Semaine 5: Nez et sinus Flashcards

1
Q

utilité de comprendre anatomie + physiologie du nez

A
  • L’étude du nez normal permet de connaître et de comprendre l’anatomie et la physiologie du nez et des sinus.
  • En pratique, ce nouveau savoir éclaire la physiopathologie des conditions naso-sinusales anormales rencontrées et précise les distinctions entre l’état sain et l’état pathologique.
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2
Q

Nommez les fonctions du nez

A
  1. rôle respiratoire
  2. rôle de défense
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3
Q

Fonctions du nez: rôle respiratoire - expliquez en détail

A
  • Rôle respiratoire : important mais ne fait pas que laisser passer l’air inspiré ou expiré, il : le conditionne, le réchauffe et l’humidifie pour protéger les voies respiratoires inférieures et favoriser les échanges gazeux pulmonaires.
  • Il contrôle en grande partie la résistance des voies respiratoires supérieures au flot d’air inspiré.
  • Il est impliqué dans plusieurs arcs réflexes aux effets systémiques.
  • Il fait partie du concept plus actuel du « unified airway ».
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4
Q

Fonctions du nez: rôle de défense - expliquez

A
  • Rôle de défense : L’environnement pourrait être hostile pour les voies respiratoires inférieures et l’organisme.
  • Le nez a alors pour fonction de se débarrasser de corps étrangers, de bactéries et de virus passagers de l’air inspiré.
  • Enfin, le nez procure un des 5 sens soit l’olfaction.
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5
Q

Respiration: rôle du nez

A
  • Le nez joue un rôle critique dans l’ajustement du flot aérien et de la résistance nasale et dans l’humidification et le réchauffement de l’air inspiré.
  • S’il y a obstruction nasale, un pourcentage de l’air inspiré de plus en plus important doit passer par la bouche court-circuitant ainsi l’humidification et le réchauffement ainsi que les mécanismes de résistance nasale.
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6
Q

Respiration: rôle du nez vs bouche

A
  • Bien que la respiration buccale joue un rôle physiologique important dans l’exercice physique extrême où la demande d’oxygène augmente, au repos, le court-circuitage des fonctions nasales entraîne une diminution de l’efficacité respiratoire.
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7
Q

Fréquences respiratoires + volume inspiré normaux

A

Les fréquences respiratoires normales chez l’adulte sont de: 12 à 24 cycles/minute et le volume inspiré est de 30 litres/minute.

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8
Q

Quel type de flot les fosses nasales favorisent-elles?

A
  • L’anatomie des fosses nasales favorise un flot turbulent qui augmente le temps de contact entre l’air et la muqueuse.
  • Si le flot diminue, (< 0,3 litre/seconde) le flot est plus laminaire, le contact est défavorisé.
  • Si le flot augmente à plus de 35 litres/minute les fosses nasales ne peuvent plus accommoder l’air inspiré, la respiration buccale doit alors contribuer.
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9
Q

Fosses nasales: que se passe-t-il si le flot diminue? augmente?

A
  • L’anatomie des fosses nasales favorise un flot turbulent qui augmente le temps de contact entre l’air et la muqueuse.
  • Si le flot diminue, (< 0,3 litre/seconde) le flot est plus laminaire, le contact est défavorisé.
  • Si le flot augmente à plus de 35 litres/minute les fosses nasales ne peuvent plus accommoder l’air inspiré, la respiration buccale doit alors contribuer.
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10
Q

Modifications de l’air inspiré: nommez-les

A
  1. humidification de l’air inspiré
  2. réchauffement de l’air inspiré
  3. rôle dans le thermorégulation
  4. modification de l’air expiré
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11
Q

Humidification de l’air inspiré: importance / utilité

A
  • Permet des échanges efficaces de l’O2 et du C02 malgré les grandes différences dans les environnements externes. Au niveau du poumon, les échanges gazeux seront optimaux si l’humidité est de 80%.
  • L’humidification nasale de l’air inspiré empêche la dessiccation des voies respiratoires inférieures.
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12
Q

Humidification de l’air inspiré: comment le nez fait-il ça?

A
  • L’anatomie du nez procure une grande surface de contact air-muqueuse favorisant le transfert de l’humidité de la muqueuse nasale vers l’air inspiré.
  • Le gonflement des cornets, la sécrétion des glandes séreuses, celle des glandes muqueuses et la transsudation à partir des vaisseaux, tout ceci sous l’influence du parasympathique, favorisent l’humidification.
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13
Q

Réchauffement de l’air inspiré

A

Bien que la température de l’air inspiré puisse varier de -50°C à +50°C, la température du naso-pharynx ne varie que de 2 à 3°C entre l’inspiration et l’expiration.

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14
Q

Réchauffement de l’air inspiré: dans l’univers physique de la chaleur peut être tranféré de quelles manières?

A
  • Le nez corrige la température de l’air inspiré. Dans l’univers physique la chaleur peut être transférée par conduction, convection ou radiation.
  • Dans le nez, la conduction est le mécanisme important.
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15
Q

Réchauffement de l’air inspiré: de quelle manière la chaleur est transférée dans le nez?

A
  • Dans le nez, la conduction est le mécanisme important.
  • Le nez corrige la température de l’air inspiré. Dans l’univers physique la chaleur peut être transférée par conduction, convection ou radiation.
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16
Q

Réchauffement de l’air inspiré: comment le nez réchauffe-t-il l’air?

A
  • Dans le nez, la conduction est le mécanisme important.
  • L’échange de chaleur s’y fait entre deux fluides en contact thermique, non direct : l’air inspiré et l’irrigation vasculaire du nez.
  • Le réseau capillaire et les sinusoïdes veineux juste sous la muqueuse nasale conduisent la chaleur de la muqueuse dans la colonne aérienne permettant à l’air inspiré d’être à la température du corps lorsqu’il atteint les voies respiratoires inférieures.
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17
Q

Rôle du nez dans la thermorégulation: de quelles manières l’énergie est-elle dépensée au niveau du nez?

A

Au niveau du nez, l’énergie est dépensée pour deux fonctions :
- Augmentation de la température de l’air inspiré.
- Évaporation de l’« eau » sur la muqueuse.

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18
Q

Rôle du nez dans la thermorégulation: expliquez

A
  • L’humidification de l’air inspiré exige une évaporation de l’eau au niveau de la muqueuse.
  • Ceci implique une dépense d’énergie et un refroidissement de la surface muqueuse du nez.
  • Chez l’humain 10% de la chaleur corporelle est perdue par le nez.
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19
Q

Modification de l’air expiré par le nez

A
  • Lors de l’expiration, à l’arrivée à la choane postérieure, l’air est presque à la température corporelle et est saturé d’humidité.
  • Comme la température diminue vers l’avant du nez, l’eau se condense sur la muqueuse.
  • On récupère ainsi un tiers de l’eau utilisée pour l’humidification de l’air inspiré.
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20
Q

Régulation du flot aérien par le nez: quelles cractéristiques du nez lui confère cette fonction?

A
  • Le nez n’est pas un simple tuyau régulier.
  • Il y a d’importantes variations de calibre et de forme sur le trajet de la fosse nasale.
  • On comprend facilement que la choane antérieure (la narine) et la choane postérieure sont plus étroites que la fosse nasale elle-même.
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21
Q

Régulation du flot aérien par le nez: comment le flot varie-t-il au cours de son passage dans le nez?

A
  • La vélocité de l’air inspiré sera donc supérieure au niveau des choanes.
  • La forme complexe de la fosse nasale, les variations de diamètre et de forme présentes sur toute sa longueur entraînent des variations de la pression et de la vélocité et compliquent l’étude du flot aérien.
  • À l’inspiration après avoir passé la choane antérieure et la valve nasale, le flot s’étend sur toute la hauteur de la cavité nasale pour se reconcentrer au niveau de la choane postérieure.
  • On considère ce flot laminaire, mais en pratique il y a de la turbulence. Et la turbulente est augmentée à l’expiration.
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22
Q

Résistance nasale: ampleur

A

50% de toute la résistance des voies respiratoires se retrouve au niveau du nez.

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23
Q

Résistance nasale: quelles structures du nez sont en jeu?

A
  • 50% de toute la résistance des voies respiratoires se retrouve au niveau du nez.
  • Cette résistance dépend de l’architecture stable du nez (cartilage, os, muscle) et du gonflement variable de sa muqueuse.
  • Voici l’endroit (figure ci-bas) nommé la valve nasale où la résistance est à son point le plus élevé.
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24
Q

Rôle de la résistance nasale

A
  • en expiration : garder les alvéoles ouvertes (pression positive) pour maximiser les échanges gazeux.
  • Exemple clinique : Perte de la résistance nasale lors d’une trachéotomie, la diminution sensible de la résistance à l’expiration permet un collapse alvéolaire et une diminution de la ventilation alvéolaire.
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25
Q

Effet d’une déviation septale sur la respiration

A
  • section résistance nasale
  • Les voies nasales sont relativement étroites.
  • De discrètes anomalies à ce niveau, par exemple : une déviation septale, peuvent être très signifiantes et nuire à une respiration fonctionnelle et confortable.
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26
Q

Quels sont les effets des changements de la muqueuses nasales?

A
  • La résistance nasale et le flot aérien sont modifiés par des changements de la muqueuse nasale.
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27
Q

Vascularisation du nez: la décrire

A
  • Le nez est une boîte rigide.
  • Sa résistance est modifiée par l’altération du flot sanguin et la quantité de sang retenue dans les vaisseaux.
  • Le réseau vasculaire nasal comprend des sinusoïdes veineux qui forment un plexus caverneux de veines larges anastomotiques et sans valve qui reçoivent le sang des artérioles et des veines.
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28
Q

Vascularisation du nez: que se passe-t-il lorsque les sinusoïdes sont gonflés?

A
  • Le nez est une boîte rigide.
  • Sa résistance est modifiée par l’altération du flot sanguin et la quantité de sang retenue dans les vaisseaux.
  • Le réseau vasculaire nasal comprend des sinusoïdes veineux qui forment un plexus caverneux de veines larges anastomotiques et sans valve qui reçoivent le sang des artérioles et des veines.
  • Lorsque ces sinusoïdes sont gonflés il y a augmentation de la surface muqueuse disponible pour les fonctions nasales. Lorsque la congestion est « exagérée », la résistance augmente, le flot aérien est compromis et l’inconfort se manifeste.
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29
Q

Vascularisation du nez: au niveau des cornets

A
  • Cette architecture vasculaire (le tissu pseudo-érectile de la muqueuse nasale) est mieux développée au niveau des cornets
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30
Q

Vascularisation du nez: comment se fait le contrôle nerveux?

A
  • Le système nerveux autonome contrôle la vascularisation nasale.
  • Le parcours afférent et efférent final se fait par les branches sensitives du nerf ophtalmique et maxillaire du trijumeau.
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31
Q

Vascularisation du nez: quels sont ler nerfs impliqués?

A

Le système nerveux autonome contrôle la vascularisation nasale. Le parcours afférent et efférent final se fait par les branches sensitives du nerf ophtalmique et maxillaire du trijumeau.

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32
Q

Vascularisation du nez: Effet système sympathique vs parasympathique

A
  • En général une balance de l’innervation du côté sympathique entraîne une vasoconstriction, donc une diminution de la résistance nasale.
  • Un déplacement de la balance vers le parasympathique entraîne une congestion nasale et une augmentation des sécrétions.
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33
Q

Vascularisation du nez: effet des neurotransmetteurs

A
  • L’étude des neurotransmetteurs est très importante en rhino-sinusologie.
  • Une grande partie de la médication est orientée sur l’action du sympathique et du parasympathique et en particulier des neurotransmetteurs
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34
Q

Vascularisation du nez: innervation - images

A
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35
Q

Facteurs affectant la résistance nasale: type

A

La résistance nasale peut être affectée par des stimuli internes ou externes.

