Semaine 3: Bouche et pharynx Flashcards

1
Q

Méthodes d’examen de la bouche

A
  • L’examen buccal doit se faire avec un bon éclairage, soit avec un miroir frontal ou une lampe frontale à fibres optiques.
  • Idéalement, l’examen se fait avec deux abaisse-langues pour permettre de bien écarter les structures de la cavité buccale particulièrement les endroits les plus difficiles soient le plancher de la bouche, les faces latérales de la langue, les régions glosso-amygdaliennes, l’ouverture des conduits salivaires de même que les gencives.
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2
Q

Anatomie de l’oropharynx: de quoi l’oropharynx est-il composé?

A
  • L’oropharynx est la continuité de la cavité buccale et s’étend à partir des piliers amygdaliens antérieurs et à partir du palais mou jusqu’au fond des vallécules (sillons glosso-épiglottiques).
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3
Q

Anatomie de l’oropharynx: Paroi antérieure - nom de la région

A

région glosso-épiglottique

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4
Q

Anatomie de l’oropharynx: Paroi antérieure - structures la formant

A

 Base de la langue (tiers postérieur) derrière le V lingual
 Vallécules (sillons glosso-épiglottiques)
 Face linguale (antérieure) de l’épiglotte

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5
Q

Anatomie de l’oropharynx: Paroi latérale - structures la formant

A

 Amygdales palatines
 Fosses amygdaliennes et piliers du voile du palais
 Replis glosso-amygdaliens (muscles palato-glosses)

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6
Q

Anatomie de l’oropharynx: Paroi supérieure - structures la formant

A

 Face inférieure du palais mou
 Luette

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7
Q

Anneau de Waldeyer: c’est quoi?

A

Les amygdales palatines latéralement, les amygdales linguales antérieurement, les adénoïdes et le tissu lymphoïde du nasopharynx en postéro-supérieur forment un anneau de tissu lymphoïde dans le pharynx.

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8
Q

Anneau de Waldeyer: rôle de ce tissu

A

Rôles de ce tissu lymphoïde pharyngé :
1. Production d’anticorps IgA. Ces anticorps sont stables en milieu acide.
2. Prolifération de lymphocytes B dans les centres germinatifs amygdaliens qui migrent à d’autres sites autour du pharynx.

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9
Q

Anneau de Waldeyer: rôle de ce tissu - loge amygdalienne
- forme
- limites

A

 De forme triangulaire, elle est délimitée en latéral par le muscle constricteur pharyngé supérieur.
 Les piliers amygdaliens antérieur et postérieur sont formés par les muscles palato-glosse et palatopharyngien.

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10
Q

Anneau de Waldeyer: rôle de ce tissu - loge amygdalienne - organisation des amygdales palatines (couches)

A

a) Un épithélium de revêtement séparé du chorion sous-jacent par les lacunes irrégulières (cryptes).
b) Un parenchyme formé de follicules clos (centres germinatifs) et du tissu conjonctif.
c) Une capsule amygdalienne en profondeur.

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11
Q

Examen de l’oropharynx: comment se passe-t-il?

A
  • L’abaisse-langue est placé sur le dorsum de la langue en déprimant lentement celle-ci à son tiers moyen pour éviter de déclencher le réflexe de nausée.
  • S’il y a une certaine forme de résistance de la part du patient, il faut lui demander de se détendre le plus possible et de respirer lentement par la bouche.
  • Ceci peut aider à obtenir une meilleure dépression de la langue et ainsi avoir une vision adéquate de l’oropharynx.
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12
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: quels sont les rôles de la bouche et du pharynx?

A
  • La bouche et le pharynx ont des fonctions reliées à la respiration, la prononciation et la résonnance vocale.
  • De plus, étant donné qu’ils constituent la porte d’entrée de l’alimentation, ils occupent une place importante pour les mécanismes de la gustation, la mastication et la déglutition.
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13
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - fonctionnement des récepteurs du goût

A
  • Le goût est un sens chimique lié à l’existence de récepteurs spécialisés situés dans la cavité buccopharyngée.
  • Ces récepteurs du goût sont stimulés par les molécules ou les ions en solutions amenés à leur contact.
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14
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - organisation des récepteurs
- nombre de récepteurs gustatifs
- organisation et localisation des bourgeons du goût

A
  • Il existe chez l’homme un demi-million de récepteurs gustatifs, groupés en formation compacte, appelés bourgeons du goût.
  • Chaque bourgeon peut contenir 30 à 80 cellules réceptrices.
  • Les bourgeons du goût sont principalement localisés au niveau de la langue, mais il en existe aussi au niveau du voile du palais, de la face linguale de l’épiglotte et des parois latérales et postérieures du pharynx.
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15
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - types de papilles
- leur localisation
- leur rôle

A
  • Dans la muqueuse linguale, les bourgeons du goût sont situés dans des formations appelées papilles.
  • Les papilles fungiformes, situées sur la pointe et en latéral sur les deux tiers antérieurs de la surface linguale, contiennent de 8 à 10 bourgeons du goût.
  • Les grosses papilles caliciformes (ou circumvallées), délimitent le V lingual, et peuvent contenir jusqu’à 250 bourgeons du goût.
  • Les papilles filiformes sont de petites structures coniques localisées sur la surface supérieure des deux tiers antérieurs de la langue et contiennent très peu de bourgeons du goût.
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16
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - qu’est-ce que des papilles?

A

Dans la muqueuse linguale, les bourgeons du goût sont situés dans des formations appelées papilles.

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17
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - Papilles fungiformes
- localisation
- organisation

A

Les papilles fungiformes, situées sur la pointe et en latéral sur les deux tiers antérieurs de la surface linguale, contiennent de 8 à 10 bourgeons du goût.

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18
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - Papilles caliciformes
- grosseur
- localisation
- organisation

A

Les grosses papilles caliciformes (ou circumvallées), délimitent le V lingual, et peuvent contenir jusqu’à 250 bourgeons du goût.

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19
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - Papilles filiformes
- grosseur
- localisation
- organisation

A

Les papilles filiformes sont de petites structures coniques localisées sur la surface supérieure des deux tiers antérieurs de la langue et contiennent très peu de bourgeons du goût.

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20
Q

synonyme de papilles caliciformes

A

papilles circumvallées

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21
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - nommez les saveurs fondamentales

A

Il existe quatre saveurs fondamentales de la gustation :
* le sucré,
* le salé,
* l’acide
* et l’amer.

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22
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - endroit où les saveurs fondamentales sont goûtées

A
  • La sensation sucrée est ressentie par les pailles fungiformes sur le bout de la langue, tandis que le salé et l’acide sont perçus par celle des bords latéraux de la langue.
  • L’amer est perçu par les papilles caliciformes au V lingual.
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23
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - quelles structures entrent dans la gustation des saveurs plus subtiles?

A
  • Les saveurs plus subtiles sont perçues par l’addition des sensations tactiles, thermiques et surtout olfactives.
  • Ainsi la plus grande partie du pouvoir de discrimination attribué au palais est en réalité le fait de l’odorat.
  • Finalement, c’est la combinaison des stimulations sensorielles, gustatives et olfactives d’un aliment qui détermine ce que nous appelons communément son “goût”.
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24
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - neurones gustatifs préiphériques - nommez-les

A
  • nerf facial (7)
  • nerf glossopharyngien (9)
  • nerf vague (10)
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25
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - neurones gustatifs préiphériques - rôle du nerf facial

A

1- Le nerf facial (VII) via la corde du tympan transmet les fibres gustatives au nerf lingual (branche du V, trijumeau) pour innerver les papilles fungiformes (deux tiers antérieurs de la langue).

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26
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - neurones gustatifs préiphériques - rôle du nerf glossopharyngien

A

2- Le nerf glossopharyngien (IX) via sa branche linguale innerve les papilles caliciformes (circumvallées) du tiers postérieur de la langue.

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27
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - neurones gustatifs préiphériques - rôle du nerf vague

A

3- Le nerf vague (X) innerve les quelques papilles isolées au niveau de la base de la langue et de la face linguale de l’épiglotte.

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28
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - innervation motrice de la langue - quels sont les nerfs + les muscles qu’ils innervent

A

Tous les muscles de la langue sont innervés par le nerf hypoglosse (XII) sauf le muscle palato-glosse qui est innervé par le nerf vague (X).

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29
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La gustation - sensations tactiles et thermiques - quels sont les nerfs? qu’est-ce qu’ils innervent?

A

1- La branche linguale du nerf trijumeaux (V) : deux tiers antérieurs de la langue.
2- Branche linguale du nerf glossopharyngien (IX) : tiers postérieur de la langue.

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30
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La mastication - quel est le rôle des muscles masticateurs?

A

L’action des muscles masticateurs permet l’apposition et la séparation ryhtmique des dents du maxillaire supérieur et de la mandibule.

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31
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La mastication - muscles de la langue
- quels nerfs les innervent?
- rôles de ces muscles

A

Les muscles de la langue, innervés par le nerf grand hypoglosse (XII), et les muscles des joues jouent un rôle essentiel à la formation du bolus alimentaire en gardant les aliments entre les surfaces masticatoires (les dents).

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32
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La mastication - nommez les muscles de la mastication + décrire leur localisation

A

Les muscles masticateurs sont au nombre de quatre de chaque côté :
1- Le muscle temporal occupe la fosse temporale, d’où ses faisceaux convergent vers l’apophyse coronoïde de la mandibule.
2- Le muscle masséter est épais, rectangulaire et s’étend de l’arcade zygomatique à la face externe de la branche montante de la mandibule.
3- Le ptérygoïdien latéral va de l’apophyse ptérygoïde jusqu’au col du condyle de la mandibule (partie supérieure de la région ptérygo-maxillaire).
4- Le ptérygoïdien médial s’étend de la fosse ptérygoïde à la face interne de l’angle de la mandibule (en médial du ptérygoïdien externe).

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33
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - quels muscles s’en chargent?

A
  • L’acte de déglutir, c’est-à-dire d’avaler, de faire passer le contenu de la bouche dans l’œsophage, s’effectue par le pharynx.
  • La musculature pharyngée fait progresser de haut en bas des liquides ou le bol alimentaire et ferme temporairement les voies aériennes, de telle sorte que seule, la voie digestive reste ouverte.
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34
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - que se passe-t-il au niveau du pharynx à ce moment-là?

A
  • L’acte de déglutir, c’est-à-dire d’avaler, de faire passer le contenu de la bouche dans l’œsophage, s’effectue par le pharynx.
  • La musculature pharyngée fait progresser de haut en bas des liquides ou le bol alimentaire et ferme temporairement les voies aériennes, de telle sorte que seule, la voie digestive reste ouverte.
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35
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - nommez les étapes

A

Le mécanisme de la déglutition comporte trois temps successifs :
* buccal,
* pharyngien
* et pharyngo-œsophagien.

