S1. PRODUCTIVITE ENNEMIE DE L'EMPLOI ? Flashcards
Distinction court terme / long terme
Le court terme en analyse économique :
Le long terme en analyse économique : = tendance “lourde”
Quelle croissance influencent les phénomènes d’offres et les phénomènes de demande ?
Les phénomènes “de demande” influencent la croissance “de court terme”.
Ils ont pour point commun de modifier la demande de certains agents économiques
en modifiant la situation d’autres agents. Effets sur la consommation, l’investissement, les exportations nettes…
Ex : relance budgétaire / politique monétaire / dévaluation taux de change
Les phénomènes “d’offre” influencent la croissance “de long terme”.
Ils ont le plus souvent pour point commun d’alléger la structure de coûts des
entreprises, i.e. de rendre plus efficiente l’activité de production de biens et services.
Effet sur le stock d’heures travaillées, le stock de capital, la productivité des facteurs.
Ex: progrès technique / productivité, choc pétrolier, krach boursier…
La productivité favorise (pratiquement) toujours la croissance de long terme.
Vrai ou faux ?
VRAI. A retenir
Théorie économique : la productivité principale de source de croissance par tête à long-terme
C’est le modèle de croissance à LT de Solow : influence de 3 facteurs sur la croissance du PIB dont : Facteur travail / Population active ; Stock de K productif ; Gains de Progrès Technique (“Productivité Globale des Facteurs”).
La croissance du PIB par tête à long terme, dans ce modèle, correspond
essentiellement à la croissance de la productivité globale des facteurs. Largement
confirmé par les données empiriques depuis plus de 50 ans.
PGF : Fraction de la croissance non expliquée par la hausse des quantités de travail
et de capital.
Par quoi la PGF peut-elle être influencée ?
Elle peut être influencée par la diffusion généralisée de nouvelles technologies ou
refléter l’effet de nouveaux modes de management ou process industriels
Effets de la productivité sur le chômage
Un choc de productivité a différents effets éco à MT sur le marché du travail (modèle néo-keynésien standard) :
Le coût salarial unitaire diminue pour les entreprises -> effet à la baisse sur le
chômage toutes choses égales par ailleurs. Les salariés négocient leur salaire en tenant compte des gains de productivité du travail: vont demander des hausses de salaires -> effet à la hausse sur le chômage
toutes choses égales par ailleurs.
CL : pas d’effet net clair en théorie des gains de productivité sur le niveau
du chômage.
Que suggèrent les études sur un potentiel lien en productivité et chômage ?
Les études ne suggèrent pas de lien clair entre productivité et chômage. Sur très longue période, a priori aucun lien. Et montrent que les entreprises qui font le plus de gains de productivité sont celles qui créent le plus d’emplois.
Retenir : absence d’effet significatif de la productivité sur le taux de chômage
OK. Voir nuage de points graphique
Donner une conséquence problématique des gains de productivité
Hausse des inégalités salariales.
Les gains de productivité ont des conséquences redistributives importantes, i.e. le
supplément de richesses qu’ils occasionnent est réparti inégalement :
- Augmentation des écarts salariaux au sein d’un secteur ou entre les secteurs. Articulation potentiellement problématique avec SMIC relativement élevé.
- Substitution depuis 15 ans des emplois impliquant des tâches non répétitives à des
postes de travail répétitif - Phénomène de destruction créatrice -> mouvements de main d’œuvre.
- Commerce international biaisé dans les pays industrialisés vers les emplois à plus
haut niveau de formation / valeur ajoutée.
CONCLUSION
Les gains de PRODUCTIVITE sont économiquement nécessaires pour la croissance et l’emploi mais pas suffisants car le progrès technique fait sensiblement évoluer la structure des emplois et des tâches.
Solution : Des transitions professionnelles plus fluides et une formation
professionnelle plus efficace sont requises pour accompagner le
redressement de la productivité et de la compétitivité de
l’industrie, et augmenter les gains économiques associés
