Schème de participation Flashcards
Quels sont les points centraux de ce
schème ?
l Vise les enfants pour qui la participation n’est
pas efficace dans les contextes sociaux de
leurs vies de tous les jours.
l Décrit comment l’ergothérapeute peut ajuster
la tâche ou le contexte social pour augmenter
les opportunités de participation sociale de
l’enfant.
l Propose à l’ergothérapeute des moyens
d’intervention principalement avec
l’environnement (social et humain)
Dans quel(s) milieu(x) se pratique ce modèle?
- Pédopsychiatrie l CRDI-TSA l Clinique privée l Milieu scolaire l Première ligne – Âgir tôt (CLSC) l Pratique communautaire l Néonatalogie
Décrire comment les habitudes et les routines familiales qui influencent le développement de l’interaction sociale et de la participation sociale de l’enfant sont touchées lorsqu’un enfant présente des incapacités
Routine chez les neurotypiques :
Les enfants apprennent les routines en observant les adultes , l’exposition à ces différents contextes ainsi que les directives des aidants
Les enfants qui sont socialement compétent développe une routine socialement accpetable pour s’engager et maintenir des relations positives avec les autres
Ils reconaissent aussi les différentes habitudes et comportements qui sont acceptables/non acceptables dans différents contextes
Routine chez les neuroatypique :
N’adhère pas aussi bien à la routine des caregiver que les autres enfants à cause de leur difficultés motrices et cognitives
Ils peuvent résister à la participation et décourager les parents qui ne mettront pas de structure précise pour la productivité de l’enfant dans ses AVQ/AVD
Lorsque les routines ne sont pas respectés les enfants peuvent avoir de la difficulté à s’engager normalement dans leur occupation et peuvent démontrer des comportements de régression
Le stress en lien avec l’enfant peut aussi interférer à la création de différents rituels et à la participation de la famille dans des activités . Les différentes maladies ou comportement de l’enfant peuvent aussi perturber la création d’une routine saine
En quoi consiste les habitudes
et les routines dans ce schème ?
Habitudes et routines sociales
• Supportent le confort (sans stress) et la confiance
• Lorsque les habiletés sociales deviennent des habitudes ou des routines, elles demandent peu d’effort ou d’attention
• Se développent dans différents contextes sociaux, mais les routines de la vie quotidienne qui se déroule à la maison entre les parents et les enfants sont des circonsatances opportunes pour développer ses habiletés sociales et apprendre à s’ajuster dans le temps.
• Certaines routines deviennent des rituels qui développent l’identité de la famille et renforcent les liens entre les membres de la famille (ex.: routine de dodo avec une histoire et des câlins, des bonnes nuits, fêter les anniversaires, sorties de famille, festivités, évènements qu reviennent et qu’on attend …)
- Quelles sont les 6 fonctions/dysfonctions associée au schème de référence de la participation sociale?