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36
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - le temps buccal - synonyme

A

le temps lingual

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37
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - le temps buccal - ce qui s’y passe

A
  • Appelé aussi temps lingual, il constitue une phase préliminaire.
  • La bouche étant close, les lèvres et les dents rapprochées, le contenu buccal, préalablement mastiqué et insalivé, est rassemblé et comprimé sur la face dorsale de la langue.
  • Il s’engage entre les piliers amygdaliens antérieurs (correspondant aux muscles palatoglosses.)
  • Tandis que la pointe de la langue s’élève des incisives vers le palais, son corps se déprime en gouttière inclinée en arrière vers le pharynx.
  • Dans le même temps l’élévation du voile du palais se fait par la contraction des muscles pérystaphylins internes.
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38
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - le temps pharyngien - ce qui s’y passe

A
  • Le bol alimentaire est projeté en arrière et en bas, en coup de piston, par la langue dont la face postérieure se déprime pour le laisser passer.
  • La voie digestive s’ouvre, mais la voie aérienne se ferme.
  • En effet, le naso-pharynx s’obstrue.
  • Le voile du palais déjà relevé s’applique contre la paroi postérieure du pharynx.
  • L’occlusion du larynx est obtenue par le rabattement de l’épiglotte sur la glotte qui se ferme.
  • Le mécanisme de ce rabattement de l’épiglotte tient à l’ascension de l’os hyoïde et du larynx dont témoigne le déplacement visible sous la peau de l’échancrure thyroïdienne.
  • L’élévation de l’os hyoïde et du larynx n’est possible que si la mâchoire est immobilisée.
  • La fermeture du larynx effectuée, le bol alimentaire glisse latéralement dans les deux sinus piriformes.
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39
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - le temps pharyngien - expliquez pourquoi la nourriture ne va pas dans le larynx

A
  • Le bol alimentaire est projeté en arrière et en bas, en coup de piston, par la langue dont la face postérieure se déprime pour le laisser passer.
  • La voie digestive s’ouvre, mais la voie aérienne se ferme.
  • En effet, le naso-pharynx s’obstrue. Le voile du palais déjà relevé s’applique contre la paroi postérieure du pharynx.
  • L’occlusion du larynx est obtenue par le rabattement de l’épiglotte sur la glotte qui se ferme.
  • Le mécanisme de ce rabattement de l’épiglotte tient à l’ascension de l’os hyoïde et du larynx dont témoigne le déplacement visible sous la peau de l’échancrure thyroïdienne.
  • L’élévation de l’os hyoïde et du larynx n’est possible que si la mâchoire est immobilisée.
  • La fermeture du larynx effectuée, le bol alimentaire glisse latéralement dans les deux sinus piriformes
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40
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - le temps pharyngien - à la fin, vers où se dirige la nourriture?

A

La fermeture du larynx effectuée, le bol alimentaire glisse latéralement dans les deux sinus piriformes.

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41
Q

Physiologie de la bouche et du pharynx: La déglutition - le temps pharyngo-oesophagien - ce qui s’y passe

A
  • Le sphincter œsophagien supérieur (le muscle crico-pharyngien) se relâche pour laisser passer le bol alimentaire. L’onde péristaltique se poursuit dans la musculature pharyngo-œsophagienne pour faire descendre le bol alimentaire dans l’œsophage.
  • Le cartilage thyroïde redescend, tandis que l’os hyoïde, l’épiglotte, la langue et le voile du palais reprennent leur situation primitive et la bouche peut alors s’ouvrir à nouveau.
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42
Q

Infections ondotogéniques: quelles sont-elles?

A
  • abcès sublingual
  • cellulite sous-maxillaire / angine de Ludwig
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43
Q

Infections ondotogéniques:
- comment se développe-t-elle?
- bactéries en cause

A
  • Une infection qui se développe à l’apex d’une dent, peut éroder l’os et l’infection peut s’étendre aux espaces avoisinants.
  • Les infections odontogéniques sont causées par des bactéries que l’on retrouve dans la flore buccale normale.
  • Il s’agit de bactéries anaérobiques et aérobiques
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44
Q

Infections ondotogéniques: types de bactéries en cause

A
  • bactéries anaérobiques et aérobiques.
  • (ces infections sont causées par des bactéries que l’on retrouve dans la flore buccale normale)
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45
Q

Infections ondotogéniques: traitement

A
  • Ces infections peuvent être traitées le plus souvent par une antibiothérapie par voie orale.
  • La pénicilline, l’amoxicilline avec l’acide clavulinique (clavulin) et la clindamycine sont habituellement efficaces contre ces infections.
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46
Q

Infections ondotogéniques: traitement - quels antibio utiliser?

A
  • Ces infections peuvent être traitées le plus souvent par une antibiothérapie par voie orale.
  • La pénicilline, l’amoxicilline avec l’acide clavulinique (clavulin) et la clindamycine sont habituellement efficaces contre ces infections.
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47
Q

Infections ondotogéniques: comment un abcès sublingual peut-il se former?

A
  • Si l’infection au niveau d’une racine dentaire se propage vers la cavité buccale au-dessus du muscle mylo-hyoïdien il peut se former un abcès sublingual occasionnant un œdème douloureux dans le plancher de la bouche.
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48
Q

Infections ondotogéniques: comment se manifeste l’abcès sublingual?

A

Si l’infection au niveau d’une racine dentaire se propage vers la cavité buccale au-dessus du muscle mylo-hyoïdien il peut se former un abcès sublingual occasionnant un œdème douloureux dans le plancher de la bouche.

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49
Q

Infections ondotogéniques: comment la cellulite sous-maxillaire peut-elle se former?

A
  • L’infection des racines dentaires de la deuxième ou troisième molaire peut se propager dans l’espace sous-mandibulaire sous le muscle mylo-hyoïdien ainsi que dans les tissus mous du plancher de la bouche.
  • Cela se manifestera cliniquement par une cellulite à la région sous- mandibulaire avec une induration douloureuse du plancher buccal antérieur.
  • Cette infection est aussi appelée angine de Ludwig.
  • Lorsque le processus inflammatoire progresse, celui-ci peut occasionner un déplacement des deux tiers postérieurs de langue supérieurement et postérieurement.
  • Ce déplacement de la langue peut entraîner une détresse respiratoire aiguë pouvant conduire au décès du patient.
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50
Q

Infections ondotogéniques: présentation clinique de la cellulite sous-maxillaire

A
  • Cela se manifestera cliniquement par une cellulite à la région sous- mandibulaire avec une induration douloureuse du plancher buccal antérieur.
  • Cette infection est aussi appelée angine de Ludwig.
  • Lorsque le processus inflammatoire progresse, celui-ci peut occasionner un déplacement des deux tiers postérieurs de langue supérieurement et postérieurement.
  • Ce déplacement de la langue peut entraîner une détresse respiratoire aiguë pouvant conduire au décès du patient.
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51
Q

Infections ondotogéniques: risques associés

A
  • Cela se manifestera cliniquement par une cellulite à la région sous- mandibulaire avec une induration douloureuse du plancher buccal antérieur. Cette infection est aussi appelée angine de Ludwig. Lorsque le processus inflammatoire progresse, celui-ci peut occasionner un déplacement des deux tiers postérieurs de langue supérieurement et postérieurement.
  • Ce déplacement de la langue peut entraîner une détresse respiratoire aiguë pouvant conduire au décès du patient.
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52
Q

Infections ondotogéniques: synonyme d’angine de Ludwig

A

cellulite sous-maxillaire

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53
Q

Infections ondotogéniques: cellulite sous-maxillaire - traitement

A
  • Lorsqu’une angine de Ludwig est diagnostiquée, il faut donc surveiller de près l’état respiratoire du patient.
  • Une trachéotomie sous anesthésie locale peut être nécessaire.
    On ne peut pas intuber!
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54
Q

Variantes normales de la langue: Nommez-les

A
  1. langue géographie
  2. langue fissurée
  3. langue chevelue
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55
Q

Langue géographique: Synonyme

A

glossite bénigne migratoire

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56
Q

Langue géographique:
- Décrire
- association
- symptômes et traitement
- prévalence

A
  • Aussi appelée glossite bénigne migratoire, il s’agit de multiples zones de desquamation des papilles filiformes que l’on retrouve de façon irrégulières sur la face dorsale de la langue.
  • Ces zones rougeâtres sont souvent entourées de rebords blanchâtres.
  • Cette pathologie est souvent associée à une langue fissurée.
  • La plupart du temps elle est asymptomatique et ne requiert aucun traitement.
  • À noter que la prévalence de la langue géographique est de 1% à 2%.
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57
Q

Langue fissurée:
- prévalence
- définir / décrire
- association

A
  • Jusqu’à 5% de la population présente une langue fissurée correspondant à des fissures superficielles ou profondes avec parfois inflammation sur la face dorsale de la langue.
  • Dans 20% des cas, cette pathologie est associée à une langue géographique.
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58
Q

Langue fissurée:
- symptômes
- traitement

A
  • Le plus souvent cette condition est asymptomatique. Cependant, parfois le patient peut se plaindre d’une légère sensation de brûlure lors de la prise d’aliments chauds ou épicés.
  • Le traitement consiste à déloger les particules alimentaires pouvant être retenues dans les fissures.
  • On peut recommander au patient de brosser sa langue après les repas avec une brosse à dents à poils souples.
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59
Q

Langue chevelue:
- fréquence
- définir / décrire

A
  • Cette entité est relativement fréquente. Il s’agit d’une croissance excessive (hypertrophie et élongation) des papilles filiformes de la face dorsale de la langue.
  • La coloration brunâtre est parfois noirâtre et possiblement due à une bactérie chromogénique qui colonise les papilles filiformes.
  • L’étiologie est cependant mal connue. Le traitement consiste à enlever les filaments par un brossage de la langue.
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60
Q

Langue chevelue:
- cause
- traitement

A
  • L’étiologie est cependant mal connue.
  • Le traitement consiste à enlever les filaments par un brossage de la langue.
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61
Q

Quelle est la lésion la plus fréquente de la cavité buccale?

A

Les ulcères aphteux récidivants sont les lésions les plus fréquentes de la cavité buccale.

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62
Q

Ulcères aphteux récidivants: causes

A
  • Les ulcères aphteux récidivants sont les lésions les plus fréquentes de la cavité buccale et affectent 10% à 30% de la population.
  • La cause exacte demeure inconnue mais plusieurs facteurs étiologiques possibles ont été suggérés dont une déficience en fer, en vitamine B12 ou en acide folique, et l’infection virale ou bactérienne.
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63
Q

Ulcères aphteux récidivants: facteurs prédisposants

A

Le traumatisme local, les problèmes endocriniens, le stress émotionnel et l’allergie sont considérés comme étant des facteurs prédisposants les plus importants.

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64
Q

Ulcères aphteux récidivants: types

A

Les ulcères aphteux récidivants sont classifiés en trois variétés :
* mineurs,
* majeurs
* et ulcères herpétiformes

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65
Q

Ulcères aphteux récidivants: Mineurs
- fréquence
- évolution
- gorosseur
- nombre

A
  • Il s’agit de la forme la plus fréquente. Une sensation de brûlure peut survenir 24 à 48 heures avant l’apparition de l’ulcération.
  • Ces ulcères mesurent entre 2 et 6 mm de diamètre. Ils sont très douloureux et sont recouverts d’une membrane jaune blanchâtre qui représente du tissu nécrotique. L’ulcère peut être unique ou parfois multiple (entre 2 et 6).
  • Ils persistent généralement une semaine pour guérir progressivement par la suite et ne laisser aucune cicatrice. Ils peuvent récidiver à des intervalles variant entre 1 et 5 mois.
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66
Q

Ulcères aphteux récidivants: Majeurs
- nombre
- gorsseur
- évolution

A
  • Ces ulcères sont habituellement au nombre de 1 à 5 et mesurent entre 1 et 2 cm de diamètre.
  • Ils sont très douloureux. Ils persistent entre 3 et 6 semaines et peuvent laisser une cicatrice après la guérison.
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67
Q

Ulcères aphteux récidivants: Mineurs et majeurs - comment le diagnostic est-il fait?

A

Le diagnostic d’ulcères aphteux mineurs ou majeurs se fait sur une base d’exclusion.

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68
Q

Ulcères aphteux récidivants: Majeurs - traitement

A

Le traitement consiste en une application topique d’un onguent à base de stéroïdes pour réduire l’inconfort et diminuer la durée des lésions.