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36
Q

Facteurs qui diminuent la résistance nasale

A
  • L’hypoxie et l’hypercapnie par une action au niveau du lit vasculaire et par une augmentation de l’action du muscle dilatateur de la narine.
  • L’exercice physique diminue la résistance nasale. Ceci est probablement sous le contrôle du centre inspiratoire permettant une augmentation du flot aérien pour satisfaire à la demande d’oxygène. Il s’agit probablement d’un phénomène médié par le système sympathique.
  • Les corticostéroïdes stabilisent la membrane cellulaire des mastocytes et des cellules de surface, ils diminuent la perméabilité de l’endothélium.
  • Les sympathicomimétiques et leurs agonistes. L’éphédrine ou les produits dérivés entraînent une vasoconstriction, mais également une hyperhémie de rebond et une rhinorrhée.
  • La cocaïne est un anesthésique local, mais bloque également l’« uptake » de la noradrénaline et potentialise ainsi l’action vasoconstrictive.
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37
Q

Facteurs qui diminuent la résistance nasale: gaz

A
  • L’hypoxie et l’hypercapnie par une action au niveau du lit vasculaire et par une augmentation de l’action du muscle dilatateur de la narine.
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38
Q

Facteurs qui diminuent la résistance nasale: exercice physique

A
  • L’exercice physique diminue la résistance nasale.
  • Ceci est probablement sous le contrôle du centre inspiratoire permettant une augmentation du flot aérien pour satisfaire à la demande d’oxygène.
  • Il s’agit probablement d’un phénomène médié par le système sympathique.
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39
Q

Facteurs qui diminuent la résistance nasale: corticostéroïdes

A
  • Les corticostéroïdes stabilisent la membrane cellulaire des mastocytes et des cellules de surface, ils diminuent la perméabilité de l’endothélium.
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40
Q

Facteurs qui diminuent la résistance nasale: sympathicomimétiques

A
  • Les sympathicomimétiques et leurs agonistes. L’éphédrine ou les produits dérivés entraînent une vasoconstriction, mais également une hyperhémie de rebond et une rhinorrhée.
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41
Q

Facteurs qui diminuent la résistance nasale: cocaïne

A
  • La cocaïne est un anesthésique local, mais bloque également l’« uptake » de la noradrénaline et potentialise ainsi l’action vasoconstrictive.
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42
Q

Facteurs qui augmentent la résistance nasale

A
  • L’oestrogène, concentré par la muqueuse nasale, entraîne une dilatation vasculaire et le gonflement du tissu érectile. Cette action est impliquée dans la rhinite de la grossesse et peut être aussi retrouvée lors des menstruations et de la puberté.
  • La thyroxine peut entraîner un engorgement de la muqueuse nasale.
  • La fumée de cigarette et les vapeurs d’ammoniac peuvent entraîner une augmentation rapide de la résistance nasale et des sécrétions nasales. Le nez utilise ces mécanismes de protection pour empêcher l’entrée de produits nuisibles dans les poumons.
  • L’alcool entraîne une vasodilatation. La congestion causée par cette vasodilatation additionnée à la réaction musculaire causée par l’alcool peuvent favoriser l’apnée du sommeil.
  • Les médicaments anti-hypertenseurs en bloquant l’activité sympathique.
  • Les parasympathicomimétiques et leurs agonistes
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43
Q

Facteurs qui augmentent la résistance nasale: hormones

A
  • L’oestrogène, concentré par la muqueuse nasale, entraîne une dilatation vasculaire et le gonflement du tissu érectile. Cette action est impliquée dans la rhinite de la grossesse et peut être aussi retrouvée lors des menstruations et de la puberté.
  • La thyroxine peut entraîner un engorgement de la muqueuse nasale.
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44
Q

Facteurs qui augmentent la résistance nasale: gaz

A
  • La fumée de cigarette et les vapeurs d’ammoniac peuvent entraîner une augmentation rapide de la résistance nasale et des sécrétions nasales.
  • Le nez utilise ces mécanismes de protection pour empêcher l’entrée de produits nuisibles dans les poumons.
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45
Q

Facteurs qui augmentent la résistance nasale: alcool

A
  • L’alcool entraîne une vasodilatation. La congestion causée par cette vasodilatation additionnée à la réaction musculaire causée par l’alcool peuvent favoriser l’apnée du sommeil.
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46
Q

Facteurs qui augmentent la résistance nasale: médicaments

A
  • Les médicaments anti-hypertenseurs en bloquant l’activité sympathique.
  • Les parasympathicomimétiques et leurs agonistes
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47
Q

Facteurs affectant la résistance nasale:
- pilocarpine
- atropine

A
  • La pilocarpine (parasympathicomimétiques) entraînera une congestion et des sécrétions qui pourront être bloquées par l’atropine (parasympathicolytiques).
  • L’atropine ne bloque pas nécessairement toute la congestion parce que des médiateurs autres que l’acétylcholine peuvent être libérés par le système parasympathique.
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48
Q

Cycle nasal: définir / décrire

A
  • Le cycle nasal est un cycle de congestion et de décongestion survenant, en alternance, dans chaque fosse nasale. Il y a résistance alternée entre les passages.
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49
Q

Cycle nasal: durée

A
  • Le cycle normal varie habituellement de deux à quatre heures, mais peut être de six heures et il est présent chez 80% des gens.
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50
Q

Cycle nasal: résistance totale

A
  • La résistance totale demeure donc égale.
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51
Q

Cycle nasal: qu’est-ce qui le contrôle?

A
  • Le cycle est contrôlé par le système nerveux autonome et peut être supprimé ou modifié par l’allergie, l’infection, l’exercice, les hormones, la grossesse, la peur et les émotions.
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52
Q

Cycle nasal: exemple clinique

A
  • Nous savons qu’il y a perte du cycle nasal après la laryngectomie totale.
  • On suppose donc que le mécanisme de « feedback » responsable du cycle dépend de l’air inspiré.
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53
Q

Réflexes nasaux: définir / décrire

A
  • Plusieurs réflexes naso-systémiques sont connus, on parle surtout de réflexes naso-pulmonaires et naso-cardiaques.
  • Ils permettent la coordination entre le nez, le coeur et les poumons en ajustant le flot aérien et la résistance nasale, le flot veineux pulmonaire, le volume d’air inspiré pour une efficacité fonctionnelle maximale.
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54
Q

Réflexes nasaux: types

A
  1. réflexes axonaux
  2. réflexes naso-systémiques
  3. éternument
  4. submersion
  5. réflexes naso-pulmonaires
  6. réflexes agissant sur le nez
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55
Q

Réflexes axonaux:
- contrôle par quoi?
- ce qui le déclenche
- ce qui se passe

A
  • Les réflexes peuvent être médiés à travers le tronc cérébral, mais il existe des réflexes axonaux dépendant des nerfs sensitifs seuls.
    Ils sont initiés par l’irritation ou par des mastocytes ayant libéré de l’histamine.
  • Ils entraînent la libération d’histamine.
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56
Q

Réflexes naso-systémiques
- trajet de l’influx
- ce que ça entraîne
- effets

A
  • Voyagent via les fibres de la deuxième branche du trijumeau jusqu’au noyau mésencéphalique du tronc cérébral et de là dans le système nerveux central.
  • La « loop » efférente descend à travers le vague jusqu’aux organes cibles.
  • La stimulation de cet arc réflexe entraîne une hypopnée et une apnée.
  • Les effets cardiaques, sont la dysrythmie (surtout bradycardie) et l’hypotension (produit par la diminution de la résistance vasculaire périphérique).
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57
Q

Éternument: s’accompagne de quoi?

A

S’accompagne de mouvements faciaux, de lacrymation, de sécrétions nasales et de congestion nasale.

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58
Q

Submersion:
- ce qui l’initie
- effet

A
  • Une stimulation nasale peut entraîner une vasoconstriction au niveau de la peau, des muscles et des viscères et une diminution de l’ « output » cardiaque.
  • Le sang est redirigé vers le cerveau
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59
Q

Réflexes naso-pulmonaires: effet

A
  • L’augmentation du flot aérien dans une fosse nasale augmente la ventilation du poumon homolatéral.
  • Ce phénomène suit le cycle nasal.
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60
Q

Réflexes agissant sur le nez

A
  • Les exercices, les émotions et le stress entraînent une vasoconstriction.
  • Une augmentation du C02 ou une hypoxie entraîne une vasoconstriction.
  • L’hyperventilation provoque la congestion nasale.
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61
Q

Altération de la résistance nasale: présentation clinique / symptômes

A
  • L’altération de la résistance nasale peut entraîner des effets systémiques et un inconfort chez le patient.
  • Il peut être agité, insomniaque, fatigué.
  • Il peut présenter des désordres du sommeil manifestés par une augmentation du nombre des événements d’obstruction respiratoire partielle ou totale.
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62
Q

Application clinique de la physiologie respiratoire nasale: que faut-il faire avant de débuter un traitement?

A
  • Il faut identifier tous les facteurs de l’obstruction nasale avant de commencer un traitement, en particulier si ce traitement doit être chirurgical.
  • Il faut se souvenir que des changements anatomiques à la structure nasale, même minimes, peuvent entraîner de gros problèmes respiratoires.
  • Des cicatrices ou des destructions de cartilage post-chirurgicales peuvent être en cause.
  • L’obstruction nasale ainsi produite peut entraîner une respiration buccale et un court-circuitage des fonctions de régulation des réflexes naso-systémiques.
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63
Q

Que se passe-t-il s’il y a une résection agressive de tissu intranasal?

A
  • Au contraire, s’il y a résection très agressive de tissu intranasal, il peut y avoir une diminution marquée de la résistance.
  • La valve nasale peut être détruite, l’air n’est plus dispersé dans toute la fosse nasale, le flot devient laminaire.
  • La muqueuse nasale est exposée à un flot d’air trop important, elle s’assèche, il y a dessiccation.
  • L’air n’est ni humidifié ni réchauffé de façon adéquate.
  • Les échanges gazeux pulmonaires ne se font pas dans des conditions optimales.
  • De plus, la fonction pulmonaire elle-même peut être diminuée par la diminution de la résistance nasale à l’expiration.
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64
Q

Résection agressive de tissu intranasal: effet sur fonction pulmonaire

A
  • De plus, la fonction pulmonaire elle-même peut être diminuée par la diminution de la résistance nasale à l’expiration.
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65
Q

Défense nasale: pertinence / importance

A
  • L’environnement est hostile pour les voies respiratoires.
  • Le nez est la première ligne de défense du système immunitaire, protège efficacement l’organisme contre la contamination aérienne et les corps étrangers.
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66
Q

Défense nasale: quels facteurs déterminent l’efficacité de la défense nasale?

A
  • L’efficacité de la couverture mucociliaire dépend de son action mécanique (mucus, cils) et de son action immunologique (IgA, IgG, etc.).
  • On sait que la direction du flot aérien change dans le nez.
  • Après la valve, le flot ralentit et il y a turbulence.
  • Ceci favorise la déposition de particules qui ne sont pas toujours inertes et contre lesquelles le nez assure une protection.
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67
Q

Défense nasale: types

A
  1. défense mécanique
  2. défense chimique
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68
Q

Défense nasale: importance de la couverture mucociliare

A
  • Une couverture mucociliaire fonctionnelle (i.e les cils bats normalement) est essentielle à la bonne santé sinusale.
  • Si elle est déficiente, il peut y avoir accumulation de sécrétions et colonisation par des bactéries pathogènes.
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69
Q

Défense nasale: quelle est la première ligne de défense?

A

le mucus

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70
Q

Défense nasale: mucus - composantes + ce qui les sécrète

A

On retrouve deux éléments dans les sécrétions :
- Les glycoprotéines - des glandes muqueuses.
- L’eau, les protéines et les ions - des glandes séreuses et indirectement de la transsudation du réseau capillaire.

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71
Q

Défense nasale: couches de sécrétions nasales + leur rôle

A

Il y a deux couches aux sécrétions nasales :
- La « gel layer » couche superficielle qui est plus visqueuse dans laquelle on retrouve beaucoup de glycoprotéines.
- La « sol layer » une couche plus profonde qui est plus aqueuse, ce qui permet un mouvement efficace des cils vibratoires.

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72
Q

Défense nasale: nommez les protéines présentes dans le mucus

A
  1. lactoferrine
  2. lysozyme
  3. complément
  4. immunoglubiline
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73
Q

Défense nasale: protéines présentes dans le mucus - lactoferrine
- présente dans quoi?
- rôle

A
  • Elle ne se retrouve pas dans le sérum, elle est présente dans les sécrétions du corps et est produite par l’épithélium glandulaire, en particulier les cellules séreuses.
  • En liant les ions métalliques en particulier le fer, elle permet à l’organisme de se débarrasser d’ions lourds et aide à prévenir la croissance de certaines bactéries (le staphylocoque, le pseudomonas).
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74
Q

Défense nasale: protéines présentes dans le mucus - lyzozyme
- par quoi est-elle produite?
- action

A

L’action de cet enzyme produit par les glandes séreuses et par les leucocytes et retrouvé aussi dans les larmes est non-spécifique et dépend de l’absence de capsule bactérienne.

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75
Q

Défense nasale: protéines présentes dans le mucus - le complément
- lesquels sont présents?
- action

A
  • Tous les éléments du complément sont présents dans les sécrétions nasales.
  • L’activation du complément favorise la lyse des microorganismes et la fonction des neutrophiles.
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76
Q

Défense nasale: protéines présentes dans le mucus - immunoglobulines
- lesquelles?
- les plus importantes

A
  • Toutes les classes d’immunoglobuline se retrouvent dans les sécrétions nasales.
  • Les IgA et IgE sont celles les plus impliquées dans la défense de la muqueuse.
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77
Q

Défense nasale: cils - localisation

A
  • Les cils se retrouvent sur la surface des cellules du tractus respiratoire (épithélium cylindrique pseudostratifié cilié).
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78
Q

Défense nasale: cils
- nombre
- vitesse de battement

A
  • 50-300/cellule
  • 10-20 battements/ sec: Mouvement du mucus est dirigé vers le nasopharynx
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79
Q

Défense nasale: cils - vitesse battement + direction

A
  • 10-20 battements/ sec : Mouvement du mucus est dirigé vers le nasopharynx.
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80
Q

Défense nasale: cils - phases du battement

A
  • La phase propulsive est rapide. Le cil est droit, le bout s’engage dans la couche visqueuse et la pousse en arrière.
  • La phase récupératrice est lente. Le cil est courbé et demeure dans la couche aqueuse.
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81
Q

Défense nasale: cils - quel est le temps de clairance?