1) Régulation émotionnelle : capacité de l’enfant à prendre action afin de modifier leur sentiments pour atteindre leur but
a) Fonctionnel : capable d’identifier leur émotions et les contrôler
b) Dysfonction : ne reconnait pas émotion (signaux ) et ne peux pas en contrôler l’expression
2) Habitude et routine : Les Caregiver donne des instructions et guident les enfants pour qu’il participe à la routine familiale selon leur niveau/capacité développementale et respecte leur rythme (laisser faire les enfants)
a) Fonction : participation régulière dans des activités familiales plaisantes à intervalle réguliers , harmonie
b) Dysfonction : n’effectue pas d’activité et les routines causent un grand stress , présence d’une mauvaise harmonie entre les membres
3) Support environnemental :
a) Maison :
-Fonction : permet la sécurité , support pour le développement des enfants (milieu physique non dangereux) . les caregiver s’assure de répondre aux besoin des enfants ( matériel permettant développement )
b) École
-Fonction : prof qui supporte le développement académique , social et AVQ . L’environnement et sécuritaire et contient les outils nécessaires à l’apprentissage . (sécuritaire physiquement, stimulant/supportant sur le plan des apprentissages, les adultes favorisent les interactions sociales entre les enfants, différenciation pédagogique qui correspond
aux besoins personnels de chacun relation/communication/style d’interaction des adultes favorables au bien-être de l’enfant)
c) Intéraction sociale : accès à un environnement ou il peut fonctionner avec des enfants de façon positive.(temps, espace, amis préférés, soutien dans le règlement des conflits)
4) Intéraction avec les autres :
a) Fonction : accepter dans un groupe de peer de son âge ( ou âge développemental) =approche positivement , répond positivement ,joue à son tour ,etc. s (habiletés sociales, communication
bidirectionnelle, donner et accepter de l’aide)
b) Dysfonction : pas accepter = n’approche pas positivement et ne répond pas positivement à l’ouverture de ses paires, etc
- Quelles sont les observations que le thérapeute doit faire pour évaluer la qualité de l’interaction parent-enfant? (p.462-463, 477)
1) Observer le tempérament de l’enfant et l’influence du parent sur celui-ci
2) Observer les capacités de contrôle /autorégulation de l’enfant : difficulté à rester en place , maintenir son attention
**Combinaison de bcp d’émotions (tempérament) et faible régulation = problématique de comportement
Lorsqu’un thérapeute évalue un jeune enfant, l’opportunité d’observer l’interaction parent-enfant dans le contexte d’une occupation quotidienne valorisée est également utile.
. Cela aide le thérapeute à mieux comprendre certains des défis auxquels sont confrontés le parent et l’enfant dans leurs activités quotidiennes. La compréhension des parent ou de l’enfant peut orienter les domaines d’intervention pour la participation sociale qui peuvent être les plus urgents.
Le thérapeute doit noter la qualité et le processus d’interaction selon les critères suivants :
1) Engagement mutuel dans l’activité
2) L’expression verbale et non verbale du plaisir, de la frustration ou de la colère du parent ou de la personne qui s’occupe de l’enfant,ou de colère
3) La communication par l’enfant de ses besoins et de ses désirs pendant l’activité, et la réponse ultérieure des parents.
4) Résolution des frustrations et des problèmes au cours de l’interaction
5) La structure établie par le parent et la réponse de l’enfant à cette structure.
- Quels sont les 6 postulat de changement pour construire une relation positive entre l’enfant et son parent? (p.478)
Six postulats spécifiques relatifs au changement concernent l’établissement d’une relation positive entre les enfants et les parents ou les personnes en charge de l’enfant.
1) Lorsque les soignants et les thérapeutes comprennent le tempérament sous-jacent d’un enfant, ils apprécieront ce qui est inné et comprendront la capacité de l’enfant à se réguler.
2) Si un enfant reçoit du réconfort et de l’aide lorsqu’il est stressé ou accablé, il développera un sentiment de sécurité et deviendra un enfant sain et fonctionnel.
3) Si un thérapeute fournit un environnement structuré et favorable dans lequel le parent et l’enfant peuvent profiter de jeux mutuels, d’un engagement positif et d’un sentiment d’appartenance à la communauté l’engagement positif entre le parent et l’enfant sera favorisé.
4) Si le thérapeute montre comment un parent ou une personne s’occupant d’un enfant peut faciliter l’engagement et le fonctionnement positifs de l’enfant et fournit une activité dans laquelle il peut s’exercer, alors le parent ou la personne s’occupant de l’enfant sera plus susceptible de développer les compétences nécessaires pour promouvoir les mêmes comportements chez l’enfant dans le futur.
5) Si un thérapeute aide un parent à identifier ce qui a fait qu’une interaction entre le parent et l’enfant a été réussie au cours d’une séance de thérapie, et si le thérapeute aide le parent à créer un environnement positif similaire pour une activité de son choix, le parent sera plus enclin à essayer de recréer des interactions positives similaires avec son enfant en dehors d’une séance de thérapie.
