NMP - Dév du langage oral - 3. Babillage / 4. Stade holophrastique Flashcards
Type de babillage
> à partir de 6/7m
> à partir de 8/10m jusqu’à 11/12m
> à partir de 6/7m
babillage canonique ou dupliqué ou linguistique
> à partir de 8/10m jusqu’à 11/12m
babillage non reduplicatif dit “varié”
Décrire étape
babillage canonique
phéno universel quel que soit le contexte socio éco
étape de production rythmique, répétitive,
volontaire et contrôlée
de syllabes de structure Consonne-Voyelle (CV)
et dupliquées principalement
de manière multi-syllabique
comme dans « gagaga », « dadada », « popopo », etc.
En quoi le babillage canonique est considéré comme linguistique ?
Bien que non référentiel et sans objectif de communication
phonèmes intonations accentuations
mélodies rythmicités etc.
sont les paramètres directement issus de la perception de l’environmt linguistique
> correspondent davantage aux phonèmes et syllabes de la langue maternelle, surtout vers 9-10m
= illusion d’un discours rythmé imitant langue mater
Le babillage canonique est il identique d’un enfant à l’autre ?
Non, très variable quali et quanti
> richesses phonèmes et syllabes produits
qualité réalisation phonétique du geste articulatoire
phase +/- longues et laborieuses d’entrainement de l’appareil bucco phonatoire
> dépend de l’environnement socio linguistique du bébé
Hiérarchisation des phonèmes produits durant le babillage linguisitique
Les + représentées :
- consonnes ? ? /p/, /b/,
- ? /t/, /d/,
- ? /k/, /g/
- consonnes ? ? /m/, /n/
Les moins fréquentes et produites efficacement le plus tardivement :
- consonnes ? (f, v s, z)
Voyelles les + fréquentes :
???
Structure syllabique ?? surreprésentée
Les + représentées :
- consonnes occlusives labiales /p/, /b/,
- dentales /t/, /d/,
- vélaires /k/, /g/
- consonnes nasales labiales /m/, /n/
Les moins fréquentes et produites efficacement le plus tardivement :
- consonnes fricatives (f, v s, z)
Voyelles les + fréquentes :
a, ou, o
Structure syllabique CV surreprésentée
Babillage canonique :
les contraintes motrices et articulatoires
imposent des associations
entre certaines consonnes et certaines voyelles,
quelles sont les 3 associations prédominantes ?
les consonnes ?
avec les voyelles centrales
(e.g., /pa/, /ma/, etc.),
les consonnes ?
avec les voyelles antérieures
(e.g., /te/, /de/, etc.)
les consonnes ?
avec les voyelles postérieures
(e.g., /ku/, /gu/, etc.)
les consonnes labiales
avec les voyelles centrales
(e.g., /pa/, /ma/, etc.),
les consonnes dentales
avec les voyelles antérieures
(e.g., /te/, /de/, etc.)
les consonnes vélaires
avec les voyelles postérieures
(e.g., /ku/, /gu/, etc.)
Au sujet des articulateurs mobiles, qu’indiquent les 3 associations prédominantes de C et V dans le babillage canonique ?
Manque d’autonomie et de contribution active
des articulateurs mobiles comme la langue ou les lèvres
Immaturité morpho, positionnelle et nerveuse
de la langue jusqu’à 12m
Babillage canonique
Qu’est ce qui déclencherait le cycle d’émission des syllabes CV ?
seul le cycle d’ouverture/fermeture de la mandibule
> mouvement mandibulaire qui a donné lieu à une théorie de production de parole chez le bébé
Quelle théorie fournit un cadre explicatif aux contraintes qui pèsent sur les phénomènes articulatoires propres au babillage ?
