s12 c15,16 Flashcards

1
Q

Les objectifs organisationnels

A

Les activités d’une organisation reflètent les besoins et attentes de la société qu’elle ambitionne de combler.

  • L’objectif sociétal
  • L’objectif de production
  • L’objectif stratégique
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2
Q

L’objectif sociétal

A

L’objectif sociétal est un objectif relatif à la contribution que l’organisation entend apporter à l’ensemble de la société. Il est décrit dans un énoncé de mission.

Énoncé de mission : Déclaration écrite qui décrit la raison d’être d’une organisation. Un bon énoncé de mission précise les groupes cibles de la société que l’organisation entend servir et comment elle compte le faire, comment elle compte atteindre ses objectifs sociétaux.

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3
Q

L’objectif de production

A

Pour mieux servir ces groupes cibles, il faudrait que les activités de production de biens/services soient clarifiés dans les objectifs de production.

L’objectif de production est l’objectif de l’organisation qui délimite son champ d’activité et précise son énoncé de mission, plus général.

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4
Q

L’objectif stratégique

A

L’objectif stratégique est l’objectif de l’organisation qui énonce une condition susceptible d’accroître ses chances de survie ou de réussite de tels que :
- La croissance, productivité, stabilité, harmonie, flexibilité, prestige et la fidélisation des ressources humaines.

Les objectifs stratégiques décrivent les caractéristiques de l’organisation que les dirigeants veulent promouvoir. Ainsi, ils doivent être établis avec rigueur, c’est-à-dire :
- pragmatiques et faciles à comprendre;
- attirer l’attention des gestionnaires sur ce qui doit être fait;
- laisser aux gestionnaires une certaine latitude dans le choix des moyens pour atteindre les cibles importantes;
- servir à équilibrer les exigences, contraintes qui s’imposent à l’organisation et les occasions qui s’offrent à elle;
- fournir les assises de la répartition du travail.

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5
Q

La structure formelle

A

c’est une configuration générale et planifiée des postes, des tâches associées à ces postes ainsi que des lignes hiérarchiques qui unissent les diverses composantes de l’organisation. C’est le squelette de l’organisation.
- Traditionnellement désignée par le terme «division du travail».

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6
Q

Organigramme

A

c’est la représentation graphique de la structure formelle d’une organisation. Il donne des indications sur les divers postes et sur les personnes qui les occupent ainsi que sur les lignes hiérarchiques qui les unissent.

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7
Q

La spécialisation verticale

A

C’est une division hiérarchique du travail qui répartit l’autorité et détermine les échelons auxquels se prennent les décisions importantes. Elle décrit formellement :
- La ligne hiérarchique et l’éventail de subordination
- Les unités opérationnelles et les unités fonctionnelles

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8
Q

La spécialisation verticale

La ligne hiérarchique et l’éventail de subordination

A

La ligne hiérarchique relie les cadres supérieurs, les cadres intermédiaires, les cadres inférieurs et les salariés en spécifiant, à l’échelle de l’organisation, qui est sous la responsabilité de qui.

Unité de commandement : Chaque individu devrait dépendre d’un seul supérieur, et chaque unité de travail ne devrait avoir qu’un responsable.

Éventail de subordination (ou effectif sous responsabilité directe) : Nombre d’individus qui dépendent d’un même supérieur hiérarchique.

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9
Q

La spécialisation verticale

Les unités opérationnelles et les unités fonctionnelles

A

Unité opérationnelle : Groupe de travail qui assume les activités premières de l’organisation.

Unité fonctionnelle : Groupe de travail qui seconde les unités opérationnelles de l’organisation en leur fournissant de l’expertise et des services spécialisés.

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10
Q

Le contrôle

A

Ensemble de mécanismes qui servent à maintenir les activités et la production d’une organisation dans des limites prédéterminées. Les tâches de contrôle comprennent : la fixation des objectifs, l’évaluation des résultats en fonction des objectifs, l’instauration de mesures correctives.
- Le contrôle des résultats
- Le contrôle des processus
- Le pouvoir décisionnel : la centralisation et la décentralisation

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11
Q

Le contrôle des résultats

A

C’est l’ensemble de mécanismes de contrôle organisationnel consistant à fixer des objectifs et à définir des critères d’évaluation des résultats, à évaluer les résultats par rapport aux objectifs et à instaurer des mesures correctives.

Il porte sur des objectifs précis et permet aux gestionnaires d’utiliser leurs propres méthodes pour les atteindre.
La plupart des organisations modernes ont recours à des mécanismes de contrôle des résultats dans le cadre plus général de la gestion par exception.

Avantages : souplesse et créativité.

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12
Q

Le contrôle des processus

A

C’est l’ensemble de mécanismes de contrôle organisationnel qui consistent à spécifier la façon dont les tâches doivent être accomplies. Les trois principaux mécanismes de contrôle des processus sont :
- Les politiques, les procédures et les directives organisationnelles;
- La formalisation et la standardisation;
- La gestion intégrale de la qualité.