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69
Q

Ulcères aphteux récidivants: Herpétiformes
- âge
- cause

A
  • Ils surviennent le plus souvent entre 20 et 30 ans.
  • La nature exacte de cette maladie est inconnue
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70
Q

Ulcères aphteux récidivants: Herpétiformes
- grosseur
- apparence
- nombre
- durée / évolution

A
  • Il s’agit d’une maladie qui se présente sous forme de multiples petits ulcères mesurant entre 1 et 2 mm entourés d’un halo rougeâtre.
  • Les petits ulcères peuvent devenir coalescents par endroit. Ils peuvent être au nombre de 10 à 100.
  • Ces ulcérations persistent entre 1 à 2 semaines.
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71
Q

Ulcères aphteux récidivants: Herpétiformes
- ddx
- traitement

A
  • Le diagnostic différentiel est à faire avec la stomatite herpétique et l’herpangine.
  • Le traitement est symptomatique et consiste à donner de faibles doses de corticostéroïdes (15 à 20 mg de prednisone) pour une période de quelques jours dans les cas sévères
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72
Q

Infections virales de la bouche: Nommez-les

A
  1. herpès
  2. herpangine
  3. maladie pied-main-bouche
  4. SIDA
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73
Q

Infections virales: Herpès - nom

A

Herpès labial

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74
Q

Infections virales: Herpès - type le plus fréquent

A

L’herpès labial est dû à une réactivation du virus herpès simplex type 1 et est de loin la forme la plus fréquente de l’infection herpétique récidivante.

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75
Q

Infections virales: Herpès - présentation clinique

A
  • Cliniquement il y aura un œdème et de la rougeur au niveau de la lèvre suivi de l’apparition de petites vésicules qui rupturent rapidement laissant de petits ulcères.
  • Les lésions sont contagieuses lorsque les vésicules éclatent.
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76
Q

Infections virales: Herpès
- contagiosité?
- voie de transmission

A
  • Les lésions sont contagieuses lorsque les vésicules éclatent.
  • Les baisers sont les principales voies de transmission.
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77
Q

Infections virales: Herpès - évolution / guérison

A
  • Les ulcères deviennent recouverts de croûte et guérissent spontanément sur une période d’environ 1 semaine.
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78
Q

Infections virales: Herpès - symptômes de récidives

A

Fréquemment les récidives sont associées à de la fièvre, un stress émotionnel, l’exposition à la lumière, un traumatisme mécanique, etc.

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79
Q

Infections virales: Herpès - traitement

A

Le traitement : crème aciclovir (Zovirax) 4 à 5 x / jour le plus tôt possible ou antiviral oral (Famvir ou Valtrex).

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80
Q

Infections virales: herpangine - virus en cause

A

Cette infection aiguë est le plus souvent causée par un virus coxsackie du groupe A.

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81
Q

Infections virales: herpangine
- quand?
- qui?

A

Elle survient le plus souvent au cours de l’été et à l’automne chez les enfants et les jeunes adultes.

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82
Q

Infections virales: herpangine
- présentation clinique
- évolution

A
  • La maladie se présente sous forme d’une fièvre associée à un mal de gorge et de la dysphagie haute.
  • Après 24 à 48 heures, il y a apparition d’un érythème diffus et des éruptions vésiculaires au niveau de la muqueuse buccale postérieure et au niveau de l’oropharynx
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83
Q

Infections virales: herpangine - lésions
- nombre
- grosseur
- localisation

A
  • Les vésicules sont nombreuses, petites et rupturent rapidement laissant de petits ulcères qui guérissent sur une période d’environ 10 jours.
  • Les lésions sont caractéristiquement situées sur le voile du palais, la luette, les amygdales, les piliers amygdaliens et les parois pharyngées postérieures.
  • L’absence de lésion aux niveaux des lèvres, de la gencive et du plancher de la bouche est caractéristique.
  • Le traitement est symptomatique.
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84
Q

Infections virales: herpangine - traitement

A

Le traitement est symptomatique.

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85
Q

Infections virales: maladie Pied-Main-Bouche
- causes
- présentation en cause
- virus en cause

A
  • Cette maladie peut survenir sous forme de cas isolés ou de façon endémique.
  • Il y a présence de petites vésicules dans la cavité buccale associées à des petites vésicules que l’on peut retrouver sur les pieds et les mains.
  • Cette maladie est causée par certains types de virus Coxsackie du groupe A.
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86
Q

Infections virales: maladie Pied-Main-Bouche - virus en cause

A

Cette maladie est causée par certains types de virus Coxsackie du groupe A.

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87
Q

Infections virales: SIDA - nom long

A

syndrome d’immunodéficience acquise

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88
Q

Infections virales: SIDA - physiopatho

A

Les manifestations orales de cette maladie infectieuse résultent de l’immunodéficience cellulaire induite par le virus d’immunodéficience humaine (V.I.H.).

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89
Q

Infections virales: SIDA - présentation

A
  • Une candidose buccale est la présentation la plus précoce et la plus fréquente et survient dans plus de 75% des patients atteints du S.I.D.A.
  • De plus l’incidence d’infection herpétique intra-orale est plus élevée chez ces patients.
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90
Q

Infections virales: SIDA - néoplasie
- quelle est la plus fréquente?
- fréquence
- présentation clinique

A
  • La néoplasie la plus fréquemment rencontrée chez les patients atteints du S.I.D.A. est le sarcome de Kaposi apparaît habituellement sur la peau (le tronc, les mains, le visage, la tête et le cou).
  • Approximativement 50% des patients ayant un sarcome de Kaposi ont des lésions buccales et le palais est le site le plus fréquent suivi des gencives.
  • Cliniquement il s’agit de lésions correspondant à des macules rougeâtres ou pigmentées.
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91
Q

Stomatite: c’est quoi?

A

inflammation de la muqueuse buccale

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92
Q

Stomatite fongique: nom

A

candidose

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93
Q

Stomatite fongique: facteurs prédisposants

A
  • Les facteurs prédisposants à la candidose buccale sont le diabète, les néoplasies, les médicaments cortico-stéroïdes ou immuno-suppresseurs, la radiothérapie au niveau de la muqueuse buccale, les maladies chroniques et l’immunodéficience.
  • Les nouveaux-nés et les enfants sont plus particulièrement susceptibles à la candidose buccale.
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94
Q

Stomatite fongique: manifestations cliniques

A

Les manifestations cliniques de cette infection fongique peuvent être variables.

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95
Q

Stomatite fongique: forme la plus fréquente

A

candidose aiguë pseudomembraneuse

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96
Q

Stomatite fongique: candidose pseudomembraneuse - présentation clinique

A

La forme la plus fréquente est la candidose aiguë pseudomembraneuse caractérisée par des dépôts blancs jaunâtres que l’on peut détacher de la muqueuse à l’aide d’un abaisse-langue laissant une surface hyperémiée ou normale.

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97
Q

Stomatite fongique: forme atrophique
- types
- présentation clinique
- diagnostic

A
  • La candidose buccale peut aussi se présenter sous une forme atrophique, parfois chronique ou encore hyperplasique.
  • Dans ces formes de présentation de la candidose, il y a peu de lésions blanchâtres.
  • Une culture peut être effectuée pour confirmer le diagnostic.
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98
Q

Stomatite fongique: traitement

A

Le traitement consiste à l’application topique de médicaments antifongiques (Nystatin et Miconazole).

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99
Q

Glossite atrophique:
- définir
- investigation

A

S’il y a évidence d’atrophie des papilles de la face dorsale de la langue, une investigation doit être faite afin d’éliminer une anémie ferriprive (déficience en fer) ou une anémie pernicieuse (déficience en vitamine B12).

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100
Q

Linea Alba:
- définir
- localisation

A
  • La Linea Alba est la trainée blanchâtre linéaire à l’intérieur de la joue sur la ligne d’occlusion dentaire.
  • Elle s’étend généralement de la commissure labiale jusqu’au molaires postérieures.
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101
Q

Linea Alba:
- cause
- ne pas confondre avec quoi?

A
  • La cause de cette lésion est le trauma répété par friction ou encore succion de la muqueuse jugale contre les dents.
  • Il est important de ne pas la confondre avec les lésions leucoplasiques pouvant être précancéreuses.
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102
Q

Linea Alba:
- risques
- symptômes
- traitement

A
  • Comme il s’agit d’une pathologie bénigne et asymptomatique, il n’y a pas de traitement nécessaire
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103
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes vs malignes - nommez-les

A
  • Tumeurs bénignes
  • tumeurs pré-malignes
  • tumeurs malignes
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104
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes vs pré-malignes vs malignes - nommez-les

A
  • Tumeurs bénignes
    — papillome
    — hémagiome capillaire
    — torus
    — fibrome traumatique
  • lésions pré-malignes
    — leucoplasie
    — érythroplasie
  • tumeurs malignes
    — carcinomes épidermoïdes
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105
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - nommez-les

A
  • Tumeurs bénignes
    — papillome
    — hémagiome capillaire
    — torus
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106
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - papillomes
- tissu d’origine
- âge

A
  • Il s’agit d’une lésion originant de la surface épithéliale pouvant survenir à tout âge.
  • Cette tuméfaction peut se présenter sous la forme sessile ou pédiculée survenant le plus fréquemment aux niveaux du palais et de la langue. Il sont causés par le virus du papillome humain (VPH), plus particulièrement les sous types 6 et 11. Elle a l’apparence d’un chou-fleur de coloration blanche ou grisâtre et mesure entre quelques millimètres à 2 cm de diamètre. Le traitement consiste en l’exérèse chirurgicale de la lésion.
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107
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - papillomes - présentation clinique
- apparence
- localisation
- grosseur

A
  • Il s’agit d’une lésion originant de la surface épithéliale pouvant survenir à tout âge.
  • Cette tuméfaction peut se présenter sous la forme sessile ou pédiculée survenant le plus fréquemment aux niveaux du palais et de la langue.
  • Elle a l’apparence d’un chou-fleur de coloration blanche ou grisâtre et mesure entre quelques millimètres à 2 cm de diamètre.
  • Le traitement consiste en l’exérèse chirurgicale de la lésion. Il sont causés par le virus du papillome humain (VPH), plus particulièrement les sous types 6 et 11.
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108
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - papillomes - cause

A

Ils sont causés par le virus du papillome humain (VPH), plus particulièrement les sous types 6 et 11.

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109
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - papillomes - traitement

A

Le traitement consiste en l’exérèse chirurgicale de la lésion.

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110
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - hémangiome capillaire
- localisaton
- âge

A
  • Cette tuméfaction est le plus souvent située sur la gencive et correspond à une surproduction de tissu de granulation en réponse à une légère irritation.
  • L’hémangiome capillaire peut survenir à tout âge.
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111
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - hémangiome capillaire
- apparence
- évolution
- grosseur

A
  • Il apparaît comme une masse nodulaire qui est pédiculée ou sessile avec une coloration rouge foncé.
  • La lésion est molasse et a tendance à saigner spontanément ou après une légère irritation.
  • Elle grossit rapidement et peut atteindre une grosseur variant entre 0.5 à 1 cm.
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112
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - hémangiome capillaire
* diagnostic
* traitement

A

Le diagnostic est confirmé par l’histopathologie et le traitement consiste en l’exérèse chirurgicale de la lésion.

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113
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - torus
- définir
- localisation

A
  • Le torus mandibulaire est une excroissance osseuse au versant lingual de la mandibule qui débute généralement au niveau des pré-molaires et qui se situe supérieurement à l’insertion du muscle mylohyoïde.
  • Dans plus de 90% on les retrouve bilatéralement. On parle alors de tori mandibulaires
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114
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - torus - qu’est-ce que des torI mandibulaireS

A
  • Dans plus de 90% on les retrouve bilatéralement.
  • On parle alors de tori mandibulaires.
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115
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - torus - prévalence

A

La prévalence est d’environ 7-10% en Amérique du Nord.

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116
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - torus - cause

A

L’origine serait un trauma local en plus d’une composante génétique probable.

