Semaine 12 Flashcards
Quels sont les avantages des instruments dans la famille des échelles d’évaluation?
- Très simples d’utilisation : pas besoin de formation complexe
- Brefs : la plupart prennent quelques minutes
- Peu coûteux : certains sont gratuits
- Permettent de recueillir beaucoup d’information sur plusieurs dimensions de l’adaptation à l’aide de plusieurs informateurs et contextes
Contrairement à l’entrevue non structurée ou semi-structurée, les questions et les choix de réponse sont les mêmes pour tous, donc ça force les informateurs à faire quoi?
Cadrer leur « définition » et leur estimation des comportements, des émotions, des attitudes, des valeurs, etc.
Que signifie l’administration standard?
Uniformité des stimuli (consignes, questions et choix de réponse) pour toutes les personnes qui remplissent l’échelle
Vrai ou Faux
Les échelles d’évaluation procurent des scores qui sont moins valides et fiables que l’information recueillie en entrevue ou par de l’observation systématique?
Faux.
C’est aussi valide et fiable.
Selon Sattler et Hoge (2006), les échelles d’évaluation standardisées servent à quoi? (5)
- Estimer rapidement les déficits et les forces potentiels des individus évalués en comparaison aux autres individus du même âge, même sexe/genre, même groupe clinique, etc.
- Faciliter l’évaluation des progrès ou des effets d’une intervention
- Faciliter la comparaison des comportements dans différents contextes naturels ou d’intervention
- Faciliter la comparaison systématique de l’information provenant de différents informateurs
- Procurer une façon systématique de communiquer de l’information clinique standardisée entre les intervenants d’une même organisation ou entre les organisations qui travaillent auprès des individus en difficulté
Quelles sont les 6 choses à considérer afin de déterminer le degré de validité d’une évaluation effectuée avec une échelle d’évaluation?
- Motif d’évaluation
- Antécédents de l’informateur
- Qualité du rapport (alliance) établi entre l’évaluateur et l’informateur
- Compréhension des consignes
- Intention de l’informateur
- Styles de réponse de l’informateur
En considérant le motif d’évaluation, que faut-il considérer?
- Perception de l’évaluation à faire?
- Importance préalable attribuée aux problèmes de l’évalué?
- Perception qu’a l’informateur de sa responsabilité à l’égard des problèmes de l’évalué? (e.g. se sent « responsable » des problèmes)
En considérant les antécédents de l’informateur, que faut-il considérer?
- Familiarité avec l’évalué. Durée et fréquence.
- Nature de la relation avec l’évalué?
- Présence de problèmes d’adaptation chez l’informateur?
En considérant la qualité du rapport entre l’évaluateur et l’informateur, que faut-il considérer?
- Perception générale des professionnels de l’intervention?
- Qualité du rapport avec la personne qui fait l’évaluation?
- Niveau de collaboration?
En considérant la compréhension des consignes, que faut-il considérer?
Informateur est de bonne foi, mais n’a pas bien compris ce qu’on attend de lui
Ne jamais oublier : peut être une tâche cognitive assez complexe pour certaines personnes, ceci ne doit pas être pris à la légère – on doit toujours s’assurer que l’informateur sollicité a bien compris ce qu’on lui demande
En considérant l’intention de l’informateur, que faut-il considérer?
- L’intention est fausse lorsque l’informateur poursuit un objectif autre que celui d’évaluer objectivement les caractéristiques de l’évalué
E.g. empirer la réalité pour donner la cote TC en contexte scolaire
E.g., une mère fait une évaluation plus favorable de peur d’être possiblement blâmée pour les problèmes d’adaptation de son enfant
En considérant le style de réponse de l’informateur, que faut-il considérer?
- Une tendance à répondre d’une certaine façon qui n’est pas reliée au construit ciblé
- Styles de réponses déjà vus avant : extrémité, indécision, acquiescement, objection, désirabilité sociale, gestion défavorable des impressions
- On peut ajouter un style de réponse, ou biais, qui est souvent associé aux échelles d’évaluation en particulier : l’effet de halo
Qu’est-ce que l’effet de halo?
- Un biais cognitif qui fait que la perception générale positive que l’informateur a d’un individu influence son évaluation des autres caractéristiques spécifiques
- Une fois qu’un individu est perçu comme « bon.ne », « beau.belle », etc., l’informateur a alors tendance à estimer que les autres caractéristiques spécifiques de sa personnalité et de son adaptation sont également positives
- Autrement dit, la perception générale d’une personne peut parfois biaiser l’évaluation des aspects spécifiques de son adaptation (du général vers le spécifique)
Vrai ou Faux.
L’effet de halo peut aussi être parfois négatif.
Vrai.
e.g., un individu qui est globalement perçu comme « mauvais » ou comme ayant une « mauvaise personnalité », ce qui mène a surestimer la présence potentielle de problèmes comportementaux spécifiques lors d’une évaluation
Vrai ou Faux.
L’information provenant des parents n’est pas nécessaire en évaluation psychoéducative.
Faux.
Elle est cruciale.
Pourquoi est-ce que l’information provenant des parents est cruciale en évaluation psychoéducative?
- Les enfants ne peuvent pas s’autoévaluer (pas au préscolaire et une partie au primaire du moins)
- Il est raisonnable de postuler que les parents sont ceux qui connaissent le mieux l’enfant (fréquemment, depuis longtemps)
- Le point de vue des parents est nécessaire pour dresser le profil d’adaptation de l’enfant et des adolescents, mais aussi souvent pour élaborer un PI (théories psychopathologiques développementales postulent un rôle de la famille –> les interventions sont plus efficaces avec une composante famille)
Les études prédictives suggèrent que l’information provenant des parents est particulièrement importante dans le processus de __________ et ______________ des problèmes d’adaptation émotifs et comportementaux.
dépistage
d’évaluation
Vrai ou faux.
Les enseignants occupent une place centrale pour l’évaluation des enfants en particulier, et des adolescents dans une moindre mesure.
Vrai
Pourquoi est-ce que l’information provenant des enseignants est très importante pour l’évaluation psychoéducative? (3)
- École est un milieu que l’enfant et l’adolescent doit obligatoirement fréquenter, au moins de 5-6 à 16 ans au Québec
- Jeunes passent plusieurs heures par jour à l’école, la majorité de l’années, elle peut donc avoir un impact important sur l’adaptation et le développement de l’enfant
- L’école impose plusieurs contraintes à l’enfant qui ne sont souvent pas présentes dans d’autres contextes comme à la maison (ex. contrôle des impulsions, attention soutenue, respect des règles)
Pour quel type de problématique est-ce que les enseignants sont considérés la meilleure source d’information?
Problèmes d’attention et d’hyperactivité
- Les enseignants peuvent observer les enfants dans des situations contraignantes qui demandent un haut niveau d’attention soutenue, le contrôle de l’activité motrice et des impulsions ainsi que des capacités de résolution de problème
Pour quels types de problématiques est-ce que les enseignants sont considérés comme une moins bonne source d’information?
- Comportements antisociaux
e.g., consommation substances, violence envers les pairs ou animaux, vandalisme, etc. - Problèmes intériorisés
e.g., elles tendent à remarquer moins facilement les conduites de retrait, l’humeur dépressive ou certains symptômes anxieux parce que les EXT monopolisent plus leur attention, mais aussi possiblement compte tenu du ratio enseignant-élève trop élevé