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13
Q

Le contrôle des processus : Les politiques, les procédures et les directives organisationnelles

A

Généralement, les organismes mettent en place des politiques, procédures et directives pour définir les moyens pour atteindre les objectifs organisationnels.

Une politique : c’est l’ensemble de principes directeurs qui indiquent la ligne de conduite à adopter dans le but de guider des membres dans la gestion de leurs tâches.

Une procédure : décrit la meilleure méthode à suivre pour exécuter les tâches, souligne les aspects les plus importants de cette méthode et prévoit un mécanisme d’attribution des récompenses.

Une directive : décrit en détail la façon d’accomplir une tâche ou une série de tâches, concrètement elle indique ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire.

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14
Q

Le contrôle des processus : la formalisation et la standardisation

A

La formalisation : c’est un mécanisme de contrôle des processus qui consiste à présenter par écrit les politiques, procédures et directives de l’organisation.

La standardisation : c’est un mécanisme de contrôle des processus qui consiste à imposer des limites aux actions permises dans l’accomplissement d’une tâche ou d’une série de tâches, à définir des lignes de conduite très précises afin que des activités similaires soient toujours accomplies de la même manière.

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15
Q

Le contrôle des processus : la gestion intégrale de la qualité

A

La gestion intégrale de la qualité : approche de contrôle des processus qui consiste en l’amélioration continue fondé sur l’analyse statistique des activités de l’organisation.

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16
Q

Le pouvoir décisionnel :
la centralisation et la décentralisation

A

La combinaison de la spécialisation verticale, des divers types de contrôle et du type d’autorité créent une variation du pouvoir de décision qui peut être centralisé ou décentralisé en fonction du lieu de concentration du pourvoir dans la hiérarchie organisationnelle.

Centralisation du pouvoir : Concentration du pouvoir décisionnel aux échelons supérieurs de la hiérarchie organisationnelle.
- Avantages de la centralisation du pouvoir de décision :
-> En période de crise, il permet à l’organisation d’avoir un meilleur contrôle des décisions pour survivre

Décentralisation du pouvoir : Délégation du pouvoir décisionnel aux échelons inférieurs de la hiérarchie organisationnelle.
- Avantages de la décentralisation du pouvoir de décision:
-> Augmente la satisfaction professionnelle chez les subordonnés
-> Permet une résolution plus rapide de divers types de problèmes
-> Facilite la formation sur le tas des subordonnés et les prépare à occuper des postes plus élevés
-> Permet la participation des travailleurs au processus décisionnel.

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17
Q

Le pouvoir décisionnel et l’illusion de contrôle

A

Un grand pouvoir de décision et de contrôle accordé aux gestionnaires peut entrainer un mythe de la gestion nommé l’illusion de contrôle qui se caractérise par le fait que:
- De nombreux gestionnaires veulent croire qu’ils peuvent fixer tous leurs objectifs à leurs subordonnés et leur dicter également la façon de les atteindre
- Un trop grand nombre d’objectifs de production et de rendement offre très peu de latitude aux subordonnés
- A mesure que le nombre de mécanismes de contrôle des processus et des résultats s’accroît, les subordonnés ne peuvent faire autrement que de choisir quels mécanismes ils arrivent à respecter

Ainsi, les gestionnaires vivent ainsi dans l’illusion que leurs employés poursuivent tous les objectifs établis.

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18
Q

La spécialisation horizontale

A

Les gestionnaires doivent aussi diviser le travail à accomplir en tâches précises, regrouper les ressources et les travailleurs affectés à des activités similaires. C’est la spécialisation horizontale du travail.

La spécialisation horizontale (ou départementalisation) : C’est la division du travail qui mène à la création d’unités ou de groupes de travail au sein de l’organisation. Ces unités sont regroupées et coordonnées selon diverses formes
- La structure fonctionnelle
- La structure divisionnaire
- La structure matricielle

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19
Q

La spécialisation horizontale

La structure fonctionnelle

A

C’est la forme de structure organisationnelle qui regroupe les individus par compétences, connaissances ou activités. Par ex : le marketing, finances, production et la gestion des ressources humaines. Elles constituent des fonctions importantes dans une entreprise.

Avantages:
- conduit a une détermination des taches tres précises, correspondant a la formation des travailleurs
- les travailleurs d’un mm service peuvent s’appuyer sur leurs compétences, leur formation et leurs expériences respectives
- fournit un lieu de formation privilégiés pour les jeunes cadres
- facile a expliquer
- met a profit les compétences techniques de l’employé

désaventages:
- peut entrainer surspécialisation excessive
- peut conduire a la création de postes etroits, routiniers et monotones
- rend difficile la circulation de l’info d’un services à l’autre
- la direction risque d’etre débordée par des prob interfonctionnels
- les travailleurs peuvent etre portés à atteindre l’orientation et le renforcement de leurs supérieurs hiérarchiques plutot que de se concentrer sur les produits, services ou clientèle

