Semio MSKđȘđŠ” - Master Deck Flashcards
Tout sur la SDRC:
- définition
- épidémiologie
- types (3)
- étiologie: facteurs déclenchants et favorisants
- physiopathologie (et phases)
- S&S (court et long terme)
- diagnostique
- traitement
DEFINITION:
SyndrÎme Douloureux Régional Complexe
Dlr persistante disproportionnée à la lésion précédant la dlr et ne se limitant pas à un dermatome ou territoire nerveux.
EPIDEMIOLOGIE
đș>đč
tout Ăąge mais [47-52ans]
Mb sup > mb inf
TYPE:
- Type1: dystrophie sympathique réflexe:
2e à une lésion de tissus autre que nerveux.
Arrive svt aprĂšs tt immobilisant
- Type2: causalgie:
2e Ă lĂ©sion nerveuse dâor. idiopathique, ou lorsque le SN sympa devient hyperactif
- Type3: non autrement spécifié:
Ne remplit pas toutes les spĂ©cificitĂ©s, mais aucun diag nâexpliques les s&s du sujet
ETHIOLOGIE: facteurs déclencheurs et favorisants
- Eléments déclencheurs:
- 5Ă 10%: aucun
- Svt: or. traumatique léger à sévÚre, micro-trauma répété, post op, post immobilisation
- Possibilité or. neuro, viscérales, virales.
- Facteurs favorisants:
- anxiété
- immobilisation prolongée mal exécutée (sensation inconfort)
- arrĂȘt sportif
- mvs prise en charge thĂ©rapeutique, non respect de lâimpotence fonctionnelle Ă la prose en charge initiatle
- terrain migraineux, asthme, pb menstruels, neuropathies
PHYSIOPATHOLOGIE:
âMĂ©canismes pĂ©riphĂ©riques:
- zone moins bien vascularsée
- processus inflammatoire sans trauma (processus inflammatoire 2e Ă cytokines pro-inflammatoire)
- stimulation nerveuse sans raison (inflammation neurogénique 2e à excitation des neuropeptides)
- dénervation des fibres A-delta, et donc hypersensibilité des fibres C
- prolifĂ©ration des rĂ©cepteurs alpha-1 adrĂ©nergiques provoquant lâaugmentation dâaffluence au neurone affĂ©rent
â MĂ©canismes effĂ©rents:
- DérÚglement du systÚme sympathique qui provoque vasoconstriction (dc hypoxie) et anomalies de sudation.
- Dysfonctionnement des voies motrices efférentes (mvt involontaires, dystonie, ankylose)
â MĂ©canismes centraux:
- Sensibilisation supraspinale: perception extrĂȘme de la douleur Ă un seul anormal
Phase chaude:
dlr pseudo-inflammatoire pdt qq semaines-mois
Phase froide: +eurs mois
suite Ă la phase chaude
—ïždlr s&s pseudo-inflammatoire
apparition raideur articulaire
20% DEVIENT CHRONIQUE
La majorité se résorbe complÚtement
đSIGNES:
â rougeur/blancheur
- chaleur (asymétrie de température p/r au cÎté sain)
- oedeme
- hyper/hypohydrose (=sudation)
â perte de fonction du mb atteint
- retard dâinitiation du mvt
- faiblesse malgré EMG ok
- tremblement dâaction ou dâattitude
- diminution mvt actifs
- mvt involontaires
- trouble coordination
A long terme:
- variation selon psy, mobilisations, température
- ankylose, amyotrophie
- amincissement peau, adhérence cutanée
- croissance anormale pilosité et ongles
- déminéralisation osseuse, déformation (doigts, mains pieds)
- dégradation santé mentale?
** đŹ SYMPTOMES:**
- Hyper/hyposensibilité (en général hyper+++)
- allodynie
- intolérance froid/chaud
- dlr continuelles, intenses, parfois fulgurantes, et peu influencées par TT
DIAGNOSTIQUE:
Diag Clinique
peut ĂȘtre un diag diff
Prise de sang: ras
Rx: ras au début puis déminéralisation poss
scintigraphie: hyperfixaton localisée
â Diag de SDRC modifiĂ© de Harden
1. Dlr continue disproportionnĂ©e Ă lâĂ©vĂ©nement prĂ©cipitant
2. Le SJ doit avoir au moins 1 symptÎme de chaque catégorie et 1 signe dans 2 catégories ou +:
- sensitive: allodynie / hyperalgésie / hypoesthésie
- vasomotrice: anomalie coloration ou température cutanée
- sudomotrice: oedeme ou anomalie sudation
- trouble trophique moteur: faiblesse muscle / tremblements / pilosité augmentée / anomalie cutanée ou des ongles
â CritĂšres de lâIASP:
1. Se dvp aprĂšs dommage tissulaire (SDRC type1) ou dommage nerveux (type2)
2. Dlr continue, allodynie ou hyperalgésie disproportionnée aux événements précipitants
3. Ăvidence dâĆdĂšme, anomalie des perfusions cutanĂ©es et anomalie de sudation ds la rĂ©gion douloureuse
4. Diag confirmĂ© par exclusion des conditions qui pourraient expliquer sĂ»rement lâintensitĂ© de la dlr et lâimportance de lâatteinte fonctionnelle
TRAITEMENT:
Pharma: AINS, corticostéroïdes, immunomodulateur, vitC, neuromodulateurs, antidépresseurs, anxiolytiques, opiodes
Médical: blocs nerveux sympa, péridurale, neuro modulation, neurostimulation
Multidisciplainaire+++
Alternatives: VR, thérapie miroir
Tout sur la goutte:
- définition
- épidémiologie
- éthiologie et facteurs favorisants
- facteurs aggravants les risques de crise
- physiopathologie
- S&S
- évolution
- diagnostic
- traitement
- DEFINITION:
Inflammation articulation Ă c dĂ©pĂŽt de cristaux dâac urique dans lâarticulation (svt hallux).
- ĂPIDĂMIOLOGIE:
đč>đș >50ans. Surcharge pondĂ©rale
ETHIOLOGIE:
- Goutte primitive ou idiopathique (peut ĂȘtre origine đ§Ź)
- Goutte 2e: diurétique, insuffisance rénale, lyse masse cellulaire (chimio par leucémie et lymphome)
- Influence alimentaire: aliments riches en purine (foie bouillon viandes, asperges, alcool, etc.)
FACTEURS FAVORISANTS:
đ§Ź
Alimentation riche en purine
Mauvaise hydratation
**FACTEURS AGGRAVANTS les risques de crises:*
- blessure art
- chx
- infection
- diurétique
- prise de médicamentation contre le goutte de façon intermittente
- régimes chocs, jeûnes
- consommation excessive alcool
- idem aliments riches en purine
- déshydratation
- stress
- PHYSIOPATHOLOGIE:
= dĂ©pĂŽt de microcristaux dâac. urique ds une articulation
Ac. urique produit naturellement par le corps qd dĂ©gradation purine, supposĂ© ĂȘtre Ă©vacuĂ© par les urines, si non: accumulations dans les articulations»_space; le corps sây attaque»_space; Inflammation»_space; dlr
- S&S:
__Tableau clinique typique:
đŹ đ„mĂ©tatarso-phallangienne hallux, oedeme, chaleur, đŹ rougeur
đŹ Possible fiĂšvre
đ: dlr intense ++; dĂ©but brutal de la dlr svt nocturne
__Forme poly articulaire:
- trĂšs atypique et rare
- dans ce cas: touche tronc, hanche ou épaules
- EVOLUTION:
- Ăpisodique (revient <3x/an)
- guérison spontané 3-10 jours
- Ăvolution en goutte chronique: dĂ©pĂŽt de cristaux sous cutanĂ© = tophus goutteux, (surtout mains pieds, pavillon oreilles, coude). En gĂ©nĂ©ral indolore, mais peut ĂȘtre inflammatoire.
- Si pas tt de la goutte chr: rupture possible du tophus > possible destruction des articulations > dĂ©formations permanentes possibles; les tissus mous pourraient finir par ĂȘ touchĂ©s
- DIAGNOSTIQUE
- Tableau typique:
Diag clinique
Biologie: uricémie (possible urécémie sans crise de goutte. Mais goutte = uricémie)
Rx, écho, TDM?
- Pour les autres tableaux, on ajoute: ponction liq articulaire
- TRAITEMENT:
3 objectifs: gestion inflammation, prévention futures crises, prévention du dépÎt urique en réduisant son taux sanguins
- pharma
- chx, rare
- nutrition
- hdratation: adéquate, éviter alcool, boissons sucrées
- acivitĂ©s physiques, dĂ©tente (stress aggrave la goute), glace (car diminution douleur, dc cerveau moins en alerte donc moins dâActivitĂ© du systĂšme immunitaire)
Les points communs des spondylarthrites?