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117
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - torus - traitement

A
  • Comme il s’agit d’une pathologie bénigne, il n’y a pas de traitement nécessaire.
  • Une résection chirurgicale peut être proposée au patient lorsque les tori sont symptomatiques ou problématiques comme lors de la confection d’une prothèse dentaire.
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118
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - torus - types

A
  1. torus mandibulaire
  2. torus palatin: lorsque se situe au niveau du palai
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119
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - fibrome traumatique
- décrire
- localisation

A
  • Le fibrome est une tumeur bénigne papuleuse composée de tissus conjonctif fibreux.
  • Il se situe souvent sur la ligne d’occlusion dentaire.
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120
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs bénignes - fibrome traumatique
- cause
- symptômes
- traitement

A
  • Il est presque toujours le résultat d’un traumatisme par morsure.
  • Rarement symptomatique, les patients souhaitent subir une exérèse de celui-ci puisqu’il favorise davantage les traumatismes.
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121
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - nommez-les

A
  1. leucoplasie
  2. érythroplasie
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122
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - leucoplasie - définition

A

Ce terme clinique signifie la présence d’un placard blanchâtre fermement attaché à la muqueuse buccale.

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123
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - leucoplasie - diagnostic

A

Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion; une biopsie est indiquée pour éliminer une tumeur maligne.

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124
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - leucoplasie - causes + facteurs prédisposants

A
  • La cause de la leucoplasie demeure obscure. Plusieurs leucoplasies sont reliées au tabagisme alors que d’autres sont en relation avec des facteurs prédisposants tels l’irritation locale, l’infection à candida albicans, la consommation d’alcool.
  • Cependant, il est important de mentionner que les non-fumeurs qui ont des leucoplasies sont à plus haut risque de développer un cancer que les fumeurs.
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125
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - leucoplasie - lien avec tabagisme

A
  • Plusieurs leucoplasies sont reliées au tabagisme alors que d’autres sont en relation avec des facteurs prédisposants tels l’irritation locale, l’infection à candida albicans, la consommation d’alcool.
  • Cependant, il est important de mentionner que les non-fumeurs qui ont des leucoplasies sont à plus haut risque de développer un cancer que les fumeurs.
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126
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - leucoplasie
- localisations possibles
- risque selon localisation

A
  • La leucoplasie peut survenir à n’importe quel site dans la cavité buccale mais les localisations les plus fréquentes sont la muqueuse endojugale et les commissures labiales.
  • Les sites qui comportent un risque plus élevé de développer une transformation maligne sont le plancher de la bouche, la langue et les lèvres.
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127
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - leucoplasie - quelle proportion est des cancers?

A

Près de 20% des cas de leucoplasie clinique démontrent à l’histopathologie des évidences de dysplasie épithéliale, carcinome in situ ou carcinome invasif lors de la biopsie.

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128
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - érythroplasie
- symptômes
- apparence

A

Cliniquement elle est le plus souvent asymptomatique et correspond à un placard rougeâtre légèrement surélevé de grosseur variable

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129
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - érythroplasie - localisation

A

Les sites les plus fréquents sont le plancher de la bouche, le trigone rétromolaire et la muqueuse alvéolaire mandibulaire.

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130
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs PRÉ-malignes - érythroplasie - fréquence de malignité

A
  • Il est à noter que plus de 80% des cas d’érythroplasie démontrent histologiquement une dysplasie épithéliale sévère, un carcinome in situ ou invasif.
  • Une érythroplasie buccale est donc à haut risque de transformation maligne et l’on doit procéder à une biopsie pour exclure la possibilité d’une néoplasie maligne
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131
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - Nommez-les

A
  • carcinome épdermoïde
  • petit carcinome épidermoïde
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132
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - de quelle présentation faut-il se méfier?

A

Quel que soit son siège dans la cavité buccale, il faut se méfier d’une ulcération unique peu ou pas douloureuse.

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133
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - comment faire / éliminer le dx?

A

Une biopsie est indiquée pour éliminer la possibilité d’une tumeur maligne (carcinome épidermoïde).

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134
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - fréquence de la néoplasie de la cavité buccale

A

La néoplasie de la cavité buccale représente environ de 3% à 5% de toutes les tumeurs malignes.

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135
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - le plus fréquent

A

Le carcinome épidermoïde est le plus fréquent (90% des néoplasies malignes de la cavité buccale).

136
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - facteurs prédisposants

A
  • Plusieurs facteurs prédisposants ont été impliqués, les plus importants étant le tabagisme, la consommation d’alcool, la consommation de noix de d’arec (ou noix de bétel), traumatisme dentaire chronique et pauvre hygiène buccale.
  • Le carcinome épidermoïde est deux fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme.
137
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - carcinome épidermoïde - H vs F

A

Le carcinome épidermoïde est deux fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme.

138
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - carcinome épidermoïde - localisations possibles + leur fréquence

A
  • 50% des carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale surviennent sur la langue, plus particulièrement sur les bords latéraux et la face ventrale de celle-ci.
  • Le cancer de la lèvre survient le plus souvent sur la lèvre inférieure.
  • Le diagnostic est établi à l’aide d’une biopsie.
139
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - PETIT carcinome épidermoïde - grosseur

A

inférieur à 2 cm

140
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - PETIT carcinome épidermoïde
- traitement
- pronostic

A
  • Les petits carcinomes épidermoïdes (inférieur à 2 cm de diamètre) au niveau de la cavité buccale et au niveau des lèvres sont traités préférentiellement par une exérèse chirurgicale.
  • Un traitement de radiothérapie est également possible.
  • Le pronostic est bon.
141
Q

Lésions néoplasiques de la bouche: Tumeurs malignes - carcinome épidermoïde - traitement des lésions plus grosses + leur pronostic

A
  • Les lésions plus volumineuses peuvent être traitées soit par une exérèse chirurgicale associée à de la radiothérapie complémentaire ou un traitement de radiothérapie associée à de la chimiothérapie concomitante.
  • Le pronostic de ces lésions est moins bon s’il y a des métastases ganglionnaires cervicales associées.
142
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: ddx

A

a) Mononucléose infectieuse
b) Amygdalite linguale

143
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: présentation clinique

A
  • L’infection pharyngo-amygdalienne se manifeste par des malaises généralisés, de la fièvre, un mal de gorge, de l’odynophagie, de la dysphagie haute.
  • Le patient peut présenter aussi une otalgie réflexe particulièrement lors de la déglutition.
144
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: ce qu’on constate à l’examen physique

A
  • À l’examen, on peut noter la présence d’une hyperémie pharyngée diffuse particulièrement au niveau des amygdales.
  • Celles-ci peuvent être augmentées de volume et recouvertes de petits foyers jaunes blanchâtres ou dans les cas plus sévères recouvertes d’un exsudat membraneux ou purulent.
  • De plus, on peut palper dans le cou des adénopathies jugulodigastriques douloureuses.
145
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: tests à effectuer

A
  • Un prélèvement pharyngé (test antigénique rapide ou culture) doit être fait dans le but de détecter la présence de streptocoques β-hémolytiques du groupe A.
  • Il s’agit d’une bactérie potentiellement génératrice d’un rhumatisme articulaire aiguë ou d’une glomérulonéphrite.
  • Toutefois, d’autres germes peuvent être identifiés tel que le staphylocoque aureus, l’haemophilus influenzae et le streptocoque pneumoniae.
  • Mais ces germes peuvent être des saprophytes normaux de la gorge.
  • Généralement, la grande majorité des amygdalites sont d’étiologie virale.
146
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: prélèvement pharyngé - types

A
  1. tests antigénique rapide
  2. culture
147
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: prélèvement pharyngé - que peut-on détecter avec?

A
  • Un prélèvement pharyngé (test antigénique rapide ou culture) doit être fait dans le but de détecter la présence de streptocoques β-hémolytiques du groupe A. Il s’agit d’une bactérie potentiellement génératrice d’un rhumatisme articulaire aiguë ou d’une glomérulonéphrite.
  • Toutefois, d’autres germes peuvent être identifiés tel que le staphylocoque aureus, l’haemophilus influenzae et le streptocoque pneumoniae.
  • Mais ces germes peuvent être des saprophytes normaux de la gorge.
  • Généralement, la grande majorité des amygdalites sont d’étiologie virale.
148
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: streptococques bêta-hémolytiques - groupe

A

Groupe A

149
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: streptococques bêta-hémolytiques du groupe A
- c’est quoi?
- risques

A

Il s’agit d’une bactérie potentiellement génératrice d’un rhumatisme articulaire aiguë ou d’une glomérulonéphrite.

150
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: type de microbes causant les amygdalites

A

Généralement, la grande majorité des amygdalites sont d’étiologie virale.

151
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: traitement si streptocoques bêta-hémolytique du groupe A

A
  • S’il y a présence de streptocoques β-hémolytiques du groupe A, le traitement consiste à prescrire de la pénicilline par voie orale pendant 10 jours.
  • En cas d’allergie connue à la pénicilline, le traitement de choix sont les macrolides (la clarithromycine et l’azithromycine).
152
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: traitement si PAS de streptocoques bêta-hémolytique du groupe A

A
  • S’il y a absence de streptocoque β-hémolytiques de groupe A, le traitement est alors symptomatique.
  • On recommande au patient une hydratation adéquate de préférence froide car la chaleur augmente l’irritation locale.
  • De plus, le patient peut utiliser des médicaments antithermiques et antalgiques (acétaminophène).
153
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: évolution

A
  • Habituellement, les symptômes s’améliorent sur une période d’environ une semaine.
  • Par ailleurs, les patients qui ont une amygdalite à streptocoques β-hémolytiques du groupe A traitée avec des antibiotiques auront une amélioration plus rapide des symptômes.
154
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: si scarlatine
- présentation clinique
- traitement

A
  • Il est à noter que les patients qui ont une scarlatine, ont une pharyngo-amygdalite à streptocoques associée à un érythème cutané et une langue framboisée.
  • Le traitement de la scarlatine est le même que dans l’amygdalite aiguë à streptocoques, c’est-à-dire l’administration de pénicilline.
155
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: mononucléose infectieuse - présentation clinique

A
  • La mononucléose infectieuse ressemble le plus souvent à un épisode d’amygdalite aiguë.
  • Le patient présente une fièvre, une augmentation de volume des amygdales qui sont hyperémiées et recouvertes par endroit de pseudomembranes jaunes blanchâtres.
  • En plus d’avoir un mal de gorge, de la dysphagie et de l’odynophagie, on peut constater chez ces patients des pétéchies au palais (parfois), une splénomégalie et des adénopathies cervicales marquées.
156
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: mononucléose infectieuse
- pathogène en cause
- mode de transmission

A

Cette infection est causée par le virus Epstein-Barr. Le virus peut se transmettre par la salive.

157
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: mononucléose infectieuse - ce qu’on voit à la FSC

A
  • La formule sanguine démontre fréquemment au niveau du décompte cellulaire la présence d’une lymphocytose de l’ordre de 50% avec 10% de lymphocytes atypiques.
  • Le test sérologique rapide (monotest) peut permettre d’établir le diagnostic.
158
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: mononucléose infectieuse - comment faire le dx?

A

Le test sérologique rapide (monotest) peut permettre d’établir le diagnostic.

159
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: mononucléose infectieuse - traitement

A
  • Le traitement de cette condition est symptomatique. Le patient peut présenter de la fatigue pendant de nombreuses semaines.
  • Des antibiotiques peuvent être utilisés pour traiter une infection bactérienne secondaire.
  • Cependant, l’amoxicilline doit être évitée car l’hypersensibilité à l’amoxiicilline est augmentée chez les patients qui présentent une mononucléose infectieuse. En effet, un érythème cutané important peut survenir plusieurs jours après le début de cet antibiotique. Ce rash cutané consécutif à l’administration d’amoxiicilline a presqu’une valeur diagnostique.
160
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: mononucléose infectieuse - traitement - choix de l’antibiotique

A
  • Cependant, l’amoxicilline doit être évitée car l’hypersensibilité à l’amoxiicilline est augmentée chez les patients qui présentent une mononucléose infectieuse.
  • En effet, un érythème cutané important peut survenir plusieurs jours après le début de cet antibiotique.
  • Ce rash cutané consécutif à l’administration d’amoxiicilline a presqu’une valeur diagnostique.
161
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: mononucléose infectieuse - traitement - dans un cas plus sévère

A
  • Dans les cas plus sévères, où il y a une augmentation de volume importante des amygdales occasionnant une obstruction des voies aériennes supérieures, des stéroïdes par voie systémique peuvent être administrés.
162
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - chez qui la suspecter?
- facteur prédisposant
- présentation clinique

A

Il faut suspecter une amygdalite linguale particulièrement chez les patients ayant déjà subi une amygdalectomie et qui présente des maux de gorge associés à de la fièvre et des malaises généralisés.

