s10 c13,14 Flashcards

1
Q

L’importance de la communication

A

La communication est le ciment assurant la cohésion de toute organisation. Elle permet de faire part de l’information, des idées, des objectifs, des orientations, des attentes, des impressions et des émotions dans le contexte d’une action coordonnée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Le processus de communication
schéma

A

Processus d’émission et de transmission de messages porteurs de sens.
émetteur (source)(sens voulu et encodage)-> canal -> récepteir (décodage et sens saisi)
au niveau du canal: bruits parasitaire (barrières relationnels, sources de distraction environnementale, prob sémantiques, message contradictoire, absence de rétroaction effet de la position hiérarchique, diff culturelles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Le processus de communication

A

Émetteur: Individu ou groupe d’individus qui tente de communiquer avec quelqu’un d’autre.

Encodage: Traduction d’une idée ou d’une pensée en un message constitué de symboles verbaux (oraux ou écrits) ou non verbaux (comme les gestes), ou une combinaison des deux.

Canal de communication
- Voie utilisée pour la transmission d’un message (Rencontre en personne, Téléphone, Lettre, Note de service, Courriel, Messagerie vocale, etc.)

Récepteur: Individu ou groupe à qui s’adresse un message.

Décodage: Processus par lequel le récepteur attribue un sens au message reçu.

Rétroaction: Message de retour qu’adresse le récepteur d’un message à son émetteur, généralement pour l’informer de sa compréhension ou de son interprétation de ce que ce dernier a dit ou fait.

Bruit parasite: Toute perturbation qui interfère dans la transmission du message et gêne le processus de communication.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

La communication non verbale

A

Communication qui passe notamment par l’expression du visage, le regard, la position du corps et les gestes.

Très efficace et utile pour clarifier ou renforcer un message verbal

Requiert de la«Présence»
- Présence = Art de communiquer sans les mots.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Les principaux obstacles à la communication

A

Les obstacles potentiels au processus de communication en milieu de travail :
- les barrières relationnelles;
- les sources de distraction environnementales;
- les problèmes sémantiques;
- les messages contradictoires;
- l’absence de rétroaction;
- les effets de la position hiérarchique;
- les différences culturelles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Les barrières relationnelles

A

Barrière relationnelle: Survient quand une personne est incapable d’écouter objectivement ce que l’émetteur lui dit, à cause d’une mauvaise réputation de celui-ci, d’un manque de confiance à son égard, de stéréotypes ou de préjugés, ou de conflits interpersonnels, notamment.

Écoute sélective: Tendance du récepteur à bloquer l’information qu’on lui transmet ou à n’entendre que ce qui correspond à ses idées reçues.

Filtrage de l’information: Tendance de l’émetteur à ne pas transmettre l’information dans sa totalité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Les sources de distraction environnementales

A

Source de distraction liée à l’environnement, telle qu’un bruit ou un visiteur impromptu, qui interfère avec la transmission d’un message et interrompt le processus de communication.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Les problèmes sémantiques

A

Un mauvais choix de mots ou l’utilisation de termes hermétiques et complexes constituent d’importants obstacles à la communication.

Un principe à retenir, même en français : KISS
- «Keepitshort and simple.»

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Les messages contradictoires

A

Décalage entre les mots que prononce un individu et ce que révèlent ses gestes et son langage corporel.

En cas de divergence, mieux vaut accorder plus d’importance aux signaux non verbaux, car ils révèlent généralement les véritables intentions et sentiments de la personne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

L’absence de rétroaction

A

La communication unidirectionnelleva de l’émetteur au récepteur sans qu’il y ait de réponse ou de rétroaction immédiate du récepteur.

La communication bidirectionnelleva dans les deux sens.
- Elle est plus coûteuse en temps et en argent.
- Elle est plus précise et plus efficace que la communication à sens unique.
- S’ils facilitent les choses pour l’émetteur, les messages unilatéraux peuvent être frustrants pour le récepteur, qui n’est pas certain d’en comprendre l’intention ou le sens exact.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Les effets de la position hiérarchique

A

Les différences de statut peuvent devenir des obstacles à la communication entre personnes de paliers hiérarchiques différents.