- définition
- types et epodemiologie
- S&S
DEFINITION:
- spondylo = vertĂšbre; arthi = articulation; ite = inflammation
= groupe de rhumatismes inflammatoires:
- SPA : đč>đș [20-30ans]
- arthrite rĂ©actionnelle ou rĂ©active đč>đș [20-40ans]
- arthrite 2e Ă MII đč=đș [20-30ans]
- arthrite psoriadique đč=đș [35-55ans]
Provoque enflures et gonflements douloureux de type đ„des lgts, tendons, articulations.
- đ§Ź HLA-B27
- Sacro-iléite +
et/ou dlr axiales inflammatoires
et/ou mono ou oligoarthrite asymétrique (surtout grosses articulations)
et/ou enthésite
et/ou dactylites
et/ou uvĂ©ite (đ©)
et/ou maladie inflammatoire intestinale
et/ou psoriasis
Tout sur la SPA (Spondylarthrite Ankylosante):
- définition
- épidémiologie
- facteurs favorisants
- physiopathologie
- manifestation clinique
- test objectifs
- diagnostique
- traitement
- évolution
- DEFINITION:
Rhumatisme inflammatoire touchant SI et surtout le rachis: le systÚme immunitaire attaque les lgts et tendons fixés à la colonne.
- ĂPIDĂMIOLOGIE:
En France: 8% porteur HLAB27, 1/20 aura spondyloarthirite
đč(63%)>đș
ApparaĂźt autour des 20-30ans
FACTEURS FAVORISANTS:
đ§ŹHLAB27
- PHYSIOPATHOLOGIE:
Le systĂšme immunitaire sâattaque aux articulations et enthĂšses; les os sâĂ©rodent, et le corps rĂ©pare en faisant du tissu osseux Ă nouveaux = fusion.
Mais lâos peut finir par sâamincir: risque de #.
- S&S:
- ds 25-50% des cas: đ„ oligo-arthrite pĂ©riphĂ©rique asymĂ©trique (surtout Ă©paule, hanche, genoux, coudes, poignet, chevilles⊠bref, pas les doigts)
- S&S axiales prédominent sur les périphériques
đŹ:
- Dlr SI mono ou bilat de type đ„
- Lxie de type đ„, Ă©volution progressive vers dxie puis cxie.
- enthĂ©site (đ„ zone dâinsertion des tendons, lgts, capsule) rachidienne ou pĂ©riphĂ©rique; surtout fascia plantaire, tendon dâAchille, pĂ©ri-trochantĂ©rienne, coiffe de rotateurs, Ă©picondyles.
đ:
- protraction cx (test dos et occiput au mur), hyper-cyphose dx
- flessum genoux
- —ïžROM lx, dx, Ă©ventuellement cx
- test SI positifs; sacro-iléite objectivable à la rx
- uvĂ©iteđ©(14%), psoriasis(6%)
- HLA-B27 présent (92%)
- EVOLUTION:
- Ăvolution avant Diag: đč 6-8 ans; đș8-10ans
- Commence par dlr lx et SI
- Ankylose vertébrale
- Si pas de TT: fusion articulaire (commence aux SI et cx pour se rejoindre en dx) = syndesmophytes, potentiellement avec la médicamentation aussi.
- Accélération du processus selon habitudes de vie: cigarette, port de charge, alimentation pro-inflammatoire, sédentarité
- DIAGNOSTIQUE:
- clinique: anamnÚse + tests SI et lx + éval posture
- rx: colonne de bambou pour les cas les + avancés, sacro-iléite et/ou fusion SI
- bio: HLA-B27
» ref rhumatologue pour confirmer diag
(en gĂ©nĂ©ral Ă©volution de maladie pdt 7 ans chez đč avt diag, 9 chez đș)
CritĂšres Rudwaleit:
- lxie >3mois et avt 45 ans
- sacro-iléite confirmée par rx
- hla-B27 confirmé par prise de sang
+ 2 conditions parmis:
- lxie inflammatoire
- présence oligo arthrite, dactylite, uvéite et/ou enthésite
- psoriasis
- maladie inflammatoire intestinale (crohn ou colite ulcéreuse)
- bonne réponse aux médicaments SA
- ATCD familiaux SA
- CRP (=marqueurs inflammation) élevée aux prises de sang
- TRAITEMENT:
- pharma: AINS (attention irritation gastro-intestinale), injection corticoĂŻdes poss (surtout pas oral), anti-dlr
- auto-injection dâagent biologique anti-TNF: bloquer lâaction de molĂ©cules du systĂšme immunitaire = immuno-supression
- TT antirhumatismal en périphérie si besoin
- physio
- activité physique avec peu ou pas de saut ni de charge (mobilité++, callisthénie, essentrics)
Arthrite réactionnelle:
- Définition
- ĂpidĂ©miologie
- Facteurs déclenchants/favorisants
- Ethiologie
- Physiopathologie
- S&S
- Evolution
- Diagnostique
- Traitement
- DEFINITION:
Spondyloarthrite qui suit une infection (Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur), lâ infection traitĂ©e mais dlr et inflammation articulation persistent.
- ĂPIDĂMIOLOGIE:
50% HLAB27
Svt 20-50ans
PrĂ©dominance đč
FACTEURS DĂCLENCHANTS:
- Infection génitale (chlamydia)
- ou Infection digestive (empoisonnement alimentaire, infection à germe entérique (salmonelle, campylobactérie, yersinias)
- ou arthrite septique
FACTEURS FAVORISANTS:
đ§ŹHLAB27
- ETHIOLOGIE:
Suite Ă une infection. Celle-ci a Ă©tĂ© traitĂ©e, mais lâinflammation et les dlr perdurent.
PHYSIOPATHOLOGIE:
Attaque du systĂšme immunitaire.
- S&S:
đđŹ- Touche dâabord 1 articulation, svt mb inf (dont SI), peut toucher +eurs articulations ensuite
đŹ- dlr de type đ„, raideur
đ- enflure sans trauma, potentiellement rougeur, chaleur
đŹ Pt ĂȘtre plus intense le matin
- EVOLUTION:
Si TT: en général, disparition en qq semaines
Si pas de TT:
- raideurs et ankylose,
- enthésite et uvéite
- DIAGNOSTIQUE:
AnamnĂšse:
- risque dâinfection
- comportement sexuel Ă risque, infection chlamydia?
- infection digestive? Voyage récent?
Bio: HLAB27, vitesse sédimentation élevée (car protéine C présente, ce qui signifie inflammation), anémie.
Possible prescription pour analyse de selles.
- TRAITEMENT:
traiter la cause avant tout
- pharma: AINS, injection corticostéroïdes, agents biologique
- aide à la marche, physio, ostéo, ergo
- activité physique, chaleur
Arthrite psoriadique:
- définition
- épidémiologie
- facteurs de risque
- S&S
- Diag
- Traitement
DEFINITION:
Rhumatismes inflammatoire associés à du psoriasis.
Psoriasis = maladie auto-immune de la peau caractĂ©risĂ©e par lâapparition dâĂ©lĂ©ments arrondis formĂ©s de squames sĂšches, brillantes et nacrĂ©es. Apparition Ă certains points, parfois tout le corps: coudes, genoux, cuir chevelu, rĂ©gion sacrĂ©e.
Note: le psoriasis est frĂ©quent, mais pas lâarthrite psoriadique.
EPIDEMIOLOGIE:
đč=đș [35-55ans]
Apparaßt en général apres plusieurs années de psoriasis sans trauma
10Ă 30% des psoriasis sont Ă risque de dvp une arthrite
FACTEURS DE RISQUE:
đ§ŹHLAB27
S&S:
- dlr / raideur Ă horaire đ„: donc surtout le matin mas peut persister la journĂ©e et mĂȘme nuire au sommeil
- fatigue accrue possible
- enthésites?
- ĆdĂšme doigts et orteils?
Profiles généraux:
- asymétrique: 1à 4 articulations ipsi
- symétrique: nbreuses articulations (Diag diff: PAR)
- distale: interphalangiennes mains et pieds
- spinale: colonnes + SI
- mutilante (peu fréquente mais grave): dlr et déformation des articulations
Evolution en qques sem/mois
DIAG:
pas de test spécifique
Bio: présence inflammation, possiblement HLAB27
Prédiagnostic de psoriasis (peau, ongles)
TRAITEMENT:
pas de tt curatif, mais si prise en charge précoce on peut espérer maßtriser et prévenir les lésions articulaires graves
Sinon: tt idem aux autres spondy dc: pharma = AINS, corticostéroïdes, agents bio. Activité physique, physio, ostéo, ergo
Arthrite associée à MII (maladie inflammatoire des intestins):
- définition
- épidémiologie
- facteurs de risque
- S&S
- Diag
- Traitement
- DEFINITION:
Spondylarthrite associée à MII, svt maladie de crohn ou rectocolite hémorragique
- ĂPIDĂMIOLOGIE:
đč=đș [20-30ans]
50% des MII ont une arthrite associée du mb inf avec ou sans atteinte axiale
- TRAITEMENT:
- PAS dâAINS
- a court terme: cortisone
- TT de la MII
- si arthrite de petite articulations: médicaments immunosupresseur
- activités physique selon tolérance (- intense pendant les poussées inflammatoires)
Tout sur la chondrocalcinose articulaire:
- Définition
- ĂpidĂ©miologie
- Facteurs déclenchants/favorisants
- Ethiologie
- Physiopathologie
- S&S
- Evolution
- Diagnostique
- Diag diff
- Traitement
- DEFINITION:
= DépÎts de cristaux pyrophosphoriques de calcium ds les cartilages articulaires et tissus mous environnants
- ĂPIDĂMIOLOGIE:
đș>đč
>60ans
FACTEURS DĂCLENCHANTS:
Idiopathique
FACTEURS FAVORISANTS:
Facteurs de risques: (peu connus)
- atteinte foie
- diminution magnesium
- hypercalcémie
- hyper ou hypothytoĂŻde
- ETHIOLOGIE:
Idiopathique
- PHYSIOPATHOLOGIE:
Le systĂšme immunitaire sâattaque aux cristaux, ses agents provoquent de la douleur et peuvent aussi attaquer les tissus de lâarticulation elle-mĂȘme.