163
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - ce qu’on constate à l’examen physique

A
  • À l’examen, on peut constater que la protusion de la langue est limitée.
  • Le patient a de la douleur lorsque l’on déprime la langue surtout en postérieur.
164
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - comment faire le dx?

A
  • Le diagnostic se fait à l’examen par une laryngoscopie indirecte au miroir ou en effectuant une nasolaryngoscopie avec un endoscope flexible.
  • On peut noter la présence d’une augmentation de volume des amygdales linguales qui sont hyperémiées et douloureuses.
165
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - risque si n’est pas traitée

A
  • Si cette condition n’est pas traitée, elle peut progresser inférieurement et occasionner une laryngite supraglottique avec inflammation possible de l’épiglotte ce qui peut être dangereux en raison du risque d’obstruction respiratoire au niveau du larynx.
166
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - investigation

A
  • Comme dans l’amygdalite palatine aiguë, un prélèvement doit être fait pour rechercher la présence des streptocoques β-hémolytiques du groupe A.
  • Si le prélèvement est positif, le traitement est le même que dans la pharyngo-amygdalite aiguë.
167
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - complications locales - chez qui ça survient?

A
  • Cette condition survient chez des patients qui ont des amygdalites récidivantes ou chroniques.
  • L’abcès péri-amygdalien survient rarement chez les patients qui ont une amygdalite aiguë traitée adéquatement tôt dans l’évolution.
168
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - complications locales - abcès péri-amygdalien
- chez qui?
- physiopatho

A
  • Cette condition survient chez des patients qui ont des amygdalites récidivantes ou chroniques.
  • L’abcès péri-amygdalien survient rarement chez les patients qui ont une amygdalite aiguë traitée adéquatement tôt dans l’évolution.
  • Dans 90% des cas, l’infection se propage au pôle supérieur de l’amygdale.
  • Il y a formation de pus entre la capsule amygdalienne (en regard du pilier antérieur) et l’amygdale elle-même.
  • L’abcès péri-amygdalien est habituellement unilatéral.
169
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - complications locales - abcès péri-amygdalien - présentation clinique

A

Les patients ont une histoire de mal de gorge et de dysphagie haute progressive sur une période de quelques jours associée à une odynophagie et une otalgie réflexe.

170
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - complications locales - abcès péri-amygdalien - ce qu’on constate à l’examen physique

A
  • À l’examen, les patients ont un trismus (diminution de l’ouverture dûe à la contraction des muscles masticateurs) et on constate la présence d’un gonflement rougeâtre péri-amygdalien avec déplacement de l’amygdale vers la partie médiane de l’oropharynx.
  • La luette peut être déplacée vers le côté opposé.
171
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - complications locales - abcès péri-amygdalien - ce que la culture révèle

A
  • La culture révèle souvent une flore mixte (bactéries aérobique et anaérobique).
  • À noter que parfois certaines bactéries anaérobiques sont résistantes à la pénicilline.
172
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - complications locales - abcès péri-amygdalien - traitement

A
  • L’abcès péri-amygdalien se traite par ponction ou par une ouverture et un drainage de l’abcès.
  • De plus, le patient nécessite le plus souvent une hospitalisation, la prescription d’une antibiothérapie et d’une corticothérapie (Dexaméthasone) intraveineuse.
  • L’antibiotique de choix est l’amoxicilline avec l’acide clavulanique (Clavulin).
  • Très souvent les patients sont déshydratés et ont de la difficulté à avaler les liquides. Il faut donc hydrater les patients par voie intraveineuse jusqu’à ce qu’ils puissent boire de façon satisfaisante.
  • Il peut être indiqué chez les patients qui ont présenté un abcès péri-amygdalien, d’effectuer une amygdalectomie plusieurs semaines après l’épisode infectieux.
173
Q

Infections pharyngo-amygdaliennes: amygdalite linguale - complications locales - abcès péri-amygdalien - suivi

A
  • Il peut être indiqué chez les patients qui ont présenté un abcès péri-amygdalien, d’effectuer une amygdalectomie plusieurs semaines après l’épisode infectieux.
174
Q

Lésions béningnes orpharyngées: Nommez-les

A
  1. kyste amygdalien
  2. tonsillolithe
175
Q

Lésions béningnes orpharyngées: Kyste amygdalien
- définir / décrire
- localisation

A
  • Les kystes amygdaliens de rétention ou mucocèles sont des kystes localisés à une glande mucineuse mineure qui survient à la suite de l’obstruction de son canal excrétoire.
176
Q

Lésions béningnes orpharyngées: Kyste amygdalien
- présentation clinique
- traitement

A
  • Rarement symptomatiques, ils ne nécessitent pas de traitement.
  • En présence d’un inconfort à la déglutition avec sensation de corps étranger, une simple marsupialisation peut être faite.
177
Q

Lésions béningnes orpharyngées: Kyste amygdalien - le différencier de quoi? comment?

A
  • Il est important de différencier un kyste amygdalien d’un cancer de l’amygdale.
  • L’aspect lisse et localisé d’un kyste est caractéristique.
178
Q

Lésions béningnes orpharyngées: Tonsillolithe
- définir / décrire

A
  • Les tonsillilithes sont des dépôts jaunâtres à blanchâtres qui se développent dans les cryptes amygdaliennes chez les patients avec des cryptes très profondes.
  • On qualifie alors les amygdales de cryptiques.
179
Q

Lésions béningnes orpharyngées: Tonsillolithe - présentation clinique

A
  • Les tonsillolithes renferment souvent une bactérie, de l’Actinomyces, ce qui leur donne une odeur nauséabonde caractéristique.
  • Leur présence est souvent intermittente et provoque une sensation rugueuse dans l’oropharynx particulièrement lors de la déglutition.
180
Q

Lésions béningnes orpharyngées: Tonsillolithe - traitement

A
  • Les tonsillolithes peuvent être retirés mécaniquement. Pour les patients incommodés par l’halithose ou par l’inconfort à la déglutition, une amygdalectomie peut être pratiquée.
  • La chirurgie est la seule solution définitive à ce problème de qualité de vie.
181
Q

Quelle est la tumeur maligne la plus fréquente de l’oropharynx?

A

Le carcinome épidermoïde est la tumeur maligne la plus fréquente dans l’oropharynx (environ 90% des tumeurs malignes).

182
Q

Carcinome épidermoïde: facteur prédisposant

A
  • Le facteur prédisposant est l’infection par le virus de papillome humain (VPH).
  • Les sous-types 6 et 11 du VPH sont associés aux papillomes et aux condylomes.
  • Les sous-types 16 et 18 sont, quant à eux oncogéniques.
  • Le sous-type 16 est retrouvé plus de 95% du temps dans les tumeurs causées par le VPH.
183
Q

VPH: les sous-types prédisposants + ce à quoi ils prédisposent

A
  • Le facteur prédisposant pour le carcinome épidermoïde est l’infection par le virus de papillome humain (VPH).
  • Les sous-types 6 et 11 du VPH sont associés aux papillomes et aux condylomes.
  • Les sous-types 16 et 18 sont, quant à eux oncogéniques.
  • Le sous-type 16 est retrouvé plus de 95% du temps dans les tumeurs causées par le VPH.
184
Q

VPH: lequel est retrouvé dans 95% des tumeurs causées par le VPH

A

Le sous-type 16 est retrouvé plus de 95% du temps dans les tumeurs causées par le VPH.

185
Q

Carcinome épidermoïde:
- H vs F
- mode de transmission

A

La plupart des patients atteint sont des hommes et les relations oro-génitales seraient responsables de la transmission donc de cette épidémie.

186
Q

Carcinome épidermoïde: causes

A
  • VPH type 16
  • Aujourd’hui, quelques rares cas de tumeurs oropharyngées sont encore causées par le tabac et l’alcool.
  • Il est à noter que la tabagisme affaiblit le système immunitaire, le rendant ainsi moins efficace pour combattre les infections.
187
Q

VPH: Prévention

A
  • Un vaccin (Gardasil) est offert gratuitement aux jeunes garçons et filles de 4e année.
  • Celui-ci est efficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus chez les femmes.
  • Par association, on pense qu’il procurera une protection contre le cancer de l’oropharynx causé par les sous-types 16,18 du VPH.
  • La vaccination est également recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) jusqu’à l’âge de 26 ans.
  • La FDA aux États-Unis recommande quant à elle la vaccination de toute la population jusqu’à l’àge de 45 ans. Deux doses sont recommandées chez les enfants du primaire
188
Q

VPH: Prévention - quel est le nom du vaccin?

A

Un vaccin (Gardasil) est offert gratuitement aux jeunes garçons et filles de 4e année.

189
Q

VPH: Prévention - vaccin
- pour quelle indication est-il efficace?
- il protège de quoi?

A
  • Celui-ci est efficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus chez les femmes.
  • Par association, on pense qu’il procurera une protection contre le cancer de l’oropharynx causé par les sous-types 16,18 du VPH.
190
Q

VPH: Prévention - vaccin
- chez qui la vaccination est-elle recommandée?
- nombre de doses

A
  • Un vaccin (Gardasil) est offert gratuitement aux jeunes garçons et filles de 4e année.
  • La vaccination est également recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) jusqu’à l’âge de 26 ans.
  • La FDA aux États-Unis recommande quant à elle la vaccination de toute la population jusqu’à l’àge de 45 ans.
  • Deux doses sont recommandées chez les enfants du primaire alors que 3 doses sont nécessaires pour conférer une immunité adéquate chez l’adulte.
191
Q

VPH: Prévention - vaccin - différents types de vaccins + ce qu’ils couvrent

A

Il existe le Garsasil-4 qui couvre les sous-types 6,11,16 et 18 ainsi que le Gardasil-9 qui couvre les mêmes sous-types en plus des 31,33,45,52 et 58.

192
Q

Carcinome épidermoïde de l’oropharynx: quelles sont les localisations possibles?

A
  1. région amygdalienne
  2. carcinome épidermoïde de la base de la langue
193
Q

Carcinome épidermoïde de l’oropharynx: région amygdalienne - localisation exacte

A

Le carcinome épidermoïde de l’oropharynx est le plus souvent situé au niveau de l’amygdale et au niveau du pilier antérieur de la loge amygdalienne.

194
Q

Carcinome épidermoïde de l’oropharynx: région amygdalienne - présentation clinique

A
  • Cette tumeur peut se présenter sous la forme d’une augmentation progressive de volume d’une amygdale ou encore par une tuméfaction bourgeonnante ou ulcéro-bourgeonnante d’augmentation progressive.
  • Le plus souvent le patient est asymptomatique mais le patient peut ressentir une douleur à la déglutition ou encore une sensation de masse dans la gorge du côté de la lésion pour une tumeur de stade plus avancé.
  • De plus, il présente souvent des métastases ganglionnaires.
  • Il peut également présenter une otalgie réflexe.
  • Parfois, l’otalgie réflexe peut être le seul symptôme que présente le patient.
  • Par irritation des terminaisons nerveuses du nerf glosso-pharyngien au niveau de l’oropharynx, le patient peut ressentir une douleur dans l’oreille de façon réflexe, car le nerf glosso-pharyngien a une branche sensitive (le nerf de Jacobson) qui innerve la muqueuse de l’oreille moyenne.
195
Q

Carcinome épidermoïde de l’oropharynx: région amygdalienne - présentation clinique - qu’est-ce qui explique l’otalgie?