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20
Q

La spécialisation horizontale

La structure divisionnaire

A

Cette forme de structure organisationnelle regroupe les individus et ressources par produits, secteurs géographiques, types de services, clients ou entités juridiques.

ex de structure: pdg-> président des division-> v-p des sous division -> …

avantages:
- favorise l’adaptation et offre suffisament de souplesse pour répondre aux exigences particulièes
- permet de déceler les changement de l’E dès qu’ils apparaissent
- assure l’intégration des travailleurs spécialisés
- permet d’analyser les raisons des succès ou échecs en atière de cluentèle, produits, services ou zone de distribution

désaventage:
- ne crée pas un bassin de travailleurs hautement qualifiés et ayant une expertise similaire pour s’attaquer à la résolution des prob et former d’autres travailleurs
- entraine une répétition inutile des effort mis a resoudre des prob qui se retrouve d’une division a l’autre
- les intérets de la direction peuvent faire oublier ceux de l’ensemble de l’organisation
- peut provoquer des conflits entre les diviions a propos de la répartition des ressources

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21
Q

La spécialisation horizontale

La structure matricielle

A

Cette forme combine des éléments des structures fonctionnelle et divisionnaire (verticale), et où le travailleur dépend de deux autorités.
ex de structure: président-> division aérospatiale, matériel roulant et équipement électrique-> dans division aérospatiale il y a plusieurs direction de sous division-> groupes de sous division-> directeur de projet x

avantage:
- associe les points forts des structures fonctionnelle et divisionnaire
- dans un E de plus en plus complexe, elle permet à l’organisation d’associer les compétences techniques et la croissance du marché
- permet a de nombreux cadres de communiquer efficacement tant avec le personnel technique qu’avec celui du marketing

désaventage:
- très onéreuse
- élimine l’unité de commandement (les travailleurs relevent de plus en plus d’un supérieur)
- parce que l’autorité et les responsables des cadres se chevauchent parfois, elle peut générer des conflits et des divergences entre les unités ainsi que des incohérences dans l’établissement des priorités
- difficile a expliquer aux travailleurs

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22
Q

La coordination

A

La démarche de division horizontale du travail requiert des mécanismes d’intégration des activités, d’où la coordination

La coordination, c’est l’ensemble des mécanismes qu’utilise l’organisation pour établir un agencement cohérent des activités de ses diverses unités.
- La majeure partie des tâches de coordination au sein d’une unité incombe à son gestionnaire.
- Plus une organisation grandit, plus il devient crucial d’instaurer des mécanismes de coordination efficaces qui peuvent être :
-> Des modes de coordination interpersonnels
-> Des modes de coordination formels.

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23
Q

Les modes de coordination interpersonnels

A

Ces modes de coordination créent la synergie nécessaire à une organisation car ils favorisent le dialogue, la discussion, l’innovation, la créativité et l’apprentissage, à la fois à l’intérieur de ses diverses unités et entre elles

Ils permettent à l’organisation de s’occuper à la fois des besoins particuliers des différentes unités et des individus

Ils sont multiples, mais le plus répandu est le contact direct entre les membres du personnel

Les modes de coordination interpersonnels utilisés doivent être adaptés en fonction des individus et de la situation.

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24
Q

Les modes de coordination formels

A

Ces modes de coordination sont impersonnels

Ils suscitent la synergie en privilégiant la cohérence et la standardisation pour assurer un agencement logique des activités des diverses unités

Le mode de coordination le plus élaboré est celui qui découle de l’adoption d’une structure matricielle

Le contrôle suppose l’exercice de l’autorité hiérarchique à des fins de mesure et de correction, tandis que la coordination met l’accent sur la coopération et la résolution de problèmes.

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25
Q

La conception organisationnelle

A

La conception organisationnelle est un processus qui consiste à déterminer la structure appropriée à l’organisation et à la mettre en œuvre. Les facteurs déterminant le choix d’une structure adéquate pour l’organisation sont :
- La stratégie privilégiée par l’organisation pour sa croissance et sa pérennité
- L’âge et la taille de l’organisation
- Les technologies utilisées dans les activités d’exploitation et le traitement de l’information
- L’environnement de l’organisation.

26
Q

La stratégie et la conception organisationnelles

A

La stratégie, c’est le plan d’ensemble de l’organisation qui est le résultat d’un processus pour positionner l’organisation dans son environnement concurrentiel et déterminer les mesures à implanter pour affronter efficacement la concurrence

C’est un agencement particulier des décisions issues des choix et des mesures à exploiter par l’organisation pour démontrer la contribution qu’elle compte apporter à la société dans les objectifs qu’elle s’est fixés

Le processus d’élaboration de la stratégie organisationnelle est un processus continu qui devrait intégrer tous les membres afin de dégager un profil cohérent et reconnaissable des aptitudes et compétences distinctives sur lesquelles l’organisation compte pour affronter la concurrence.