A

Temps de clairance de 10 minutes (choane antérieure ad le nasopharynx)

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82
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire

A
  • La sécheresse arrête l’activité ciliaire.
  • Une température plus petite que 10°C ou plus grande que 45°C affecte la fonction.
  • Une solution saline isotonique préserve l’action ciliaire, mais une concentration plus grande que 5% ou plus petite que 0,2% la paralyse.
  • Une infection (viral ou bactérienne) diminuera également la fonction ciliaire.
  • Des médicaments peuvent affecter l’action ciliaire. En gros, l’acétylcholine augmentera la fréquence des battements et l’adrénaline la diminuera.
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83
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: effet de la sécheresse

A
  • La sécheresse arrête l’activité ciliaire.
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84
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: effet de la température

A
  • Une température plus petite que 10°C ou plus grande que 45°C affecte la fonction.
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85
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: effet d’une solution saline isotonique

A
  • Une solution saline isotonique préserve l’action ciliaire, mais une concentration plus grande que 5% ou plus petite que 0,2% la paralyse.
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86
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: effet d’une infection

A
  • Une infection (viral ou bactérienne) diminuera également la fonction ciliaire.
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87
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: médicaments

A
  • Des médicaments peuvent affecter l’action ciliaire. En gros, l’acétylcholine augmentera la fréquence des battements et l’adrénaline la diminuera.
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88
Q

Couverture muco-ciliaire: définir

A
  • Cet ensemble de mucus et de cils constitue la couverture muco-ciliaire.
  • Elle tapisse les cavités naso-sinusales.
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89
Q

Couverture muco-ciliaire: mouvements ciliares

A
  • L’orientation du mouvement ciliaire est spécifique.
  • Dans les sinus elle pousse le mucus vers les ostia et dans le nez vers le nasopharynx.
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90
Q

Couverture muco-ciliaire: importance

A
  • L’activité muco-ciliaire est essentielle à la bonne santé naso-sinusale.
  • Il faut donc savoir reconnaître les facteurs qui pourraient nuire à son action et il faut éviter de lui nuire par les traitements entrepris (effets iatrogéniques).
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91
Q

Couverture muco-ciliaire: ce qui peut nuire au travail de la couverture muco-cilaire

A
  • Il faut savoir déterminer si une anomalie anatomique nuit au travail de la couverture muco-ciliaire, s’il y a obstruction mécanique au drainage, (exemple : au niveau d’un ostium).
  • Des séquelles chirurgicales peuvent entraîner un trouble de fonction de la couverture muqueuse, par exemple, l’ablation du cornet moyen peut exposer au flot aérien la région du méat moyen entraînant ainsi un assèchement, une dessiccation et même une métaplasie squameuse de la région.
  • Il y a alors perte du transport muco-ciliaire, des cellules à gobelet; plus facilement, il y aura accumulation de sécrétions et de croûtes, des saignements et des infections récurrentes.
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92
Q

Couverture muco-ciliaire: qu’arrive-t-il si la perte du transport muco-ciliaire?

A
  • Des séquelles chirurgicales peuvent entraîner un trouble de fonction de la couverture muqueuse, par exemple, l’ablation du cornet moyen peut exposer au flot aérien la région du méat moyen entraînant ainsi un assèchement, une dessiccation et même une métaplasie squameuse de la région.
  • Il y a alors perte du transport muco-ciliaire, des cellules à gobelet; plus facilement, il y aura accumulation de sécrétions et de croûtes, des saignements et des infections récurrentes.
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93
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: ce que les changements peuvent affecter

A
  1. le mucus
  2. la fonction ciliare
  3. oxyde nitrique (NO)
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94
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: mucus - exemple

A
  • exemple clinique ; Un mucus trop épais est transporté moins efficacement, il peut être bloqué à l’ostia du sinus et bloquer ce sinus.
  • La cause peut être une sécheresse de l’environnement, une déshydratation ou la diminution de production du mucus ou une maladie comme la fibrose kystique.
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95
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: mucus - cause

A
  • exemple clinique ; Un mucus trop épais est transporté moins efficacement, il peut être bloqué à l’ostia du sinus et bloquer ce sinus.
  • La cause peut être une sécheresse de l’environnement, une déshydratation ou la diminution de production du mucus ou une maladie comme la fibrose kystique.
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96
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: la fonction ciliare

A
  • comme la dyskinésie ciliaire acquise (post chx, tabac sécheresse, médicaments, bactéries, hypoxie) ou innée (dyskinésie ciliaire primaire où il y a l’impossibilité de transformer une énergie chimique en énergie mécanique qui empêche le bon mouvement ciliaire.) ce qui prédispose aux complications des voies respiratoires supérieures : sinusites, rhinites, bronchites et otites moyennes.
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97
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: la fonction ciliare - exemple clinique

A
  • L’hypoxie est importante dans la sinusite.
  • Suite à l’obstruction d’un ostia dans le sinus il y a résorption de l’oxygène par la muqueuse du sinus, l’activité ciliaire diminue, la croissance bactérienne est favorisée contribuant aussi à la dysfonction ciliaire, à l’épaississement du mucus et à l’établissement de la maladie.
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98
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: oxyde nitrique (NO) - expliquez

A
  • IL s’agit d’un radical libre qui est produit en grandes quantités au niveau des sinus.
  • Réservoir principal chez l’homme.
  • Les enzymes NO synthases sont présentes au niveau des cils de l’épithélium.
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99
Q

Facteurs affectant le mouvement ciliaire: oxyde nitrique (NO) - rôle

A
  • Il participe donc à la stérilité des sinus du fait de ses propriétés antibactériennes et antivirales et à son action sur l’activité muco-ciliaire.
  • Le NO nasal semble être un bon marqueur de l’inflammation nasosinusienne, son dosage étant particulièrement élevé dans la rhinite allergique.
  • En revanche, le NO nasal est diminué dans la polypose nasosinusienne non opérée et effondré dans les dyskinésies ciliaires congénitales et la mucoviscidose.
  • Mis à part ces données actuellement admises dans la littérature son dosage peut être effectué plus à des fins de recherche, mais aussi comme outil diagnostic dans les dyskinésies ciliaires primitives.
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100
Q

Défense nasale: défense immunologique - expliquez

A
  • Parce que toutes ces particules qui entrent dans le nez ne sont pas inertes pour l’organisme, un mécanisme de protection doit exister.
  • Le mucus est la barrière de la muqueuse respiratoire.
  • Seule, la muqueuse ne se défendrait pas de façon efficace contre l’environnement extérieur.
  • Différents composés, présents dans le mucus, neutralisent ces produits actifs.
  • Leur capacité d’agir est innée ou acquise immunologiquement.
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101
Q

Défense nasale: défense immunologique - rôle du mucus

A
  • Seule, la muqueuse ne se défendrait pas de façon efficace contre l’environnement extérieur.
  • Différents composés, présents dans le mucus, neutralisent ces produits actifs.
  • Leur capacité d’agir est innée ou acquise immunologiquement.
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102
Q

Défense nasale: défense immunologique - type de défense fournie par le mucus

A
  • Différents composés, présents dans le mucus, neutralisent ces produits actifs.
  • Leur capacité d’agir est innée ou acquise immunologiquement.
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103
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense innée: la qualifier

A

non-spécifique

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104
Q

Défense nasale: défense immunologique - définir / décrire défense innée

A
  • Il s’agit de l’immunité qui ne s’est pas développée en réponse à un antigène particulier.
  • La lactoferrine, les lysozymes, le complément et d’autres macromolécules agissent sur les bactéries en particulier celles qui sont sans capsule.
  • On pourrait inclure dans cette catégorie l’action des leucocytes polymorphiques et des macrophages qui résultent en la phagocytose et la destruction du matériel étranger.
  • Beaucoup de bactéries et de virus sont résistants à l’immunité non-spécifique.
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105
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense innée - types de molécules et cellules en jeu

A
  • La lactoferrine, les lysozymes, le complément et d’autres macromolécules agissent sur les bactéries en particulier celles qui sont sans capsule.
  • On pourrait inclure dans cette catégorie l’action des leucocytes polymorphiques et des macrophages qui résultent en la phagocytose et la destruction du matériel étranger.
  • Beaucoup de bactéries et de virus sont résistants à l’immunité non-spécifique.
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106
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense innée - efficacité

A

Beaucoup de bactéries et de virus sont résistants à l’immunité non-spécifique.

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107
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense acquise: la qualifer

A

spécifique

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108
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense acquise - molécules en jeu

A
  • Elle est représentée surtout par les immunoglobulines.
  • Les IgA et les IgE constituent la première ligne de défense.
  • Les IgG et les IgM contribuent si la muqueuse est dépassée par l’antigène.
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109
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense acquise - TYPES de molécules en jeu + leur rôle en bref

A
  • Les IgA et les IgE constituent la première ligne de défense.
  • Les IgG et les IgM contribuent si la muqueuse est dépassée par l’antigène.
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110
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense acquise - IgA
- quantité
- ce qui les produit
- localisation

A
  • IgA : peuvent constituer 70% des protéines totales des sécrétions nasales, elles sont produites par les cellules plasmatiques et transférées passivement dans le liquide interstitiel, puis activement dans les glandes séro-mucineuses et l’épithélium de surface.
  • Dans l’épithélium une pièce sécrétoire est attachée à l’IgA la rendant stable dans le mucus. Elle forme un complexe insoluble quand il réagit avec l’antigène qui est par la suite avalé et détruit dans l’estomac.
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111
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense acquise - IgA
- rôle
- localisation

A
  • Dans l’épithélium une pièce sécrétoire est attachée à l’IgA la rendant stable dans le mucus.
  • Elle forme un complexe insoluble quand il réagit avec l’antigène qui est par la suite avalé et détruit dans l’estomac.
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112
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense acquise - IgE
- rôle
- cellules qui les produisent

A
  • IgE : sont la cause des réactions allergiques.
  • Elles sont produites surtout par les agrégats lymphoïdes (amygdales, végétations, sous-muqueuse).
  • Elles s’attachent fermement aux mastocytes et aux cellules basophiles.
  • Si deux IgE attachées à des sites adjacents sur la mastocyte ou sur le basophile se lie à des allergènes, il y a dégranulation du mastocyte ou du basophile.
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113
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense acquise - IgE - Qu’est-ce que la dégranulation?

A
  • IgE : sont la cause des réactions allergiques. Elles sont produites surtout par les agrégats lymphoïdes (amygdales, végétations, sous-muqueuse). Elles s’attachent fermement aux mastocytes et aux cellules basophiles.
  • Si deux IgE attachées à des sites adjacents sur la mastocyte ou sur le basophile se lie à des allergènes, il y a dégranulation du mastocyte ou du basophile.
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114
Q

Défense nasale: défense immunologique - défense acquise - cellules de surface

A

Le mucus contient aussi des cellules épithéliales, leucocytes, basophiles, mastocytes et macrophages qui peuvent aider à prévenir une invasion bactérienne ou virale.

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115
Q

Application clinique des mécanismes immuns nasaux: déficits immunitaires - présentation clinique

A

Des déficits immunitaires peuvent expliquer la survenue de sinusites répétées ou chronique.

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116
Q

Application clinique des mécanismes immuns nasaux: déficits immunitaires - quel est le plus fréquent?

A

La déficience sélective en IgA est la plus fréquente, elle se retrouve chez 1/1000 adultes

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117
Q

Application clinique des mécanismes immuns nasaux: déficits immunitaires - déficit sélectif en IgA
- présentation clinique
- traitement
- pronostic

A
  • La déficience sélective en IgA est la plus fréquente, elle se retrouve chez 1/1000 adultes.
  • Elle entraîne des infections récurrentes des voies respiratoires supérieures et des voies respiratoires inférieures.
  • Ces infections répondent d’abord bien à un antibiotique puis les dommages tissulaires permanents qu’elles causent favorisent le développement d’une sinusite chronique ou d’une bronchite chronique.
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118
Q

Olfaction: rôle dans le vie humaine

A
  • L’olfaction initie et modifie les comportements chez plusieurs animaux.
  • L’humain minimise l’importance de l’olfaction en se concentrant sur l’aspect audio-visuel du comportement.
  • Il fait tout de même de gros efforts et dépense beaucoup d’argent pour modifier ou changer ses odeurs.
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119
Q

Olfaction: localisation

A
  • L’olfaction se fait principalement au niveau de la lame criblée de l’ethmoïde mais aussi dans la partie supérieure du septum nasal et des cornets moyens et supérieurs.
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120
Q

Décrire la muqueuse olfactive au niveau du nez

A

On retrouve au niveau de la muqueuse olfactive :
- 12 000 000 de cellules réceptrices. Ces cellules sont les cellules bipolaires qui détectent les odeurs et font synapse au bulbe olfactif dans la fosse crânienne antérieure.
- L’aire olfactive : Mesure 200 à 400 mm2, mais est beaucoup plus importante chez les chiens et les lapins.

