Les Troubles Et Detresses Circulatoires 200.2 Flashcards
Sur quoi repose le bon fonctionnement du système circulatoire ?
- Un cœur et des vaisseaux en bon état
- Un volume de sang et e globules rouges circulant en quantité suffisante
Comment se manifeste une détresse circulatoire ?
- Baisse de la pression artérielle
- Absence de pouls radial
Qu’est ce que l’état de choc ?
- Baisse brutale, importante et prolongée de la pression artérielle dans l’organisme
Qu’est ce que l’hypovolémie ?
- C’est la baisse de la quantité de sang en circulation.
En fonction de la cause la détresse circulatoire peut être :
- Temporaire (cas de certains malaises)
- Prolongée, c’est l’état de choc.
Triangle de la circulation =
- Cœur
- Vaisseaux sanguins
- Quantité de sang
Signes de détresse circulatoire :
- Tachycardie, bradycardie, arythmie
- Pouls mal frappé
- Pression artérielle basse
- Temps de recoloration cutanée allongé
- Sensation de soif
- Pâleur cutanée
- Conjonctives décolorées
- Froideur cutanée
- Impossibilité de mesurer la SPO2
- Marbrures
- Sueurs
L’arrêt cardiaque se caractérise par :
La cessation de toute activité mécanique efficace du cœur, confirmée par l’absence de conscience, de ventilation, et de pouls carotidien. Il peut survenir de manière inopinée ou être précédé de signes d’alerte.
Origines les plus fréquentes d’un arrêt cardiaque :
- Cardiaque ou circulatoire
- Respiratoire
- Neurologique
La tolérance des tissus à l’anoxie est :
- diminuée si elle est précédée d’une hypoxie (détresse ventilatoire, hypotension)
- Augmentée en cas d’hypothermie
Une victime d’un arrêt cardiaque voit ses chances de survie augmenter si :
- Une RCP est réalisée dans les plus brefs délais par le premier intervenant et si la défibrillation automatisée est mise en œuvre précocement
La RCP permettra :
- De suppléer l’arrêt de la circulation sanguine par des compressions thoraciques régulières
- De normaliser éventuellement un fonctionnement anarchique du cœur grâce à un choc électrique délivré par un DAE
- De suppléer la respiration défaillante par une respiration artificielle
Quand la circulation s’arrête :
- La perte de connaissance est quasiment instantanée, parfois précédée de convulsions dues à l’anoxie cérébrale
- Le cœur peut fibriller plusieurs minutes
- La respiration peut encore paraître normale quelques dizaines de secondes avant que n’apparaissent les gasps qui vont s’espacer puis disparaître à leur tour.
Qu’est ce que des «quasi signes de vie» ?
Il s’agit de mouvements respiratoires (gasps), légers mouvements des extrémités ou du visage, pupilles réactives, de déglutition… Il ne faut pas arrêter le MCE car c’est lui qui permet à ces signes d’exister
Dans quel cas la RCP peut être arrêtée avant l’arrivée de l’équipe médicale ?
Seule la réapparition de «signes certains de vie» (victime se réveille et obéis aux ordres simples)
Signes de l’arrêt cardiaque :
- Inconscience
- Arrêt de la respiration
- Absence de pouls carotidien perceptible
Tolérance des organes à la privation d’O2 ou «anoxie» ?
- Cerveau 2 à 4 min
- Cœur 15 à 30 min
- Rein 30 à 45 min
- Foie 40 à 80 min
Une fois les manœuvres de réanimation débutées et les moyens demandés, rechercher :
- L’âge
- Les facteurs déclenchants
- Les symptômes précédents l’arrêt cardiaque
- Le délais entre l’arrêt cardiaque et la mise en œuvre de la RCP
- L’état des pupilles
- La température corporelle
- Les hospitalisations antérieures
- Le traitement en cours
- L’existence de directive anticipées
Chaque minute perdue réduit les chances de survit de :
7 à 10%
Lors d’un ACR, que faire en cas de dysfonctionnement du DSA ?
Appliquer le protocole de RCP avec matériel et demander un DSA par radio
ACR chez un nouveau-né à la naissance ?
- Pouls inférieur à 60 par minute
- Fréquence de la RCP à 120 par minute 3 compressions 1 insufflation
En cas d’insufflations inefficaces, le sapeur pompier doit avant la prochaine tentative :
- Ouvrir et contrôler la bouche de la victime et retirer tout corps étranger visible
- S’assurer que la tête est bien basculée en arrière et que le menton est tiré vers le haut
Qu’est ce qu’un DAI ?
Défibrillateur automatisé interne
Que faire lors d’un ACR chez une personne équipée d’un DAI ?
- Pas de changement dans la conduite à tenir
- Passer rapidement au massage avec cardio pompe
- Possibilité de doubler la paire de gants afin de mieux se protéger du choc électrique éventuel
Que faire face à une victime porteuse de DAI choquée à plusieurs reprises tout en restant constante ?