- S&S:
Tableau clinique proche de la goutte
++: genou, cheville poignet
inflammatoire++, dlr+++, parfois aymptomatique
- EVOLUTION: épisode qq jours à sem.
- DIAGNOSTIQUE:
Rx:
- calcification des tissus mous
- liseré opaque
- peut ĂȘtre asymptomatique (articulation a lâair saine)
Ponction
- DIAGNOSTIQUE DIFFERENTIEL:
goutte
arthrite septique
Poussées inflammatoires ds articulations arthrosiques
rhumatisms inflammatoires
- TRAITEMENT:
Pharma: AINS qd pousée
Pas de tt curatif
Parfois chx
Tout sur la polyarthrite rhumatoĂŻde (PAR):
- Définition
- ĂpidĂ©miologie
- Facteurs favorisants
- Ethiologie
- Physiopathologie
- S&S
- Evolution
- Diagnostique
- Traitement
- DEFINITION:
Arthrite inflammatoire chr et progressive touchant petit articulations (mains et pieds bilat)
- ĂPIDĂMIOLOGIE:
1,6% des canadiens >16ans
entre 30 et 50 ans. đș>đč
FACTEURS FAVORISANTS:
- influence đ§Ź, hormones (grossesse, mĂ©nopause; influence nĂ©gative ou positive), environnement (tabac, pourrait ĂȘ dĂ©clenchĂ© par une infection)
- Présence protéine phospholipiase A2-IIA: + grande prévalence. Cette protéine a un effet sur le micro-organisme des intestins ou elle est présente.
- ETHIOLOGIE:
Cause inconnue.
- PHYSIOPATHOLOGIE:
MĂ©canisme auto-immun (= synoviale= đ„capsule +. Tissu conjonctif) mais cause inconnue
- S&S:
varient bcp dâune personne Ă lâautre.
peuvent ĂȘtre lĂ©gers Ă sĂ©vĂšres, progression lente ou rapide.
đŹMajoritĂ© des cas: apparition insidieuse.
đŹDlr/raideur ds +eurs articulations, surtout le matin, pdt au moins 1h (>arthrose)
đđŹPossible Ă©volution par crises avec AEG, fiĂšvre, asthĂ©nie. Pourrait dĂ©buter par fatigue, faiblesse, perte dâappĂ©tit, de poids + dlr et raideurs ds qq articulationsĂ©.
đSouvent: touche symĂ©triquement mains poignets pieds orteils.
Peut aussi toucher Ă©paules, coude, hanches, genoux, cheville (mais câest plus rare).
đ- rougeur, chaleur
đ- perte mobilitĂ©
đ- formation de bosse sous la peau
đ- synoites, tĂ©nosites visibles
Manifestations extra-articulaires:
- cutané: nodules rhumatoïde, vasculaire rhumatoïde
- oculaire: kéraconjonctivite sÚche, sclérite, scléromalacie
- pulmonaire: épanchement pleural, nodules trhumatoïdes isolés ou multiples, fibrose pulmonaire, BOOP, syndrÎme caplan
- cardiaque: péricardite, nodules rhumatoïdes avec blocs de conduction eau atteinte valvulaire
- hématologique: anémie inflammatoire, thrombocytopenia, syndrome de Felty (neutropénie et splénomégalique)
- autres: amyloïdose 2e, syndrÎme de Sjögren
- EVOLUTION:
Maladie progressive et chr qui peut rester longtemps tres fonctionnelle. Si pris en charge à temps et adéquate: on peut éviter dlr et dommages aux articulations.
- si prise en charge tardive: déformation (en coup de vent, en col de cygne, en boutonniÚre
- peut toucher cx, surtout C1-C2: NO TRHUST (névralgie Arnold; risque compression moelle)
- DIAGNOSTIQUE:
- clinique > ref en rhumato
- bio: protéine C réactive (potentiellement absente en dh des crises), présence A2-IIA. == présence processus inflammatoire
- RA test: 50% des PAR auront facteur thumatoĂŻde
- Anti-CCP = anti corps anti peptide cyclique citrulinée present 80% des PAR
- Rx: pour Ă©liminer ou associer lâarthrose
- Ponction articulaire: augmentation des leucocytes associĂ©e Ă lâđ„,
- DIAGNOSTIQUE DIFFERENTIEL:
Arthrose en poussée inflammatoire? Spondyloartrhite psoriadique symétrique
- TRAITEMENT:
- aucun TT spécifique
- Pharma: AINS, corticostĂ©roĂŻdes par injection et/ou oral, modulateurs de lâinflammation, anti-rhumatismaux.
- Physio: mobilité passives et actives+++
- ergothérapie: orthÚses moulées sur mesure
- chx: synovctomie (rare)
- piste alimentaire�
â Prise en charge des poussĂ©es: AINS ou corticoĂŻdes par limiter inflammation, gonflement, et dlr. Injections corticoĂŻdes
â Traitement de fond (asap): mĂ©thotrexate permettant lâaccumulation dâadĂ©nosine, molĂ©cule anti-inflammatoire. Il faut se supplĂ©menter au B9.
ou Biothérapie ou Jak inhibiteurs: prescrits si intolerance ou non efficacité des traitements classiques : immunosuppresseurs.
â hygiene de vie: limiter et prĂ©venir les deformation muscu, preservation musculaire, lutter contre enraidissement: physio, ergo. ArrĂȘt du tabac essentiel. Prise en charge nutri et psy peut ĂȘtre nĂ©cessaire. Chaque patient est diffĂ©rent.
Les AINS sont proscrits dans quels types dâarthrite?
Dans les arthrite associĂ©e Ă MII: pas dâAINS!!!
Dans les SPA ce sont les corticoĂŻdes oraux qui sont proscrits.
Tout sur lâarthrite septique:
- Définition
- ĂpidĂ©miologie
- Facteurs déclenchants/favorisants
- Ethiologie
- Physiopathologie
- S&S
- Evolution
- Diagnostique
- Traitement
- DEFINITION:
= infection dâ1 articulation (parfois 2 ou 3) par une germe (bactĂ©rie, virus, champignon)
En gĂ©nĂ©ral: 2e Ă infection dĂ©jĂ prĂ©sente dans lâorganisme.
đ©
- ĂPIDĂMIOLOGIE:
FACTEURS DĂCLENCHANTS:
Infection par bactérie, virus ou champignons
FACTEURS FAVORISANTS:
Arthrite infectieuse attaque plus facilement les articulations dĂ©jĂ affaiblie/malade: personnes dĂ©jĂ atteintes dâarthrite, prothĂšse etc. PlutĂŽt quâune articulation saine.
- ATCD dâinfection articulaire
- PAR (polyarthrite rhumatoïde) et arthrite 2e à lésion
- chx articulaire ou articulations artificielles
- infections cutanées, infection pouvant voyager par le sang
- toxicomanie intraveineuse
- activités sexuelles à risque
- dyalise (aiguille) ou maladie du rein grave
- hémophilie
- anémie falciforme
SystĂšme immunitaire en baisse:
- ùge avancé
- alcoolisme
- sida
- certaines formes de cancer
- maladies chr (db, lupus, pneumopathies chr, hépatopathies chr)
- ETHIOLOGIE:
- Infection par inoculation directe:
plaie locale infectée, ponction ou infiltration/injection intra articulaire, chx, arthroscopie
- Infection par dissémination hématogÚne:
infection à un autre lieu transportée par vsx sanguins
Infection par bactérie, virus ou champignons
- PHYSIOPATHOLOGIE:
Inflammation pour battre lâinfection > âattaque aux tissus. â
- S&S:
𧫠Bactérie: principale responsable
Gonocoque, haemophilus, mycobactéririum tuberculosis, pneumocoque, spirochÚte, staphylocoque, streptocoque
- En général: se limite à 1 articulation.
- Associée à fiÚvre et frissons.