6) Si le thérapeute aide le parent à identifier et à intégrer des activités positives et agréables dans son
programme quotidien et hebdomadaire avec leur enfant, le parent et l’enfant développeront des rituels qui amélioreront leur relation
Définir la régulation émotionnelle ainsi que la corégulation socio-émotionnelle
Régulation émotionnelle : habileté de prendre action en modifiant le comportement et pour modifier les sentiments (state ) pour favoriser l’atteinte de notre objectif interpersonnel. Comprend une réponse et un contrôle avec effort
corégulation socio-émotionnelle : C’est lorsque les enfants s’ajustent sois-même en jouant avec d’autres enfants ( ou avec adulte)
Expliquer les 4 postulats reliés à la régulation émotionnelle
- Si un thérapeute apprend à un enfant à identifier ses états émotionnels et à reconnaître ses
signaux que les émotions de l’enfant ne sont pas suffisamment modulées pour une participation sociale
l’enfant commencera à noter ses propres signaux au fil du temps. - si un thérapeute aide un enfant à reconnaître les signaux émotionnels des autres en lisant les signaux non verbaux des autres, alors l’enfant commencera à reconnaître les signaux émotionnels des autres avec le temps.
émotionnels des autres au fil du temps. - Si le thérapeute aide l’enfant à développer et à utiliser des stratégies pour gérer ses émotions et son comportement lorsque des événements difficiles surviennent dans leurs occupations sociales quotidiennes, l’enfant s’engagera avec plus de succès dans les activités de cette occupation sociale.
- Si le thérapeute apprend à l’enfant à utiliser des techniques pour moduler ses émotions, notamment en diminuant l’anxiété dans les situations sociales, et qu’on lui donne l’occasion de mettre en pratique ces techniques dans ses occupations quotidiennes, l’enfant commencera à appliquer ces techniques de manière indépendante au fil du temps..
Expliquer les bienfaits des amitiés pour les enfants et pourquoi les enfants avec incapacités peuvent avoir des difficultés à en avoir.
Les amitiés permettent de se sentir accepté et de développer de l’appartenance. Celles-ci sont reliés avec une estime de soi positive , une sécurité émotionnelle et un meilleur support sociale
Les amitiés peuvent aider aux développement de certaines habiletés sociale adaptative comme augmenter els habiletés sociales dans différents contexte ou augmenter la perspective
Amitié diminue les émotions négatives , inconfortable , détresse qu’accompagne les interactions stressant et donc favoriser la régulation émotionnelle
Pas d’amitié :
Les difficultés peuvent avoir plusieurs sources : certains n’ont pas l’opportunité de participer dans des activités incluant des interactions avec les pairs et ainsi développer leur habileté social. Il peut être difficile pour certain enfant et cela peut prendre du temps pour s’habituer aux autres et même à une seule personne .Les enfants ayant un partenaire de jeux préférés peuvent avoir de la difficulté à interagir avec celui-ci s’il sont distraits /dérangé par les autres enfants autour
Les difficultés sociales , cognitive ,de résolution de problème et de régulation émotionnelle impacte négativement la capacité à former des amitiés
Les difficultés de certains peuvent venir de mauvaise stratégies sociales /résolution de conflit. Pour d’autres qui intéragisse rarement avec les autres , ils peuvent avoir moins développer de comportement adaptatif et plus d’interaction négative avec les pairs .
Manque de social skills = augmente rejet
- Expliquer l’influence de la théorie de l’auto-détermination (self-determination theory) sur la participation sociale de l’enfant
La théorie de l’autodétermination (Ryan & Deci, 2017) est la théorie dynamique centrale de ce cadre de référence. Elle s’intéresse à la façon dont les facteurs sociaux contextuels soutiennent ou interfèrent avec la pulsion innée de l’être humain, à savoir la maîtrise, la compétence, l’autonomie et la relation avec les autres.
