Les Troubles Et Detresses Respiaratoires 200.2 Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’un trouble ou une détresse respiratoire ?

A

Ce sont des difficultés plus ou moins importantes à assurer l’oxygénation du sang et par conséquent, l’oxygénation des différents organes

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2
Q

Quelles situations peuvent entraîner une détresse respiratoire ?

A
  • Une insuffisance d’O2 dans l’air inspiré
  • Une insuffisance du débit d’air dans les poumons
  • Une perturbation des échanges gazeux alvéolaires
  • Une perturbation des échanges gazeux cellulaires
  • Une atteinte des commandes nerveuses de la respiration
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3
Q

Signes de détresse respiratoire :

A
  • Essoufflement au repos ou au moindre effort
  • Sensation de manquer d’air, d’étouffer
  • Impossibilité ou difficulté à parler
  • Polypnée
  • Bradypnée
  • Tirage
  • Balancement thoraco-abdomominal
  • Battement des ailes du nez
  • Bruits respiratoires anormaux
  • Baisse de la saturation en O2
  • Cyanose
  • Sueurs
  • Moiteur
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4
Q

L’obstruction des voies aériennes peut être de 2 formes :

A
  • Totale (ou quasi totale)

- Partielle

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5
Q

Que se passe-t-il lors d’une obstruction totale ou quasi totale des voies aériennes ?

A

Le corps étranger peut être bloqué au niveau du pharynx, du larynx ou, plus grave, de la trachée. Sans désobstruction immédiate, l’organisme est très rapidement privé d’O2. La victime devient cyanosée, perd connaissance et le cœur s’arrête en quelque minutes

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6
Q

Signes d’une obstruction totale ou quasi totale des voies aériennes :

A
  • La victime ne peut plus parler ou fait un signe «oui» de la tête lorsqu’on lui demande si elle s’étouffe
  • La victime ne peut pas crier ou pleurer s’il s’agit d’un enfant
  • Aucun son n’est audible hormis
  • La victime garde la bouche ouverte
  • La victime ne peut tousser
  • La victime ne peut pas respirer
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7
Q

Lors d’une obstruction totale ou quasi totale des voies aériennes, que se passe-t-il en l’absence d’efficacité des manœuvres de désobstruction ?

A
  • La victime se cyanose

- La victime perd connaissance

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8
Q

Qu’est ce qu’un arrêt respiratoire ?

A

Un arrêt respiratoire est une situation assez rare, qui en l’absence de prise en charge immédiate, évoluera de façon inéluctable vers un arrêt cardiaque.

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9
Q

Hormis dans les cas d’obstruction totale des voies aériennes par un corps étranger, l’arrêt respiratoire peut :

A
  • Résulter d’une intoxication par médicaments ou par drogue
  • Être la complication d’une insuffisance respiratoire due à une maladie
  • Provenir d’une atteinte de la commande cérébrale (TC, AVC…)
  • Survenir lors d’une noyade
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10
Q

Signes spécifiques de l’arrêt respiratoire :

A
  • Inconscience
  • Arrêt de la respiration
  • Présence d’un pouls carotidien
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11
Q

Une fois les manœuvres de ventilation artificielle débutées et les moyens demandés, lors d’un arrêt respiratoire, il faut rechercher :

A
  • Les facteurs déclenchants
  • Les antécédents
  • Le traitement
  • Les symptômes précédent l’arrêt respiratoire
  • La température corporelle
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12
Q

L’asthme, définition :

A

L’Asthme est une maladie inflammatoire des voies aériennes. La muqueuse et les couches musculaires des bronches s’épaississent, rétrécissant le flux aérien dans les voies respiratoires.

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13
Q

Comment évolue l’asthme ?

A

Il évolue sous forme de crises pendant lesquelles se produisent en plus de l’inflammation :

  • Un rétrécissement du diamètre des bronchioles
  • Une sécrétion excessive de mucus bronchique
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14
Q

Pendant une crise d’asthme :

A

L’inspiration est normale mais l’expiration n’est que partielle, créant une distension des poumons et entraînant une dyspnée sévère(ventilation rapide), sifflante et forcée, au cours de l’expiration.

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15
Q

On parle d’asthme aigu grave lorsque :

A

Dans les crises sévères, la détresse respiratoire devient majeure.

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16
Q

Signes spécifiques de l’asthme :

A
  • Antécédents
  • Hospitalisations antérieures
  • Heure de début de la crise
  • Fréquence des crises
17
Q

Lors d’une crise d’asthme il faut rechercher ou apprécier :

A
  • Un sifflement et un effort à l’expiration
  • Des pauses respiratoires, avec disparition du sifflement lorsque l’effort expiratoire et l’épuisement deviennent très importants. L’arrêt respiratoire peut alors survenir à tout moment.
18
Q

Facteurs de gravités de la crise d’asthme :

A
  • Sévérité des signes de détresse respiratoire
  • Les antécédents de réanimation et d’intubation
  • La résistance au traitement entrepris
  • La survenue très rapide de la crise suite au contact avec un substance connue pour provoquer une allergie
  • L’âge
19
Q

Signes spécifiques de l’œdème aigu du poumon :

A
  • Toux
  • Crépitements ronflements
  • Présence de mousse aux lèvres avec écume blanchâtre ou rosée
  • Une hypertension artérielle ou en cas d’extrême gravité une hypotension
  • rechercher la régularité du rythme cardiaque
20
Q

Signes spécifiques d’une décompensation d’une insuffisance respiratoire chronique : interroger sur :

A
  • Antécédents
  • Hospitalisation en réanimation
  • Traitement habituel (O2)
  • Facteur déclenchant
  • Traitement déjà entrepris et ses effets (augmentation d’O2)
21
Q

Lors d’une décompensation d’une insuffisance respiratoire chronique, il faut rechercher :

A
  • Signes généraux de la détresse ou d’un trouble respiratoire
  • La saturation en oxygène basse (< à son taux habituel)
  • Augmentation de la toux et des crachats
  • Fièvre, témoin d’une infection respiratoire
22
Q

BPCO :

IRC :

A

Broncho-pneumopathie chronique obstructive

Insuffisance respiratoire chronique

23
Q

L’œdème des voies aériennes supérieures peut se produire dans certains cas :

A
  • Allergie -> œdème de Quincke
  • Infection (épiglottite, laryngite)
  • Piqures d’insecte dans la région de la bouche, du pharynx ou du larynx
  • Brûlure par des gaz chauds
  • Traumatisme
24
Q

En cas d’œdème des voies aériennes supérieures il faut questionner sur :

A
  • antécédents allergiques
25
Q

En cas d’œdème des voies aériennes supérieures, il faut rechercher :

A
  • Un sifflement à l’inspiration
  • Une toux incessante
  • Une impossibilité à déglutir avec des crachats de salive
  • Une modification de la voix (rauque ou éteinte)
  • Une urticaire ou des gonflements
  • Des suies au niveau de la bouche et du nez en cas d’inhalation de fumées d’incendie
  • Des traces de strangulation ou signes de traumatisme
  • Les signes des troubles ou des détresses neurologique et circulatoire