- Apparition soudaine
- dlr articulaire
đŠ virus: (- frĂ©quent que bactĂ©rie)
VIH, rubéoles, oreillons, hépatite B et C, parvovirus
- AEG, en général pas de fiÚvre
- dlr articulaire
đ champignons provenant du sol, fientes dâoiseaux, plantes
- fiĂšvre possible mais pas automatique
- installation progressive
(dmder activités il y a un mois)
- dlr articulaire
Tableau clinique typique
- Inflammation+++ (oedeme, rougeur, chaleur, dlr) dâapparition brutale
- fiĂšvre >38,5
- évolution en qq heures
- peu ou pas de mobilité
- monoarthrite aigĂŒe ou oligoarthrite (+ frĂ©quente chez immunodĂ©primĂ©s ou lors de PAR ou autres ostĂ©oarthropathie)
- En général: touche grosse articulation: genou, hanche, épaule, poignet, cheville, coude
Tableau clinique Atypique:
- Monoarthrite aiguë: dvpt en qq sem. Cas de tuberculose, immunodépression, sous AINS ou corticostéroïdes
â> Lâinflammation apparaĂźt progressivement
- Oligo ou polyarthrite (sub)aiguë:
infection à gonocoque et maladie de Lyme: rougeur en forme de cible. S&S multiples: mono ou oligoarthrite, mononérite, radiculalgie, méninge radiculite, manifestions extra articulaire (myocardite, péricardite)
- Si infection traitée mais dlr/inflammation persistante = arthrite réactionnelle (on parlerait de spondylarthrite arthrite réactionnelle si ça touchait SI)
- EVOLUTION:
RISQUES sans tt:
- destruction rapide de lâarticulation; dĂ©gĂąts irrĂ©versibles en qq jours
- propagation de lâinfection au reste du corps
- DIAGNOSTIQUE:
- anamnĂšse++: porte dâentrĂ©e de lâinfection / infection connue (demander sâil y a eu une infection, une intervention susceptible dâamener une infection)
- biologie
- rx
- ponction (il faut comprendre ce qui cause lâarthrite pour la traiter)
- biopsie
- DIAGNOSTIQUE DIFFERENTIEL:
Arthrite micro cristalline (goutte et chondrocalcinose
- TRAITEMENT:
- antibio (IV)
- drainage articulaire (ponction puis lavement)
- physio, ostĂ©o, ergo une fois que lâinfection est contrĂŽlĂ©e: pour gĂ©rer les sĂ©quelles (ROM, vascu, gestion inflammation si restante)
â Si prise en charge tardive: synovectomie: retrait synovial, une partie de la capsule
Tout sur lâarthrose:
- Définition
- ĂpidĂ©miologie
- Facteurs déclenchants/favorisants
- Ethiologie
- Physiopathologie
- S&S
- Evolution
- Diagnostique
- Traitement
+ zoom sur coxarthrose, gonarthrose
- ĂpidĂ©miologie
- S&S (quoi observer / quelles questions poser Ă lâanamnĂ©se)
- Diagnostique
- Traitement et risques
+ zoom sur cxie et lxie dâorigine arthrosique
- S&S
- DEFINITION:
Dégénérescence du cartilage par usure ou vieillissement.
- Interphalangiennes proximales: déformation de Bouchard
- Interphalangiennes distales: nodosité Heberden
- rizarthrose : trapezio-métatarsienne
- Coxarthrose
- Gonarthrose
- Rachis: Discarthrose, Uncarthrose, facettaire
- Moins fréquent: Omarthrose (épaule), coude, cheville. Svt secondaire à trauma
- ĂPIDĂMIOLOGIE:
Lâatteinte articulaire la + frĂ©quente
<40ans: đč>đș
Entre 40 et 70ans:đș> đč
>70ans: đș= đč
- ETHIOLOGIE:
- Arthrose primaire: idiopathique
- Arthrose secondaire: Ă la modification du micro environnement du cartilage.
Traumatique, anomalie congĂ©nitale, dĂ©faut mĂ©tabolique, infection, maladie endocrinienne ou neuropathique, trouble qui altĂšre la structure nerveuse du corps et la fonction du cartilage hyalin (goutte, polyarthrite rhumatoĂŻde»_space; lâinflammation fait perdre lâĂ©quilibre dans les tissus)
- PHYSIOPATHOLOGIE:
- DĂ©sĂ©quilibre dâor. mĂ©canique ou biologique qui entraine une inflammation dont les protĂ©ines vont digĂ©rer la matrice extra-cellulaire.
- Le nb de chondrocytes diminue: ils sâhypertrophient pour combler lâespace = fragilisation cartilage.
- Peut ĂȘtre asymptomatique: Cartilages = non inervĂ©; dlr Ă c. Inflammation. Os sous-chondral = innervĂ©; peut causer dlr. Seulement 40% des arthroses sĂ©vĂšres = dlr
- S&S:
Pas de lien entre sévérité et dlr.
- Dlr dâapparition progressive, dâabord intermittente puis + constante
- Dlr profonde, diffuse
- Dlr apparition matinale, réapparition le soir, Peut réveiller la nuit si en processus inflammatoire
Puis:
- MEC devient plus difficile
- perte de mobilié progressibe
- crépitement
- EVOLUTION:
On perd du cartilage, tous les tissus peut=vent finir Ă ĂȘtre touchĂ©:
- Os sous-chondral, qui peut faire un ostĂ©ophyte qui peut ĂȘtre plus ou moins gĂȘnant (ex. Compression au niv vertĂ©bral
- Synovial: plus visqueuse et plus abondante : pression ++
- Tendons, lgts: irritation
- Atrophie musculaire voisine
- MĂ©nisques se fissurent et fragmentent, encore une fois Ă cause de lâinflammation
- DIAGNOSTIQUE:
Rx: géode, espace inter-articulaire amoindri: ostéophytes
- DIAGNOSTIQUE DIFFERENTIEL:
Lorsquâen phase dâinflammation: certaines arthrites
- TRAITEMENT:
Gestion de lâinflammation pour gĂ©rer la dlr:
- chaleur
- orthĂšse
- infiltration cortisone / synvix pour reculer la chx
Chx lĂ oĂč câest possible.
â> COXARTHROSE
- Ătiologie: 40% primitives, 60% secondaires (malformation congĂ©nitale, dĂ©formation acquise, protusion tĂȘte fĂ©morale, post-trauma)
Proba â€Žïž avec Ăąge et activitĂ©s usantes
-S&S:
đŹ Dlr Ă lâaine
đŹ Nuit aux AVQ/AVD
đŹ Dlr chronique â€Žïž matins (articulation non lubrifiĂ©e) avec raideur, et soirs (origine mĂ©canique), â€”ïž au cours de la journĂ©e, ou avec activitĂ© modĂ©rĂ©e
đ Fadir â
đ Faber, Tredenleburg â
?
đ Boiterie? Aide Ă la marche?
đ â€”ïž lordose lx
đ â€”ïž ROM (surtout RI/RE) + rebond articulaire
- Traitement:
- đ„activitĂ© physique, si arthrose lĂ©gĂšre Ă modĂ©rĂ©e: MEC ok
- chx: PTH (=max 2x/vie); risques associés
â> Gonarthrose:
- Etiologie:
- 20% primitives
- 80% secondaires:
â post trauma (#, entorse, luxation, mĂ©nisques)
â aprĂšs dĂ©formation acquise (cal vicieuxâŠ)
â aprĂšs dĂ©formation axiale constitutionnelle
â condition inflammatoire: ex.polyarthrite rhumatoĂŻde
- S&S:
- dlr horaire inflammatoire typiquement arthrosique
- Dlr poss Ă la descente dâescalier si atteinte fĂ©moro-patellaire
- Diagnostique:
- Rx:
â pincement interligne articulaire
â condensation sous-condrale
â gĂ©odes
â ostĂ©ophyte
- Genougraphie: voir comment le genou fonctionne en mvt
âAnamnĂšse:
- ATCD trauma (80% gonarthose st secondaires)
- Conditions associées inflammatoire
- Depuis combien de temps ? Inflammation progressive
- Horaire dlr: dérouillante matinal assez rapide. dlr peut revenir en fin de journée (usure)
- Difficulté AVQ/AVD > BPS
- Consultation en examens médicaux
- métiers / sports / activité
- ATCD familiaux
đ:
- Posture: MEC inégale, déformation, oedÚme
- Marche: aide, boiterie
- Squat bi et unipodal
- Palp: enflure, épanchement, dlr interligne
- ROM passive et actives: —ïž
- Ostéo: rebond et glissement articulaire
- Traitement:
âđ„ActivitĂ© physique (selon tolĂ©rance, progression selon le niveau de la personne)
Tt conservateur
Chaleur
OrthĂšse, aide Ă la marche?
â Antalgique, AINS,
infiltration cortisone, synvisc, PRP (Platelet-Rich Plasma) intra-articulaire ou meme intra osseux.
Les infiltrations permettent de faire reculer lâopĂ©ration (invasion + on ne peut pas en faire 36).
