RGO Flashcards
% de personnes concernées par le pyrosis ?
20-40% des adultes souffrent d’un pyrossis.
- pour 10% c’est hebdomadaire
- pour 2-5% c’est quotidien
L’hernie hiatale par glissement est plus fréquente que l’hernie hiatale par roulement ?
Vrai glissement (85%)
L’hernie hiatale est suffisante pour expliquer un RGO ?
FAUX
Le RGO peut créer des micro-réveils nocturnes ?
VRAI
Qu’est-ce que le RGO pathologique ?
Il est caractérisé par des symptômes et/ou des lésions d’œsophagite. Le reflux du contenu gastrique est alors dans la majorité des cas anormalement fréquent /prolongé et majoritairement acide.
Facteurs du RGO ?
Défaillance de la barrière anti-reflux œsogastrique (SIO et diaphragme) : défaillance du SIO : relaxations transitoires spontanées. Formes sévères : pression du SIO effondrée.
Hyperpression abdominale (surcharge pondérale, efforts de toux, efforts sportifs à glotte fermée)
Stase gastrique
Hernie hiatale par glissement.
Décrire les deux types d’hernies hiatales ?
Hernie hiatale = protrusion permanente ou intermittente d’une partie de l’estomac dans le thorax à travers le hiatus œsophagien du diaphragme.
2 types:
PAR GLISSEMENT : 85%, cardia intra-thoracique, elle n’est ni nécessaire, ni suffisante pour expliquer un RGO : il peut exister sans hernie hiatale et une hernie hiatale peut ne pas être associée à un RGO. Elle augmente le volume du refluxat lors des épisodes de reflux.
PAR ROULEMENT : 15%, la grosse tubérosité forme une poche intra thoracique, para-œsophagienne, le cardia reste intra-abdominal, pas en lien avec un RGO !
Risque : étranglement herniaire.
Signes fonctionnels digestifs du RGO ?
Pyrosis : brulure retrosternale ascendante
Régurgitations acides : remontées du contenu gastrique jusqu’au niveau pharyngé survenant sans effort de vomissement et sans nausées.
Ils permettent le diag clinique de RGO.
Leur caractère postural ou postprandial : très évocateur.
Si symptômes nocturne : RGO est souvent sévère avec lésions d’oesophagite.
Quels sont les symptômes extra-digestifs du RGO ?
toux, dyspnée asthmatiforme, enrouement, dysesthésies bucco-pharyngées otalgie inexpliquée (droite) laryngite postérieure douleurs précordiales simulant un angor gingivites ou caries dentaires à répétition troubles du sommeil avec micro réveils nocturnes
Symptômes de RGO compliqué : qu’est-ce que l’oesophagite sévère, quels sont ses risques ?
Œsophagite sévère : ulcération du bas œsophage étendues, confluentes ou circonférentielles ou sténose (dite peptique) qui peut être très serrée.
Risques :
- hémorragie digestive : anémie ferriprive, hématémèse, méléna.
- sténose œsophagienne (dysphagie, AEG)
Pas de parallélisme entre la sévérité des symptômes et intensité des lésions d’oesophagite ++++++++
Qu’est-ce que l’endobrachyoesophage ?
Œsophage de BARRETT: défini par le remplacement sur une hauteur + ou - grande de l’épithélium normal malpighien de l’œsophage distal par un épithélium métaplasique cylindrique de type intestinal.
MALPIGHIEN –> CYLINDRIQUE
Pas de symptômes.
Nécessite une surveillance régulière avec biopsies étagées multiples pour dépister : dysplasie !
C’est un FDR:
- Ulcère
- de dysplasie
- d’adénocarcinome
Quel examen clinique et bio en présence d’un RGO ?
Interrogatoire : symptômes typiques de RGO, examen postural, signes d’alarme.
Eliminer un syndrome de rumination : régurgitation dans la bouche d’aliments récemment ingérés avec mastication du bolus, sans brulure rétrosternale, ni nausée ou vomis associé.
Arrêt du phénomène quand le bolus devient acide.
Il est d’origine psychologique et pris en charge par des thérapies comportementales.
Avant 50 ans que faire face à un RGO ?
Quels sont les signes d’alarme ?
Avant 50 ans, si symptômes digestif typique et pas de signes d’alarme (dysphagie amaigrissement anémie) = AUCUN EXAMEN COMPLEMENTAIRES.
Indication de l’endoscopie oesogastroduodénale ?
En 1ère intention si les symptômes sont atypiques ou après 50 ans.
V ou F la normalité de l’endoscopie ne permet pas d’écarter un RGO ?
VRAI
Quels signes endoscopiques permettent d’affirmer un RGO ?
Œsophagite : pertes de substance au moins épithéliales (érosives) Rarement profondes (ulcérées) Qui peuvent être décrites par différentes classifications cotant la gravité des lésions, leur étendue circonférentielle ou non et existence d'une complication comme une sténose peptique.
Indications du transit baryté œsogastrique ?
Pas d’intérêt pour le diagnostic de RGO sauf (très rare) :
en cas de sténose peptique de l’œsophage et d’une volumineuse hernie hiatale en cherchant sa réductibilité et l’association d’une composant mixte par glissement et par roulement.
