Semaine 11 Flashcards

1
Q

Nomme des tests utiles en psychoéducation.

A
  • Tests d’aptitudes intellectuelles / capacités cognitives
  • Tests de rendement
  • Tests neuropsychologiques
  • Mesures de personnalité / tempérament
  • Mesures d’intérêts, attitudes et valeurs
  • Mesures de psychopathologies / problèmes d’adaptation
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2
Q

Quelle est la grande catégorie qui est souvent oubliée dans les livres en psychologie ?

A

Mesures de construits environnementaux

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3
Q

Les organisations professionnelles s’attendent à ce que les auteurs.trices aient construit leur instrument en respectant les critères répertoriés dans quoi ?

A

Standards du testing en éducation et en psychologie(AERA, APA, & NCME, 2014)

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4
Q

Pourquoi la construction et la validation d’un test est un processus à long terme ?

A
  • Nécessite des révisions avant d’être pleinement satisfaisant
  • Peut s’échelonner sur plusieurs années, voire quelques décennies
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5
Q

V/F
Dans la construction des tests, les étapes peuvent varier certaines étant essentielles pour certains types de tests, alors que d’autres sont superflues ou même impossibles pour d’autres types de tests

A

Vrai

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6
Q

Donne un exemple de propriétés psychométriques critiques pour évaluer les test de dépistage des problèmes d’adaptation/psychopathologies.

A

Évaluer la capacité de classification (sensibilité, spécificité, PPP et PPN)

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7
Q

V/F Les étapes se font de façon sucessive lors de la construction d’un test ?

A

Vrai

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8
Q

Quels sont les deux grandes méthodes de construction des tests ?

A

Déductive (ou rationnelle)
Inductive (ou empirique)

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9
Q

La méthode déductive (rationnelle) se base sur quoi ?

A

Un cadre théorique

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10
Q

Explique la théorie scientifique pour la méthode déductive.

A

Construits, domaines, indicateurs (les concepteurs.trices du test les déterminent en fonction de la théorie).

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11
Q

Explique la théorie clinique pour la méthode déductive.

A

On veut répondre à un manque ou besoin pratique
e.g., comment mesurer les schèmes relationnels des PSE? Comment mesurer la motivation au changement?

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12
Q

Quel est l’avantage de la méthode déductive ?

A

Contexte théorique clair, cohérence logique (i.e., réseau nomologique souvent connu a priori)

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13
Q

Quels sont les désavantages de la méthode déductive?

A
  • Subjectivité face à la théorie (théorie implicite des auteurs)
  • On ne sait pas si ça fonctionne dans la réalité sans faire des études empiriques
  • On ne sait pas si les répondants interpréteront les items de la même manière que le concepteur du test
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14
Q

À partir de quel démarche la méthode inductive (empirique) s’inspire ?

A

Démarche empirique (ou factuelle, ou pragmatique)

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15
Q

Quels sont les deux processus de la démarche empirique dans la méthode inductive (empirique) ?

A
  1. Analyse d’items/Analyse factorielle
  2. Sélection critériée
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16
Q

Explique l’analyse d’items/Analyse factorielle de la méthode inductive (empirique).

A

Les items statistiquement liés au construits sont sélectionnés (corrélations item-total, saturations factorielles, etc.).

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17
Q

Explique la sélection critériée de la méthode inductive (empirique).

A

Seuls les items qui différencient des groupes sont sélectionnés (e.g., échelle Antisocialité du MMPI-2)

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18
Q

V/F
Dans la méthode inductive (empirique), la démarche est complètement empirique.

A

Faux, elle n’est jamais complètement empirique.
Pour générer des items, les auteurs.trices ont toujours une théorie sous-jacente, même si elle est implicite

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19
Q

Quel est l’avantage de la méthode inductive ?

A

Plus grande objectivité et plus représentatif de la réalité; on vérifie notre compréhension d’un construit, appuyée explicitement par des données

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20
Q

Quels sont les désavantages de la méthode inductive?

A
  • On n’arrive pas nécessairement au résultat qu’on voulait, les données dictent le résultat final
  • Les statistiques peuvent parfois dénaturer les concepts en raison des biais d’échantillonnage (ex. échantillon trop petit, donc données inadéquates
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21
Q

Quel est l’étape classique dans le développement d’un nouvel instrument d’évaluation ?