La théorie du cadre puis du contenu
de MacNeilage 1998
Hypothèse théorie de MacNeilage
de quoi découleraient les phéno articulatoires associés au babillage ?
les phénomènes articulatoires associés au babillage
découleraient d’une
oscillation mandibulaire rythmique,
recyclée pour l’acquisition du langage
càd cadre = condition pour apparition du contenu
résultant de l’oscillation mandibulaire
Qu’est ce que l’oscillation mandibulaire ?
mécanisme biphasique cyclique
alternant des phases d’ouverture / fermeture
du tractus vocal
> mouvement continu qui associé à vocalisation, permettrait de générer des syllabes :
ouverture = voyelle // fermeture = consonne
Oscillation mandibulaire
Lorsqu’il y a obstruction totale, une consonne (1) est produite,
mais lorsque l’occlusion est partielle, une consonne (2) est produite (configuration nécessitant une maîtrise articulatoire n’intervenant que plus tardivement).
Lorsqu’il y a obstruction totale,
une consonne occlusive est produite,
mais lorsque l’occlusion est partielle,
une consonne fricative est produite
(configuration nécessitant une maîtrise articulatoire n’intervenant que plus tardivement).
Oscillation mandibulaire = cadre syllabique
Le contenu segmental (les phonèmes)
qui vient s’y superposer
est matérialisé par ?
des config contrôlées et intentionnelles
des articulateurs mobiles
(lèvres lange voile du palais)
Décrire mécanisme permettant d’obtenir babillage
via les mouvements mandibulaires
hypothèse de nature ?
cf Lalevée et al 2008
L’hypothèse soutenue ici est de nature évolutionniste
avec un mécanisme de
recyclage et de ré-exploitation
pour le babillage
de la rythmicité
et de la cyclicité
des mouvements mandibulaires
qui se retrouvent
dans les phénomènes
de succion et de mastication
Théorie de Lalevée 2008
en quoi est elle insuffisante ?
Ne rend pas compte des mécanismes
d’acquisition phonétique d’une langue
ni variabilité interindividuelle
selon Hallé (2004),
les productions précoces des bébés
reflèteraient …
l’interaction entre
- tendances universelles
- et propriétés spécifiques
de la langue maternelle
> influence spécifique de l’environnement linguistique dès début période babillage
Comment évolue le rythme du babillage ?
D’abord monotone (suivant oscillation mandibulaire)
> syllabes isochrones (même durée) jusqu’à 9m
Puis accélération et diversification
Meilleure maîtrise appareil bucco-phonatoire et meilleure perception prosodie >> bébé adapte progressivemt structure rythmique des syllabes CV à sa langue maternelle
exp allongement syllabes finales caractéristique du FR vers 11-12m
Du point de vue de la rythmicité,
la prod de syllabes dépend de ?
du rythme biologique des oscillations mandibulaires :
succion-mastication = 1-2Hz
parole adulte = 5Hz (5 syllabes/sec)
> bébé augmente progressivement
son rythme de prononciation des syllabes
(3Hz vers 14-16m - 3 syllabes/sec)
Sur le plan neurobio
l’oscillation mandibulaire implique
le cortex pré-moteur
> succion mastication
> recyclé pour fournir cadre nécessaire au babillage
et émergence fonctions langagières
tant au plan phylo qu’ontogénétique
Déf babillage non reduplicatif, mixte ou varié
Changement de syllabe à syllabe
des consonnes et/ou voyelles
Apparaît vers 8-10m
jusqu’à 11-12m
> 1ers mots vers 11m
Passage au babillage mixte illustrerait ?
diminution progressive
de l’influence de l’oscillation mandibulaire
au profit d’une augmentation
de la maîtrise et flexibilité
des articulateurs mobiles
(Toutefois, ce changement progressif n’est pas aléatoire et les modifications sur la deuxième ou troisième syllabe indique principalement des variations sur le mode d’articulation (e.g., « bava » plutôt que « bada » ; e.g.,MacNeilage et al., 2000).)
La production des premiers mots
intervient parallèlement à ?
au contrôle et la coordination
des articulateurs mobiles
tels que lèvres et langue
nécessaires à
la réalisation et la coarticulation
des phonèmes successifs