â Chx prothĂšse partielle ou totale de genou:
- durĂ©e de vie: 15 ans. Max 2x/vie (on creuse dans lâos)
- importance de la rehab (6 mois)
- 96% de résultats satisfaisants pdt 10 ans
â Chx ostĂ©otomie: pour SJ plus jeun, + rare: on coupe le tibia, redresse le plateau pour aligner les surfaces articulaires, et on sâattend Ă ce que le corps vienne combler la facture induite en recrĂ©ant de lâos.
- complications post PTG:
- đ©žhĂ©morragie pdt et/ou post op
- đŠ
- đ§
- mal position ou mauvaise grandeur dâimplants
- chgt longueur mb inf, déséquilibre
- dlr persistance
**Complications secondaires
- infections, nécrose cutanée, thrombose/embolie (30%)
- ankylose, adhérence
- syndrÎme douloureux régional complexe
- kinésiophobie, syndrÎme glissement
**Complications tardives:
- usure matĂ©riel (jusquâĂ fracture de lâimplant!)
LOMBALGIE dâor. arthrosique:
đŹ - Dlr/raideur matinale (articulation non lubrifiĂ©e) et soirĂ©e (mĂ©canique).
đ- tension
đ- —ïžROM surtout E
đŹ- irradiations mb inf uni ou bilat
đ- đ§ atteinte neuro: arthrose PAP > ostĂ©ophytes
CERVICALGIE dâor. arthrosique:
Touche surtout c3-c7
Svt asymptomatique (sg présents avant)
đŹ - Dlr/raideur matinale (articulation non lubrifiĂ©e) et soirĂ©e (mĂ©canique).
đ- tension
đ- —ïžROM surtout E
đŹ- cĂ©phalĂ©s occipito-frontale
đŹ- irradiations mb sup uni ou bilat
đŹ- vertiges
đŹ- sensation de âsable ds le couâ
đ- đ§ atteinte neuro: arthrose PAP > ostĂ©ophytes
Tout sur lâosteonecrose aseptique (ONA):
- définition
- épidémiologie
- physiopathologie
- etiologie (mĂ©canismes dâischĂ©mie)
- facteurs de risque
- S&S généraux et articulaires spécifiques
- tests
- evolution
- diag
- TT
- en osteo
DEFINITION:
= IschĂ©mie qui entraine la mort cellulaire de lâos de lâĂ©piphyse.
EPIDEMIOLOGIE:
- 20-50ans
- 75%: tĂȘte fĂ©morale, puis condyles fĂ©moraux, TH, plateau tibial, talus, calca.
- peut atteindre 1 ou +eurs articulations
- pourrait avoir une influence đ§Ź
- Origine traumatique ou non
Touche + les Ă©piphyses car vasculaire ment vulnĂ©rables car dĂ©pendent dâune vascu terminale (surtout TF).
PHYSIOPATHOLOGIE:
Ischémie épiphyse et métaphyse
> surface articulaire commence Ă nĂ©croser = sâapplatit et devient irrĂ©guliĂšre.
> le corps tente dâĂ©liminer les tissus nĂ©crosĂ©s (os+moelle) et remplace par tissu sain (mais on a plus de perte que de gain)»_space; si ichĂ©mie importante (environ 80%) = Ă©chec
ETIOLOGIE:
HypothĂšse rĂ©cente: đ§Ź dĂ©ficit fonction ostĂ©oblastique + des cellules progĂ©nitrices des ostĂ©oblastes. Si on ajoute lâischĂ©mie: risque +++
MĂ©canismes dâischĂ©mie:
- lésion vasculaire traumatique:
Luxation sévÚre, #
â hanche: majoritĂ© = 2e # col du fĂ©mur. 2e luxation TF (nĂ©cessite trauma important++)
â> certaines Ă©piphyses + vulnĂ©rables car vascu terminale = limitĂ©e
- obstruction intra-vasculaire: thromboses
â micro-embols lipidiques (corticothĂ©rapie, Ă©thylisme, dyslipidĂ©mie)
â micro-embols gazeux (ONA dysbarique: pression atmosphĂ©rique)
- compression extra-vasculaire = élévation pression intra médullaire
â hypertrophie adypocytes
â ĆdĂšme ou prolifĂ©ration cellules ou hĂ©morragie intra-mĂ©dullaire
- cytotoxicité direct sur ostéocytes:
â Ă©thylisme aigĂŒe ou chr
- corticothérapie
- chimio anticancéreuse
â> ONA non traumatique: facteur đ§Ź (collagĂšne osseux, modulation toxicitĂ©)
FACTEURS DE RISQUE/FAVORISANTS:
- Principal = corticothĂ©rapie orale car empĂȘche Ă©limination de certains lipides = augmentation des lipides ds la moelle osseuse = compression extr-vascu.
TT greffe, TT lupus
- Favorisant compression extra-vasculaire:
â Principal = corticothĂ©rapie orale car empĂȘche Ă©limination de certains lipides = augmentation des lipides ds la moelle osseuse = compression extr-vascu. TT greffe, TT lupus, potentiellement asthme.
â maladie de gaucher (cellules de gaucher ds foie, rate, moelle osseuse)
â TT VIH: effet sur mĂ©tabolisme lipidique
- Favorisant obstruction intra-vasculaire:
â AnĂ©mie falciforme (drĂ©panocytose)
â risques thrombose (tabac, synd thrombophilie et anti-phospholipides)
â Dysbarique
- Favorisant les 2:
â Ă©thylisme, hyperlipidimie, db, pancrĂ©atite (mĂ©tabolisme lipidique anormal + cholestĂ©rol)
â grossesse: risque thrombophlĂ©bite, tendance stase veineuse
â Traumatisme: ONA peut arriver 6Ă 24 mois post # / luxation / trauma indirect
S&S:
Généraux:
- possiblement asymptomatique pdt des sem/mois, puis chat congruence articulaire > dlr
- dlr :
â mĂ©canique
â apparition progressive ou brutale
â augmente avec le temps, la MEC (surtout articulation portante), le mvt
â diminue au repos
- pt ĂȘtre bilatĂ©ral ds les cas NON mĂ©canique (cause: maladie)
S&S articulaire spécifiques: perte mobilité, dlr MEC
â hanche:
- dlr aine ipsi; irradiations poss cuisse ou fesse
- diminution ROM actif > passif
- diminution CF
- dlr MEC et marche: boiterie
â Genou:
- dlr locale brutale (svt condyles fem med ou plateau tibial médial), en général sans trauma
- diminution ROM actif > passif
- dlr MEC et marche: boiterie
- ĆdĂšme possible
â TĂȘte humĂ©rale:
- dlr locale (- intense que pour hanche ou genou car pas de MEC)
- diminution ROM GH actif > passif
TESTS:
Tests compression positifs.
Tests traction pourraient soulager.
EVOLUTION (durée variable)
â NĂ©crose ischĂ©mique du tissu initial > granulation calcifiĂ© autour de la lĂ©sion (le corps essaie de densifier la zone) > Ăchec: absence de remodelage osseux; la congruence articulaire commence Ă devenir pb; la dlr apparaĂźt souvent Ă ce stade (risque#) > si intĂ©gritĂ© surface articulaire compromise = dĂ©gĂ©nĂ©rescence cartilage (risque arthrose prĂ©coce)
â Si non tt:
- # sous-chrondrale + dĂ©formation des surfaces articulaires (effondrement des structures) possible jusquâĂ 2 ans apres le dĂ©but de lâONA, irrĂ©versible.
- SI ONA asymptomatique, et touche <15% de lâĂ©piphyse sur une articulation non portante et sans ĆdĂšme mĂ©dullaire: peut rester stable sans # future
- Perte de mobilité peut finir par nuire à la fonction++
- Effusions synoviales symptomatiques possibles
DIAG:
- AnamnÚse importante+++: Hx # récente, Conso corticoïdes, Association dlr persistante pontanée hanche, genou, épaule + factures de risque.
- Rx: ras pdt longtemps. Selon stade: apparition de signes.
- IRM: si Rx neg + pas dâamĂ©lioration + facteurs de risques. On voit mieux le dĂ©but de modification de la structure car en 3D.
- scintigraphie osseuse: pour éliminer autres atteintes
DIAG DIFF:
arthrose
ostechondromatose TBC
fracture stress
déchirure labrum hache/épaule
TT:
- ptt lésions asymptomatiques articulations non portante: guérison spontanée
- ptt lésions symptomatiques articulations non portante + si gestion facteurs de risques: guérison spontanée poss
- lĂ©sions importantes et articulations portantes: TT prĂ©coce pour ralentir/empĂȘcher la progression et sauver lâarticulation. Pronostic -bon.
- pharma: biphosphonates, AINS, anti-dlr, anticoagulant si trhombophilie
- MEC contre-indiquée pendant 6-8 semaines
- chx:
qd déformation ou TT pharma inefficace:
â forage et dĂ©compression
â greffe moelle osseuse auto logique
stade avancé: - ProthÚse totale ou partielle
- physio: mobilisation active et passive, électrothérapie
- osteo: traiter comme une personne ostĂ©oporotique (NO THRUST). Check compensation car MEC sur lâautre jambe, boiterie (membre opposĂ©, lx, SI)
Les diffĂ©rents types de cervicalgies (11) et quand est-ce quâon renvoie?