27
Q

L’âge et la taille de l’organisation et la conception organisationnelle

A

La conception de la structure d’une organisation dépend de sa taille
- Structure simple : c’est la configuration d’une structure caractérisée par des mécanismes de coordination formels peu nombreux et peu élaborés, une forte centralisation, un contrôle exercé par le dirigeant, une spécialisation horizontale peu poussée et un personnel fonctionnel peu nombreux.
-> Ses avantages : Simple, flexible, capable à se plier aux volontés du principal gestionnaire.
-> Son efficacité dépend cependant du savoir-faire de cette personne.

Ex: PME, entreprises familiales, etc. Mais à mesure qu’elles croissent, elles doivent adapter leur conception organisationnelle et structure.

Les grandes organisations ne peuvent se contenter d’être des versions géantes des petites. Leur complexité exigent des structures élaborées et bureaucratiques.

28
Q

L’âge et la taille de l’organisation et la conception organisationnelle

Les risques de la croissance et du vieillissement : les scénarios de gestion

A

À mesure qu’elle accumule les années d’existence, croît et acquiert une structure plus complexe, l’organisation tend à devenir rigide, inflexible et réfractaire au changement.

Scénarios de gestion : elles décrivent les habitudes qu’acquièrent à la longue les gestionnaires d’une même organisation, tant dans leur façon de diagnostiquer et d’analyser les problèmes que dans celle d’envisager les solutions possibles. C’est une série de rituels reflétant le contenu de la mémoire collective de l’organisation.

Les gestionnaires privilégient des améliorations pondérées et progressives au lieu d’inventer de nouvelles façons d’aborder le diagnostic et la résolution de problèmes.

Pour apprendre, l’organisation doit être capable de désapprendre, de remettre en cause les scénarios qui ont fait leurs preuves, de changer ses habitudes pour s’actualiser.

29
Q

Les façons de surmonter l’inertie

A

Plusieurs facteurs importants sont associés à la difficulté des organisations à co-évoluer dynamiquement avec leur environnement et à enclencher un cycle d’améliorations profitables :
- Inertie : Pour surmonter l’inertie, l’une des plus grandes difficultés est de réduire les barrières verticales, horizontales, externes et géographiques qui font obstacle à toute action, à tout apprentissage ou à toute innovation souhaitable.
- Orgueil
- Détachement

30
Q

Les technologies et la conception organisationnelle

A

Les technologies liées aux activités d’exploitation sont cohérentes avec la conception organisationnelle. La structure d’une organisation doit être adaptée aux occasions et aux exigences liées à son environnement technologique. Ils existent des :
- Technologies liées aux activités d’exploitation permettant de combiner les ressources, les connaissances et les techniques afin de créer un extrant (bien ou service) pour l’organisation.
- Technologies de l’information et des communications (TIC) offrant une combinaison d’équipement, de matériel, des procédures et des systèmes utilisés pour recueillir, emmagasiner, analyser et diffuser l’information afin qu’elle puisse se traduire en connaissances, en savoir.

Les structures internes sont organisées en fonction des principales technologies utilisées

31
Q

Les technologies liées aux activités d’exploitation selon Thompson

A

Les technologies sont classées en trois types selon le degré de spécification et d’interdépendance des diverses activités d’exploitation:

Technologies intensives (technologies interactives) : permet aux spécialistes de travailler en interaction pour résoudre des situations complexes. Lorsqu’on recourt à cette technologie, la coordination et l’échange des connaissances sont des facteurs cruciaux.

Technologies médiatrices (technologie d’appariement) : elles associent des entités distinctes qui cherchent à établir des liens d’interdépendance. Elles réduisent la nécessité de coordonner des tâches individuelles et sont telles que la gestion de l’information est plus importante que l’application coordonnée des connaissances.

Chaînes technologiques (productions de masse) : elle permet de connaitre la façon de procéder pour obtenir les résultats souhaités. Les tâches sont décomposées en une succession d’étapes.

32
Q

Les technologies liées aux activités d’exploitation selon Woodward

A

Les technologies sont classées en trois catégories selon le type de production qu’elles permettent :

La production en petite série : elle permet de fabriquer un éventail varié de produits pour répondre aux demandes spécifiques de clients particuliers. Ce sont des productions sur mesure exigeant une expertise approfondie du métier.

La production de masse : on fabrique un éventail restreint de produits sur des chaînes de montage. C’est un processus qui nécessite le travail du groupe précédent pour continuer avec un équipement complexe. Ex: voitures, etc.

La production en continu : on ne fabrique que quelques produits en recourant largement à l’automatisation.

33
Q

Technologies liées aux activités d’exploitation et l’adhocratie selon Mintzberg

A

Le recours à l’adhocratie peut être une solution de structure en cas de situations technologies extrêmes
- L’Adhocratie est une structure organisationnelle caractérisée par la rareté des politiques, des procédures et des directives, une décentralisation marquée, un processus décisionnel participatif, une spécialisation horizontale poussé, un petit nombre de paliers hiérarchiques, l’absence quasi-totale de mécanismes de contrôle formels.