Effet motus: Phénomène par lequel le subordonné reste « bouche cousue » en face de son supérieur par politesse ou par réticence à transmettre une mauvaise nouvelle.

Gestion par déambulation: Stratégie de gestion qui consiste, pour le gestionnaire, à sortir régulièrement de son bureau pour aller parler à ses subordonnés à leur poste de travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Les différences culturelles

A

Ethnocentrisme: Tendance à penser que les façons de faire de sa propre culture sont les meilleures ou les seules valables.

Esprit de clocher: Tendance à présumer que les façons de faire de sa propre culture sont universelles.

Les difficultés de la communication interculturelle les plus évidentes tiennent :
- aux différences linguistiques;
- au sens différent donné à certains gestes.

Culture à contexte pauvre: Culture dans laquelle les locuteurs ont tendance à être très explicites dans leur utilisation du discours ou de l’écrit; le message est en grande partie transmis par les mots utilisés plutôt que par le contexte.

Culture à contexte riche: Culture dans laquelle les locuteurs ont tendance à ne transmettre par les mots qu’une partie du message, le reste devant être interprété selon la situation, le langage corporel ou d’autres indices contextuels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Les canaux de communication

A

Canal de communication formel: Canal de communication qui suit la voie hiérarchique déterminée par la structure officielle de l’organisation.

Canal de communication informel
- Canal de communication qui emprunte d’autres voies que les voies hiérarchiques déterminées par la structure officielle de l’organisation.
- Bouche-à-oreille : transmission de rumeurs et d’informations officieuses à travers les réseaux d’amis et de connaissances

La valeur du canal de communication
- Capacité du canal de communication à transmettre efficacement l’information.
-> valeur faible a élevé (compte rendu-> lettre ou courriel-> appel téléphonique, visioconférence-> face a face)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

La communication électronique

A

Avantages de la communication électronique
- Diffusion rapide de l’information
- Mise en circulation d’un plus grand volume d’information
- Accès large et immédiat à cette information
- Possibilité pour tout le personnel de partager l’information et de s’en servir
- Intégration des systèmes et des fonctions et utilisation de l’information pour tisser des liens avec d’autres milieux

Désavantages de la communication électronique
- Difficulté à en saisir les aspects émotionnels
- Plus facile de céder à la brusquerie ou d’être exagérément critique et insensible
- Guerre d’insultes (ou flambée) : Échanges de propos enflammés dans le cyberespace.
- Surabondance d’information (surinformation)
- Surveillance des communications possible

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

La circulation de l’information

A

Au sein des organisations, l’information circule et s’échange de par l’intermédiaire des structures formelles et informelles de diverses manières :
- Communication descendante: Communication qui circule des paliers supérieurs vers les paliers inférieurs de la hiérarchie d’une organisation.
- Communication ascendante: Communication qui circule des paliers inférieurs vers les paliers supérieurs de la hiérarchie d’une organisation.
- Communication horizontale
-> Communication qui circule entre employés du même échelon hiérarchique d’une organisation.
-> Écologie organisationnelle: Façon dont l’architecture et l’aménagement des lieux favorisent la communication et la productivité, notamment en améliorant la communication horizontale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Parole

A

Fait, pour les employés, de parler pour échanger des idées, des renseignements, des suggestions ou des préoccupations avec les échelons supérieurs d’une organisation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Silence

A

Fait, pour les employés, de ne pas échanger des données qui pourraient être précieuses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Mise à l’épreuve relationnelle

A

Processus par lequel une personne A fait des divulgations à une personne B qui s’en forge une opinion et qui attribue certaines caractéristiques à la personne A basées sur les divulgations qui lui ont été faites.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Divulgation

A

Dévoilement ou révélation sur soi-même fait à une autre personne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Le maintien des relations

A

Atteinte relationnelle
- Violation de la « limite » du comportement acceptable dans une relation.