Les sources de développement de l’auto-efficacité selon Bandura (2006) sont les performances réussies, l’expérience vicariante, la persuasion visuelle et les états physiologiques. Donner aux enfants l’occasion d’observer le comportement. Il est essentiel pour l’apprentissage de donner aux enfants l’occasion d’observer le comportement des autres, puis de modeler leurs comportements en fonction de ce qu’ils observent comme étant réussi ou non
l’accent est mis sur la promotion d’un changement positif dans les capacités des enfants en matière de participation, en fournissant des modèles sociaux positifs. Ces théories soulignent l’importance de relations parents-enfants sûres, encourageantes
les soignants doivent soutenir le développement de l’autonomie chez l’enfant. Une éducation parentale ou des soins sensibles, empathiques et réactifs favorisent le développement de l’autonomie et des compétences chez les enfants (par exemple, les enfants de moins de cinq ans).
**Réfère à l’interaction entre les facteurs liés
aux contextes sociaux (favorables ou
défavorables) et la motivation intrinsèque de
la personne dans le développement du
sentiment de compétence, les croyances en
ses capacités, l’autonomie et le
lien/interaction avec les autres
Expliquer les 5 postulats de changement concernant l’interaction entre pairs?
- dans un environnement sûr et acceptable, si un enfant a la possibilité de participer à une activité de groupe agréable et intrinsèquement gratifiante, il sera plus enclin à essayer de coopérer avec ses pairs dans une activité de groupe.
- Si un thérapeute enseigne à l’enfant comment présenter des comportements indiquant une orientation sociale, l’enfant aura plus de chances de réussir à engager ses pairs dans une interaction sociale.
Si un enfant apprend les compétences sociales de base nécessaires pour jouer avec d’autres enfants, son interaction positive avec ses pairs augmentera probablement et ses intérêts et ses compétences en matière d’activités se développeront.
- Si un enfant apprend à aider ses pairs ou ses frères et sœurs et à accepter de l’aide, il sera plus susceptible de rechercher et d’être recherché par ses pairs ou ses frères et sœurs pour des activités mutuelles et de l’amitié. 5.
- Si un thérapeute aide un enfant travaillant avec d’autres enfants à identifier les règles nécessaires pour jeu de groupe, l’enfant sera plus enclin à accepter les règles et les limites. En outre, l’enfant sera plus enclin à se censurer lui-même et à censurer les autres au sein d’un tel groupe.
Qu’est-ce qu’on entend par participation
social dans ce schème?
Engagement dans des activités communautaires
ou familiales ou qui impliquent les pairs et les
amis.
l Des patrons de comportements organisés qui
permettent de participer à des co-occupations
avec les membres de sa famille, des amis et les
personnes de la communauté (habiletés
sociales).
l Routines – séquences de comportements que
les personnes utilisent constamment pour entrer
en relation avec les autres et pour maintenir les
échanges sociaux.
Donnez quelques exemples d’habiletés sociales ?
l Contact visuel pour signifier à quelqu’un qu’on veut lui parler.
Attendre un contact pour livrer le message.
l Regarder le visage des autres pour essayer de comprendre leur
disponibilité ou l’expression de leurs émotions.
l Formules de politesse. Gestes de politesse. Poignée de main.
l Tour de rôle dans le jeu.
l Donner le dé à la prochaine personne dans un jeu de société.
l Demander un objet ou partager un jouet au lieu de le tirer des
mains de l’autre.
l Comportements prosociaux (se soucier du bien-être des autres)
l Gestion des conflits en tenant compte de la perspective de
l’autre, faire des compromis.
l Coopérer à un projet commun.
l Apprendre à perdre et à gagner en respectant les autres.
Quel est le lien entre les habitudes/routine sociale et la participation à la société ?
L’enfant doit développer des habitudes et des
routines sociales pour faciliter son
acceptation par les autres pour bien
participer à la société.