Utile lorsque :
- Les tâches varient considérablement et comportent de nombreuses exceptions possibles;
- Les problèmes sont difficiles à cerner et à résoudre.

34
Q

Les technologies d’information et des communications

A

Du point de vue organisationnel, les TIC peuvent jouer plusieurs rôles à savoir :
- servir de substituts à certaines activités d’exploitation ainsi qu’à certains mécanismes de contrôle des processus et modes de coordination formels ;
- représenter un potentiel stratégique ;
- constituer des outils d’apprentissage qui transforment l’information en savoir.

L’évolution des TIC et leur potentiel stratégique ont donné naissance à des « organisations virtuelles ».

Organisation virtuelle : c’est un regroupement d’entreprises en perpétuelle mutation, qui a une société à sa tête et dont les membres mettent en commun leurs compétences, leurs ressources et leur expérience afin de prospérer ensemble.

35
Q

L’environnement et la conception organisationnelle

A

Pour être efficace, la configuration de la structure de l’organisation doit s’harmoniser avec les facteurs internes, mais aussi externes : son environnement global et immédiat qui est complexe.
- Environnement global : Ensemble des conditions culturelles, économiques, politico-juridiques et éducationnelles qui existent dans les milieux où l’organisation est implantée.
- Environnement immédiat : se compose des actionnaires, fournisseurs, distributeurs, organismes publics et des concurrents avec lesquels l’organisation doit interagir pour croître et survivre.

L’environnement de toute organisation est complexe.
- La complexité de l’environnement : définit l’ampleur des problèmes à résoudre et des occasions à saisir dans l’environnement immédiat et global de l’organisation. Elle décrit trois variables majeures :
-> la richesse de l’environnement;
-> l’étroitesse de ses liens d’interdépendance avec l’organisation;
-> le degré d’incertitude qu’il génère.

La complexité de l’environnement pousse les organisations à adapter leur conception organisationnelle à co-évoluer. avec l’environnement. Les deux approches les plus courantes pour co-évoluer sont : la gestion en réseaux et les alliances interentreprises
-> La gestion de réseaux.
-> Le recours à des alliances.

Les organisations peuvent aussi conclure des alliances interentreprises : Accords de coopération ou de coparticipation visant le rapprochement stratégique d’entreprises indépendantes, qui forment ainsi des coentreprises.

36
Q

La bureaucratie

A

Dans les pays industrialisés, la plupart des organisations sont des bureaucraties.

La Bureaucratie est une forme d’organisation qui s’appuie sur l’autorité, la logique et l’ordre. Elle a pour fondements : la division du travail, le contrôle hiérarchique, l’avancement au mérite, les possibilités de carrière à long terme pour les employés et une gestion fondée sur des directives. C’est une forme d’organisation idéale selon le sociologue allemand Max Weber. Les modèles les plus courant sont :
- La bureaucratie mécaniste
- La bureaucratie professionnelle (ou structure organique]
- Les configurations hybrides

37
Q
A

Type de bureaucratie quiprivilégie la centralisation verticale du pouvoir et contrôle ainsi que la spécialisation verticale et horizontale du travail. Elle recourt à des modes de coordination formels et s’appuie fortement sur la standardisation, la formalisation, les directives, les politiques et les procédures.

Comme inconvénients :
- Elle faiblit la motivation de la plupart des travailleurs car ils n’aiment pas les structures de travail rigides,
- Les syndicats s’attachent à des descriptions de tâches toujours plus restreintes et exigent des directives et des règles précises concernant la manière d’accomplir leurs activités,
- Elle peut contrecarrer les efforts d’adaptation aux nouvelles technologies ou à l’évolution de l’environnement.

38
Q

La bureaucratie professionnelle
(ou structure organique)

A

Type de bureaucratie qui privilégie la décentralisation, la spécialisation horizontale et le contrôle exercé par des professionnels. Elle recourt à des modes de coordination interpersonnels.

Comme avantages, elle :
- Donne de meilleurs résultats que la bureaucratie mécaniste pour ce qui est de la résolution de problèmes et répond mieux aux besoins particuliers des clients,
- Réduit la nécessité d’un contrôle centralisé par la direction,
- Permet à l’organisation de déceler les changements de l’environnement et de s’adapter aux nouvelles technologies,
- Parvient plus facilement à mettre en œuvre des stratégies axées sur la qualité du produit, la satisfaction rapide du client et l’innovation.

39
Q

La bureaucratie: Les configurations hybrides

A

Les deux formes de configurations hybrides sont :
- Bureaucratie divisionnaire : elle est composée de différentes divisions, qui peuvent être plus ou moins organiques ou mécanistes. Elles sont traitées comme des entités séparées, même si elles partagent généralement le même énoncé de mission et poursuivent les mêmes grands objectifs stratégiques.
- Conglomérat : Société formée par la concentration de plusieurs organisations exerçant des activités diversifiées sans rapport entre elles. Ce type de configuration soutient que :
-> Toute structure est une combinaison d’éléments fondamentaux,
-> Il n’existe pas de structure idéale ; tout dépend de facteurs tels que la taille et la maturité de l’organisation, son environnement, sa technologie et sa stratégie,
-> L’organisation ne fonctionne pas en vase clos, mais fait partie d’un réseau plus large constitué d’autres organisations et des parties prenantes.