- Fracture đ©
- Tumorale đ©
- Spondylodiscite đ©
- InstabilitĂ© cervicale haute đ = contre-indication Ă manipulation cervicale.
»_space; svt associĂ© Ă sd inflammatoire, sd Down, maladie Marfan, trauma
»_space; test des lgts allaires: sujet en DD. Praticien prend PE C2 en pouce index avec une main, et applique inclinaison/rotation de la tĂȘte avec lâautre main. Si lgts allaires intacts: inclinaison tres ptt, rotation Ă 20° max. Test positif si grad met et soft end feel.
»_space; test provocation lgt transverse: sujet en DD, index sur PE C2, le reste de la main soulĂšve la ttĂȘte: test positif si le sujet rapporte S&S autres que dlr locale (ex. Lump n the throat, S&S spinal cord compression)
»_space; Sharp purser test: sujet assis tĂȘte semi-flĂ©chie; thĂ©rapeute: une main sur le front en avt va pousser vers le post (=translation post occiput+atlas), une main en arr pouce index sur PE C2 pour pousser vers lâant. Test pos si la position du sujet provoque des S&S neuro et que le test lâamĂ©liore, si excessive motion or sliding or clunking - Inflammatoire: SPA, PAR đ
- Whiplash đ
- Névralgies cervico-brachiales
- Torticolis congĂ©nital, Torticolis acquis, SyndrĂŽme de Griselđ©
- SubaigĂŒe et chronique dâor. arthrosique
- SubaigĂŒe et chronique dâor. discopathique avecđ© ou sans myĂ©lopathie.
- NĂ©vralgie dâArnold
On re voit si:
- suspicion #
- suspicion cancer
- suspicion infection: fiĂšvre, aeg
- myélopathie
- syndrome de grisel
- torticolis frequent avec vertige et nausées
- ne passe pas, voir sâaggrave
Lombalgies:
- épidémiologie
- les différents types (durée ds le temps) et origines (4)
- quand est-ce quâon renvoie?
A RĂĂCRIRE!!!!!
Epidémiologie:
Fréquence+++
70-80% population
#1 mdc
$$$$
đș>đč
Risque â€Žïž avec Ăą, â€”ïž statut socio-Ă©conomique, travail manuel avec soulĂšvement de charge
**Types:*
- AigĂŒe<6sem ; subaigĂŒe 6Ă 12sem; chr>12sem
Récidivante = par épisode
COMMUNE (93%):
Or. dlr multifactorielle: mécanique, somatique (réaction inflammation locale) ou réflexe voisine, psycho social (surtout si chr).
đ posture en F lx
Mobilitélx réduite voir impossible à évaluer
â Discopathie dĂ©gĂ©nĂ©rative: dĂ©gĂ©nĂ©ration DIV: perte de hauteur qui peut Ă©voluer en discarthrose
â HD: (simple / rompue (rupture LLL) / migrĂ© (rupture LLL + bombe en noyau): perte de hauteur + sortie de noyau: svt L5-S1, plutĂŽt vers post-lat (vers les racines nerveuses).
Guérison spontanée possible.
đŹ Si post-lat: radiculalgie, cruralgie, sciatalgie, compression mĂ©dulaire
đŹ Si lat: lombalgie locale
â Entorse lombaire: atteinte grade1Ă 3. Ătiologie: âfaux mvtâ, chute, accident, soulĂšvement de charge non ergo.
đdlr lx++, dlr trĂšs localisĂ©e dâ1 cĂŽtĂ© ou de lâautre ou en barre, examen neuro nĂ©gatif
â Arthrose: crises inflammatoires et/ou spasme musculaire. Dlr horaire inflammatoire, typique arthrose.
đŹ - Dlr/raideur matinale (articulation non lubrifiĂ©e) et soirĂ©e (mĂ©canique).
- tension
- —ïžROM surtout E
- irradiations mb inf uni ou bilat
- đ§ atteinte neuro: arthrose PAP > ostĂ©ophytes
â Myo-fasciale: spasme musculaire, dlr myofasciale.
SYMPTOMATIQUE:
**â tumorale: **
Possible sg đ§ , AAA,ATCD.
Ne sâamĂ©liore pas voir empire.
Spécifiquement en lx:
- dlr récente qui empire rapidement et cause insomnie
OU
- dlr aigĂŒe traumatique ou non car #tassement
Rx: vertĂšbre borgne.
â fracture:
- test sonnette
- possible sg neuro
â spondylodiscite: car exposition directe ou scepticĂ©mie
- Dlr locale lx
- Sg đ§ lx
- Raideur rachis++
- Dlr type inflammatoire
- FiĂšvre AEG
â inflammatoire / arthritique (or. rhumatismale)
Présence depuis +eurs sem/mois
Constante, évolution par poussées
Dlr inflammatoire
raideur+++ > dlr
AssociĂ© Ă dlr tx, sg digestifs, eczĂ©ma, sg inflammation oculaire, MST, oligo arthrites, sg enthĂ©sopathie (=đ„zones insertions capsulo-lgtaire et tdineuses)
â or. foraminale (atteinte nerveuse, peu importe lâorigine)
Dlr trÚs localisée; apparition lente, progressive
Raideur lx++
sg đ§ finissent par appparaitre, dâabord nuit>jour
Causes: tumeur (méninge, nerf, foie), lipome, hématome épidurale spontané, fibrose lx suite chx
â syndrome queue de cheval = Compression queue
-de cheval: L1-L5
causes: HD, tumeur, abcĂšs, trauma qui peut aller causer HD (parfois pas tout de suite aprĂšs) etc
đŹ Incontinence urinaire/fĂ©cale
Hypo/hyperesthésie fesses, cuisses, région génitale
â avec myĂ©lopathie
- EXTRA-RACHIDIENNE:
= incapable de reproduire la dlr (pas dâor. MSK)
- cancer pancréas, estomac, rein
- ulcĂšre estomac
- Lithiase rénale: dlr+++ svt unilat, S&S urinaires (test percussion)
- adénopathie pré-rachidienne = gonflement gg lymphatique pouvant compresser
- fibrose rĂ©tro-pĂ©ritonĂ©ale = tissu firbo-inflammatoire autour de lâaorte abs sous-rĂ©nale.
Peut crĂ©er obstruction VCI, aorte sous rĂ©nale, urĂštre (jusquâĂ provoquer insuffisance rĂ©nale); lxie inflammatoire Ă croissance rapide; possible fiĂšvre et AEG.
2/3 idiopathique, 1/3 secondaire (Pharma/tumeur/Rxthérapie)
DEFORMATION:
âMaladie de Paget:
- OstĂ©oclastose puis ostĂ©oblastose = excroissance osseuse, ‎ïždensitĂ© osseuse
- >50ans, đč>đș
touche nâimporte quel os
Idiopathique, lgtps asymptomatique
- Dlr mécanique
- Complications:: arthrose, compression nerveuse
hypercalcémie, lithiase rénale, atteinte cardiaque
- Diag: Rx (vertÚbre en cadre ou ivoire) + prise de sang (cprrélation)
- TT:
Progression lente.
On traite les symptĂŽmes
Pharma par stabilisation ostéoclaste/blaste
Chx si déformation importante
â scoliose: dĂ©formation qui influence tx et donc adaptation lx et cx et dlr potentielles associĂ©es.
ON RENVOIE QUAND:
- rĂ©cidivante+++ ou aigĂŒe+++
- Atteintes đ§ importantes: pied tombant, incontinence, anesthĂ©sie en selle, paresthĂ©sie lĂšvres/testicules/pubis
- Aggravation sans raison OU pas dâamĂ©lioration
- AEG, fiévre
- ATCD cancer
- ostéoporose+ trauma ou autre suspicion #
- utilisation prolongée corticostéroïdes
Lombalgies communes: leurs différentes origines et S&S?
COMMUNE (93%):
Or. dlr multifactorielle: mécanique, somatique (réaction inflammation locale) ou réflexe voisine, psycho social (surtout si chr).
đ posture en F lx
Mobilitélx réduite voir impossible à évaluer
â Discopathie dĂ©gĂ©nĂ©rative: dĂ©gĂ©nĂ©ration DIV: perte de hauteur qui peut Ă©voluer en discarthrose
â HD: (simple / rompue (rupture LLL) / migrĂ© (rupture LLL + bombe en noyau): perte de hauteur + sortie de noyau: svt L5-S1, plutĂŽt vers post-lat (vers les racines nerveuses).
Guérison spontanée possible.
đŹ Si post-lat: radiculalgie, cruralgie, sciatalgie, compression mĂ©dulaire
đŹ Si lat: lombalgie locale
â Entorse lombaire: atteinte grade1Ă 3. Ătiologie: âfaux mvtâ, chute, accident, soulĂšvement de charge non ergo.