Réparation relationnelle
- Actions pour retourner la relation à un état positif.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Les principes de la communication collaborative

A

Principes de la communication collaborative
- Dans le processus de communication, ensemble de règles qui favorisent la résolution commune de problèmes.

Le principal objectif de la communication collaborative est d’éviter les attitudes défensives et le démenti.
- Attitude défensive: Attitude qu’adopte une personne lorsqu’elle a l’impression qu’on l’attaque et qu’elle doit se défendre.
- Démenti: Attitude qu’adopte une personne lorsqu’elle a l’impression qu’on met en doute sa valeur.

  • Se concentrer sur le problème et non sur la personne à laquelle on s’adresse ;
  • Se concentrer sur la résolution conjointe du problème ;
  • Préciser et décrire, au lieu de rester général et vague ;
  • S’approprier la communication au lieu de rapporter les propos de quelqu’un d’autre ;
  • Rester cohérent: faire correspondre les paroles et le langage corporel.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Écoute active

A

Façon d’écouter qui aide l’émetteur d’un message à exprimer ce qu’il veut vraiment dire.

  • Cherchez à déceler le contenu du message; essayez d’entendre exactement ce qu’on vous dit.
  • Soyez à l’écoute des émotions de votre interlocuteur; essayez de comprendre ce qu’il ressent.
  • Réagissez aux émotions de l’interlocuteur; faites-lui savoir que vous comprenez ses sentiments.
  • Prêtez attention aux signaux verbaux et non verbaux.
  • Transmettez à l’interlocuteur ce que vous avez compris; reformulez ce que vous croyez avoir entendu et saisi.

Principes ou clés d’accès à l’écoute active:
- Accepter de ne pas parler et laisser à l’émetteur la chance de s’exprimer ;
- Trouver des domaines d’intérêt personnel dans le message et démontrer notre intérêt en posant des questions ;
- Se concentrer sur le contenu de la communication ;
- Résister aux distractions ;
- S’efforcer de maîtriser ses émotions et ses réactions.
- Adopter une attitude empathique ;
- Éviter de conclure trop rapidement et de faire des évaluations hâtives.
- Utiliser l’écart entre notre rythme de pensée (400-500 mots par minute) et le rythme du discours (100-150 mots par minute) pour réfléchir au contenu du message et en chercher la signification.
- Récapituler le contenu du message et exprimer notre sentiment sur la signification de ce que l’orateur semble être en train de dire.

Les types de réponses émergeant du processus d’écoute:
- Reflet: Paraphraser ce que l’interlocuteur a dit, résumer ses propos ou encore lui poser une question pour s’assurer d’avoir bien compris.
- Questionnement: Demander à l’émetteur d’approfondir, de préciser ou de répéter au besoin.
- Diversion: Passer à un autre sujet de conversation.
- Conseil: Dire quoi faire à son interlocuteur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

La rétroaction constructive

A

Rétroaction constructive: Rétroaction donnée d’une manière franche et positive afin d’aider l’autre à s’améliorer.

Fenêtre de Johari
- Outil qui aide à comprendre sa relation avec soi-même et avec les autres.
- La fenêtre de Joharirévèle la nature de la zone aveugle, c’est-à-dire les choses à propos de soi-même qu’on ignore, mais que les autres connaissent; la rétroaction aide les personnes à réduire leur zone aveugle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Donner de la rétroaction : quelques principes à respecter

A
  • Assurez-vous que la rétroaction est constructive.
  • Donnez la rétroaction en temps opportun.
  • Préparez-vous.
  • Soyez spécifique.
  • Donnez la rétroaction en privé.
  • Restez centré sur le sujet.
  • Exprimez votre soutien.
  • Faites preuve de compassion.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Demander de la rétroaction

A

Expression du souhait d’obtenir de la rétroaction sur soi de la part des autres.

D’après la fenêtre de Johari, on ne devrait pas seulement donner de la rétroaction, on devrait aussi en demander.