A
  • Parfois, l’otalgie réflexe peut être le seul symptôme que présente le patient.
  • Par irritation des terminaisons nerveuses du nerf glosso-pharyngien au niveau de l’oropharynx, le patient peut ressentir une douleur dans l’oreille de façon réflexe, car le nerf glosso-pharyngien a une branche sensitive (le nerf de Jacobson) qui innerve la muqueuse de l’oreille moyenne.
196
Q

Carcinome épidermoïde de la base de la langue: présentation clinique

A
  • Cette tumeur est souvent diagnostiquée tardivement dans son évolution. Il y a fréquemment des métastases ganglionnaires cervicales lorsque le diagnostic d’un carcinome épidermoïde de la base de la langue est fait.
  • Les patients présentent le plus souvent de la dysphagie, de l’odynophagie et une otalgie réflexe.
197
Q

Carcinome épidermoïde de la base de la langue:
- palpation
- comment visualiser la lésion?

A
  • La masse néoplasique peut être localisée à la palpation bimanuelle.
  • Elle peut être visualisée en effectuant une laryngoscopie indirecte avec le miroir ou encore par une rhinolaryngoscopie directe avec une fibre optique flexible si le patient a un réflexe nauséeux vif.
198
Q

Carcinome épidermoïde: traitement - petites vs grosses lésions

A
  • Les petites tumeurs seront le plus souvent traitées par de la radiothérapie ou par chirurgie transorale par robot.
  • Les plus grosses lésions néoplasiques sont la plupart du temps traitées avec de la radiothérapie associée à de la chimiothérapie concomitante.
199
Q

Carcinome épidermoïde: traitement - exérèse chirurgicale

A
  • L’exérèse chirurgicale de la tumeur par approche de labio-mandibulotomie ou encore par chirurgie trans-orale au robot associée à une reconstruction par l’utilisation d’un lambeau vascularisé peut être aussi indiquée.
200
Q

Carcinome épidermoïde: traitement - ampleur de la chirurgie

A

À noter que le patient aura souvent besoin d’une exérèse des ganglions cervicaux régionaux (évidement cervical) puisque ces tumeurs sont très lymphophiles.

201
Q

Carcinome épidermoïde: traitement - comment on choisit le bon traitement?

A

La prise de décision quant au traitement recommandé se fait par une équipe multidisciplinaire (ORL, radio-oncologue et hémato-oncologue)

202
Q

Glandes salivaires: embryologie
- origine embryologique
- moment de création (embryologiquement parlant)
- organisation

A
  • Les glandes salivaires sont issues de dérivés embryonnaires à partir de la muqueuse buccale qui s’arborisent en forme de cordon pendant la sixième semaine.
  • Elles sont constituées de lobules glandulaires soutenus par un stroma conjonctif abondant qui abrite aussi des canaux excréteurs.
203
Q

Glandes salivaires: types de glandes + leur localisation anatomique

A

Deux groupes de glandes salivaires :

  • MAJEURES : 1 - Parotide
    2 - Sous-maxillaire
    3 - Sublinguale
  • MINEURES : Ces glandes salivaires tapissent presqu’entièrement la muqueuse buccale, en particulier le palais, la langue, les joues et les lèvres
204
Q

Glandes salivaires: types de glandes - où trouve-t-on les glandes mineures?

A

Ces glandes salivaires tapissent presqu’entièrement la muqueuse buccale, en particulier le palais, la langue, les joues et les lèvres.

205
Q

Quelle est la glande salivaire la plus grosse?

A

glande parotide

206
Q

Glande parotide: organisation anatomique

A
  • Traversée par le nerf facial et ses branches qui divisent la glande en deux parties qui ne sont pas vraiment des lobes séparés.
  • L’une des parties est superficielle et l’autre est profonde (rétromandibulaire).
207
Q

Glande parotide: localisation

A
  • La glande parotide est située en avant de la partie inférieure du pavillon de l’oreille. Elle s’étend dans le plan sous-cutané par-dessus le muscle masséter qui recouvre la branche montante de la mandibule et par-dessus la partie antérieure et supérieure du muscle sternocleidomastoïdien.
  • Il y a une extension en profondeur derrière l’angle de la mandibule, devant le conduit auditif externe et l’apophyse mastodïenne jusqu’à la partie latérale de l’espace parapharyngée.
208
Q

Glande parotide: localisation - son extension

A

Il y a une extension en profondeur derrière l’angle de la mandibule, devant le conduit auditif externe et l’apophyse mastodïenne jusqu’à la partie latérale de l’espace parapharyngée.

209
Q

Glande parotide: signe nous laissant suspecter tumeurs parotidiennes

A
  • Il y a une extension en profondeur derrière l’angle de la mandibule, devant le conduit auditif externe et l’apophyse mastodïenne jusqu’à la partie latérale de l’espace parapharyngée.
  • N.B. À cause de cette relation étroite avec l’espace parapharyngée latéral, les tumeurs parotidiennes de la partie profonde de la glande peuvent être suspectées lors de l’examen de l’oropharynx par un déplacement du palais mou et de la fosse amygdalienne antéromédialement.
210
Q

Quel est le nom du canal parotidien?

A

Canal de Sténon

211
Q

Canal de Sténon (parotidien):
- définir
- grosseur

A
  • Le canal excréteur de la glande parotide est un conduit à parois épaisses mesurant environ 4 à 7 cm de longueur par 3 mm de diamètre.
  • Il s’ouvre dans la cavité buccale au niveau de la deuxième molaire supérieure
212
Q

Canal de Sténon (parotidien): où est son ouverture?

A

Il s’ouvre dans la cavité buccale au niveau de la deuxième molaire supérieure.

213
Q

Innervation fonctionnelle: synonyme

A

innervation parasympathyique

214
Q

Innervation fonctionnelle (parasympathique) de la glande parotide: quel nerf? trajet?

A

Le nerf glossopharyngien (IX) transmet l’innervation sécrétomotrice de la parotide après un trajet complexe dans l’os temporal et la fosse infratemporale.

215
Q

Innervation sympathique de la glande parotide

A

Ganglion cervical superficiel

216
Q

Innervation sensitive de la glande parotide

A

Nerfs trijumeaux (V)

217
Q

Vascularisation de la glande parotide

A
  • L’apport artériel se fait par des branches de l’artère carotide externe.
  • Les structures veineuses sont parallèles aux artères et se jettent dans la veine jugulaire externe.
218
Q

Vaisseaux lymphatiques de la glande parotide

A

Le drainage lymphatique se fait via les ganglions lymphatiques intra et extra glandulaires puis se continue dans la chaine jugulaire interne profonde.

219
Q

Glande sous-mandibulaire: Localisation

A

Cette glande encapsulée est localisée dans la loge sous-mandibulaire sous la branche horizontale de la mandibule et au-dessus du muscle digastrique.

220
Q

Glande sous-mandibulaire: organisation anatomique

A

Elle comprend une partie superficielle en avant du muscle mylo-hyoïdien et une partie profonde (un prolongement antérieur) derrière ce muscle.

221
Q

Glande sous-mandibulaire: comment se nomme son canal?

A

canal de Wharton

222
Q

Glande sous-mandibulaire: canal de Wharton
- structure
- grosseur

A

Le canal excréteur de la glande sous-mandibulaire est un conduit à parois minces, mais résistantes, long de 4 à 5 cm et large de 2 à 3 mm.

223
Q

Glande sous-mandibulaire: canal de Wharton - trajet

A
  • Provenant de la réunion de plusieurs canaux collecteurs, il émerge de la partie profonde de la glande et chemine en dedans de la glande sublinguale jusqu’à l’extrémité inférieure du frein de la langue et s’ouvre dans la cavité buccale par un ostium.
224
Q

Glande sous-mandibulaire: canal de Wharton - autres structures anatomiques proches

A
  • Le nerf lingual (branche de V3) passe au-dessus du canal de Wharton et le contourne.
  • Le nerf grand hypoglosse (XII) est situé au-dessus de celui-ci dans la région sublinguale.
225
Q

Glande sous-mandibulaire: innervation fonctionnelle

A

rappel: fonctionnelle = parasympathique
* Le nerf facial (VII) transmet cette innervation à la glande sous-mandibulaire par la voie du nerf lingual (branche inférieure du nerf trijumeaux).

226
Q

Glande sous-mandibulaire: innervation sensitive

A

Trijumeaux (V).

227
Q

Quelle est la plus petite glande salivaire majeure?

A

glande sublinguale

228
Q

Glande sublinguale:
- grosseur
- organisation

A
  • La plus petite des glandes salivaires majeures (mesure 3 cm de longueur).
  • Sans capsule.
229
Q

Glande sublinguale:
- localisation

A
  • Située dans le plan superficiel du plancher de la bouche et recouverte par la muqueuse buccale.
230
Q

Glande sublinguale: canal excréteur

A

La glande sublinguale est une agglomération de glandules et possède autant de canaux excréteurs qu’il y a de glandes dans ce regroupement (entre 10 et 12) qui s’ouvrent directement dans la bouche.

231
Q

Glande sublinguale: innervation fonctionnelle

A

rappel: fonctionnelle = parasympathique
* Provient des mêmes nerfs que la glande sous-maxillaire

232
Q

Glandes salivaires: comparez les 3 glandes salivaires majeures sur les points suivants:
- cellules aciniques
- aspect des sécrétions salivaires

A
233
Q

Glandes salivaires mineures:
- localisation
- organisation
- type de cellules
- canaux collecteurs

A

N.B. Les glandes salivaires mineures sont de petits groupes d’unité sécrétoire dans la sous-muqueuse. Leurs cellules aciniques (séreuses, muqueuses ou mixtes) ont de courts canaux collecteurs.

234
Q

Salive:
- définir
- composition (en général)

A

Fluide non homogène dont le volume et la composition diffèrent dans une même glande et d’une glande à l’autre, selon la nature du stimulus, le taux de production salivaire et la condition de la glande salivaire elle-même.

235
Q

Composition de la salive

A
  • Eau (99,5% de la salive sécrétée par les glandes sous-maxillaires est constituée d’eau).
  • Électrolytes
  • Constituants organiques (non électrolytes) : surtout des protéines : mais faisant partie des constituants organiques :
    1. Mucines (glucoprotéines qui déterminent la viscosité de la salive)
    2. Enzymes (amylase surtout)
  • Immunoglobuline A (IgA)
236
Q

Composition de la salive: nommez les constituants organiques

A

Constituants organiques (non électrolytes) : surtout des protéines : mais faisant partie des constituants organiques :
1. Mucines (glucoprotéines qui déterminent la viscosité de la salive)
2. Enzymes (amylase surtout)

237
Q

Processus de sécrétion de la salive

A

 Transport de l’eau du plasma jusque dans la salive.
 Synthèse, emmagasinage et sécrétion des molécules organiques (comme les mucines et enzymes salivaires).
 Diffusion et excrétion des électrolytes.

238
Q

Volume total de salive produit en 24h

A
  • Volume total de salive : 1000 à 1500 ml/24 heures
239
Q

Comparez les 3 glandes salivaires majeures + les glandes mineures sur les points suivants:
- % du volume total de salive par 24h
- viscosité relative

A
240
Q

Facteurs influençant la sécrétion salivaire: facteurs qui augmentent la production de salive

A
  • La surface épithéliale de la muqueuse buccale et pharyngée est maintenue humide par la sécrétion continue d’un petit volume de salive.
  • Une augmentation importante de la sécrétion salivaire survient lors de l’ingestion d’aliments.
  • Cette sécrétion salivaire s’effectue de façon réflexe en réponse à :
    1. La vue, l’odeur et le goût des aliments
    2. La mastication
    3. La stimulation de la muqueuse oesophagienne
241
Q

Facteurs influençant la sécrétion salivaire: facteurs qui augmentent la production de salive - la sécéréton salivaire s’effectue de façon réflexe en réponse à quoi?