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121
Q

Composés olfactifs: caractéristiques nécessaires pour qu’un humain la sente

A
  • Les odeurs sont un mélange de composés à basse concentration.
  • Les composés olfactifs doivent toucher à la muqueuse et être solubles dans l’eau et les lipides pour être sentis.
  • La muqueuse olfactive est rapidement fatigable, mais récupère vite.
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122
Q

Olfaction: rôle du reniflement

A
  • Renifler peut maximise l’exposition de l’aire olfactive aux odeurs en augmentant la vélocité et la turbulence.
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123
Q

Olfaction: adaptation

A
  • La réponse olfactive démontre beaucoup d’adaptation; le seuil augmente avec l’exposition.
  • La récupération est rapide lorsque le stimulus est enlevé. Il y a une adaptation croisée entre les odeurs intenses et une facilitation croisée entre les odeurs présentées près du seuil de perception.
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124
Q

Olfaction: discrimination

A
  • L’humain reconnaît plus facilement le caractère de l’odeur (agréable ou désagréable) que l’odeur elle-même.
  • La notion d’odeur agréable ou désagréable est culturelle et donc, apprise.
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125
Q

Olfaction: rôle du trijumeau

A
  • La plupart des odeurs sont indépendantes du trijumeau.
  • À haute concentration une irritation peut se développer et celle-ci est médiée par le trijumeau.
  • Cet apport sensitif peut aider à reconnaître une odeur; la sensation d’irritation est importante dans l’expérience globale de l’olfaction.
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126
Q

Goût: lien avec odorat

A
  • Et le goût?
  • L’odorat est essentiel à la sensation complète du goût.
  • Si le patient est anosmique il peut distinguer le sucré, le sûr, le salé, l’amer (le goût par le nerf facial, le nerf glosso-pharyngien, le nerf vague) et aussi les irritants (le trijumeau), mais l’odorat lui fera cruellement défaut.
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127
Q

Classification des odeurs

A
  • Il n’y a pas de classification satisfaisante des odeurs. On a décrit trente odeurs primaires.
  • Un humain peut détecter et reconnaître dix-sept odeurs.
  • Parce que l’humain ne se fie pas à la détection des odeurs pour sa survie, le développement d’un « bon nez » requiert de l’entraînement.
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128
Q

Olfaction et comportement

A

L’olfaction influence ou est utilisée dans quatre catégories de comportement.
- Manger
- Initier et reconnaître les aliments.
- Initier la digestion en augmentant la salivation et la sécrétion d’acide gastrique.
- Identification de l’animal.
- Marquage du territoire.
- Comportement sexuel.

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129
Q

Application clinique de la physiologie olfactive

A

L’olfaction doit être documentée chez tous les patients se présentant avec des plaintes naso-sinusales.
La perte de l’olfaction peut être dangereuse :
- Elle peut limiter les possibilités de détecter des aliments corrompus et favoriser un empoisonnement alimentaire.
- Elle peut également empêcher la détection de gaz toxiques et mettant potentiellement une vie en danger. Le nerf trijumeau est une autre source de sensation pour la détection des odeurs.

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130
Q

Comment détecter un patient qui ment lorsqu’il dit qu’il ne sent pas?

A
  • La branche maxillaire du trijumeau répond à des stimuli irritants tels que l’ammoniac et le piment.
  • Il s’agit d’une détection plutôt sensitive que sensorielle.
  • Un simulateur qui se plaindrait d’anosmie pourrait être démasqué s’il ne détectait pas non plus l’« odeur » de l’ammoniac.
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131
Q

Rôle du nez dans la voix

A
  • Si le son vocal passe par le nez, il est nasalisé « in », « on », « an », s’il ne passe pas par le nez il est non-nasalisé « i », « o », « a ».
  • Si le son passe trop par le nez, il existe une rhinolalie ouverte, s’il ne passe pas suffisamment, une rhinolalie fermée.
  • Les sinus paranasaux n’occupent probablement pas un rôle important dans la physiologie vocale.
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132
Q

Rôle des sinus paranasaux dans la voix

A
  • Le rôle est incertain.
  • Ils semblent importants chez l’humain seulement lorsqu’ils sont malades.
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133
Q

Physiologie des sinus paranasaux: décrire la muqueuse sinusale

A
  • La muqueuse sinusale est continue avec celle du nez. On y retrouve moins de cellules ciliées ou de cellules à gobelets et celles-ci sont plus nombreuses près des ostias.
  • La vascularisation est plus pauvre et moins complexe que celle du nez.
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134
Q

Physiologie des sinus paranasaux: décrire le drainage sinusal

A

Le mucus sinusal rejoint celui du nez et contribue à sa quantité et à son efficacité.

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135
Q

Physiologie des sinus paranasaux: leur rôle

A
  • Conditionnement de l’air?
  • « Pressure damper »?
  • Isolation thermique?
  • Augmentation de l’aire olfactive?
  • Rigidité mécanique?
  • Effet pare-chocs?
  • Diminution du poids du crâne?
  • Résonance vocale?
    -« Flottation » du crâne dans l’eau?
  • Réservoir d’oxide nitrique (NO) : rôle le plus déterminant
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136
Q

Physiologie des sinus paranasaux: leur rôle - rôle le plus déterminant

A
  • Réservoir d’oxide nitrique (NO) : rôle le plus déterminant
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137
Q

Évaluation naso-sinusale: nommez les différents tests possibles

A
  1. RHINOSCOPIE ANTÉRIEURE
  2. ENDOSCOPIE NASALE
  3. CYTOLOGIE NASALE
  4. RHINOMANOMÉTRIE
  5. IMAGERIE NASO-SINUSALE
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138
Q

Évaluation naso-sinusale: rhinoscopie antérieure - expliquez c’est quoi + de quelle manière elle est effectuée

A
  • L’examen est fait à l’aide d’un simple spéculum nasal. Idéalement, les patients sont examinés avant et après application d’un décongestionnant topique (exemple : Oxymétazoline).
  • Elle permet l’évaluation du septum et des cornets inférieurs et moyens.
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139
Q

Évaluation naso-sinusale: endoscopie nasale
- définir / décrire
- ce qu’elle permet de visualiser

A
  • De petits endoscopes rigides sont utilisés et permettent d’augmenter sensiblement la portée de notre vision dans la fosse nasale.
  • La sinusoscopie permet l’évaluation de la fosse nasale plus postérieure ou plus supérieure, du toit nasal, des méats, du septum plus postérieur et même du naso-pharynx.
140
Q

Évaluation naso-sinusale: cytologie nasale
- comment c’est fait?
- ce qu’on peut détecter / analyser + patho associée

A
  • Un curetage léger du cornet inférieur ramènera des cellules qui sont étudiées en cytologie.
  • La présence de neutrophiles et de bactéries ou de champignons suggèreront une infection.
  • Par contre, une augmentation d’éosinophiles et des basophiles pourront suggérer une allergie ou une rhinite non-allergique avec éosinophilie.
  • L’étude de la motilité ciliaire par microscope électronique peut être faite.
141
Q

Évaluation naso-sinusale: rhinomanométrie
- définir / décrire
- utilisation en clinique

A
  • Plusieurs appareils existent et plusieurs techniques sont utilisées pour tenter de quantifier l’éventuelle obstruction nasale chez un patient.
  • En pratique, la rhinomanométrie clinique n’est pas encore d’utilisation courante sauf à des fins de recherche ex : l’utilité d’une chirurgie pour réduire l’obstruction nasale.
142
Q

Évaluation naso-sinusale: nommez les méthodes d’imagerie naso-sinusales possibles

A
  1. RX simple des sinus
  2. TDM
  3. IRM
143
Q

Évaluation naso-sinusale: RX simple des sinus - ce qu’elle permet de visualiser vs ce qu’elle ne permet pas de visualiser

A
  • Elle est bonne pour l’identification d’une opacification d’un sinus, d’un niveau liquide, d’une masse importante ou destructive ou de fracture.
  • Elle est beaucoup moins spécifique et moins précise pour des changements plus subtils ou pour la maladie ethmoïdale chronique, donc pas très utile en clinique.
144
Q

Évaluation naso-sinusale: TDM - utilités

A
  • La tomodensitométrie est l’examen radiologique de choix pour l’imagerie des sinus.
  • Elle détaille efficacement ’anatomie osseuse et la maladie muqueuse.
  • De choix pour le diagnostics des maladies sinusales chronique.
  • Elle est effectuée dans les trois plans: coronale, axiale et sagittale afin de détailler l’anatomie.
145
Q

Évaluation naso-sinusale: IRM - utilités

A
  • Cet examen procure une excellente définition des tissus mous, mais ne démontre pas l’anatomie osseuse.
  • Elle est surtout utile lors d’une masse néoplasique afin de détailler l’étendue de la maladie aux méninges, à l’orbite, aux nerfs et de différencier la tumeur de rétention inflammatoire.
  • Elle a aussi un signal spécifique qui aide au diagnostic de pathologies mycosiques
146
Q

Nommez les anomalies congénitales sinuso-nasales

A
  1. atrésie choanale
147
Q

Anomalies congénitales sinuso-nasales: atrésie choanale - cause

A

Probablement due à la persistance de la membrane oro-nasale après six semaines de gestation.

148
Q

Anomalies congénitales sinuso-nasales: atrésie choanale
- incidence
- pathos associées

A
  • 1/8000 naissances.
  • 50 à 60% de ces patients présentent d’autres anomalies congénitales.
149
Q

Anomalies congénitales sinuso-nasales: atrésie choanale
- H vs F
- uni ou bilatérales?

A
  • 2F :1H
  • 2/3 sont unilatérales
150
Q

Anomalies congénitales sinuso-nasales: atrésie choanale - de quoi est composée la plaque d’atrésie?

A
  • La plaque d’atrésie est composée d’une membrane muqueuse seulement dans 10% des cas.
  • Elle a une composante osseuse ou cartilagineuse dans 90%.
151
Q

Anomalies congénitales sinuso-nasales: atrésie choanale - conséquences sur le nouveau-né

A
  • Parce que la respiration nasale est obligée pendant les quatre à six premières semaines de vie, le jeune patient souffrant d’atrésie choanale bilatérale présente à la naissance des cycles alternants d’apnée-cyanose et pleurs.
  • L’enfant ne peut respirer que lorsqu’il ouvre la bouche pour pleurer.
  • Un tube oral est nécessaire initialement. Des gavages peuvent être requis.
152
Q

Anomalies congénitales sinuso-nasales: atrésie choanale - spécificité si unilatérale

A
  • L’atrésie choanale unilatérale peut se présenter plus tard dans l’enfance par une rhinorrhée unilatérale, une obstruction nasale ou une anosmie. L’atrésie est démontrée par l’incapacité de passer un cathéter 6-French transnasal jusqu’à l’oropharynx, par une tomodensitométrie.
  • L’atrésie unilatérale peut être traitée de façon élective pendant l’enfance. L’atrésie bilatérale est habituellement traitée tôt après la naissance.
153
Q

Anomalies congénitales sinuso-nasales: atrésie choanale - tx uni vs bilatéral

A
  • L’atrésie unilatérale peut être traitée de façon élective pendant l’enfance. L’atrésie bilatérale est habituellement traitée tôt après la naissance.
154
Q

Rhinite: définir

A

CONDITIONS INFLAMMATOIRES ET INFECTIEUSES

155
Q

Rhinite: quels sont les types?

A
  1. rhinite virale - IVRS
  2. rhinite bactérienne
  3. rhinite allergique
  4. rhinte vasomotrice
  5. rhnite éosinophile non allergique
  6. rhinite atrophique
  7. rihnite médicamenteuse
  8. rhinite de grossesse
156
Q

Rhinite virale - IVRS: pathogènes en cause

A

Elle est causée surtout par les rhinovirus aussi par les para-influenza, influenza, adénovirus etc.

157
Q

Rhinite virale - IVRS: présentation clinique
- symptômes
- durée

A
  • Une IVRS typique s’accompagne d’éternuements, de rhinorrhée, de pharyngite, de toux et de malaises.
  • Elle dure de cinq à dix jours.
158
Q

Rhinite virale - IVRS: nombre par année

A
  • Un adulte en fait trois par année.
  • Un enfant, quatre à six.
159
Q

Rhinite virale - IVRS: traitement

A

Le traitement est symptomatique : décongestionnants topiques ou systémiques, irrigation eau saline intra-nasal

160
Q

Rhinite bactérienne: pathogènes en cause

A

Les organismes bactériens infectieux sont le plus souvent le streptocoque pneumoniae, l’haemophilus influenzae ou le streptocoque bêta-hémolytique du groupe A.

161
Q

Rhinite bactérienne: patho associée

A

Ces infections peuvent être spontanées ou être une séquelle d’une rhinite virale.

162
Q

Rhinite bactérienne: traitement

A

Le traitement est identique à la rhinite virale, sauf pour l’ajout d’antibiotiques et une irrigation éventuellement plus agressive.

163
Q

Rhinite allergique: nommez les étapes

A
  1. sensibilisation
  2. exposition
164
Q

Rhinite allergique: 1ère étape - sensibilisation

A
  • La Sensibilisation : L’allergène est inhalé puis piégé dans le mucus nasal.
  • Il y a formation d’IgE spécifique à l’allergène inhalé. Ces IgE se lient aux mastocytes et aux basophiles.
165
Q

Rhinite allergique: 2ème étape - exposition

A
  • L’allergène est de nouveau inhalé et piégé dans le mucus nasal.
  • Dans le mucus il y a toujours les mêmes cellules, mais cette fois-ci les mastocytes et les basophiles sont « équipés » d’IgE spécifiques.
  • L’allergène se fixe à deux IgE adjacents à la surface d’un mastocyte ou d’un basophile.
  • Il y a dégranulation et libération des médiateurs inflammatoires (en particulier l’histamine).
166
Q

Rhinite allergique: clinique

A

Éternuements, rhinorrhée, prurit nasal, prurit palatin, prurit oculaire et obstruction nasale.

167
Q

Rhinite allergique: qu’est-ce que le salut allergique?

A

Qu’est-ce que le « Salut allergique » ??
* Le patient se frotte le bout du nez vers le haut avec la paume de sa main. Il peut créer un pli au-dessus du bout de son nez.
* Histoire antérieure : 60% de ces patients ont une histoire familiale d’allergie.
* Et d’atopie : asthme, eczéma ou urticaire.