40
Q

La culture organisationnelle

A

Ensemble des attitudes, des valeurs et des croyances communes qu’acquièrent les membres d’une organisation et qui guident leur comportement.

41
Q

Les fonctions de la culture organisationnelle

A

L’adaptation externe
- Processus qui permet à l’organisation d’atteindre ses objectifs et de composer avec les forces de l’environnement; plus précisément l’ensemble des tâches à accomplir et des méthodes à employer pour atteindre les objectifs organisationnels et pour assumer les succès et les échecs.
- L’adaptation externe vise également deux autres aspects liés à la façon de composer avec les forces de l’environnement.
-> Trouver des manières d’informer les gens de l’extérieur de leurs réussites réelles et de celles de l’organisation.
-> Savoir quand le moment est venu d’admettre collectivement un échec.

L’intégration interne
- Processus par lequel les membres de l’organisation se donnent une identité collective et harmonisent leurs façons de travailler ensemble et de se côtoyer.
- Le fait de travailler en groupe suppose trois questions :
-> Décider qui est ou n’est pas membre du groupe.
-> Déterminer informellement les comportements acceptables et inacceptables.
-> Distinguer les alliés des adversaires.

42
Q

La culture dominante, les sous-cultures et les contre-cultures

A

Sous-culture
- Philosophie et valeurs qui sont propres à un groupe, mais qui demeurent en harmonie avec la culture dominante de l’organisation.

Contre-culture
- Philosophie et valeurs qui sont propres à un groupe et qui se définissent par opposition à la culture dominante de l’organisation.

La culture dominante
- Celle qui est mise en place, promue et developpé par les patrons et propriétaires

43
Q

La culture nationale et la culture organisationnelle

A

Les valeurs très largement partagées par les membres d’une organisation proviennent de la culture du pays où cette dernière a été implantée originellement.

Les façons de bâtir en s’appuyant sur la diversité culturelle nationale
- Organisation multiculturelle: Organisation qui valorise la diversité culturelle, mais qui fait en sorte d’empêcher les sous-cultures issues de l’environnement de pénétrer le tissu social qui lui est propre.
- Programme en cinq étapes de Taylor Cox pour créer une organisation multiculturelle:
1. L’organisation doit soutenir le pluralisme, tout en visant une socialisation fondée sur la diversité.
2. L’organisation doit veiller à ce que sa structure intègre la diversité à tous les échelons, de sorte qu’il soit impossible d’associer tel ou tel groupe à tel ou tel type de postes ou de tâches.
3. L’organisation doit essayer d’intégrer les réseaux informels en éliminant les barrières et en accentuant la participation du personnel.
4. L’organisation doit faire disparaître les liens qui l’associent à un groupe particulier.
5. L’organisation doit travailler activement à éliminer les conflits interpersonnels fondés sur l’appartenance à un groupe donné.

44
Q

La culture nationale et la culture organisationnelle

L’importation de sous-groupes sociaux ou ethnoculturels

A

Des difficultés peuvent surgir à cause de l’importation de sous-groupes issus de la société environnante.
- Les sous-groupes de travailleurs unis par une même religion ou une même origine ethnoculturelle, par exemple, seront enclins à créer une contre-culture et à consacrer plus d’énergie à améliorer leur statut collectif qu’à assurer la pérennité de l’organisation.
- L’organisation risque d’avoir beaucoup de mal à s’adapter à des changements culturels plus profonds.
- Les organisations qui adhèrent aux préjugés et aux divisions sociales et qui les reproduisent en leur sein risquent d’éprouver de grandes difficultés à mener des activités internationales importantes.

45
Q

Les trois dimensions de la culture organisationnelle

A

En pyramide: a la base hypothèse commune (croyance, vérité admises), au milieu les valeurs, et en haut la culture apparente (aspect visible, donc cpt, facon de faire)

Culture apparente
- Elle correspond à «la manière dont on fait les choses ici», c’est-à-dire aux méthodes établies par le groupe et enseignées aux nouveaux venus. En outre, elle englobe les récits, les cérémonies et les rituels qui constituent l’histoire de l’organisation ou de l’un de ses groupes.

Valeurs communes
- Elles relient les individus et peuvent agir comme un puissant mécanisme de mobilisation des membres de l’organisation.

Hypothèses communes
- Les vérités allant de soi que les divers groupes de l’organisation ont élaborées et acquises au fil de leur expérience collective.

46
Q

La culture apparente

A

Les récits, les rites, les rituels et les symboles culturels
- Épopée: Récit légendaire qui raconte les exploits du héros.
- Rite: Activité planifiée, standardisée et récurrente à laquelle on recourt à un moment précis afin d’influer sur la perception et sur le comportement des membres de l’organisation.
- Rituel: Ensemble de rites.
- Symbole culturel: Objet, action ou événement qui transmet un message d’ordre culturel.