A
  1. La vue, l’odeur et le goût des aliments
  2. La mastication
  3. La stimulation de la muqueuse oesophagienne
242
Q

Facteurs influençant la sécrétion salivaire: dans quelles situations il y a diminution de la production de salive?

A

Une diminution de la production de salive est observée dans les situations suivantes :

 durant le sommeil
 la déshydratation
 l’exercice musculaire violent
 l’effort mental, le stress et la fatigue

243
Q

Quels sont les agents augmentant la sécrétion salivaire?

A
  1. solution acides, sucrées, amères
  2. cigarettes
  3. médicaments causant des nausées et des vomissemnts
244
Q

Facteurs augmentant la sécrétion salivaire: solutions acides, sucéres, amères - dire le mécanisme d’action

A

Stimulation des chémorécepteurs du goût

245
Q

Facteurs augmentant la sécrétion salivaire: cigarettes - dire le mécanisme d’action

A

irritation de la muqueuse

246
Q

Facteurs augmentant la sécrétion salivaire: médicaments causant des No/Vo - dire le mécanisme d’action

A

action sur le système nerveux central

247
Q

Quels sont les médicaments qui diminuent la sécrétion salivaire?

A
  • Plusieurs agents anesthésiques, sédatifs, psychotropes et tranquillisants
  • Parasympathicolytiques (atropine, antihistaminique, scopalamine, barbiturique)
    Et
    Sympathicomimétique (éphédrine, adrénaline)
248
Q

Médicaments qui diminuent la sécrétion salivaire: Plusieurs agents anesthésiques, sédatifs, psychotropes et tranquillisants - dire le mécanisme d’action

A

action sur le système nerveux central

249
Q

Médicaments qui diminuent la sécrétion salivaire: Parasympathicolytiques (atropine, antihistaminique, scopalamine, barbiturique) - dire le mécanisme d’action

A

action sur les terminaisons nerveuses

250
Q

Médicaments qui diminuent la sécrétion salivaire: Sympathicomimétique (éphédrine, adrénaline) - dire le mécanisme d’action

A

action sur les terminaisons nerveuses

251
Q

Nommez les fonctions de la salive

A
  1. humidification
  2. lubrification
  3. action tampon
  4. digestion
  5. activitié antibactérienne
  6. gustation
  7. activité anticarie
  8. régulation de la soif
  9. fonction excrétoire
252
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: humidification

A
  1. Humidification : la salive garde la muqueuse buccale et pharyngée humide. Ceci est important pour l’hygiène de la bouche.
253
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: lubrification

A
  1. Lubrification : les mucines (glucoprotéines du mucus) présentes dans la salive sont lubrifiantes et rendent la déglutition plus facile.
254
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: action tampon

A
  1. Action tampon : la salive est un fluide tampon qui permet de maintenir le pH assez constant surtout grâce au bicarbonate. Ceci permet de minimiser les effets de solution trop acide ou trop alcaline.
255
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: digestion

A
  1. Digestion : l’amylase salivaire agit sur les polysaccharides (amidon).
256
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: activité antimicrobienne

A
  1. Activité antibactérienne : la salive éloigne les bactéries des dents et de la muqueuse buccale en maintenant celles-ci en suspension. Les IgA de la salive agglutineraient les bactéries, les rendant plus facile à ingérer par les leucocytes.
257
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: gustation

A
  1. Gustation : les sécrétions salivaires permettent la dissolution des aliments solubles nécessaire pour l’action chimique sur les récepteurs gustatifs.
258
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: activité anticarie

A
  1. Activité anticarie : on croit que la salive est essentielle dans le développement de la maturation dentaire et la résistance à la carie par les ions salivaires (calcium, fluore et phostates) en protégeant l’émail dentaire.
259
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: régulation de la soif

A
  1. Régulation de la soif : la déshydratation occasionne une diminution de la sécrétion salivaire et une sécheresse de la bouche qui conduit à la sensation de soif.
260
Q

Expliquez la fonction suivante de la salive: fonction excrétoire

A
  1. Fonction excrétoire : après leurs ingestions, plusieurs substances sont excrétées dans la salive par exemple : l’iode, antibiotiques et la morphine.
261
Q

causes d’augmentation de volumes des glandes salivaires: nommez-les

A
  • causes inflammatoires aiguës: infections bactériennes (sialadénite suppurative aiguë, abcès)
  • causes inflammatoires chroniques: sialithiase (calculs)
  • sialadénose
  • traumatisme: aigu ou chronique
  • causes néoplasiques
262
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: nommez-les

A
  1. sialadénite suppurative aigue
  2. abcès
263
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: localisation fréquente

A
  • Une infection bactérienne aiguë des glandes salivaires survient habituellement dans les glandes parotides et sous-mandibulaires qui ont un système collecteur relativement long.
  • La parotide est la glande la plus souvent infectée.
264
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: facteurs prédisposants

A
  • Déshydratation,
  • mauvaise hygiène buccale,
  • ingestion de médicaments qui diminuent la sécrétion salivaire
  • et présence d’une sialolithiase obstruant le canal excréteur de la glande.
265
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: présentation clinique

A
  • L’infection bactérienne aiguë des glandes salivaires majeures n’est habituellement pas difficile à diagnostiquer.
  • Elle est caractérisée par le développement rapide de douleurs et de sensibilité au niveau de la glande avec des changements inflammatoires évidents au niveau de l’ouverture des conduits salivaires dans la bouche.
  • On peut noter un exsudat purulent qui sort du canal excréteur spontanément ou en réponse au massage de la glande.
266
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: pathogène le plus fréquent

A
  • Le staphylocoque aureus (coagulase positif et résistant à la pénicilline) est l’agent causal le plus fréquent.
  • Le streptocoque pneumoniae, le streptocoque pyogène ainsi que l’escherichia coli sont rencontrés à l’occasion.
  • Aussi, l’infection bactérienne à staphylocoque aureus est souvent associée à des organismes anaérobiques.
267
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: pathogènes possibles

A
  • Le staphylocoque aureus (coagulase positif et résistant à la pénicilline) est l’agent causal le plus fréquent.
  • Le streptocoque pneumoniae, le streptocoque pyogène ainsi que l’escherichia coli sont rencontrés à l’occasion.
  • Aussi, l’infection bactérienne à staphylocoque aureus est souvent associée à des organismes anaérobiques.
268
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: traitement

A
  • antibiotique
  • Hydratation
  • Chaleur humide
  • Massage
  • Bonne hygiène buccale
269
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: traitement - quel antibio choisir?

A

1 - Cloxacilline (Orbénine) ou amoxicilline avec l’acide
de clavulinique (Clavulin).
2 - Clindamycine (Dalacin).

270
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires: traitement - quoi faire s’il n’y a pas de réponse au traitement médical?

A

Envisager la possibilité de progression de l’infection vers la formation d’un abcès s’il n’y a pas une bonne réponse au traitement médical.

271
Q

Infections bactériennes des glandes salivaires:
- quelles sont les investigations si on suspecte un abcès?
- quel est le traitement de l’abcès?

A
  • L’échographie et la tomodensitométrie sont deux examens permettant d’identifier la présence d’abcès dans la glande salivaire.
  • Traitement de l’abcès : drainage chirurgical.
272
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: nommez-les

A

Sialithiase (calculs)

273
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - c’est quoi?

A

des calculs

274
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - fréquence

A

Elle constitue l’une des causes les plus fréquentes de dysfonction des glandes salivaires majeures.

275
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - composition

A

Les calculs sont constitués d’un centre (soit du mucus, des amas microbiens ou des débris cellulaires) autour duquel se dépose et se cristallise un composé de phosphate de calcium inorganique.

276
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - quelle glande est la plus fréquente? pourquoi?

A
  • La formation de calculs dans les canaux excréteurs des glandes salivaires est beaucoup plus fréquente au niveau de la glande sous-mandibulaire (90%) que dans la glande parotide (10%).
  • La glande sous-mandibulaire a une sécrétion de mucus qui favorise une certaine stagnation avec obstruction partielle.
  • De plus, la salive sécrétée par cette glande salivaire a un pH plus élevé (alcalin) et contient deux fois plus de calcium que celle de la parotide.
277
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - pourquoi elles-ont plus fréquente au niveau de la glande sous-mandibulaire?

A
  • La formation de calculs dans les canaux excréteurs des glandes salivaires est beaucoup plus fréquente au niveau de la glande sous-mandibulaire (90%) que dans la glande parotide (10%).
  • La glande sous-mandibulaire a une sécrétion de mucus qui favorise une certaine stagnation avec obstruction partielle.
  • De plus, la salive sécrétée par cette glande salivaire a un pH plus élevé (alcalin) et contient deux fois plus de calcium que celle de la parotide.
278
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - expliquez la physiopatho (ce qui provoque la création de ces calculs)

A
  • La formation d’un calcul provoque l’oblitération partielle ou complète du canal excréteur, avec rétention salivaire, œdème des tissus et inflammation aiguë localisée (infection bactérienne secondaire).
  • Celle-ci à son tour favorisera davantage la formation de nouveaux calculs pour ainsi établir un cercle vicieux dont la résultante est une infection chronique non spécifique.
279
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - symptômes - pour les PETITS calculs

A

Ils causent une obstruction intermittente résultant en des épisodes de gonflements douloureux de la glande salivaire en relation avec les repas.

280
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - symptômes - pour les GROS calculs

A

Ils peuvent produire une obstruction complète avec gonflement persistant de la glande.

281
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - comment faire le dx?

A

1- Palpation d’un calcul près de la papille du canal excréteur de la glande
2- Échographie
3- Cliché simple et Sialographie (peu utilisés)

282
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - traitement

A
  1. enlever l’obstruction
  2. antibiothérapie appropriée pour l’infection secondaire
283
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - traitement - enlever l’obstruction - petits vs gros calculs

A
  • Les petits calculs peuvent passer spontanément à travers l’orifice du canal excréteur à l’aide d’un massage de la glande ou après avoir dilaté la papille.
  • Un gros calcul adjacent à l’orifice du canal de Wharton ou de Sténon nécessite une ouverture de l’orifice et exérèse du calcul sous anesthésie locale.
  • Un gros calcul enclavé à la partie proximale du canal de Wharton nécessite l’exérèse de la glande sous-mandibulaire.
284
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - traitement - enlever l’obstruction - quand quel cas faut-il faire l’exérèse de la glande en question?

A

Un gros calcul enclavé à la partie proximale du canal de Wharton nécessite l’exérèse de la glande sous-mandibulaire.

285
Q

Causes inflammatoires CHRONIQUES d’augmentation de volume des glandes salivaires: Sialithiase - traitement - pourquoi donner des antibios?

A

B) Antibiothérapie appropriée pour l’infection secondaire (cf. infection bactérienne).

286
Q

Sialadénose:
- C’est quoi?
- apparence

A
  • L’augmentation de volume des glandes salivaires majeures, surtout la parotide, peut être en rapport avec la malnutrition comme dans l’alcoolisme avec cirrhose hépatique; elle peut aussi être associée au diabète ou à certains troubles endocriniens ou thyroïdiens.
  • Morphologiquement, il y a un remplacement apideux important sans inflammation.
287
Q

Traumatismes des glandes salivaires: aiguë - types

A
  1. lacération
  2. contusion
288
Q

Traumatismes des glandes salivaires: aiguë - lacération - traitement

A

Une réparation du canal de Sténon est nécessaire si celui-ci a été sélectionné.

289
Q

Traumatismes des glandes salivaires: chroniques - expliquez

A

Changement inflammatoire produit par irritation des dentiers, corps étrangers, calculs ou radiation (suite à de la radiothérapie).

290
Q

Traumatismes des glandes salivaires: qu’est-ce que les kystes de rétention acquis?

A

Les kystes de rétention acquis sont secondaires à un traumatisme et obstruction secondaire du canal excréteur d’une glande salivaire.