Ceux qui demandent de la rétroaction montrent qu’ils souhaitent : 1) obtenir des renseignements afin d’accroître leur rendement; 2) apprendre comment ils sont perçus par les autres; 3) adapter leur comportement en conséquence.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Recevoir de la rétroaction

A

Réceptivité: Aptitude générale d’une personne à recevoir de la rétroaction.

La réceptivité est fonction de quatre éléments :
- L’utilité
-> Conviction que la rétroaction est utile pour atteindre ses objectifs et obtenir les résultats désirés.
- La responsabilisation
-> Sentiment d’avoir la responsabilité d’agir en fonction de la rétroaction reçue.
- La conscience sociale
-> Prise en considération de la perception qu’ont les autres de soi et la sensibilité à cette perception.
- Le sentiment de compétence en matière de rétroaction
-> Compétence perçue par la personne concernant l’interprétation et la réponse adéquate à la rétroaction.

27
Q

Conflit

A

Des désaccords entre des individus ou des groupes concernant des questions de fond ou frictions créées par des problèmes relationnels.

28
Q

Conflit émotionnel

A

Problèmes relationnels qui se manifestent, notamment, par des sentiments de colère, de méfiance, d’animosité, de crainte et de rancune.

29
Q

Conflit de fond

A

Désaccord fondamental sur les objectifs à poursuivre ou sur les moyens de les atteindre.

30
Q

Conflit intrapersonnel

A

Déchirement intérieur découlant d’un choix qu’une personne doit faire ou déchirement intérieur dû à l’incompatibilité, réelle ou perçue, entre les attentes ou les objectifs d’une personne, d’une part, et les attentes qu’on entretient à son égard ou les objectifs qu’on lui fixe, d’autre part.
- Conflit approche-approche : choisir entre deux possibilités tout aussi positives l’une que l’autre.
- Conflit évitement-évitement : choisir entre deux possibilités tout aussi négatives l’une que l’autre.
- Conflit approche-évitement : l’individu est ambivalent quant à une possibilité qui comporte à la fois des aspects positifs et négatifs.

31
Q

Conflit interpersonnel

A

Conflit qui oppose deux individus ou plus.

32
Q

Conflit intergroupes

A

Conflit qui oppose deux groupes ou plus au sein d’une organisation.

33
Q

Conflit interorganisationnel

A

Conflit qui oppose deux organisations ou plus.

Il s’agit souvent de concurrence et de rivalité entre des organisations dont les activités concernent les mêmes marchés.

34
Q
A

Conflit qui a des retombées positives pour les individus, les groupes ou l’organisation.

Le conflit peut être constructif s’il :
- met au jour des problèmes qui, autrement, resteraient latents;
- pousse les parties à étudier de plus près une décision;
- pousse les parties à reconsidérer une décision;
- augmente la quantité d’information dont disposent les décideurs;
- stimule une créativité propice à l’amélioration du rendement.

35
Q

Conflit destructeur

A

Conflit qui a des retombées négatives pour les individus, les groupes ou l’organisation.
- Il détourne les énergies.
- Il nuit à la cohésion du groupe.
- Il favorise les manifestations d’hostilité.
- Il crée un environnement néfaste pour les travailleurs.
- Il risque de diminuer à la fois la productivité et la satisfaction professionnelle.
- Il peut même devenir une cause d’absentéisme et de roulement accru du personnel.

36
Q

La culture et les conflits

A

Les différences culturelles présentent un important potentiel conflictuel.

Les personnes incapables d’accepter et de respecter l’influence de la culture sur le comportement peuvent contribuer à l’apparition de situations dysfonctionnelles et destructrices.

En faisant preuve de sensibilité et de respect dans les relations professionnelles interculturelles, on peut trouver des façons de travailler ensemble sans trop de difficultés et même mettre à profit les avantages du conflit constructif.

37
Q

Résolution de conflit

A

Situation dans laquelle les causes sous-jacentes d’un conflit ont été éliminées.