Les normes et les rôles
- Norme: Elle précise quand certains comportements sont appropriés.
- Rôle: Il précise la position de chacun dans le système social de l’organisation.

47
Q

Les valeurs communes

A

Elles contribuent à transformer des activités routinières en activités importantes et appréciables.

Elles relient l’organisation à des valeurs significatives de la société où elle est implantée.

Elles peuvent procurer à l’organisation un avantage concurrentiel notable.

Les entreprises dotées d’une culture forte se distinguent par un ensemble de valeurs largement partagées et profondément enracinées qui :
- renforcent l’identité organisationnelle;
- améliorent l’engagement collectif;
- créent un système social interne stable;
- réduisent la nécessité des contrôles formels et bureaucratiques.

Les caractéristiques d’une culture organisationnelle forte :
- une compréhension commune réelle de la raison d’être de l’organisation, largement acceptée et souvent résumée dans des slogans;
- la primauté de la personne, laquelle doit passer avant les directives, les orientations, les procédures et la conformité aux exigences d’un poste;
- la mise en valeur de héros dont les actions reflètent la philosophie et les préoccupations de l’organisation;
- le recours aux rituels et aux cérémonies pour rapprocher les membres de l’organisation et construire une identité collective;
- une compréhension commune des règles informelles et des attentes tacites, faisant en sorte que tous les membres de l’organisation sachent ce qu’on attend d’eux;
- la conviction que ce que fait chaque membre de l’organisation est important, quel que soit son rang hiérarchique, et que le partage de l’information et des idées est primordial.

Cependant, une culture forte solidement établie peut : engendrer une vision monolithique de l’organisation et de son environnement qui risque de freiner et de rendre difficiles l’évolution et les changements qu’imposent certaines circonstances.

48
Q

Les hypothèses communes

A

Les significations communes: À l’intérieur d’une organisation, les membres sont susceptibles d’établir une relation entre les actions et des valeurs ou des hypothèses tacites.

Les mythes organisationnels: Croyances non fondées qui circulent dans l’organisation et que la plupart de ses membres acceptent tacitement sans les remettre en question.

Les mythes organisationnels:
- permettent aux dirigeants d’aborder les problèmes insolubles selon une perspective différente, en les décomposant en éléments plus faciles gérer;
- peuvent favoriser l’expérimentation et la créativité;
- aident les gestionnaires à diriger.
- Les mythes peuvent également présenter des inconvénients.
- Trois mythes courants peuvent se combiner pour engendrer des problèmes majeurs :
-> Le mythe selon lequel la direction ne porte pas de jugement tendancieux.
-> Le mythe de la compétence administrative, selon lequel l’entreprise a la compétence pour gérer de nouveaux produits ou procédés, en se servant des anciens processus.
-> Le mythe selon lequel s’attacher à un seul objectif ne signifie pas négliger tous les autres (refus des compromis).

49
Q

Innovation

A

Processus de génération et de mise en pratique de nouvelles idées.

50
Q

Le processus d’innovation en quatre étapes

A
  1. L’imagination : Découverte d’une idée grâce à la créativité spontanée, à l’ingéniosité et au traitement de l’information.
  2. L’expérimentation : Détermination de la valeur et des applications potentielles de l’idée.
  3. L’étude de faisabilité : Détermination des coûts et des bénéfices prévus.
  4. L’application : Production et commercialisation du nouveau bien ou service, ou mise en place du nouveau procédé.
51
Q

L’innovation en matière de produits et l’innovation en matière de procédés

A

Innovation en matière de produits:
Commercialisation de produits (biens ou services) nouveaux et améliorés afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle.

Innovation en matière de procédés :
Mise au point de méthodes de travail ou d’activités d’exploitation nouvelles et améliorées.

52
Q

Caractéristiques des organisations novatrices

A
  • Leur stratégies et leur culture sont axées sur l’innovation.
  • Elles adoptent des structures qui soutiennent l’innovation, favorisent la créativité en privilégiant le travail d’équipe et l’intégration interfonctionnelle.
  • Elles ont une politique de dotation en personnel axée sur l’innovation.
  • Elles bénéficient du soutien de la direction.
  • Elles recherchent des environnements stimulants.
53
Q

Caractéristiques des équipes novatrices

A
  • L’interdépendance des objectifs parmi les membres de l’équipe.
  • Un processus de qualité élevé.
54
Q

Six processus collectifs sont particulièrement importants pour obtenir le succès en matière d’innovation

A
  • la vision;
  • le soutien à l’ innovation;
  • l’orientation vers la tâche;
  • la cohésion;
  • les communications internes;
  • les communications externes.
55
Q

L’équilibre entre l’exploration et l’exploitation

A

Le processus d’innovation va de l’exploration des idées et des possibilités à leur exploitation

Exploitation: Processus d’amélioration et de réutilisation de produits et de procédés existants.