168
Q

Rhinite allergique: nommez les types de rhinites allergiques

A
  1. rhinite saisonnière
  2. rhinite perannuelle
169
Q

Rhinite allergique: rhinite saisonnière - dire les différents allergènes selon les mois de l’année

A

Elle survient dans les périodes d’exposition à des aéro-allergènes spécifiques.
- Arbres : de mars à mai
- Graminées : de mai à août
- Herbe à poux : d’août à septembre
- Moisissures : de juillet à novembre

170
Q

Rhinite allergique: rhinite perannuelle - cause

A
  • Elle est due à des allergènes toujours présents dans l’environnement.
  • Les allergies à la poussière de maison, aux acariens ou aux poils d’animaux en sont de bons exemples.
  • La poussière de maison est pire lorsque la maison est close en hiver.
171
Q

Rhinite allergique: examen clinique

A
  • La muqueuse nasale est pâle et bleutée alors qu’elle est le plus souvent érythémateuse dans les rhinites non-allergiques.
  • On peut retrouver une inflammation de la conjonctive (conjonctivite), des yeux bouffis et classiquement cernés en sous-orbitaires.
172
Q

Rhinite allergique: labo

A
  • Les tests d’allergie sont importants, ils peuvent démontrer le diagnostic et surtout préciser les allergènes (essentiel au traitement).
  • Les tests cutanés sont spécifiques. Vingt à trente extraits sont habituellement suffisants pour une bonne évaluation.
173
Q

Rhinite allergique: traitement médical - généralités

A

Le contrôle de l’environnement est l’élément du traitement le plus important.

174
Q

Rhinite allergique: traitement médical - médicaments

A

2- Antihistaminiques : Améliore les éternuements, le prurit et la rhinorrhée, mais n’est pas efficace pour la congestion.
3- Corticostéroïdes topiques : les plus efficaces pour la congestion/obstruction nasale et rhinorrhée.
4- Dymista® : combinaison de corticostéroïdes (fluticasone) et d’antihistaminique (azélastine) en vaporisateur nasal topique.
4- Décongestionnants (pseudo-éphédrine) : améliore la congestion nasale et sinusale, mais peut causer de l’insomnie, de l’irritabilité, une rétention urinaire ou aggraver une hypertension artérielle.
5- Stabilisateur de la membrane des mastocytes (cromolyn) : Sont moins efficaces pour le nez que pour les yeux et posologie est QID donc moins de compliance thérapeutique.

175
Q

Rhinite allergique: traitement médical - médicaments - effet de l’antihistaminique

A
  • Antihistaminiques : Améliore les éternuements, le prurit et la rhinorrhée, mais n’est pas efficace pour la congestion.
176
Q

Rhinite allergique: traitement médical - médicaments - effet des corticostéroïdes topiques

A
  • Corticostéroïdes topiques : les plus efficaces pour la congestion/obstruction nasale et rhinorrhée.
177
Q

Rhinite allergique: traitement médical - médicaments - effet de Dymsta

A
  • Dymista® : combinaison de corticostéroïdes (fluticasone) et d’antihistaminique (azélastine) en vaporisateur nasal topique.
178
Q

Rhinite allergique: traitement médical - médicaments - effet des décongestionnants

A
  • Décongestionnants (pseudo-éphédrine) : améliore la congestion nasale et sinusale, mais peut causer de l’insomnie, de l’irritabilité, une rétention urinaire ou aggraver une hypertension artérielle.
179
Q

Rhinite allergique: traitement médical - médicaments - effet des stabilisateurs de la membrane des mastocytes

A

Stabilisateur de la membrane des mastocytes (cromolyn) : Sont moins efficaces pour le nez que pour les yeux et posologie est QID donc moins de compliance thérapeutique

180
Q

Rhinite allergique: traitement médical - rôle de l’immunothérapie

A
  • Immunothérapie : maintenant disponible en comprimés sub-lingual pour graminées, herbe à poux, arbres et acariens.
  • Souvent lorsqu’il y a échec au traitement médical de base ou contre-indications à le prendre.
  • Exige trois à cinq ans de traitements.
  • Ce n’est malheureusement pas une solution permanente.
181
Q

Rhinite vasomotrice: définir

A

IL s’agit d’une hyperactivité du parasympathique (dysfonctionnement neuro-végétatif). Une réponse exagérée à des stimuli divers : parfum, fumée, produits chimiques, changements de température.

182
Q

Rhinite vasomotrice: clinique

A
  • Obstruction nasale et/ou rhinorrhée profuse aqueuse.
  • La muqueuse est « boggy » et érythémateuse.
  • Les tests d’allergie sont négatifs.
183
Q

Rhinite vasomotrice: traitement médical

A

1- Anticholinergiques topiques intranasaux (Atrovent). Les autres traitements tentés sont très peu efficaces.

184
Q

Rhinite vasomotrice: traitement chirurgical

A

L’Interruption de l’innervation parasympathique en allant sectionner le nerf vidien. Cette chirurgie se fait maintenant par voie endoscopique nasale

185
Q

Rhinite eosinophilique non allergique: définir / décrire

A
  • L’existence d’une rhinite perannuelle, en l’absence d’allergie, associée à une éosinophilie nasale importante oriente le diagnostic vers un NARES, dont le traitement fait appel à la corticothérapie locale.
  • Cette rhinite nécessite un suivi, car bien souvent elle peut être associée au développement d’une polypose nasale et d’un asthme.
186
Q

Rhinite eosinophilique non allergique: risque associé

A

Cette rhinite nécessite un suivi, car bien souvent elle peut être associée au développement d’une polypose nasale et d’un asthme.

187
Q

Rhinite atrophique: définir / décrire

A
  • Ozène ou la « vraie rhinite atrophique » : maladie rare à l’étiologie incertaine retrouvée surtout dans les climats subtropicaux.
  • Une des hypothèses étiologiques serait qu’une bactérie, le Klebsiella ozaenae, en soit responsable.
188
Q

Rhinite atrophique: étiologie

A

Une des hypothèses étiologiques serait qu’une bactérie, le Klebsiella ozaenae, en soit responsable.

189
Q

Rhinite atrophique: physiopatho / décrire la patho

A
  • Ici, on parle de rhinite atrophique lorsque le nez est trop ouvert, qu’il ne peut plus bien remplir sa tâche d’humidification, de réchauffement ou même de filtration.
  • Elle peut être une séquelle d’une chirurgie turbinale agressive, consommation ancienne ou active de cocaïne, ou encore être idiopathique.
  • La diminution de la muqueuse nasale efficace (humidifier, réchauffer) et les anomalies au niveau du flot aérien entraînent une obstruction nasale, des croûtes, une anosmie et des épistaxis.
190
Q

Rhinite atrophique: traitement médical

A
  • Douche nasale au sérum physiologique
  • Mélange de sinus rince et d’onguent tel le bactroban (mupirocin) : efficace contre les croûtes due au staphylocoque doré.
  • Lubrifiant nasal : ex: rhinaris gel
  • Corticostéroïdes : pas recommandé, pourrait empirer la situation.
191
Q

Rhinite atrophique: traitement chirurgical

A
  • Obstruer une narine pendant un an, diminuer le volume de la cavité nasale par des implants sous-muqueux (très peu pratiqué).
  • Prothèse fabriquée pour bloquer les deux narines (avec retrait possible au besoin) peut améliorer les symptômes mais la conséquence est l’absence de respiration nasale
192
Q

Rhinite médicamenteuse:
- définir
- physiopatho

A
  • Des décongestionnants nasaux topiques (Dristan, Otrivin, etc.) utilisés plus de trois à cinq jours peuvent entraîner une vasodilatation secondaire due à la fatigue des vasoconstricteurs, à l’hypoxie et à l’accumulation des métabolites vasodilatateurs (radicaux libres : effet rebond).
  • Il y a établissement d’un cercle vicieux.
  • Le médicament doit être utilisé de plus en plus fréquemment à des doses de plus en plus importantes.
193
Q

Rhinite médicamenteuse: clinique

A
  • Obstruction nasale.
  • Œdème marqué +++.
  • Érythème muqueux.
  • Dysfonction ciliaire.
194
Q

Rhinite médicamenteuse: traitement

A
  • Cesser la médication topique : sevrage !!
  • Décongestionnants oraux et débuter des corticostéroïdes topiques en même temps. Un cours traitement à la prednisone per os peut aussi aider au sevrage.
195
Q

Rhinite de grossesse: physiopatho

A
  • Progestérone qui produite une vasodilatation de par son action sur les muscles lisses (relaxation)
  • Oestrogènes : bloque l’effet de l’acétylcholinestérase, augmente donc l’acétylcholine dans la fente synaptique
196
Q

Rhinite de grossesse: fréquence

A
  • Présente chez 18% des femmes enceintes.
197
Q

Rhinite de grossesse: tx

A
  • Le traitement est médical et prudent (pour le foetus), mais les corticostéroïdes topiques sont utilisés dans le 2ième et 3 ième trimestre de grossesse
198
Q

Rhinosinusite: définir + symptômes

A
  • La rhinosinusite est un état inflammatoire des sinus paranasaux et du nez en continuité.
  • Elle s’accompagne de congestion nasale, de douleur ou de pression faciale et d’écoulement nasal purulent et parfois d’hypo ou anosmie.
199
Q

Rhinosinusite: physiopatho

A
  • La rhinosinusite est le résultat d’une série d’événements causant une obstruction de la ventilation et du drainage du sinus.
  • Cette obstruction est due à l’inflammation de la muqueuse respiratoire bordant l’ostium du sinus.
200
Q

Rhinosinusite: étiologie

A
  • L’étiologie de l’inflammation nasale peut être variée, mais l’infection virale et l’allergie sont le plus souvent incriminées.
  • Il est important de déterminer l’événement précipitant, mais une fois le processus déclenché le traitement d’une sinusite d’origine virale ou allergique est très semblable.
201
Q

Rhinosinusite: primaire vs secondaire

A
  • L’implication première par l’inflammation du complexe ostio-méatal et des sinus ethmoïdaux conduirait à la rhinosinusite maxillaire et frontale.
  • Notons que la sinusite peut aussi maxillaire peut être secondaire à une infection dentaire.
202
Q

Rhinosinusite: Facteurs étiologiques contributoires possibles à l’obstruction d’un ostium sinusal

A
  • Infection virale
  • Allergie
  • Barotrauma
  • Particularité anatomique : ex: déviation septale
  • Polypes nasaux
  • Tumeur
  • Iatrogénique : Méchage nasal, Tube naso-gastrique ou naso-trachéal, corps étranger
203
Q

Rhinosinusite: scéma de la physiopatho

A
204
Q

Rhinosinusite: infection bactérienne secondaire

A
  • L’infection virale impliquant le nez et les sinus peut être causée par un grand nombre d’agents viraux.
  • Elle peut créer un environnement adéquat pour le développement secondaire d’une infection bactérienne sinusale secondaire.
  • L’allergie cause une réponse inflammatoire en initiant une cascade d’événements libérant des médiateurs chimiques et activant des cellules inflammatoires. La cascade allergique peut représenter l’événement primaire créant un environnement pour l’infection bactérienne secondaire, environnement semblable à celui induit par une infection virale.
205
Q

Rhinosinusite: durée - chronique vs aiguë

A
  • La rhinosinusite peut être aiguë si la durée des symptômes est de moins de 4 semaines ou chronique si plus de 12 semaines.
206
Q

Rhinosinusite aiguë (RSA): bactérie ou virus?

A
  • La majorité des RSA sont d’origine virale (92%) et un faible pourcentage se compliquerait d’une infection bactérienne.
  • Cette pathologie se résorbe d’elle-même à l’intérieur de 10-14 jours.
207
Q

Rhinosinusite aiguë (RSA): durée

A

Cette pathologie se résorbe d’elle-même à l’intérieur de 10-14 jours.

208
Q

Rhinosinusite aiguë (RSA): pathogènes les plus fréquents pour les causes BACTÉRIENNES

A
209
Q

Rhinosinusite aiguë (RSA): symptômes

A
210
Q

Rhinosinusite aiguë (RSA): imagerie

A
  • Dans les cas où l’histoire suggère facilement une sinusite aiguë, aucun examen radiologique n’est nécessaire.
  • Si le diagnostic est incertain, une radiographie simple des sinus paranasaux peut démontrer une opacification ou un niveau liquide des sinus maxillaires frontaux ou sphénoïdaux. La radiographie est moins fiable pour les sinus ethmoïdaux.
  • Dans les cas plus difficiles, si on retrouve des signes ou des symptômes de complication ou si une chirurgie est envisagée, une tomodensitométrie sinusale est faite. Cet examen démontre et précise ou infirme la sinusite, il permet l’évaluation des facteurs anatomiques présents et peut éventuellement être utilisé dans la planification d’une intervention chirurgicale.
211
Q

Rhinosinusite aiguë (RSA): traitement

A
212
Q

Rhinosinusite aiguë (RSA): signaux d’alarme

A
213
Q

Rhinosinusite aiguë (RSA): principes de traitement

A
214
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: facteurs étiologiques

A

L’Étiologie de la RSC semble être multifactorielle :
– Facteurs systémiques de l’hôte
– Facteurs locaux de l’hôte
– Facteurs environnementaux

215
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: facteurs déclenchant

A

En fait il s’agit d’une maladie complexe au tableau clinique très hétérogène. Plus de 10 % des occidentaux seraient atteints. Rôle important de facteurs déclenchant génétiques et environnementaux dans la pathogenèse:
– Colonisation bactérienne, fongique
– Bio-pellicules bactériennes
– Infiltrations d’éosinophiles, de neutrophiles et de lymphocytes
– Régulation positive de plusieurs cytokines associées aux lymphocytes T auxiliaires de type 2

216
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: lien entre facteurs déclencheurs génétiques et environnementaux

A

Donc, Une susceptibilité génétique favoriserait l’échec des barrières mécaniques et/ou de la réponse immunitaire innée de l’épithélium cilié lors stress environnementaux et donc le développement de la RSC.