đdlr lx++, dlr trĂšs localisĂ©e dâ1 cĂŽtĂ© ou de lâautre ou en barre, examen neuro nĂ©gatif
â Arthrose: crises inflammatoires et/ou spasme musculaire. Dlr horaire inflammatoire, typique arthrose.
đŹ - Dlr/raideur matinale (articulation non lubrifiĂ©e) et soirĂ©e (mĂ©canique).
- tension
- —ïžROM surtout E
- irradiations mb inf uni ou bilat
- đ§ atteinte neuro: arthrose PAP > ostĂ©ophytes
â Myo-fasciale: spasme musculaire, dlr myofasciale.
Lombalgies symptomatiques: leurs différentes origines (7) et S&S
â tumorale:
Possible sg đ§ , AAA,ATCD.
Ne sâamĂ©liore pas voir empire.
Spécifiquement en lx:
- dlr récente qui empire rapidement et cause insomnie
OU
- dlr aigĂŒe traumatique ou non car #tassement
Rx: vertĂšbre borgne.
â fracture:
- test sonnette
- possible sg neuro
â spondylodiscite: car exposition directe ou scepticĂ©mie
- Dlr locale lx
- Sg đ§ lx
- Raideur rachis++
- Dlr type inflammatoire
- FiĂšvre AEG
â inflammatoire / arthritique (or. rhumatismale)
Présence depuis +eurs sem/mois
Constante, évolution par poussées
Dlr inflammatoire
raideur+++ > dlr
AssociĂ© Ă dlr tx, sg digestifs, eczĂ©ma, sg inflammation oculaire, MST, oligo arthrites, sg enthĂ©sopathie (=đ„zones insertions capsulo-lgtaire et tdineuses)
â or. foraminale (atteinte nerveuse, peu importe lâorigine)
Dlr trÚs localisée; apparition lente, progressive
Raideur lx++
sg đ§ finissent par appparaitre, dâabord nuit>jour
Causes: tumeur (méninge, nerf, foie), lipome, hématome épidurale spontané, fibrose lx suite chx
â syndrome queue de cheval = Compression queue
-de cheval: L1-L5
causes: HD, tumeur, abcĂšs, trauma qui peut aller causer HD (parfois pas tout de suite aprĂšs) etc
đŹ Incontinence urinaire/fĂ©cale
Hypo/hyperesthésie fesses, cuisses, région génitale
â avec myĂ©lopathie
Lombalgies extra-rachidiennes: origines (6)
= incapable de reproduire la dlr (pas dâor. MSK)
- cancer pancréas, estomac, rein
- ulcĂšre estomac
- Lithiase rénale: dlr+++ svt unilat, S&S urinaires (test percussion)
- adénopathie pré-rachidienne = gonflement gg lymphatique pouvant compresser
- fibrose rĂ©tro-pĂ©ritonĂ©ale = tissu firbo-inflammatoire autour de lâaorte abs sous-rĂ©nale.
Peut crĂ©er obstruction VCI, aorte sous rĂ©nale, urĂštre (jusquâĂ provoquer insuffisance rĂ©nale); lxie inflammatoire Ă croissance rapide; possible fiĂšvre et AEG.
2/3 idiopathique, 1/3 secondaire (Pharma/tumeur/Rxthérapie)
- anévrisme aorte abdominale
MAladie de Paget
Physiopathologie:
- OstĂ©oclastose puis ostĂ©oblastose = excroissance osseuse, ‎ïždensitĂ© osseuse
- >50ans, đč>đș
touche nâimporte quel os
Idiopathique, lgtps asymptomatique
SymptÎmes: Dlr mécanique
- Complications:: arthrose, compression nerveuse
hypercalcémie, lithiase rénale, atteinte cardiaque
- Diag: Rx (vertÚbre en cadre ou ivoire) + prise de sang (cprrélation)
- TT:
Progression lente.
On traite les symptĂŽmes
Pharma par stabilisation ostéoclaste/blaste
Chx si déformation importante
Les diffĂ©rentes pathologies de lâĂ©paule sont?
- # clavicule, scap
- entorse A/C, SCC
- instabilité GH (luxation ant, post, instabilité chr)
- capsulite rétractile
- tendinopathie calcifiante
- tendinopathie tout court
- rupture coiffe des rotateurs
- sd dâaccrochage
- déchirure labrum
Tout sur la tendinopathie calcifiante:
- définition
- épidémiologie
- physiopathologie
- stades
- S&S
- Diag
- TT
DEFINITION = dépÎt de calcium ds tendon de la coiffe (supra-épineux ds 80% des cas, puis infra, puis subscap), parfois bilat.
EPIDEMIOLOGIE:
đș>đč [30-50ans]
Pas toujours corrĂ©lĂ© avec lâactivitĂ© physique.
Facteurs de risques: travailleurs manuels, db, insuffisance rénale
PHYSIOPATHOLOGIE: 2 théories:
1- origine dégénérative avec ischémie puis nécrose
2- phénomÚne immunologique à médiation cellulaire : transformation des cellules tendineuses en chondrocytes (on ne sait pas pk)
3- erreur de différentiation des cellules tendineuses en cellules osseuses
STADES:
PrĂ©calcification (visible Ă lâĂ©cho âĂ©paississementsâ > production calcifiante (visible Ă la Rx); dĂ©but des symptĂŽmes > post calcification: rĂ©sorption apres quiescence de 1Ă 3ans avec ou sans traitement > cicatrisation
Qques mois. Variabilité++
S&S:
2/3 asymptomatique: câest âle motonâ de calcium qui accroche au mouvement et peut entraĂźner syndrome dâaccrochage et conflit sous acromial
đ:
- limitation ROM GH actif/passif
- RSH non adéquat
- tensions musculaires locales
parfois fiĂšvre si dlr+++
- tests ortho pos selon le tendon atteint
đŹ:
- dlr aigĂŒe Ă lâĂ©paule
- dlr la nuit si DL ipsi
- nuit aux AVQ/AVD
- dlr palpation tendon touché
DIAG: Confirmation par Rx et écho
TT: conservateur dâabord
électrothérapie iontophorese (avec vinaigre), ultrasons, shock wave therapy, infiltration cortisone (plutÎt au niveau de la bourse car vient souvent avec bursite ),
- aspiration guidée (80% succÚs) on met du liquide pur dissoudre et retirer ce qui a été dissout. Efficace sur calcification <5mm
chx: arthroscopie de lâĂ©paule (>5mm)
Tout sur la capsulite rétractile
- définition
- épidémiologie + facteurs de risques
- etiologie/causes
- phases et évolution
- S&S
- Diag
- TT
DĂ©finition = = inflammation synoviale puis fibrose de la capsule articulaire»_space; —ïžROM + dlr
unilat (le + svt cÎté non dominant) ou bilat(20%)
Epidémiologie
3à 5% population générale
đș>đč [40-60ans]
- Principal facteur de risque: db: 10à 36% développeront une capsulite
- Autres facteurs de risques: maladies surrénales, thyroïdiques, cardio-pulmonaire, cholestérol
etiologie/causes:
idiopathique, post-trauma, post-chx, ou rxthĂ©rapie thoracique car entraine des adhĂ©rences. (ex. Cancer du sein»_space; normalement les patientes reçoivent un programme dâentraĂźnement, mais il y a peu dâexplication et pas de suivi).
Phases et évolution:
- Phase dlreuse = freezing: 6sem Ă 9mois
dlr+++ diffuse Ă lâĂ©paule (car capsule), poss dlr V deltoĂŻdien, poss irr coude (tests ortho pour tester lâorigine neuro)
dlr prĂ©sente au repos, rĂ©veille a nuit et â€Žïž mvt Ă©paule (laver les cheveux =) abd + RE)
- Phase dâenraidissement = frozen: 4Ă 9mois:
enraidissement = —ïžROM GH ds toutes les directions
Intensité dlr peut diminuer au repos, devient plutÎt intermittente
- Phase de rĂ©solution = thawing: env 6mois: —ïždlr aux mvt et repos. ‎ïžROM GH progressive
Variation des durées imprédictible: qq mois à qq années
50%: 7ans + tard: inconfort et limitations fonctionnelles
11% conservent au moins 1 incapacitĂ© permanente reliĂ©e Ă lâĂ©paule
S&S
đ: â€”ïž progressive ROM actif et passif de la GH, surtout en abd et RE (puis finalement de tout mvt)
đŹdlr constante, ‎ïžavec le tps, pire la nuit
đŹdifficultĂ© Ă dormir en DL ipsi Ă la dlr, et svt aussi du cĂŽtĂ© contro (le bras qui tombe > utiliser un oreiller entre les bras)
đŹdlr V deltoĂŻdien frĂ©quent (svt dlr rĂ©fĂ©rĂ©e; accumulation de + de toxines au niv de lâĂ©paule)
DIAG:
- Souvent aucun examen: clinique.
