.
L’anisocorie se retrouve chez une victime :
- Parfaitement consciente lors d’un traumatisme de l’œil ou de l’utilisation d’un collyre
- Qui présente des troubles de conscience importants ou un coma lors d’une souffrance grave de l’hémisphère cérébral
Si la victime est inconsciente et que ses 2 pupilles sont en mydriase aréactive il s’agit :
D’une souffrance aiguë du cerveau voire de sa déstruction, ou d’une intoxication par médicaments ou par drogue.
Une victime en arrêt cardiaque, sans massage cardiaque, est généralement en mydriase bilatérale. Si l’on constate après la mise en œuvre de la réanimation, une diminution du diamètre des pupilles ou mieux une réaction à la lumière, cela signifie que :
Le cerveau n’est pas mort
La réanimation est efficace
Signes accompagnant les atteintes neurologiques :
Photophobie
Céphalées
Troubles de l’équilibre et vertiges
Troubles de la vigilance ou du comportement (somnolence, agitation, désorientation, amnésie, obnubilation)
Les saignements de l’oreille (otorragie)
Les convulsions
Les vomissements en jet répétés