Quelle technique est en cours d’évaluation pour la détection fiable d’une oesophagite ou d’un EBO ?
L’ingestion d’une vidéocapsule endoscopique.
Indication de la pH métrie des 24h ?
Examen d’exploration fonctionnelle (pas morphologique)
Faite si possible à distance de la prise d’antisécrétoires.
C’est l’exploration fonctionnelle la plus sensible pour diagnostiquer un RGO pathologique.
Permet de quantifier l’exposition acide dans l’œsophage et analyser les relations temporelles entre les symptômes et les épisodes de RGO.
Surtout proposée quand l’endoscopie ne montre pas d’anomalies muqueuses oesophagiennes, dans les circonstances suivantes:
- en cas de manifestation extradigestives compatibles avec un RGO
- en cas de persistance de symptômes oesophagiens gênants sous IPP
- avant une éventuelle chirurgie anti reflux pour avoir une certitude diagnostique en l’absence d’oesophagite.
Quest-ce que l’impédancemétrie oasophagienne ?
Seul examen qui met en évidence un RGO peu ou non acide.
Indiqué surtout si troubles du péristaltisme œsophagien altérant la clairance acide de l’œsophage.
Recommandée en cas d’indication d’opération pour reflux.
TTT médical du RGO : quels sont les buts ?
- Soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie
- Obtenir la cicatrisation des lésions dans les œsophagites sévères pour éviter les complications
- Prévenir les récidives sévères.
Quelles sont les 3 thérapeutiques médicamenteuses possibles ?
Les antiacides : neutralisation du contenu acide
Les IPP :inhibition de la sécrétion gastrique d’acide
Les alginates: protection de la muqueuse œsophagienne en limitant l’extension vers le haut des épisodes de RGO.
Quelles sont les RHD ?
Réduction pondérale
Arrêt du tabac et OH
Surélévation de 45° de la tête du lit
Respect d’un intervalle de 3h entre dîner et coucher.
A combien doit être le pH dans une œsophagite sévère pour permettre la cicatrisation ?
Il doit être > 4 et Ducoup il faut des IPP pleine dose ++
(pour les ulcère ca doit être > 3).
TTT du RGO sans œsophagite ?
INITIAL :
- si symptômes typiques et espacés < 1/semaine
- si symptômes typiques et rapprochés > 1/semaine
< 1/semaine : antiacide, alginates, anti- H2 en 1 à 3 prises / jour (cimétidine, ranitidine, famotidine)
Pas d’IPP en première intention.
> 1 / semaine : IPP à 1/2 dose (sauf oméprazole : pleine dose) pendant 4 semaines.
Quel TTT A LONG TERME du RGO sans œsophagite ?
Initialement: essai d’OPP à la demande.
si rechute fréquentes ou précoces TTT d’entretien par IPP en recherchant la dose minimale efficace
TTT du RGO avec OESOPHAGITE ?
- Peu sévère : IPP à 1/2 dose pendant 4 semaines. SI persistance des symptômes : IPP pleine dose.
- Sévère: IPP pleine dose pendant 8 semaines
et en prévention des récidives: IPP à dose minimale efficace.
TTT du RGO avec manifestations extra-digestives prédominantes ou isolées ?
Le TTT antisécrétoire n’est pas recommandé : pas de preuve d’efficacité des IPP.
D’autres auteurs discutent l’utilité d’un TTT par IPP double dose prolongé au moins 3 mois, dans des situations comme la toux. après avoir exclu une cause ORL ou pulmonaire;
TTT RGO résistant aux IPP ?
Il faut discuter l’éventualité d’un RGO non Acide ou erreur diagnostique.
Il faut faire une pH impédancemétrie sous traitement pour voir si acide +++
si reflux persistant documenté : augmenter dose d’IPP, ou associée aux antiacides.
Chirurgie discutée si reflux persiste
TTT de la sténose peptique ?
Traitement en continu par IPP pleine dose.
Dilatation endoscopiques indiquées en cas de sténose (pour améliorer la dysphagie)
TTT de l’endobrachyoesophage ?
Seul l’EBO symptomatique ou associé à une oesophagite doit être traité par IPP alors que les formes asymptomatiques et non associées à une oesophagite ne nécessitent pas de TTT.
Les anti sécrétoires au long cours et la chirurgie anti reflux ne préviennent pas l’apparition de la dysplasie ou du cancer.
Il faut donc malgré les TTT faire des biopsies systématiques au cours d’endoscopies.
Quelle est la chirurgie du RGO ?
Montage anti reflux en restaurant les conditions anatomiques qui s’opposent au RO avec un segment d’œsophage abdominal.
C’est une FUNDOPLICATURE COMPLETE selon le procédé de Nissen.
Peut être effectuée sous coelioscopie.
Se discute chez malades:
- très améliorés par le TT médical mais qui récidivent dès son arrêt et nécessitent un TTT continu au long cours
- qui continuent à être génés par régugitations régulières
- ayant une volumineuse hernie hiatale
- chez qui la persistance d’un reflux anormal sous TT à été documentée.
Les TTT endoscopique n’ont pas apportés leur preuve d’efficacité.