- Ne pas la toucher avec les 2 mains afin de ne pas offrir au courant une boucle de passage au moment du choc, par conséquent, la recherche de la symétrie des pouls simultanément est à proscrire pour chaque intervention sur personne porteuse de DAI
RCP chez l’adulte :
- Électrodes adultes
- 30/2
- Cardiopompe
- Canule
RCP chez l’enfant entre 11 ans et la puberté (>30kg)
- Électrodes adulte
- 30/2
- Pas de cardiopompe
- Canule
RCP chez l’enfant <10 ans (<30kg)
- Électrodes pédiatriques
- 15/2
- Pas de cardiopompe
- Canule
RCP chez le nourrisson et nouveau-né sauf à la naissance :
- Électrodes pédiatriques
- 15/2
- Pas de cardiopompe
- Pas de canule sauf si les insufflations ne passent pas
Hémorragie externe :
Épanchement de sang abondant et visible, qui s’écoule en dehors des vaisseaux, au travers d’une plaie et qui ne s’arrête pas spontanément
Deux types d’hémorragie externe :
- hémorragie artérielle : pulsatile, de sang rouge vif et souvent extrêmement abondante
- hémorragie veineuse : de sang plus sombre, s’écoulant plutôt en nappe
Hémorragie interne :
- épanchement de sang invisible car il s’écoule et reste à l’intérieur de l’organisme
Hémorragie interne extériorisée
Épanchement de sang à l’intérieur de l’organisme qui s’extériorise par un orifice naturel
Différentes hémorragies internes extériorisées :
- nez : épistaxis
- oreille : otorragie
- bouche : hémathémèse (vomissements)
Hémoptysie (toux) - vagin : métrorragie (hors règles)
ménorragie (règles abondantes ou augmentation de la durée des règles) - anus : rectorragie (sang rouge non digéré)
malaena (sang noir, digéré d’odeur fétide) - urètre : hématurie
Choc hémorragique = choc hypovolémique
1er temps : Hausse de la fréquence cardiaque (pour compenser la perte de sang et maintenir un débit et une pression suffisants dans les vaisseaux)
2ème temps : Si le saignement n’est pas arrêté, la pression artérielle s’effondre (collapsus), l’état de choc s’installe, le débit cardiaque chute, la pompe se désamorce et le cœur s’arrête
Un saignement de même abondance sera particulièrement mal toléré :
- S’il survient chez un sujet fragile (enfant, personne âgée, patient coronarien…)
- S’il survient rapidement et que l’organisme n’a donc pas le temps de s’adapter
- Si le sujet est déjà traité par des médicaments qui fluidifient le sang
Lors d’une hémorragie externe il faut rechercher :
- le mécanisme déclenchant
- une estimation de la quantité de sang perdu
- les antécédents particuliers
- les traitements particuliers
- les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble circulatoire
- les caractéristiques et la gravité de la plaie
- la technique employée pour stopper l’hémorragie
- d’autres traumatismes associés
- les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble neurologique ou respiratoire
Lors d’une hémorragie le sapeur pompier doit se protéger contre les accidents d’exposition au risque viral et prendre les mesures de protection individuelle suivantes :
- Mettre des gants
- S’équiper du masque de protection et des lunettes en cas de risque de projection de liquide biologique
- retirer les vêtements souillés de sang le plus rapidement possible
Que doit faire un pompier à la suite d’un contact direct avec le sang d’une victime ?
Appliquer le protocole prévu pour les AEV
Lors d’une hémorragie interne extériorisée il faut rechercher :
- Le mécanisme déclenchant
- L’existence d’une douleur thoracique ou abdominale, d’une grossesse en cours
- Une estimation de la quantité de sang perdue
- Les antécédents particuliers
- Les traitements particuliers
- Les hospitalisations antérieures
- Les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble circulatoire
- L’origine du saignement
- L’existence d’une toux ou de vomissement accompagnant l’extériorisation du sang
- Les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble neurologique ou respiratoire
- D’autres traumatismes associés
Les hémorragies internes sont systématiquement suspectées :
- Dans certains contextes traumatiques
- À partir d’un point d’appel clinique (douleur thoracique ou abdominale, collapsus ou état de choc)
- Lors de la présence de signes de choc hémorragique
À partir de quel volumes e sang perdu une hémorragie entraine une détresse circulatoire ?
Environ 750mL
Lors d’une douleur thoracique il faut rechercher :
- Le type, la localisation, l’intensité et la variabilité, la durée, la persistance et la récurrence de la douleur thoracique
- La reconnaissance de la douleur par la victime
- Un malaise ou une perte de connaissance
- le(s) facteur(s) déclenchant(s) ou calmant(s)
- Le traitement entrepris
- Les facteurs de risques cardio-vasculaires
- Les antécédents cardiaques et respiratoires
- Les hospitalisations antérieures
- Le traitement suivi
- Les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble circulatoire
- Des signes spécifiques circulatoires
- Les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble respiratoire
- Les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble neurologique
- Une fièvre
Quels sont les facteurs de risques cardio-vasculaire (FRCV)
- FRCV coronariens : âge, tabagisme, diabète, cholestérol, HTA, antécédents familiaux
- FRCV d’embolie pulmonaire : tabac, pilule contraceptive, immobilisation, accouchement ou fausse couche récents
- Maladie familiale génétique (dissection aortique)
Douleur typique d’une insuffisance coronarienne :
- Médio-thoracique
- Rétro-sternale
- Constrictive
- Parfois irradiante (membre sup gauche, cou, mâchoire, dos, membre sup droit
- Le plus souvent non modifiée par l’inspiration profonde, les mouvements spontanés de la victime, une palpation du thorax
Parfois la douleur d’origine coronarienne peut être atypique soit par sa localisation ou par sa qualité. L’origine coronarienne de cette douleur sera alors suspectée en raison de :
Des facteurs de risque cardio-vasculaire
Des antécédents coronariens de la victime
Delà survenue à l’effort