38
Q

Les phases d’un conflit

A

antécédent du conflit (condition propice)

conflit percu (perception de différent sur des ? de fond ou d’antagonisme d’ordre émotionnel)

conflit ressenti (tension désagréable qui poussent à l’action)

conflit manifeste (résolution ou suppression)

39
Q

Conflit vertical

A

Conflit qui oppose des personnes ou des groupes de paliers hiérarchiques différents. Il se manifeste souvent par des litiges entre subordonnés et supérieurs à propos des ressources, des objectifs, des échéanciers ou des résultats en matière de rendement.

40
Q

Conflit horizontal

A

Conflit qui voit s’affronter des personnes ou des groupes d’un même niveau hiérarchique.

41
Q

Conflit entre une unité opérationnelle et une unité fonctionnelle

A

Conflit qui apparaît, notamment, lorsque les deux parties veulent s’approprier le pouvoir de trancher telle ou telle question concernant les budgets, les embauches, les congédiements, etc.

42
Q

Conflit de rôle

A

Conflit qui survient lorsque les attentes en matière de tâches sont exprimées de manière inadéquate ou déstabilisante.

43
Q

Ambiguïté des rôles

A

Conflit qui survient lorsque les tâches et les objectifs de chacun sont mal définis, faisant en sorte qu’il est difficile de savoir qui est responsable de quoi, et pourquoi.

44
Q

principales causes des types de situations conflictuelles

A

Interdépendance dans le circuit de production
- Mésententes ou disputes ouvertes qui surgissent entre des individus ou des unités qui doivent coopérer pour atteindre des objectifs ambitieux.

Différenciation structurelle
- Les équipes ou des unités de travail poursuivent des objectifs différents et ont des orientations temporelles dissemblables.

Ambiguïté en matière de responsabilités
- Lorsque les tâches et les objectifs de chacun sont mal définis ou lorsque les champs de responsabilités et l’étendue de l’autorité ne sont pas clairement délimités, des conflits peuvent apparaître.

Insuffisance des ressources
- Lorsque les ressources se raréfient, les relations de travail risquent de se détériorer.

Asymétrie de pouvoir ou de valeurs
- Quand il y a un trop grand écart entre la position hiérarchique et l’influence, ou entre les valeurs de personnes ou de groupes interdépendants.

45
Q

Les stratégies de gestion directe des conflits

A

Situation qui ne fait que des perdants (Aucune des parties n’obtient entière satisfaction et les antécédents du conflit restent inchangés.)
- Évitement (fuite): Chacune des parties concernées élude le problème en se comportant comme s’il n’existait pas, parfois dans l’espoir qu’il se dissipe de lui-même.
- Accommodation: On aplanit les divergences et on se concentre sur les ressemblances et les points d’entente pour préserver la coexistence pacifique.
- Compromis: Chaque partie cède à l’autre sur un point important.

Situation qui fait un gagnant et un perdant (Dans cette situation, l’une des parties l’emporte sur l’autre.)
- Affrontement: La victoire revient à celle des parties qui a réussi à s’imposer par sa force, par la supériorité de ses compétences ou par son influence.
- Contrainte: L’une des parties, s’appuyant sur son autorité hiérarchique, impose sa solution et spécifie les gains et les pertes de chacune.

Situation qui ne fait que des gagnants (Dans cette situation, les deux parties misent sur des degrés élevés de coopération et d’affirmation de soi.)
- Résolution de problème: Toutes les parties reconnaissent l’existence d’un problème et acceptent d’y prêter attention. Cette stratégie s’appuie sur la collecte et l’évaluation de l’information pertinente et sur des discussions franches entre les parties pour

46
Q

Les stratégies de gestion directe des conflits

Quand recourir à telle ou telle stratégie?

A

L’évitement est à privilégier :
- si le problème est banal;
- si des questions plus urgentes mobilisent l’attention;
- s’il est nécessaire de calmer le jeu.

