Section 7 Flashcards
Qu’est-ce qu’un plaignant ?
Qqn appelle la police pour dire qu’elle a été victime d’un crime.
le plaignant est la plupart du temps la victime du crime
Qu’est-ce qui déclenche une enquête policière ?
la plainte
Le plaignant ou la
plaignante est invité(e) par les policiers à faire quoi ?
une « déclaration » écrite décrivant le crime commis à son égard.
Qu’est-ce que l’enquête policière ?
L’ensemble des opérations d’investigation menées par les agents de la paix en vue de constater la perpétration
d’une infraction, d’en rassembler les preuves et d’en identifier les auteurs afin qu’ils soient poursuivis selon la loi.
- Recueille et établit la preuve
- Les policiers montent un dossier pour l’amener au DPCP qui autorise la plainte
Qui se prononce sur la plainte ?
le DPCP
Que fait le DCPC par rapport à la plainte ?
Il autorise la plainte contre l’accusé après avoir étudié le dossier d’enquête policière que lui soumet
l’enquêteur chargé du dossier.
Avant d’autoriser la plainte, le poursuivant aura donc pris connaissance de certains éléments du dossier comme, entre autres choses quoi ?
- Le précis policier
(le rapport écrit du policier qui résume les évènements, les moyens d’enquête utilisés et les preuves accumulées) - Les déclarations écrites des victimes et des témoins de
l’infraction ; - Les interrogatoires vidéos qui pourraient avoir été réalisés avec
une victime ou même avec l’accusé.
Suite à l’autorisation par le procureur, que se passe-t-il ?
une dénonciation est soumise au Juge de paix pour qu’il la reçoive.
Avant de signer la dénonciation, que fait le juge de paix ?
Le juge de paix consulte lui
aussi le dossier d’enquête, c’est-à-dire les éléments d’enquête qui ont
été annexés à la dénonciation, comme :
le précis policier ;
les déclarations de la victime et des témoins.
Une personne est donc officiellement inculpée (accusée) à quel moment ?
lorsque la police, par la voie de son agent
de liaison*, dépose devant le Juge de paix, une dénonciation et que ce dernier la reçoit (en la signant). Ce geste a pour effet d’initier la procédure judiciaire contre l’accusé (de l’inculper).
Après l’inculpation, le suspect devient quoi?
un accusé/inculpé
Qu’est-ce qu’un agent de liaison ?
un policier qui fait le lien entre le poste de police et le palais de justice. En général, c’est lui qui transmet au juge de paix les dénonciations
Si après lecture de la preuve soumise par l’agent de la paix, le juge de
paix considère qu’il existe des motifs raisonnables de croire que l’infraction a été commise, il signera, en plus de la dénonciation, un
autre document parmi les deux suivants :
une sommation OU
un mandat d’arrestation (si motifs raisonnables qui justifient l’émission d’un mandat d’arrestation)
Le plus souvent ça se fait par sommation.
Qu’est-ce que la sommation ?
un document signé par le juge de paix. On demande à l’accusé de donner ses empruntes digitales au poste de police et de se présenter au tribunal (comparution)
Demande de se présenter
à la Cour, à la date et à l’heure qui y sont indiquées pour répondre de
l’accusation qui est portée contre lui.
Le but de la sommation est de faire comparaître l’individu à la cour
Quand peut-on émettre un mandat d’arrestation ?
Qd le dénonciateur est capable de démontrer au juge de paix que c’est un individu très dangereux et que la sécurité du public est menacée
Le mandat est émis par le juge de paix, qui a entendu le policier qui a donné les raisons pour lesquelles il demande le mandat
Quelle est la définition de l’arrestation ?
« Le fait de se saisir d’une personne physique ou de la toucher dans le but de la détenir. Constitue également une arrestation,
le fait qu’une personne se soumette et suive volontairement un agent
de la paix qui l’informe qu’elle est en état d’arrestation. »
Quand est-ce que la détention est légale ?
quand l’arrestation est légale
Dans quel cas peut-on arrêter sans mandat ?
l’art. 495 (1) a) C.cr. permet au policier d’arrêter sans mandat une personne qui a commis un acte criminel ou est sur le point de commettre un acte criminel quand il a des motifs raisonnables de
croire une telle chose.
Il est important de noter ici que la jurisprudence a reconnu que le
terme « acte criminel » utilisé dans cet article comprend une
« infraction hybride ou mixte ».
et
L’art. 495 (1) b) C.cr. permet au policier d’arrêter sans mandat une personne qu’il trouve en train de commettre une infraction criminelle.
N’oubliez pas que le terme «infraction criminelle» comprend un «acte criminel», une «infraction hybride ou mixte » et une « infraction sommaire».
MAIS l’art. 495 (2) C.cr. impose un frein, si l’on peut dire, à ce pouvoir
d’arrestation sans mandat du policier prévu au paragraphe (1) du même
article. Lequel ?
En effet, le paragraphe (2) indique que lorsqu’il s’agit :
1) d’un acte criminel prévu à l’art. 553 C.cr.; (Il faut lire les
infractions comprises à cet article et voir lesquelles, de par leur
texte d’incrimination, sont des actes criminels. Par exemple : art.
202 (1) et (2) C.cr. (gageure, bookmaking), art. 203 C.cr. (placer
des paris pour quelqu’un d’autre);
2) d’une infraction hybride ou mixte;
3) d’une infraction sommaire; l’agent de la paix ne peut pas arrêter sans mandat à moins d’avoir
des motifs raisonnables de croire qu’il existe une des 4
raisons prévues à l’art. 495 (2) d) et e) C.cr. à savoir :
Art. 495 (2)
d)i) il doit identifier la personne formellement; (Ex. La personne n’a
pas de papier d’identité sur elle et il ne pourra pas la retracer)
d)ii) il veut recueillir ou conserver une preuve; (Ex. La personne
va faire disparaître la preuve s’il ne l’arrête pas)
d)iii) il veut empêcher la personne de récidiver; (Ex. La personne
a fait des menaces à l’effet qu’elle recommencerait)
e) il pense que la personne ne se présentera pas au tribunal;
(Ex. Elle a des billets d’avion pour partir travailler en Europe
pendant un an)