A

Analyse d’items

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22
Q

L’analyse d’items sert à quoi ?

A

Sert à identifier les meilleurs items à inclure dans une échelle à partir d’analyses statistiques

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23
Q

Quels sont les deux indices de base en psychométrie qui peuvent être utilisés dans l’analyse d’items ?

A

La difficulté et la discrimination des items

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24
Q

Définition de la difficulté de l’item.

A

la proportion (ou pourcentage) d’individus qui endossent ou répondent correctement à l’item

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25
Q

Pourquoi le nom “difficulté” a été donné ?

A

simplement parce qu’initialement, a été développé avec des tests de performance

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26
Q

Dans la difficulté de l’item, ça peut aussi s’appliquer aux ___________; devient la proportion d’individus qui endossent chaque catégorie de réponse

A

items à choix de réponses multiples

27
Q

Dans la difficulté de l’item, quels items sont peu utiles et on veut des items comment ?

A
  • Trop difficile ou trop facile
  • On veut des items de difficultés variées
28
Q

Définition de la discrimination de l’item.

A

Le degré auquel les individus avec un score élevé sur un test répondent correctement à un item particulier – ou l’inverse

29
Q

La discrimination de l’item est parfois aussi appelé «effet de l’item» pourquoi ?

A

Puisqu’il s’agit d’un indice de l’efficacité d’un item de discriminer les individus qui connaissent le contenu de ceux qui ne le connaissent pas

30
Q

Dans la discrimination de l’item, s’appliquent aussi __________; il s’agit simplement de calculer une ________ entre le score à l’échelle et à l’item

A
  1. aux items à choix multiple
  2. corrélation corrigée
31
Q

Bien que la logique semble surtout s’appliquer aux tests de performance, l’indice de discrimination s’applique aussi à quoi ?

A

aux instruments de mesure de construits avec des items sans «bonne réponse»

32
Q

Donne un exemple de l’indice de discrimination des items sans “bonne réponse”.

A

Par exemple, corrélation entre le score à une échelle d’Émotivité négative et un item particulier (e.g., irritabilité) indique à quel point cet item est un bon indicateur permettant de différencier les individus qui ont un niveau élevé (ou faible) d’émotivité négative de ceux qui n’en ont pas un

33
Q

Il existe une foule de types d’items et encore plus de choix de réponse différents, ce qui rend quoi?

A

une présentation exhaustive et leur catégorisation ardue

34
Q

Les différents items et choix de réponse possibles sont choisis, selon :

A
  • Type de construit évalué
  • Utilisations particulières d’un instrument
  • Préférences personnelles des auteurs.trices
35
Q

Les questions peuvent être présentées de plusieurs façons, qu’elles sont-elles ?

A
  • Oralement en entrevue
  • Oralement en version informatique (i.e., appli qui «lit» les questions)
  • Visuellement en version papier-crayon
  • Visuellement en version informatique (sur ordinateur fixe, ou avec appli sur un téléphone intelligent, une tablette)
36
Q

Dans le choix ou échelles de réponse, la distinction la plus fondamentale est le ______

A

type de réponse qui est demandé à la personne évaluée

37
Q

Quels sont les 2 types de réponses demandés à la personne évaluée?

A

a) items à réponses construites
b) items à réponses sélectionnées

38
Q

Nomme le terme.
Aussi appelés «questions à développement» ou «à réponse ouverte» ou «à réponse libre»

A

Items à réponses construites

39
Q

Explique les items à réponses construites.

A

Une prémisse est présentée à la personne évaluée, mais pas de contrainte sur un choix de réponse fixe

40
Q

Dans les items à réponses construites, il y a néanmoins certaines règles qui sont possibles, ce qui fait qu’il existe quoi ?

A

(a) questions ouvertes à réponse longue
(b) des questions ouvertes à réponse courte

41
Q

Done un exemple de réponse longue et courte.

A

Longue : «Décrivez-moi votre relation habituelle avec votre enfant? »
Courte : «En utilisant au maximum 4 ou 5 mots, complétez la phrase suivante : “Ma relation habituelle avec mon enfant est” : __________»

42
Q

Les questions à réponses construites sont essentielles dans quel contexte?