L’accommodation est à privilégier :
- si l’enjeu revêt plus d’importance pour l’autre partie que pour soi;
- si l’obtention d’un «crédit» pourrait être utile ultérieurement.

La contrainte est à privilégier :
- si la situation exige une intervention rapide et décisive;
- si une mesure impopulaire s’impose.

Le compromis est à privilégier :
- si on veut obtenir un accord temporaire sur des questions complexes:
- si une solution rapide s’impose.

La résolution de problème est à privilégier :
- lorsque les ressources nécessaires, notamment le temps et l’argent, sont disponibles;
- lorsque chaque partie souhaite parvenir à une véritable résolution du conflit.

47
Q

Les stratégies de gestion indirecte des conflits

A

La diminution de l’interdépendance
Si les circuits sont liés aux circuits de production, le gestionnaire peut revoir le degré d’interdépendance des unités ou des individus.

La dissociation: Éliminer ou restreindre les contacts entre les parties qui s’affrontent

Le recours à des stocks tampons: Constituer des stocks de sécurité entre les équipes en conflits afin de faire disparaître les répercussions que d’éventuelles variations de la production d’intrants peuvent avoir sur le groupe cible.

La courroie de transmission: Désigner une personne qui pourra faciliter la gestion d’un conflit lié à l’interdépendance des tâches.

L’appel aux objectifs communs: Recentrer l’attention des parties potentiellement antagonistes sur une conclusion souhaitable pour tous.

Le recours aux supérieurs hiérarchiques: Transmettre les problèmes aux supérieurs hiérarchiques pour qu’ils trouvent des solutions.

La modification des scénarios et des mythes organisationnels: Recourir à des scénarios, c’est-à-dire à des comportements routiniers qui finissent par faire partie de la culture organisationnelle.

48
Q

Négociation

A

Processus par lequel des parties privilégiant des positions divergentes tentent de parvenir à une entente, à une décision commune.

49
Q

Négociation bilatérale

A

Le gestionnaire négocie directement avec un autre protagoniste.

50
Q

Négociation de groupe

A

Le gestionnaire négocie avec les autres membres de son groupe ou de son équipe pour parvenir à une décision collective.

51
Q

Négociation intergroupe

A

Le groupe auquel appartient le gestionnaire négocie avec un autre groupe pour régler un problème ou une situation qui les concerne tous.

52
Q

Négociation sectorielle

A

Le gestionnaire négocie, à titre de représentant d’une composante de l’organisation, avec des représentants d’autres composantes.

53
Q

Les objectifs de la négociation

A

Les objectifs liés au contenu
- Objectifs qui concernent la teneur des questions sur lesquelles porte la négociation.

Les objectifs liés aux relations
- Objectifs qui concernent la façon dont les personnes engagées dans la négociation et, éventuellement, les groupes qu’elles représentent arriveront à travailler ensemble une fois le processus mené à terme.

54
Q

Les critères d’une négociation efficace

A

La qualité de l’accord
- Les résultats de la négociation correspondent à un accord de qualité, qui est judicieux et satisfaisant pour toutes les parties.

L’harmonie
- La négociation se déroule dans l’harmonie et favorise les relations interpersonnelles au lieu de les inhiber.

55
Q

Aspects éthiques de la négociation

A

Si elles tiennent à garder de bonnes relations professionnelles, les parties doivent respecter des normes éthiques rigoureuses tout au long des négociations.

Les participants tentent souvent de justifier des comportements très discutables sur le plan de l’éthique en alléguant qu’ils étaient anodins, inévitables ou justifiés.

Une fois qu’ils ont enfreint les règles de l’éthique, les gens ont tendance à récidiver.

56
Q

La culture et la négociation

A

Les différences culturelles liées à l’orientation temporelle, à la dimension individualiste ou collectiviste ainsi qu’à la distance hiérarchique peuvent avoir une incidence notable sur une négociation.

57
Q

Les stratégies de négociation

A

Négociation distributive
- Négociation centrée sur les positions respectives des parties, luttant chacune pour maximiser ses propres gains.