217
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: définition pour diagnostic

A

Définition RSC selon guidelines canadiens :
* Requiert la présence d’au moins 2 symptômes majeurs pendant au moins 12 semaines:
– Symptômes majeurs
–– Congestion/plénitude faciale
–– Douleur/Pression/sensation de plénitude faciale
–– Obstruction nasale
–– Sécrétion nasale colorée/écoulement postérieur (peuvent ne pas être purulents ni colorés)
–– Hyposmie/anosmie (Odorat)
* Inflammation confirmée à l’endoscopie et/ou à la tomographie assistée par ordinateur

218
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: quels sont les types?

A

Il y a deux types principaux :
1- RSC sans polypose nasale
2- RSC avec poplypose nasale

219
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: RSC SANS polypose nasale - sous-types

A

a. Forme «oedémateuses»
b. Formes infectieuses chroniques

220
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: RSC SANS polypose nasale - Forme «oedémateuses»

A
  • RSC bilatérales affectant les sinus ethmoïdaux et les sinus maxillaires.
  • Muqueuse naso-sinusale diffusément inflammatoire avec plages oedèmes localisées à la tête du cornet moyen, de l’apophyse unciforme, de la bulle, voire un micropolype du méat moyen.
221
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: RSC SANS polypose nasale - Formes infectieuses chroniques

A
  • Le plus souvent unilatérale atteignant le sinus maxillaire, frontal ou sphénoïde
  • Rechercher la trainée purulente…
  • Origine dentaire ou mycosique fréquente
  • Importance prélèvement bactériologique et mycologique et radiologie
222
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: RSC AVEC polypose nasale - éléments pour le dx

A

a. Le diagnostic requiert : la présence d’au moins 2 symptômes majeurs et la présence de polypes bilatéraux dans le méat moyen, confirmée à l’endoscopie et/ou une maladie des muqueuses bilatérale confirmée à la tomographie assistée par ordinateur.

223
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: RSC AVEC polypose nasale - sous-types

A

b. Sous-types RSC avec polypose : RSC avec allergie à l’ASA, Sinusite asthmatique (éosinophilique) avec ou sans allergie ou Sinusite fongique allergique. Nous n’allons pas entrer dans les détails de ces pathologies inflammatoires dans le cadre de ce cours.

224
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: bactériologue

A
  • La bactériologie de la RSC diffère de celle de la RSBA et demeure incertaine: cultures souvent négatives
  • Principaux agents pathogènes : S. aureus: rôle via la stimulation de superantigènes, Enterobacteriaceae spp, Pseudomonas spp.
  • La résistance bactérienne seule n’expliquerait pas persistance de la maladie. IL pourrait y avoir un rôle des bactéries intracellulaires ou comme biofilms (expliquent cultures négatives).
225
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: polypes nasaux
- définir
- ecamen histologique
- cause

A
  • « Sac » ou « poche » blanc-gris originant de la paroi latérale du nez.
  • L’examen histologique démontre qu’ils sont surtout oedémateux.
  • On peut lire qu’ils sont la manifestation ultime de l’inflammation chronique.
226
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: polypes nasaux
- origine
- uni ou bilatéraux?

A
  • Originent habituellement de la paroi latérale du nez au niveau du méat moyen.
  • Ils sont bilatéraux. Si la pathologie est unilatérale il faut suspecter la présence d’un processus tumoral (d’un papillome inversé, d’un encéphalocèle, d’un gliome ou d’une autre lésion) qui cause de l’inflammation locale et un polype dit sentinelle.
227
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - objectif

A
  • La pierre angulaire du est le traitement de l’inflammation, le but étant d’obtenir une muqueuse saine avec un traitement local seul.
228
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - médicaments

A
  • Corticostéroïdes topiques
  • Irrigations de stéroïdes nasal : Pulmicort® (budesonide) dans Sinus Rince
  • Corticostéroïdes oraux : dans la RSC avec polypose nasale
  • Certains antibiotiques peuvent être mélangés à une solution saline et peuvent être une bonne option chez les patients opérés avec ostias perméables (mupirocin, tobramycine).
  • Shampoing de bébé dans solutions saline : éradiquer biofilms.
  • Des antibiotiques per os surtout lors des exacerbations des RSC
  • Macrolides donnés à faible dose pour 12 semaines : effet anti-interleukine-5 et 13
  • Des nouveaux traitements sont en étude dans le traitement de la RSC avec polypose nasale : anticorps monoclonaux tels le Dupixent® (dupilumab), le Xolair® (omalixumab) et le Nucala ®(mepolixumab)
  • Une désensibilisation à l’aspirine pourrait être bénéfique chez les patients avec la triade de SAMTER (RSC avec polypes, asthme et allergie à l’aspirine.)
229
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - médicaments - corticostéroïdes topiques

A
  • Corticostéroïdes topiques
    –– Pierre angulaire du Tx de la RSC avec ou sans polypose
  • Mécanisme action:
    –– Diminue viabilité des éosinophiles et leur activation
    –– Diminue les sécrétions des cytokines
    –– Effet local: diminue les effets systémiques
    –– Plusieurs de disponibles
230
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - médicaments - irrigation de stéroïdes nasaux

A
  • Irrigations de stéroïdes nasal : Pulmicort® (budesonide) dans Sinus Rince
231
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - médicaments - corticostéroïdes oraux

A
  • Corticostéroïdes oraux : dans la RSC avec polypose nasale
232
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - médicaments - antibio

A
  • Certains antibiotiques peuvent être mélangés à une solution saline et peuvent être une bonne option chez les patients opérés avec ostias perméables (mupirocin, tobramycine).
  • Des antibiotiques per os surtout lors des exacerbations des RSC
  • Macrolides donnés à faible dose pour 12 semaines : effet anti-interleukine-5 et 13
233
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - médicaments - shampoing

A
  • Shampoing de bébé dans solutions saline : éradiquer biofilms.
234
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - médicaments - nouveaux traitements

A
  • Des nouveaux traitements sont en étude dans le traitement de la RSC avec polypose nasale : anticorps monoclonaux tels le Dupixent® (dupilumab), le Xolair® (omalixumab) et le Nucala ®(mepolixumab)
235
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: traitement - médicaments - aspirine

A

(omalixumab) et le Nucala ®(mepolixumab)
* Une désensibilisation à l’aspirine pourrait être bénéfique chez les patients avec la triade de SAMTER (RSC avec polypes, asthme et allergie à l’aspirine.)

236
Q

Rhinosinusite chronique (RSC) avec ou sans polypose nasale: indication traitement chirurgical

A

Un traitement chirurgical est proposé en cas d’échec à un traitement médical optimal.

237
Q

Complications des maladies sinusales:
- fréquence
- pronostic

A
  • Les complications sont rares.
  • Il s’agit d’une maladie avec tout de même un fort potentiel de résolution spontanée et de grandes chances de guérison si un traitement adéquat est appliqué.
238
Q

Complications des maladies sinusales: nommez les complications locales possibles

A
  1. mucocèle
  2. oestéomyélite
  3. complications orbitraires
  4. thrombose du sinus caverneux
239
Q

Complications des maladies sinusales: complications locales - mucocèle

A
  • Due à l’obstruction de l’ostium du sinus. Le plus souvent située au niveau du sinus frontal ou fronto-ethmoidal et sphénoïdale. Sa croissance est lente. Elle peut causer de la résorption osseuse et dépasser les limites des
  • Sinus et par le fait même, envahir l’orbite ou la boîte crânienne.
240
Q

Complications des maladies sinusales: complications locales - ostéomyélite

A
  • Rare.
  • Atteinte surtout de l’os frontal lors de RSA frontale à pathogènes agressifs.
  • Peut en résulter un abcès sous-cutané en frontal appelé « tumeur de Pott ».
241
Q

Complications des maladies sinusales: complications locales - complications orbitraires

A
  • De la cellulite périorbitaire jusqu’à l’abcès.
  • Entraîne un chémosis, une proptose, une diminution progressive des mouvements extraoculaires et une diminution progressive de la vision.
  • Le traitement est l’antibiothérapie et éventuellement la chirurgie.
242
Q

Complications des maladies sinusales: complications locales - thrombose du sinus caverneux

A
  • La Thrombose du sinus caverneux : Il s’agit d’une pathologie potentiellement fatale qui s’accompagne d’un chémosis, d’une proptose, de changements visuels, de douleur orbitaire, de fièvre importante, d’un état septique, d’une prostration.
  • La marque distinctive serait la bilatéralité des symptômes oculaires et leur sévérité.
  • Le traitement est l’antibiothérapie avec ou sans chirurgie.
243
Q

Complications des maladies sinusales: complications locales - utilité classsification de Chandlet

A

La classification de Chandler décrit très bien les complications orbitaires des sinusites.

244
Q

Complications des maladies sinusales: complications intracrâniennes

A
  • De la méningite à l’abcès cérébral.
  • Le traitement est l’antibiothérapie avec le plus souvent un drainage chirurgical du ou des sinus causal.
  • N.-B. La tomodensitométrie des sinus est l’examen de choix pour évaluer les sinus et les complications, et éventuellement l’IRM surtout dans les abcès intracrânien et orbitaire ainsi que pour diagnostiquer la thrombose du sinus caverneux.
245
Q

Complications des maladies sinusales: complications intracrâniennes - imagerie

A
  • N.-B. La tomodensitométrie des sinus est l’examen de choix pour évaluer les sinus et les complications, et éventuellement l’IRM surtout dans les abcès intracrânien et orbitaire ainsi que pour diagnostiquer la thrombose du sinus caverneux.
246
Q

Traitement chirurgical des maladies sinusales: comment se fait la chx?

A
  • La Chirurgie des sinus se fait par voie endoscopique endonasale.
  • Le travail se fait à l’aide d’endoscopes.
  • Tous les gestes chirurgicaux se font dans ou à partir des fosses nasales.
  • Les approches ouvertes sont surtout effectuées lors de sinusites frontales chronique si sténoses importantes du récessus frontal rendant l’approche endoscopique impossible ou si complication intracrânienne.
247
Q

Traitement chirurgical OUVERT des maladies sinusales: indications

A
  • Très peu d’indications de nos jours de procéder à des chirurgies dites ouvertes (via la fosse canine ou incision de lynch près du canthus interne, ou approche frontale coronale).
  • Un geste chirurgical est surtout envisagé dans les pathologies AIGUËS atteignant le sinus frontal et sphénoïdal pour traiter ou prévenir une complication ou dans les cas de sinusites odontogènes (origine dentaire : abcès périapical, fistule oro-antrale ect.).
  • Sinon, la chirurgie est surtout dans les traitements de la rhinosinusite chronique, dans le but d’enlever la muqueuse malade mais surtout de ventiler les sinus et permettre par le fait même un traitement topique meilleur.
248
Q

Traitement chirurgical des maladies sinusales: imagerie

A
  • La tomodensitométrie sert de carte géographique.
  • Elle démontre la pathologie et l’anatomie du patient et nous nous en servons durant la chirurgie par un appareil nommé : la navigation tridimensionnelle.
249
Q

Sinuste pédiatrique: fréquence

A
  • La sinusite complique 5 à 10% des IVRS chez l’enfant.
250
Q

Sinuste pédiatrique: comment faire le dx?

A
  • Il peut être difficile de différencier une IVRS ou une allergie d’une sinusite.
  • On songe à la sinusite s’il y a persistance de l’obstruction nasale, de la rhinorrhée, de la toux et/ou des autres symptômes déjà décrits pendant plus de dix jours.
251
Q

Sinuste pédiatrique: présentation clinique

A
  • Il peut être difficile de différencier une IVRS ou une allergie d’une sinusite.
  • On songe à la sinusite s’il y a persistance de l’obstruction nasale, de la rhinorrhée, de la toux et/ou des autres symptômes déjà décrits pendant plus de dix jours.
252
Q

Sinuste pédiatrique: examen physique

A
  • L’examen physique n’aide souvent pas beaucoup chez les moins de dix ans. On peut parfois visualiser du pus et un prélèvement bactériologique peut être utile.
253
Q

Sinusite pédiatrique: investigation

A
  • Une radiographie sinusale peut démontrer une opacification ou un niveau liquide. L’épaississement de la muqueuse n’est pas spécifique.
254
Q

Sinusite pédiatrique: bactéries en cause

A
  • Les bactéries responsables de même que le choix des antibiotiques ressemblent fort à ceux de l’adulte. Il faut éviter les antibiotiques déconseillés chez l’enfant (exemple : Cipro
255
Q

Sinusite pédiatrique: tx

A
  • Comme chez l’adulte, un traitement chirurgical peut être nécessaire, mais cela reste rare.
256
Q

Syndrome sino-bronchique

A

Sinusite et asthme ??
* Concept du «unified airway» : Patrons similaires de réponses systémiques inflammatoires.
* L’épithélium est identique soit, pseudostratifié cilié et la prévalence de l’asthme est de 5-8% dans la population générale alors qu’elle grimpe à 20% à 30% chez les patients atteints de RSC.
* Est-ce à cause des Réflexes nasobronchique ou pharyngobronchique ?
* Il y aurait, amplification systémique : Réaction inflammatoire nasale –> circulation systémique –> sites airway à distance.