Exploration: Processus au cours duquel l’organisation et ses cadres qu’ils mettent l’accent sur la liberté et sur une réflexion approfondie; ils soumettent donc l’entreprise à de grands changements ou à ce que certains appellent des «innovations radicales».

L’équilibre entre l’exploration et l’exploitation n’est pas simple à réaliser.
- L’exploration exige de l’organisation et de ses cadres qu’ils mettent l’accent sur la liberté et sur une réflexion approfondie, qu’ils soumettent donc l’entreprise à de grands changements.
- Au contraire, l’exploitation requiert avant tout le contrôle et le développement progressif. Il s’agit de planifier avec des budgets serrés, des prévisions consciencieuses et une mise en œuvre régulière des nouveautés.

56
Q

Quatre facteurs essentiels à la création d’une organisation ambidextre

A
  • La reconnaissance, par les gestionnaires, de l’existence de tensions entre l’exploration et l’exploitation.
  • L’acceptation, par les gestionnaires, du fait qu’il n’est pas approprié de recourir à une seule forme de réflexion, s’appuyant sur un seul point de vue.
  • La discussion et la communication entre les gestionnaires et leurs subordonnés à propos des paradoxes engendrés par la simultanéité des grandes idées et des améliorations graduelles et réfléchies.
  • L’incitation des gestionnaires, auprès des subordonnés, à accepter les paradoxes et à les utiliser comme des stimulants pour découvrir et mettre en place des solutions créatives.
57
Q

Décalage culturel organisationnel

A

Décalage qui se crée entre les schémas de la culture dominante et les innovations émergentes.
- Résistance culturelle à l’innovation à cause de l’héritage culture découlant de la confiance excessive des membres de l’organisation dans les règles qui régissent les anciens modes d’action et qui les renforcent.

Techniques pour faire face au décalage culturel organisationnel et favoriser l’innovation :
- Montrer comment les valeurs et hypothèses communes s’appliquent aux innovations.
- Équilibrer le changement de règles avec le respect des règles.

58
Q

Philosophie de gestion

A

Philosophie qui fait le lien entre les questions clés relatives aux objectifs de l’organisation, et les questions clés relatives à la collaboration entre ses membres pour déterminer les méthodes générales que l’organisation devrait adopter dans la conduite de ses affaires.

Une philosophie de gestion bien élaborée :
- fixe des limites qui s’appliquent à tous ses membres et que la plupart comprennent bien;
- fournit à ses membres un modèle cohérent pour aborder les situations nouvelles et originales;
- contribue à souder ses membres en leur garantissant une voie vers la réussite.

Cette approche unificatrice axée sur les valeurs n’est peut-être ni souhaitable ni réalisable.
- Les valeurs et les significations communes proviennent des expériences, des dialogues et des discussions échangés par les membres.
- Il est habituellement impossible de modifier les valeurs des gens du haut vers le bas sans changer la façon dont l’organisation fonctionne ou récompenser les personnes et les groupes.

59
Q

Pour consolider ou transformer la culture organisationnelle, les gestionnaires peuvent …

A
  • modifier les aspects les plus apparents de la culture organisationnelle tels que langage, récits, épopées, rites et rituels;
  • réorienter les leçons à tirer des histoires qui circulent;
  • encourager les gens à adopter leur point de vue sur la réalité de l’organisation.
60
Q

La consolidation et la transformation de la culture organisationnelle

systèmes de récompenses

A

Parmi les moyens dont disposent les gestionnaires pour influer sur la culture organisationnelle, il faut aussi compter les systèmes de récompenses.

Deux modèles, chacun d’eux englobant le système de récompenses, les stratégies et la culture organisationnelle, sont particulièrement courants.
- Le premier modèle consiste en une stratégie axée sur la stabilité, avec des récompenses hiérarchiques. Il cadre avec ce qu’on pourrait appeler une «culture de clan».
- Le second modèle met l’accent sur l’évolution et le changement. Le système de récompenses souligne et renforce davantage une «culture de marché».

61
Q

La consolidation et la transformation de la culture organisationnelle

A

Au-delà des aspects apparents de la culture et des systèmes de récompenses, les dirigeants peuvent donner le ton à la culture organisationnelle et aux changements culturels par :
- leurs priorités;
- l’exemple donné;
- leur gestion des crises et des incidents importants;
- les séances de formation;
- la structure organisationnelle adoptée.

Un des outils les plus efficaces dont disposent les gestionnaires pour influencer la culture organisationnelle est l’établissement d’objectifs partagés par tous et qui sont particuliers à l’organisation.

62
Q

La consolidation et la transformation de la culture organisationnelle

erreur

A

Les dirigeants qui tentent de modifier les valeurs des individus par une approche autoritaire, sans changer le fonctionnement de l’organisation ni reconnaître l’importance des individus, font fausse route.

Les dirigeants qui tentent de relancer une organisation en décidant de changements majeurs au mépris des valeurs communes commettent également une erreur.