291
Q

Traumatismes des glandes salivaires: types de kystes possibles

A
  1. mucocèle
  2. ranula
292
Q

Traumatismes des glandes salivaires: Mucocèle
- physiopatho
- localisation
- traitement

A

Type de kyste
* Ainsi, une Mucocèle peut se développer par traumatisme du canal excréteur d’une glande salivaire mineure.
* Les Mucocèles se rencontrent surtout au niveau des muqueuses endojugales et des muqueuses de la face interne de la lèvre inférieure.
* Le traitement est l’excision.

293
Q

Traumatismes des glandes salivaires: Ranula
- localisation
- physiopatho
- traitement

A
  • La Ranula est un kyste que l’on rencontre dans le plancher de la bouche et qui est dû à une obstruction du canal d’une des glandes sublinguales.
  • Le traitement est la marsupialisation ou l’excision complète.
294
Q

Traumatismes des glandes salivaires: kystes - spécificité de la parotide

A

Dans la parotide, on peut aussi retrouver des kystes suite à un traumatisme ou à une chirurgie au niveau de la glande.

295
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - chez les ADULTES - présentation clinique
- nombre de masse
- évolution
- localisation
- description

A
  • La plupart du temps, il s’agit d’une masse solitaire lentement progressive non douloureuse sans atteinte du nerf facial.
  • Cette masse est habituellement ferme et légèrement mobile à la palpation.
296
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - chez les ADULTES - localisation de la glande

A
  • À la région parotidienne, les tumeurs se situent le plus souvent à la partie superficielle de la parotide et parfois dans la partie profonde de cette glande.
  • Une tumeur des glandes salivaires peut aussi se présenter au niveau d’une des glandes sous-mandibulaires ou encore se développer aux dépends d’une glande salivaire mineure dans la cavité buccale.
297
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - chez l’ENFANTS
- texture
- nombre
- évolution

A

Souvent, il s’agit d’une masse mollasse d’augmentation progressive dans la région parotidienne.

298
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - chez l’ENFANTS - types de masses

A
  1. hémangiome
  2. lymphangiome
  3. si masse plus ferme:
    — tumeurs bénignes: plus fréquente est l’adénome pléomorphe
    — tumeur maligne: carcinome muco-épidermoïde est le plus fréquent
299
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - chez l’ENFANTS - si masse molle - qu’est-ce que ça peut être

A
  • Un hémangiome (régression spontanée possible)
  • Un lymphangiome
300
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - chez l’ENFANTS - LYMPHANGIOMES
- évolution
- traitements
- récidives?

A
  • Cette tuméfaction a tendance à continuer à augmenter de volume de façon progressive.
  • Le traitement est l’exérèse chirurgicale ou l’injection de produit sclérosant dans la tumeur (éthibloc).
  • Des récidives sont possibles si l’exérèse est incomplète
301
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - chez l’ENFANTS - HÉMANGIOME - évolution

A

régression spontanée possible

302
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - chez l’ENFANTS - si masse plus ferme - ça peut être quoi?

A

S’il s’agit d’une masse plus ferme, il faut envisager d’autres tumeurs bénignes (l’adénome pléomorphe étant la plus fréquente) ou la possibilité d’une tumeur maligne (la carcinome muco-épidermoïde étant la plus fréquente).

303
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - quels éléments font laissent suspecter une masse maligne?

A
  1. Adhérence de la masse aux tissus avoisinants (adhérence à la peau et/ou fixité au plan profond)
  2. Masse parotidienne associée à une parésie ou à une paralysie faciale.
  3. Augmentation de volume rapide et récente de la masse.
  4. Présence de ganglions cervicaux régionaux.
304
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - quels éléments font laissent suspecter une masse maligne - douleur?

A
  • Les tumeurs malignes des glandes salivaires se présentent le plus souvent comme une masse non douloureuse mais une douleur est possible cependant.
  • S’il s’agit d’une tumeur maligne qui est douloureuse, celle-ci est associée à un mauvais pronostic.
305
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - investigation possible

A

Tomodensitométrie
Imagerie par résonance magnétique (IRM )

306
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - quelle proportion est bénigne?

A

Au total, 60% à 80% des tumeurs de toutes les glandes salivaires sont bénignes.

307
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - dire pour les glandes suivantes le % de ges tumeurs malignes
- parotide
- sous-madibulaire
- galndes salivaires mineurs

A
308
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - Nommez les tumeurs bénignes les plus fréquentes

A
  • tumeurs mixte: adénom pléomorphe
  • Tumeurs de Warthin (cystadénome papillaire lymphomatosum)
309
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs bénignes - qu’est-ce que c’est?

A

adénome pléomorphe

310
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs bénignes - Tumeur mixte (adénome pléomorphe): on la retrouve à quel endroit?

A

C’est la tumeur la plus fréquente dans la parotide.

311
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs bénignes - tumeur mixte (adénome pléomorphe)
- localisation
- risque
- biopsie?

A
  • Dans la parotide, elle siège le plus souvent dans la portion superficielle de la glande.
  • Cette tumeur est bénigne mais il y a un risque non négligeable de transformation maligne (environ 10-15%).
  • Une biopsie incisionnelle est habituellement contre-indiquée en raison d’un risque d’essaimage.
312
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs bénignes - tumeur mixte (adénome pléomorphe) - dx et tx

A
  • excision chirurgicale.
  • Lorsque la tumeur est située dans la portion superficielle de la parotide, l’intervention consiste en une parotidectomie superficielle avec préservation des branches du nerf facial
313
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs bénignes - synonyme de tumeur de Warthin

A

cystadénome papillaire lymphomatosum

314
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs bénignes - tumeur de Warthin
- H vs F
- fréquence

A
  • Surtout chez les hommes, fumeurs, dans la soixantaine.
  • 6% des tumeurs salivaires.
315
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs bénignes - tumeur de Warthin - localisation

A
  • Habituellement dans la queue de la parotide.
  • 10% de ces tumeurs sont bilatérales
316
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs bénignes - tumeur de Warthin - traitement

A

exérèse chirurgicale

317
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - nommez les tumeurs malignes les plus fréquentes

A
  • carcinome muco-épidermoïde
  • carcinome adénoïde kystique
318
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs malignes - la plus fréquente pour la glande parotide

A

carcinome muco-épidermoïde

319
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs malignes - carcinome muco-épidermoïde
- fréquence
- maligne?

A
  • Tumeur maligne la plus fréquemment rencontrée dans la parotide.
  • Selon le type histologique, cette tumeur peut avoir un comportement relativement bénin (bas grade) ou encore très agressif (haut grade).
320
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs malignes - la plus fréqunte pour la sous-mandibulaire et les glandes salivaires mineures

A

carcinome adénoïde kystique

321
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs malignes - dire la plus fréquente selon la glande

A
  • parotide: carcinome muco-épidermoïde
  • glande sous-mandibulaire et glandes salivaires mineures: carcinome adéoïde kystique
322
Q

Causes néoplasiques d’augmentation du volume des glandes salivaires - tumeurs malignes - carcinome adénoïde kystique
- fréquence
- trajet
- évolution

A
  • C’est la tumeur maligne la plus fréquente de la glande sous-mandibulaire et des glandes salivaires mineures.
  • L’extension de cette tumeur peut se faire en suivant le trajet des nerfs (invasion péri-nerveuse).
  • À plus ou moins long terme, cette tumeur à évolution lente peut donner des métastases pulmonaires.
323
Q

Diagnostic d’une masse suspecte dans une glande salivaire: étapes

A

On procède d’abord à une biopsie à l’aiguille (cytoponction).
1- Si jamais le diagnostic demeure incertain, il faut habituellement effectuer une exérèse de la tumeur incluant la glande au sein de laquelle elle origine. Une parotidectomie superficielle avec dissection du nerf facial est nécessaire dans le cas d’une tumeur parotidienne
2- Si la masse est située dans la région sous-mandibulaire le plus souvent on doit procéder à l’exérèse de cette glande.
3- Au niveau des glandes salivaires mineures, on effectue une biopsie incisionnelle pour confirmer le diagnostic.

324
Q

Diagnostic d’une masse suspecte dans une glande salivaire: si la masse est dans la région sous-mandibulaire

A

2- Si la masse est située dans la région sous-mandibulaire le plus souvent on doit procéder à l’exérèse de cette glande.

325
Q

Diagnostic d’une masse suspecte dans une glande salivaire: si la masse est au niveau des glandes mineures

A

3- Au niveau des glandes salivaires mineures, on effectue une biopsie incisionnelle pour confirmer le diagnostic.

326
Q

Traitement d’une masse suspecte dans une glande salivaire: Tumeurs bénignes

A

habituellement il faut effectuer une exérèse chirurgicale large pour éviter les récidives même s’il s’agit d’une tumeur bénigne à l’histopathologie.

327
Q

Traitement d’une masse suspecte dans une glande salivaire: Tumeurs malignes

A
  • Si l’histologie confirme qu’il s’agit d’une tumeur maligne, la chirurgie doit être beaucoup plus agressive et l’exérèse doit être très large; par exemple si la tumeur maligne est située dans la parotide, cela peut nécessiter une parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial et greffe par la suite.
  • Et selon l’extension, il peut être nécessaire d’effectuer une mandibulectomie, un évidement cervical et/ou une temporalectomie.
328
Q

Traitement d’une masse suspecte dans une glande salivaire: Tumeurs malignes
- quand faire de la radiotx?
- de la chimiotx?

A
  • L’exérèse chirurgicale élargie pour les tumeurs malignes sera suivi de radiothérapie.
  • La chimiothérapie est réservée pour les tumeurs malignes résiduelles ou récidivantes.
329
Q

Investigation radiologique des glandes salivaires: objectif

A
  • L’investigation radiologique des glandes salivaires apporte une information susceptible d’influencer le traitement des patients.
  • Elle se poursuivra suivant la symptomatologie clinique.
330
Q

Investigation radiologique des glandes salivaires: sur quoi se base-t-elle?

A
  • L’investigation se poursuivra suivant la symptomatologie clinique.
  • Ainsi, un patient qui se présente pour un gonflement récidivant ou persistant de la parotide ou de la glande sous-mandibulaire sera orienté vers l’échographie du cou. Une lithiase peut être objectivable. Cet examen aide aussi au diagnostic entre une tumeur solide et une tumeur liquidienne.
331
Q

Investigation radiologique des glandes salivaires: utilité de l’échographie du cou

A
  • Ainsi, un patient qui se présente pour un gonflement récidivant ou persistant de la parotide ou de la glande sous-mandibulaire sera orienté vers l’échographie du cou. Une lithiase peut être objectivable.
  • Cet examen aide aussi au diagnostic entre une tumeur solide et une tumeur liquidienne.
332
Q

Investigation radiologique des glandes salivaires: quelles sont les modalités qui ne sont plus utilisées?

A

Le cliché simple et la sialographie (instillation d’opacifiant hydrosoluble dans le canal de la glande salivaire) ne sont plus utilisés.

333
Q

Investigation radiologique des glandes salivaires: quand utiliser la TDM ou l’IRM?

A

Si l’approche clinique est plutôt celle d’une masse, le patient aura avantage à subir une tomodensitométrie ou une IRM du cou.

334
Q

Investigation radiologique des glandes salivaires: quand utiliser la TDM?

A
  • Même si elle démontre les lésions dans leur totalité, la tomodensitométrie n’est pas spécifique pour différencier une tumeur bénigne d’une tumeur à malignité réduite.
  • Les lésions tumorales plus agressives avec des contours flous et une atteinte des structures osseuses peuvent être mises en évidence.
335
Q

Investigation radiologique des glandes salivaires: quand utiliser l’IRM?

A
  • L’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) permet de mieux démontrer les tissus mous, notamment les structures vasculaires et nerveuses.
  • Il s’agit d’un examen plus performant que la tomodensitométrie.
  • De plus, contrairement à la tomodensitométrie, il n’y a pas de radiation.
  • Les structures osseuses ne sont cependant pas objectées par cette méthode d’investigation.