Négociation raisonnée (ou négociation à gains mutuels)
- Négociation centrée sur l’évaluation des questions à régler et des intérêts en jeu, toutes les parties recherchant conjointement une solution qui maximise leurs gains mutuels.

58
Q

La négociation distributive

A

Les stratégies axées sur la négociation distributive reposent sur la question suivante : «Qui maximisera ses gains ?»
- La version dure: Les parties tiennent absolument à satisfaire leurs intérêts personnels, ce qui mène à un affrontement où chacune cherche à dominer l’autre et à maximiser ses propres gains.
- La version douce: Au moins une des parties se montre prête à faire des concessions pour parvenir à une solution et cherche à répondre aux revendications de l’autre partie.

Marge de négociation
- Écart entre les montants acceptables respectifs des protagonistes d’une négociation, c’est-à-dire entre le minimum de l’un et le maximum de l’autre.

59
Q

La négociation raisonnée

A

Les stratégies axées sur la négociation raisonnée reposent sur la question suivante : «Comment pouvons-nous maximiser l’utilisation des ressources?»
- Beaucoup moins susceptible de déboucher sur des affrontements, elle amène les parties à envisager un éventail de solutions beaucoup plus vaste.
- Les parties s’orientent vers la recherche conjointe d’une solution mutuellement satisfaisante, elles visent une situation qui ne fait que des gagnants.

Trois attitudes essentielles :
- Chaque partie doit s’engager dans la négociation avec une certaine confiance en l’autre partie.
- Chaque partie doit signifier à l’autre qu’elle est prête à partager l’information qu’elle possède.
- Chaque partie doit manifester une volonté de poser des questions concrètes et de répondre à celles de l’autre partie.

60
Q

La négociation raisonnée

Comportements essentiels

A
  • Aborder objectivement le problème, faire la distinction entre le problème et les individus.
  • Ne laisser aucune considération affective s’immiscer dans les négociations.
  • Se concentrer sur les intérêts plutôt que sur les positions.
  • Éviter de porter des jugements prématurés.
  • Séparer les étapes de proposition d’idées et d’évaluation des solutions possibles.
  • Régler les différends et choisir les solutions en s’appuyant sur des normes ou des critères objectifs.
61
Q

La négociation raisonnée

L’information essentielle

A

Le concept de meilleure solution de rechange (MESORE)
- Chaque partie doit savoir ce qu’elle fera si aucun accord n’est obtenu.
- Chaque partie doit déterminer et comprendre ses intérêts propres dans les questions négociées.
- Chaque partie doit savoir ce qui est le plus important pour elle.
- Chaque partie doit tâcher de comprendre les intérêts de l’autre et saisir l’importance relative des uns et des autres.
- Chaque partie doit comprendre ce qui a de la valeur pour l’autre.

62
Q

Les obstacles à la négociation les plus fréquents

A
  • Les gens ont tendance à établir leurs positions en partant de l’hypothèse erronée qu’un gain ne peut s’obtenir qu’en retirant quelque chose à l’autre partie : mythe du jeu à somme nulle.
  • Comme les parties entament souvent la négociation avec des exigences extrêmes, il y a un risque de surenchère irrationnelle.
  • Les négociateurs font souvent preuve d’une assurance excessive à l’égard de leur position.
  • Des problèmes de communication peuvent aussi compliquer la négociation, et même la faire échouer.
    -> Problème de discours.
    -> Problème d’écoute.
63
Q

Le rôle d’un tiers dans la négociation

A

Mode substitutif de règlement des conflits
- Processus par lequel un tiers neutre aide les parties à se sortir de l’impasse et à régler leur différend.

Arbitrage
- Processus de règlement des différends par lequel un tiers neutre agit comme arbitre et, après avoir entendu les arguments respectifs des parties, prend une décision par laquelle celles-ci sont liées.

Médiation
- Processus de règlement des différends par lequel un tiers neutre tente, par la persuasion et des arguments rationnels, d’amener les parties à une solution négociée.