- Rx et bio prĂšs de la normale.
- scintigraphie: peut ĂȘtre hyperfixation Ă©paule
- Arthrographie: sert aussi de TT (injection dâun produit montrant la rĂ©tractation)
- arthroscopie (capsule inflammée (rouge))
TT:
- conservateur (physio++, etc): tt symptĂŽmes, dlr, inflammation.
- pharma: anti-dlr, AINS, infiltration cortisone (soulagement Ă court terme)
- 3-4mois avec TT conservateur oĂč on atteint un plateau: hydrodilatation = arthrographie distensive; suivi dâun rdv en physio ds les 4h⊠rĂ©alitĂ© clinique: ds les 48h (effets Ă courts termes bof, mais bnĂ©fiques Ă lg terme): solution saline + stĂ©roĂŻde + analgĂ©sique + produit contrast.
- manip passives sous anesthésie (complications possibles: #, rupture coiffe, luxation GH, atteinte nerveuse par MET)
â> pas de consensus sur lâapproche la + efficace
- chx: rare et effets mitigés: si sévÚre+++ et TT conservateurs inefficaces sur S&S
Tout sur les instabilités GH
- rappels anatomie et bioméca GH et RSH
- types de luxation
â mac de lĂ©sion
â anamnĂšse S&S
â complications
â diag
â tt
A COMPLĂTER: INSTA CHR
Ă PASSER DS TRAUMATO
RAPPELS ANATOMIQUES ET BIOMECANIQUES:
Supra-épineux: C5-C6, a.supra-scap
Subscap: idem
Infra-épineux: idem + a.scapulaire circonflexe
Ptt rond: C5-C6, a.scapulaire circonflexe
LPB (sâattache sur le labrum): C6-C7-C8, a.brachiale
â> Quand un Ă©lĂ©ment de la coiffe ne fait pas sa job: est-ce parce quâil est mal innervĂ©, mal vascularisĂ©? Pas seulement une question de faiblesse ou proprioception.
Bimécanique GH:
- ABD = 180 degré
- F: 180 degrés
- ADD
- ADD horizontale: 30
- RI: 100-110
- RE: 80
RSH:
ABD:
- 0-50 GH
- 60-120 sonnette externe
- 120-180: inclu rachis
Flexion:
Idem, mais 120-180: extension rachis
Si ce sont les derniers degrés qui sont pb et que le RSH vont bien: check tx cx
TYPES DE LUXATION:
Ant / post / chronique (instabilité)
LUXATION ANT: = TH ant et inf au processus coracoĂŻde
ANT: Epidemiologie:
<35 ans
travail avec bras en Ă©lĂ©vation++, natation, baseball, chute gymnastique, vĂ©lo, etcâŠ
96% des luxations GH
ANT: Etiologie:
â Luxation traumatique:
- Sans ATCD dâhyperlaxitĂ© innĂ©e ou acquise
- à haute vélocité ou avec pression +++: chute sur la main, en ABD + RE ou impact direct
- quasi tjrs avec déchirure labrum et/ou capsule et/ou coiffe
â Luxation 2e Ă hyperlaxitĂ© (innĂ©e: score Beighton) ou acquise (rĂ©pĂ©tition de certains mvts au travail ou sport peut causer Ă l Ă longue un Ă©tirement capsulaire et ligamentaire): non traumatique; un micro-trauma peut crĂ©er subluxation.
ANT: Anamnese, S&S
âđŹ
- mécanique de lésion
- dlr++
- ne peut pas bouger son bras (car non alignement des surfaces articulaires)
- possible symptĂŽmes đ§ đ©ž
đ
- TH ant, svt avec espace /s acromial
- diminution forme deltoĂŻde
- posture antalgique du Membre sup OU abd+RE
- sg de lâĂ©paulette
- sg du berger: abd+RE est irréductible
complications:
- hyperlaxité acquise ou augmentée localement > récidives; appréhension
- déchirure coiffe des rotateurs et/ou labrum
- rare: atteinte plexus brachial; paralysie (atteinte, n.MC et/ou n.médian)
- dr persistante
- syndrome dâacrochage
- si chx: cicatrice et autres risques
- Complications nerveuses đ§ :
â 20% symptĂŽmes đ§ minimes
â 5% symptĂŽmes đ§ clairs
â 80% des EMG post luxations sont positifs sans symptĂŽmes > mais + de possiblitĂ© de dvper des S&S neuro dans le futur»_space; OSTEO: check it
â n.axillaires, MC et median peuvent ĂȘtre touchĂ©s.
ANT: diag:
AnamnĂšse, tests ortho
Rx: pour situer lâhumĂ©rus + Ă©liminer #
IRM: si soupçon déchirure coiffe des rotateurs et/ou labrum
ANT: TT:
- idéalement: réduction sous anesthésie; si impossible (su le terrain, éloigné): technique de réduction sans anesthésie
- aprés réduction: rx (check emplacement humérus)
- immobilisation 6 sem en légÚre abd RE (lose-packed)
- 2 semaines aprĂ©s le dĂ©but de lâimmo: physio progressive et selon protocole
- si déchirure labrum et/ou tendon/lgt associés: chx
LUXATION POST:
-POST: mécanismes de lésion:
- chute sur la main, bras en RI
- choc infect sur lâĂ©paule ant
** POST: AnamnĂšse, S&S:**
â đŹ
mécanisme lésion
dlr épaule++
hyperlaxité, conditions associées
đ
- Ă©paule dâapparence normale (possible que lâĂ©paule ant soit + plate, et que le proc. coracoĂŻde soit + proĂ©minent /r Ă lâautre Ă©paule)
- ROM peut crĂ©er de lâapprĂ©hension++++
POST: Complications:
Idem + diminution contrĂŽle moteur (impact sur RSH)
POST: diag: Rx pos (en général se fait sur 2 plans)
POST: TT:
- réduction spécifique à la luxation post GH, anesthésie locale ou générale
- immo au plus prĂšs du close-packed (abd+RE)
- chx si réduction imposs ou déchirure labrum et/ou coiffe
- réadaptation: comme pour la luxation ant.
INSTABILITE CHRONIQUE
Epidemio: TBC
Fréquence++
Fréquence et trauma variés
S&S AnamnĂšse:
âATCD luxation? HyperlaxitĂ© 2e?
đŹressent un jeu articulaire (pire luxation sans chx = probable)
đŹdlr en gĂ©nĂ©ral en avt de lâĂ©paule u /s acromĂ©galie
đŹposs apprĂ©hension
đposs perte ROM Ă©paule, RSH problĂ©matique
đtests dâapprĂ©hension ant/post, manoeuvre de relocalisation, test du sillon, tiroir ant Ă©paule, speed test, minori test, test de compression (labrum)
TT:
- on veut dâabord amĂ©liorer le contrĂŽle moteur (coordination des m.pour donner un mot fluide et non pathologique) sinon coiffe des rot dĂ©ficiente et RSH patho > sd accrochage et tendinites
- diminuer la dlr
- conserver la mobilité
â si luxation pour rien: ref Ă un ortho
Tout sur les épicondylites latérale et médiale:
- définition
- étiologie, cause et facteurs favorisants
- épidémiologie
- S&S
- Diag
- TT
= tendinite de lâattache proximate des muscles extenseurs (pour lat), des muscle flĂ©chisseurs (pour med) du poignet et des doigts
đș>đč [40-60ans]
lat > med
droit > gauche (en général du cÎté dominant)
PeutĂȘtre bilat (origine cx? ou si compensation car chgt de la biomĂ©canique dâautres articulations ex.Ă©paules.
Causes: micro-trauma répétés (majorité) ou trauma.
Facteurs favorisants:
- tabagisme actif ou ancien
- activité: taper au clavier, piano
- utilisation dâoutils >1kg
- manipulation de charge > 20kg + de 10x par jour
- mvt prono-supi avec coudes en E pdt >2h/jour
đ
- dlr Ă la palpation
- dlr Ă lâĂ©tirement
- dlr à la contraction contrariée
- en lat: dlr au test dâextension du majeur (main en pronation).
đŹ
- difficutĂ© Ă ouvrir des pots, soulever des objets mĂȘme lĂ©gers
- tensions aux muscles fléchisseurs poignet / doigts
- en lat: perte force préhension, extension, et supination du poignet
- en med: perte de force en F et pronation poignet
Diag:
- essentiellement clinique (description dlr, gĂȘne fonctionnelle, tests ortho)
- écho: inflammation /déchirures / calcificaton
- Rx: pour éliminer calcification
- parfois IRM en chr
TT: conservateurs = bons résultat
- AINS et anti-dlr
- infiltration cortisone
- physio, osteo, acu, ergo =guérison 90% des cas
- bracelet Ă©picondylien au besoin lorsquâactivitĂ© demandante (Ă retirer Ă chaque 2-3h), taping
TT non conservateur:
- injection Plasma riche en plaquette (PRP) pour accélérer la cicatrisation
- chx: ténotomie ou réparation tendon (controversée car perte qualité tissu)