257
Q

Sybdrome sino-bronchique: lien avec asthme

A
  • On a démontré l’amélioration de l’asthme réfractaire lorsqu’une sinusite présente est traitée.
  • Il faut donc songer à cette possibilité dans les cas d’asthme difficile.
  • Il faut songer aussi à la possibilité qu’une maladie puisse causer ce syndrome sino-bronchique chez notre patient : fibrose kystique, maladie des cils immotiles, déficience immunitaire.
258
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: nommez-les

A
  1. papillome inversé
  2. rhinophyma
  3. ostéome
  4. angiofibrome juvénile
259
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: papillome inversé - décrire la tumeur

A
  • Tumeur lobulée, aspect cérébriforme, souvent calcifiée, prenant généralement origine dans la paroi latérale nasale (région du méat moyen) et s’étendant aux sinus
  • Epithélium croissance endophytique dans le stroma d’où le terme inversé.
  • Tumeur qui peut être agressive localement, envahir l’os et causer des récidives tumorales
260
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: papillome inversé - agressivité

A
  • Tumeur qui peut être agressive localement, envahir l’os et causer des récidives tumorales
261
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: papillome inversé - ce qui est important

A

Importance d’identifier l’origine (TDM et IRM) pour fraisage per opératoire et ÉVITER les RÉCIDIVES

262
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: papillome inversé - os

A
  • Remodelage osseux présent jusque dans 50% cas
    –– Lyse osseuse à la sclérose/hyperostose
    –– Déplacement, amincissement ou destruction paroi latérale nasale et de l’orbite peuvent avoir lieu en l’ABSENCE DE MALIGNITÉ
263
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: papillome inversé - traitement

A
  • La résection chirurgicale le plus souvent par endoscopie est le traitement de base.
264
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Rhinophyma - définir / décrire

A
  • Il s’agit d’une forme d’acnée rosacée de la peau nasale.
265
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Rhinophyma - population type

A
  • Habituellement chez les hommes caucasiens âgés de trente à cinquante ans.
  • Il n’y a pas d’étiologie spécifique connue.
  • N’est pas relié à l’utilisation d’alcool.
266
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Rhinophyma - décrire étude morphologique et histologique

A
  • L’étude morphologique et histologique démontre des télangiectasies, une nodularité, une hypertrophie des glandes sébacées avec des canaux bouchés, une inflammation chronique et de la fibrose.
267
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Rhinophyma - risques / complications

A
  • Peut produire une obstruction nasale, mais la plainte principale est esthétique.
  • Le traitement est chirurgical et consiste en la décortication suivie d’une réépithélialisation.
268
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: ostéome - définir / décrire

A
  • Il s’agit d’une tumeur osseuse bénigne de la région naso-sinusale la plus fréquente.
  • L’étiologie est inconnue.
269
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: ostéome - densité

A
  • La densité peut être celle de l’ivoire (dense) ou spongieuse (densité variable).
  • Il survient beaucoup plus fréquemment dans les sinus frontaux, moins souvent dans les ethmoïdes et les sinus maxillaires.
270
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: ostéome - localisation

A

Il survient beaucoup plus fréquemment dans les sinus frontaux, moins souvent dans les ethmoïdes et les sinus maxillaires.

271
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: ostéome - sx

A
  • Il est habituellement asymptomatique, mais peut produire une douleur faciale, une céphalée ou favoriser une sinusite.
272
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: ostéome - dx

A
  • Il s’agit souvent d’une découverte fortuite lors d’une radiographie des sinus faite pour une autre raison. On l’évalue par des radiographies simples des sinus ou une tomodensitométrie.
273
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: ostéome - tx

A
  • L’excision chirurgicale est indiquée lorsque les lésions sont symptomatiques.
  • Autrement elles peuvent être suivies par des tomodensitométries sériées.
274
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Angiofibrome juvénile - population type

A
  • Tumeur qui est en fait une malformation vasculaire (hamartome) atteignant les jeunes hommes.
275
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Angiofibrome juvénile - localisation

A
  • Sa localisation est typiquement au niveau du nasopharynx car elle fait protusion du foramen sphénopalatin et origine de la fosse ptérygopalatine.
  • Cette tumeur peut s’étendre en postérieur vers la base du crâne, en supérieur vers l’orbite et la fosse crânienne moyenne, en antérieur vers le sinus maxillaire et le nez.
276
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Angiofibrome juvénile - sx

A

Épistaxis et obstruction nasale le plus souvent unilatéral.

277
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Angiofibrome juvénile - si doute diagnostic

A
  • Lors du doute diagnostic, il faut imager le patient à l’aide d’une TDM et aussi d’une IRM et ne pas biopsier cette lésion car risque de saignement massif. Les signaux de IRM sont typiques avec vascularisation importante et présence de flow voids.
  • La chirurgie se fait le plus souvent par voie endoscopique nasale ou combinée d’une voie externe.
278
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales bénignes: Angiofibrome juvénile - tx

A

La chirurgie se fait le plus souvent par voie endoscopique nasale ou combinée d’une voie externe.

279
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales malignes: fréquence

A

Elles comprennent 3% des tumeurs malignes de la tête et du cou.

280
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales malignes: les types les plud fréquents

A
  • La majorité sont des carcinomes malpighiens, mais il y a une grande variété d’autres histologies possibles.
  • En fait les sinus est l’endroit de prédilection au niveau tête et cou pour afficher le plus de diversité tumorale en terme d’histopathlogie.
281
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales malignes: localisation

A
  • La majorité sont des carcinomes malpighiens, mais il y a une grande variété d’autres histologies possibles.
  • En fait les sinus est l’endroit de prédilection au niveau tête et cou pour afficher le plus de diversité tumorale en terme d’histopathlogie.
282
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales malignes: sinus touchés selon leur fréquence

A

Le sinus maxillaire est impliqué le plus souvent (60%), suivent la cavité nasale (30%), les sinus ethmoïdaux (10%), puis les sinus frontaux et sphénoïdaux (2%).

283
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales malignes: adénocarcinome
- cause

A
  • Les adénocarcinomes naso-sinusaux eux, sont typiquement associés aux industries du bois.
  • Certains autres carcinomes sont associés à l’industrie la chaussure ou des textiles avec des expositions au nickel, au chrome, aux hydrocarbones ou aux fibres organiques.
284
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales malignes: sx

A
  • Les symptômes de présentation sont l’obstruction, la rhinorrhée, l’épistaxis, la proptose.
  • Souvent étant donné le manque de symptômes précoces, les patients se présentent avec une paralysie des nerfs crâniens (I à VI), des douleurs faciales (trijumeau) et l’effet de masse qui peut être intra-orbitaire ou intra-crânienne.
  • Un haut degré de suspicion est nécessaire puisque les plaintes sont souvent non-spécifiques et peuvent passer pour des symptômes de rhinosinusite.
285
Q

Masses et tumeurs naso-sinusales malignes: évaluation des lésions et traitememt

A
  • L’évaluation des lésions comprend une endoscopie et une biopsie.
  • La tomodensitométrie avec contraste et la résonance magnétique sont d’excellents examens pour déterminer l’étendue de la lésion.
  • La résection chirurgicale se fait le plus souvent par endoscopie plus ou moins assister d’une voie ouverte, suivie ou précédée de radiothérapie + ou – de chimiothérapie, est l’approche thérapeutique la plus commune.
286
Q

Traumas nasaux: nommez-les

A
  1. fracture nasale
  2. hématome septal
  3. perforation septale
  4. corps étrangers nasaux
287
Q

Fracture nasale: fréquence

A
  • Le nez est la structure faciale la plus fréquemment traumatisée.
288
Q

Fracture nasale: signes et sx

A
  • Les signes et symptômes sont l’oedème, l’ecchymose, la douleur, l’obstruction nasale, les crépitations, la difformité, la mobilité du squelette nasal et l’épistaxis.
289
Q

Fracture nasale: RX

A
  • Les radiographies ne sont habituellement pas véritablement utiles.
  • Une fracture documentée à la radiographie qui ne cause aucun déplacement ne nécessitera pas de traitement alors qu’il est possible qu’une fracture causant une déviation évidente de la pyramide nasale ne soit pas décelée sur une radiographie. L’évaluation des fractures du nez pourrait être purement clinique.
290
Q

Fracture nasale: évaluation des fractures

A
  • Les radiographies ne sont habituellement pas véritablement utiles.
  • Une fracture documentée à la radiographie qui ne cause aucun déplacement ne nécessitera pas de traitement alors qu’il est possible qu’une fracture causant une déviation évidente de la pyramide nasale ne soit pas décelée sur une radiographie. L’évaluation des fractures du nez pourrait être purement clinique.
291
Q

Fracture nasale: tx

A
  • Le traitement de ces fractures se fait avant que l’oedème survienne ou après qu’il se soit résolu à trois ou cinq jours.
  • Les fractures ouvertes ou les hématomes septaux requièrent un traitement immédiat. La guérison des fractures rend les traitements plus difficiles après dix à jours chez l’adulte et après sept jours chez l’enfant.
  • La réduction se fait de façon fermée sous anesthésie locale ou générale par la manipulation des fragments déplacés.
  • S’il y a une déformation résiduelle de la pyramide nasale suite à une fracture du nez, traitée ou non, une correction élective par septo-rhinoplastie fonctionnelle et esthétique peut être faite, 6 à 12 mois après le traumatisme.
292
Q

Hématome septal: uni ou bilatéral?

A
  • Il est généralement bilatéral, le plus souvent dû à un traumatisme, mais peut
    être aussi iatrogénique (post-chirurgical).
293
Q

Hématome septal: physiopatho

A
  • L’accumulation de sang soulève le périchondre et le mucopérioste septal, dévascularisant le septum et pouvant causer une atrophie ou une nécrose du cartilage.
  • Un abcès peut se développer dans l’hématome résultant en une cicatrice, en une perte de cartilage et en une déformation en selle du nez et en une rétraction de la columelle.
294
Q

Hématome septal: abcès

A
  • L’accumulation de sang soulève le périchondre et le mucopérioste septal, dévascularisant le septum et pouvant causer une atrophie ou une nécrose du cartilage.
  • Un abcès peut se développer dans l’hématome résultant en une cicatrice, en une perte de cartilage et en une déformation en selle du nez et en une rétraction de la columelle.
295
Q

Hématome septal: risques

A
  • Un hématome non-traité peut entraîner une fibrose septale et un épaississement important.
296
Q

Hématome septal: traitement

A
  • Le traitement est l’évacuation du sang ou du caillot par incision et drainage.
  • Un méchage pendant quelques jours préviendra la récidive de l’hématome.
  • Un traitement antibiotique, en particulier contre le staphylocoque aureus, devrait être prescrit.
297
Q

Perforation septale: cause

A
  • Le plus souvent iatrogénique (post-chirurgie naso-septale) ou secondaire aux doigts dans le nez, à la cocaïne ou à un abcès septal.
  • Plusieurs maladies inflammatoires ou granulomateuses (Wegener) peuvent entraîner une perforation.
298
Q

Perforation septale: sx

A
  • Elle est le plus souvent asymptomatique, en particulier si elle est postérieure. Un sifflement, des croûtes, des épistaxis, une obstruction, de la douleur ou un dérèglement de cycle nasal peuvent survenir.
299
Q

Perforation septale: tx

A
  • Le traitement est d’abord conservateur avec des irrigations, de l’onguent ou même l’installation d’un bouton de silicone.
  • La fermeture chirurgicale donne des résultats très variables, probablement meilleurs si la perforation est de moins de 2 cm.
300
Q

Corps étrangers nasaux: population type affectée

A
  • Habituellement, chez les enfants ou chez les individus handicapés mentalement.
  • On retrouve typiquement une obstruction nasale avec une rhinorrhée souvent purulente, unilatérale.
301
Q

Corps étrangers nasaux: traitement

A
  • Le traitement est l’extraction du corps étranger qui peut être faite après application d’un décongestionnant topique sous anesthésie locale.
  • Les rhinolithes sont des corps étrangers « oubliés » entourés de sels minéraux.
302
Q

Épistaxis: physiopatho

A

Pour remplir ses tâches de réchauffement, d’humification et de filtration de l’air, le
nez doit avoir un apport sanguin riche.