A

en entrevue

43
Q

Nomme le terme.
Aussi appelés «questions objectives», «à choix forcé», «à choix multiples», «vrai ou faux»

A

Items à réponses sélectionnées

44
Q

Explique les items à réponses sélectionnées.

A

Une prémisse est présentée à la personne évaluée et elle est placée devant la contrainte cognitive d’un choix de réponse fixe

45
Q

Pourquoi les items à réponses sélectionnes sont le plus utilisé dans les instruments d’évaluation en sciences humaines, sociales et psychologiques ?

A

Parce que sont plus objectifs, plus facile de dériver un score numérique, plus fiables, souvent plus brefs, etc.

46
Q

Lorsqu’une personne doit répondre à une question à réponse sélectionnée, elle doit effectuer quatre tâches cognitives, quelles sont-elles ?

A
  1. Compréhension
  2. Récupération
  3. Jugement
  4. Répondre
47
Q

Explique la compréhension.

A

comprendre le contenu pertinent

48
Q

Explique la récupération.

A

récupérer l’information pertinente en mémoire qui est nécessaire pour répondre

49
Q

Explique le jugement.

A

porter un jugement sur la base de l’information récupérée

50
Q

Explique répondre.

A

rapporter ce jugement, sur la base du choix de réponse disponible

51
Q

Des biais peuvent être introduits à chacune de ces étapes et avec le cumul, la réponse finale peut évidemment être biaisée. Alors qu’est-ce qui est toujours recommandé que les items aient ?

A

certaines caractéristiques souhaitables

52
Q

Donne des exemples de caractéristiques souhaitables pour les items.

A

niveau de langage simple, bref, choix de réponses simples, éviter les contenus multiples, absence de leurre, etc.

53
Q

Les études montrent que __________ peuvent causer des problèmes particuliers (Tourangeau & Yan, 2007), notamment augmentent la non-réponse, la dissimulation et la distorsion.

A

les questions sur des sujets sensibles

54
Q

Au Québec, très souvent on utilise des «traductions maison», sans faire quoi ?

A

(1) sans aucune étude vérifiant leurs propriétés psychométriques et/ou
(2) sans recueillir des normes québécoises

55
Q

Parfois une traduction simple est insuffisante; souvent, qu’est-ce qui est nécessaire ?

A

une adaptation des items

56
Q

Qu’est-ce qui est important dans la traduction/adaptation transculturelle ?

A

La compréhension du contenu, le sens/signification des items est plus important que la traduction exacte

57
Q

Selon le principe d’un instrument standardisé quelle étape doit être prise très au sérieux ?

A

Traduction / adaptation transculturelle

58
Q

Quels sont les six étapes de l’adaptation transculturelle ?

A
  1. Traduire et adapter les items (2 personnes minimum)
    Méthode de choix : Traduction à rebours («back translation»)
  2. Experts.es indépendants.es révisent la traduction
  3. Éliminer ou adapter les items selon leurs commentaires
  4. Étude pilote auprès des individus ciblés
  5. Validation empirique formelle (évaluation détaillée des propriétés psychométriques)
  6. Standardisation (établir des normes)
59
Q

Quelles sont les cinq façons d’établir l’équivalence transculturelle ?

A
  1. Équivalence sémantique
  2. Équivalence de contenu
  3. Équivalence factorielle
  4. Équivalence critériée
  5. Équivalence de la fidélité
60
Q

Quel est l’équivalence sémantique ?

A

S’assurer que les items ont la même signification dans les deux langages / cultures

61
Q

Quel est l’équivalence de contenu ?

A

S’assurer que chaque item est pertinent dans les deux langages / cultures pour mesurer le construit

62
Q

Quel est l’équivalence factorielle ?

A

S’assurer que la structure factorielle est la même dans les deux langages / cultures

63
Q

Quel est l’équivalence critériée ?

A
  • S’assurer que la validité de critère est similaire dans les deux langages / cultures
  • Parfois difficile de conclure à la non équivalence critériée
    e.g., avec une mesure de pratiques parentales, une pratique liée aux problèmes d’adaptation seulement dans une version (ou culture) n’est pas nécessairement un problème de l’instrument
64
Q

Quel est l’équivalence de la fidélité ?

A

S’assurer que les indices de fidélité sont similaires dans les deux langages / cultures (souvent cohérence interne)