SDV - Chap 2 - Le développement des capacités attentionnelles - 1. à 3. Flashcards
Définir l’attention
> une des plus grandes fonctions cognitives
> l’activité par laquelle un sujet augmente son efficience à l’égard de différents contenus psychologiques (perception, mémorisation, résolution de problème, etc.)
> l’énergie mentale qui permet de se concentrer sur une activité pendant une certaine durée et de lutter contre toutes distractions venant perturber l’activité en cours.
Qu’est ce qui explique les difficultés des jeunes enfants sur le plan de l’attention et du contrôle cognitif ?
La maturation lente du cortex préfrontal
> zone cérébrale récente sur le plan de l’évolution des espèces
> permet de “domestiquer” notre cerveau reptilien
Cerveau augmente de volume
principalement jusqu’à 5 ans
Puis modelage des connexions se poursuit
jusqu’à 20 ans :
- myélinisation
- diminution et réorg° au niveau de la matière grise
> importante au niveau du cortex préfrontal
Périodes critiques de maturation :
> à 2 ans : forte densité synaptique
> entre 4 et 8 ans : meilleures fct° exécutives à 8 ans
Rôle du cortex préfrontal dans le cerveau ?
Contrôleur ou superviseur
Il vient par exemple - accroître le focus attentionnel, - modifier les états de conscience lors du traitement d’un stimulus, - ou contrôler les émotions.
Presque toutes les aires cérébrales s’y projettent
directement ou via le thalamus ou les ganglions de la base
Et à leur tour les neurones du cortex préfrontal
se projettent sur les autres aires
Quels sont les 3 types de modèles psy expliquant les difficultés attentionnelles chez jeunes enfants ?
1/ augmentation avec l’âge
des ressources attentionnelles
> Kahneman (70s) + Case (1982)
2/ dév des capacités d’inhibition
> Pascual Léone, théorie des opérateurs constructifs
3/ prédominance chez l’enfant
d’une orientation de l’attention
de type exogène
Modèle des ressources attentionnelles de Kahneman
Réservoir limité de ressources attentionnelles
En double tâche
performance dépend
de la conso des ressources
par chacune
> > si une tâche A est facile, conso est moindre
et préserve ressources pour tâche B,
et inversement
Modèle de Case (1982)
Allie modèle piagétien du dév
et modèle du traitement de l’information
Quantité de ressources attentionnelles
augmente avec l’âge
Jusqu’à 2-3 ans
> réservoir augmente puis se stabilise
Puis augmentation des ressources dispo libérées grâce à 2 processus : 1/ automatisation des procédures 2/ augmentation des connaissances avec l'âge
Difficultés des enfants = manque de ressources attentionnelles > amélioré en développant des automatismes via exercices
théorie des opérateurs constructifs
de Pascual-Léone
> description générale
Difficultés enfants = déficits d’inhibition
càd de contrôle attentionnel
Modèle d’attention sélective
composé de 2 répertoires
1/ rép. de schèmes
(structures prototypiques d’actions)
2/ rép. d'opérateurs silencieux comprenant > opé exécutif > opé d'activation > opé d'inhibition de schèmes dangereux > opé de champs
théorie des opérateurs constructifs
de Pascual-Léone
Opérateurs silencieux ?
exp à partir de l’épreuve
de conservation du nombre de Piaget
> échec dû à ?
Opé exécutif =
consignes données et représentation de la situation
> peut être trompé : expérimentateur utilise le mot “plus”
Opé d’activation =
active les schèmes pertinents (adaptés au pb)
> pas + de billes dans 2e ligne mais plus espacées
Opé d’inhibition de schèmes dangereux =
conduit à un comportement inadapté
à la situation
par exp “plus long = + de…” > automatiquement activé par champ perceptif mais trompeur
Opé de champs =
active certains schèmes en mémoire
sur des aspects perceptivement prégnants de la situation
cf exp “plus… = plus…” car 2e ligne + longue
Echec à l’épreuve lié à un déficit des opé d’inhibition (des schèmes dangereux) et d’activation (des schèmes pertinents)
“se développer c’est avant tout savoir inhiber” (O. Houdé)
Qu’est ce qui caractérise l’orientation de l’attention chez l’enfant surtout avant 7 ans ?
Orientation de type exogène
> quand un stimulus inattendu dans l’environnement capture notre attention malgré nous
= processus automatique
caractérisé par un traitement :
1/ inconscient, involontaire (stimulus-directed, bottom-up)
2/ rapide
3/ une fois déclenché, difficile à inhiber
4/ consommant peu de ressources attentionnelles
5/ permettant traitement en parallèle des différentes infos
Déf orientation endogène de l’attention
Quand nous choisissons volontairement
d’orienter notre attention vers un stimulus
Processus contrôlé
caractérisé par un traitement :
1/ conscient, volontaire (goal-directed, top-down)
2/ qui peut durer longtemps
3/ facile à interrompre
4/ qui consomme des ressources attentionnelles
5/ qui ne permet pas de réaliser plusieurs tâches à la fois
> doivent être traitées de façon sérielle
En résumé qu’est ce qui provoque des pb dans les épreuves faisant appel aux différentes formes d’attention chez les jeunes enfants ?
Ressources attentionnelles
Inhibition
Orientation de l’attention
Quelles sont les 5 fonctions principales de l’attention ?
1/ la vigilance, 2/ l’attention partagée ou divisée, 3/ l’attention sélective, 4/ la flexibilité attentionnelle (« switching attentionnel ») 5/ l’attention soutenue
> pas une fonction unitaire
Déf vigilance
= niveau d’éveil (arousal)
> + il est élevé, + le système nerveux est efficient
Selon la théorie de l’activation physiologique, on trouverait une décharge optimale dans les réseaux neuronaux…
…lors des états d’éveil et d’alerte
Quels sont les deux types d’états d’alerte ?
En fonction de quoi les distingue-t-on ?
Alerte tonique
> variations de l’état d’éveil dans la journée
du sommeil profond à l’excitation extrême
Alerte phasique
> modif rapide de l’état d’éveil
suite à un signal avertisseur
(exp stimulus dangereux > peur > alerte)
Distinction selon durée de mobilisation
Que suggère le modèle d’arousal de Yerkes-Dodson ?
A un niveau trop élevé d'excitation l'efficience diminue > seuil au delà duquel l'efficience n'augmente plus avec niveau d'éveil (exp trop de café)
Qu’utilisent les psychologues
pour évaluer niveau d’éveil ?
1/ indices physiologiques
(EEG, rythme cardiaque, mvmts oculaires…)
2/ échelles d’autoévaluation :
Echelle de somnolence d’Epworth pour adultes
Echelle de Lecendreux et Konafal pour enfants
> évaluent risque de trouble du sommeil affectant qualité de vie
Qu’utilise-t-on pour compléter l’évaluation de la quantité et de la qualité de sommeil ?
Agenda de sommeil
> note moment coucher et éveil
> évaluation subjective qualité de sommeil