303
Q

Épistaxis: physiopatho - facteurs étiologiques

A
  • Les épistaxis sont plus fréquentes pendant les mois d’hiver à cause de la sécheresse qui accompagne souvent le chauffage artificiel.
  • Elles peuvent avoir une origine LOCALE :
    o Les traumatismes par les doigts peuvent causer une épistaxis. Les états inflammatoires, tels une IVRS, une sinusite ou un problème allergique peuvent causer l’hyperhémie et une friabilité de la muqueuse.
    o Un abus de décongestionnants topiques ou de cocaïne.
    o Une tumeur ou une maladie granulomateuse.
    o L’exposition à des produits chimiques irritants.
    o Un désordre du flot aérien dû à une déviation septale.
  • Ou SYSTÉMIQUE
    o -Un trouble de la coagulation peut être impliqué (maladies hématologiques perturbant les facteurs de coagulation ou les plaquettes, insuffisance hépatique, prise de médicaments)
    o Une maladie de Rendu-Osler-Weber (télangiectasies héréditaires)
304
Q

Épistaxis: physiopatho - facteurs étiologiques - origine locale

A
  • Elles peuvent avoir une origine LOCALE :
    o Les traumatismes par les doigts peuvent causer une épistaxis. Les états inflammatoires, tels une IVRS, une sinusite ou un problème allergique peuvent causer l’hyperhémie et une friabilité de la muqueuse.
    o Un abus de décongestionnants topiques ou de cocaïne.
    o Une tumeur ou une maladie granulomateuse.
    o L’exposition à des produits chimiques irritants.
    o Un désordre du flot aérien dû à une déviation septale.
305
Q

Épistaxis: physiopatho - facteurs étiologiques - origine systémique

A
  • Ou SYSTÉMIQUE
    o -Un trouble de la coagulation peut être impliqué (maladies hématologiques perturbant les facteurs de coagulation ou les plaquettes, insuffisance hépatique, prise de médicaments)
    o Une maladie de Rendu-Osler-Weber (télangiectasies héréditaires)
306
Q

Épistaxis: localisation

A
  • 90% des épistaxis surviennent antérieurement au niveau de l’aire de Kiesselbach (la tâche vasculaire de Little).
  • Les épistaxis postérieures sont moins fréquentes et peuvent être associées à de l’hypertension ou de l’athérosclérose.
307
Q

Épistaxis: histoire et évaluation

A
  • L’épistaxis est habituellement unifocale, il faut s’informer de quel côté elle a commencé.
  • Il faut connaître la durée, la quantité, s’enquérir des symptômes d’hypovolémie, de l’histoire d’épistaxis antérieure, le type de traitement déjà fait, la condition médicale prédisposante, le médicament qui aurait pu contribuer et bien sûr l’utilisation de substances illicites.
308
Q

Épistaxis: traitement - 1ère chose à faire

A
  • Il faut d’abord enlever les caillots. Le patient se mouche ou il faut les succionner.
309
Q

Épistaxis: traitement - médicament lors du méchage

A
  • L’application de décongestionnant et d’anesthésique en vaporisateur puis sur des pansements peut aider la visualisation, diminuer le saignement et faciliter le méchage.
310
Q

Épistaxis: traitement - si site hémorragique est visible

A
  • Si le site hémorragique est visible, l’application de nitrate d’argent ou une cautérisation électrique sous vision directe peut être faite.
  • Il ne faut pas cautériser la muqueuse des deux côtés du septum afin d’éviter une perforation septale.
311
Q

Épistaxis: traitement - méchage

A
  • Un méchage antérieur contrôle la plupart des épistaxis.
  • Une mèche peut être utilisée, mais il existe des pansements beaucoup plus faciles à manipuler tel le rapid rhino® qui est recouvert d’une surface que l’on humidifie et rend le déméchage moins irritant pour la muqueuse nasale.
312
Q

Épistaxis: traitement - si pansement antérieur ne suffit pas

A
  • Si le pansement antérieur ne suffit pas, un méchage postérieur et antérieur peut être nécessaire.
  • Plusieurs techniques existent, mais le plus facile est d’utiliser un cathéter nasal à double ballons (epistat®) ou une sonde foley®.
313
Q

Épistaxis: traitement - après méchage

A
  • Le méchage demeure en place deux à cinq jours. Le patient reçoit une couverture antibiotique en particulier contre le staphylocoque aureus (choc toxique) et les pathogènes des sinus.
  • Un pansement postérieur chez un patient âgé nécessite une observation aux soins intensifs et une administration d’oxygène au besoin.
314
Q

Épistaxis: traitement - pourquoi??

A

Pourquoi ???
* Suppression du réflexe nasopulmonaire…
* Si aucun site hémorragique n’est identifié, il vaut peut-être mieux faire une évaluation radiologique pour éliminer un processus tumoral.

315
Q

Épistaxis: traitement chirurgical

A
  • Pour les épistaxis incontrôlables ou lors d’échec d’un ou deux méchages placés de façon correcte, le traitement chirurgical s’impose. Il s’agira habituellement de la ligature des artères irriguant le nez (de la sphénopalatine qui provient du système carotidien externe) et/ou des artères ethmoïdales antérieures et postérieures qui proviennent du système carotidien interne.
  • On peut aussi recourir à une embolisation sélective (technique radiologique d’angiographie) des artères provenant du système carotidien externe.
316
Q

Causes de l’obstruction nasale: nommez-les

A
  • Anomalies de la muqueuse et des cornets (rhinite hypertrophique)
  • déviation spetale
  • déviation nasale
  • voûte nasale étroite
  • tissus mous nasaux
  • masses nasales
  • fonctionnelle
317
Q

Causes de l’obstruction nasale: rhinite hypertrophique

A
  • Anomalies de la muqueuse et des cornets (rhinite hypertrophique)
  • L’allergie, la rhinite et les autres pathologies inflammatoires entraînent une inflammation et un oedème de la muqueuse et des cornets.
  • Le gonflement de la muqueuse et, en particulier des cornets, qui est d’abord réversible s’organise et devient irréversible.
  • Ce phénomène peut être en particulier secondaire à la rhinite médicamenteuse.
318
Q

Causes de l’obstruction nasale: déviation septale

A
  • Cause la plus fréquente de l’obstruction nasale chez les caucasiens, mais 80% des caucasiens ont une déviation septale.
  • Cette condition est facilement surdiagnostiquée.
  • Cette cause d’obstruction nasale est plus rare chez les non-caucasiens.
319
Q

Causes de l’obstruction nasale: déviation nasales

A
  • Une déviation septale s’accompagne ou non d’une déviation de la pyramide nasale.
  • Cette déviation elle-même peut être un facteur étiologique important dans l’obstruction nasale.
320
Q

Causes de l’obstruction nasale: voûte nasale étroite

A
  • La pyramide nasale externe peut être étroite due à une déviation, à un traumatisme ou à une rhinoplastie de réduction.
321
Q

Causes de l’obstruction nasale: tissus mous nasaux

A
  • Un rétrécissement ou un support inadéquat au niveau des valves nasales peut entraîner une obstruction.
  • Moins fréquemment on retrouve des narines étroites ou une columelle trop arge.
  • De même la ptose du bout du nez associée à l’âge peut causer l’obstruction.
322
Q

Causes de l’obstruction nasale: masses nasales

A

Une polypose nasale bénigne, les tumeurs intranasales, une hypertrophie adénoïdienne ou des tumeurs naso-pharyngées peuvent entraîner une obstruction.

323
Q

Causes de l’obstruction nasale: fonctionnelle

A
  • Il s’agit d’une plainte subjective d’obstruction nasale survenant chez un patient présentant des voies aériennes normales ou même « très » ouvertes.
  • Le chirurgien doit éviter des chirurgies inutiles.
324
Q

Causes de l’obstruction nasale: évaluation

A

L’évaluation qui comprend bien sûr un questionnaire pertinent et une évaluation soigneuse de l’anatomie nasale est orientée selon les trouvailles et les suspicions diagnostiques.

325
Q

Causes de l’obstruction nasale: traitement médical

A
  • Si une cause est identifiée, le traitement le plus spécifique possible doit être prescrit.
  • Se référer aux traitements des rhinites.
326
Q

Causes de l’obstruction nasale: traitement chirurgical - nommez les techniques

A
  1. septoplasie
  2. Amenuisement des cornets
  3. Rhinoplastie
327
Q

Causes de l’obstruction nasale: traitement chirurgical - septoplastie

A
  • Lors de cette chirurgie le mucopérichondre et le mucopérioste septal sont soulevés et le travail est fait le plus délicatement possible sur le squelette septal.
  • L’enveloppe septale est ensuite refermée.
328
Q

Causes de l’obstruction nasale: traitement chirurgical - Amenuisement des cornets

A
  • De nombreuses techniques sont disponibles.
  • On décrit plus souvent une cautérisation électrique sous-muqueuse ou une résection de la tête du cornet inférieur (la portion antéro-inférieure) et plus récemment la réduction par radiofréquence qui peut être effectuée sous anesthésie locale.
  • Cette chirurgie ne doit pas être trop agressive puisque la séquelle pourrait être une rhinite atrophique..
329
Q

Causes de l’obstruction nasale: traitement chirurgical - rhinoplastie

A

Une rhinoplastie fonctionnelle peut corriger les anomalies du squelette nasal impliquées dans l’étiologie de l’obstruction nasale.

330
Q

Désordres de l’olfaction: fréquence

A

Ils sont très fréquents.

331
Q

Désordres de l’olfaction: types d’anomsie

A
  • Anosmie conductive : déficit de la transmission des odeurs à l’aire olfactive
    par un blocage du flot aérien.
  • Anosmie neurosensorielle : due à un déficit de l’épithélium olfactif ou à des voies nerveuses interrompues.
332
Q

Définir anosmie

A

Perte de l’odorat.

333
Q

Définir hyposmie

A
  • Diminution de l’odorat.
  • Retrouvée chez 80% des individus de plus de soixante ans, aussi chez les gens souffrant d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson.
334
Q

Définir parosmie

A

Odorat perturbé.

335
Q

Définir fantosmie

A
  • Sentir des odeurs qui n’existent pas.
  • La parosmie et la fantosmie peuvent être associées à une perte de l’odorat suite
  • à une IVRS, à un traumatisme ou à l’âge.
  • Aussi, lorsqu’il y a lésion ou un traumatisme temporal, des convulsions dues au lobe temporal ou dans les hallucinations olfactives de la schizophrénie.
336
Q

Définir hypersomnie

A

L’augmentation de la sensibilité aux odeurs (dans la maladie d’Addison et dans la fibrose kystique).

337
Q

Nommez les causes de la dysfonction olfactive

A
  • Maladie nasale obstructive : 23%
  • Idiopathique : 21%
  • Il faut identifier l’obstruction et la traiter.
  • Post-IVRS : 19% : On suspecte un dommage viral à l’épithélium olfactif et aux neurones. Cette pathologie est plus fréquente chez les femmes de quarante à soixante ans, l’hyposmie est plus fréquente que l’anosmie, la parosmie peut survenir. Moins du tiers des patients recouvreront une partie de leur odorat. Il n’y a pas de traitement connu.
  • Traumatisme crânien : 15% : Survient chez 0,5% des traumas crâniens. On suspecte la déchirure des filaments olfactifs, une contusion du bulbe olfactif ou un traumatisme au lobe frontal. Il n’y a pas de traitement spécifique. Certains récupéreront une fonction olfactive.
  • Toxine et médication : 3%
  • Divers : 21%
  • Âge, Congénital, Néoplasique, Psychogénique, Etc.
338
Q

Nommez les causes de la dysfonction olfactive: 2 causes les plus fréquentes

A

Maladie nasale obstructive : 23%
Idiopathique : 21%
Il faut identifier l’obstruction et la traiter.

339
Q

Nommez les causes de la dysfonction olfactive: post IVRS

A
  • Post-IVRS : 19% : On suspecte un dommage viral à l’épithélium olfactif et aux neurones.
  • Cette pathologie est plus fréquente chez les femmes de quarante à soixante ans, l’hyposmie est plus fréquente que l’anosmie, la parosmie peut survenir.
  • Moins du tiers des patients recouvreront une partie de leur odorat. Il n’y a pas de traitement connu.
340
Q

Nommez les causes de la dysfonction olfactive: traumatisme crânien

A
  • Traumatisme crânien : 15% : Survient chez 0,5% des traumas crâniens.
  • On suspecte la déchirure des filaments olfactifs, une contusion du bulbe olfactif ou un traumatisme au lobe frontal. Il n’y a pas de traitement spécifique.
  • Certains récupéreront une fonction olfactive.
341
Q

Nommez les causes de la dysfonction olfactive: autres

A
  • Toxine et médication : 3%
  • Divers : 21% - Âge, Congénital, Néoplasique, Psychogénique, Etc.
342
Q

Désordres de l’olfaction: histoire

A
  • L’histoire nasale doit être complète; on doit s’intéresser au début, à la durée, aux épisodes antérieurs, aux améliorations passagères, à la perte du goût, aux médicaments pris, aux infections, à l’exposition aux produits chimiques.
343
Q

Désordres de l’olfaction: examens physiques

A
  • L’examen de la tête et du cou doit être fait.
  • Il n’y a pas d’examens de laboratoires nécessaires.
  • On peut tester l’olfaction facilement avec de l’eau, du café et l’ammoniac (l’ammoniac peut aider à détecter les simulateurs).
  • Le goût peut être testé avec du sel, du sucre, de l’acide citrique (sûr) et de la quinine (amer). Des tests plus précis sont disponibles.
344
Q

Désordres de l’olfaction: investigation

A
  • Une tomodensitométrie des sinus avec infusion en coronal peut être faite pour évaluer la maladie naso-sinusale (sinusite, polypose, néoplasie), ou éliminer une néoplasie intracrânienne.
345
Q

Désordres de l’olfaction: traitement

A
  • Si une cause est identifiée le traitement de cette cause est bien entendu nécessaire.
  • L’enseignement devra être fait aux patients anosmiques pour qu’ils utilisent les détecteurs de fumée, qu’ils n’utilisent pas de gaz naturels ou du propane et qu’ils bénéficient d’aide de leurs proches pour détecter la nourriture avariée ou les odeurs résidentielles ou corporelles désagréables.