Révision de concepts - Relation d'aide Flashcards

1
Q

Quels sont les quatre stipulats de l’approche humaniste?

A
  1. Toute personne est en partie semblable aux autres.
    1. Utiliser sa connaissance et son expérience des autres pour aider un individu.
  2. Toute personne est en partie unique au monde.
    1. Subjectivité propre à chacun. Ce qui est bon pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre.
  3. Toute personne poss`de la capacité de résoudre ses problèmes d’ordre existentiel,pourvu qu’elle reçoive au besoin l’aide appropriée.
    1. Chacun est en principe son propre expert. Bien qu’aidée, la personne demeure celle qui décide pour elle-même.
    2. Équilibre entre l’autonomie, la compétence existentielle de la personne et le besoin occasionnel de soutien dans la consolidation de cette autonomie.
  4. Plusieurs problèmes d’ordre existentiel nécessitent pour leur solution l’apport d’informations spécialisées.
    1. Certains problèmes existentiels ont des incidences médicales, légales, fiscales…
    2. Compétences professionnelles (i.e. santé mentale, DI, toxicomanie…) et compétences interpersonnelles (empathie, personnalisation…) sont nécessaires et complémentaires.
    3. L’objectif est d’aider la personne à progresser dans l’exploration de son problème et de sa solution.
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2
Q

Il existe deux types d’immédiateté. Lesquels et comment se différencient-ils?

A
  • Immédiateté dans la relation: la façon dont la relation évolue.
  • Immédiateté dans l’instant présent: interaction particulière dans le moment présent.
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3
Q

Il existe deux niveaux de réalité. Décrivez-les.

A

La réalité de premier ordre est celle que nous percevons à l’aide de nos sens (odorat, goût, toucher, vue, son).

La réalité de 2e ordre est la signification que nous donnons à la première réalité, c’est-à-dire la construction de notre esprit à partir de ce que nous assimilons.

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4
Q

Qui suis-je?

Habileté à percevoir exactement les pensées et les sentiments d’autrui, à comprendre le mieux possible la personne et à lui démontrer cette compréhension.

A

Le reflet empathique.

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5
Q

Quelles sont les fonctions de la confrontation?

Nommez les cinq.

A
  • Inciter à une prise de conscience.
  • Aider la personne à trouver le sens de son comportement/modes de comportement.
  • Aider la personne à explorer les conséquences de son comportement.
  • Aider la personne à passer à l’action.
  • Inciter la personne aidée à assumer ses problèmes et ressources.
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6
Q

Quelles sont les quatre formes de focalisation?

A
  1. La focalisation non-verbale: posture qui incite l’aidé à continuer, à clarifier.
  2. La question ouverte: d’expression, de compréhension, de scénarios de solution.
  3. La focalisation par répétition: stimuler l’aidé en répétant un mot clé apparaissant comme important.
  4. La focalisation à l’aide d’une adverbe/une conjonction: bref et encourage l’aidé à poursuivre (donc…, mais…, souvent?, etc.)
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7
Q

Lors d’écoute réflexive, l’intervenant cherche à repérer …

A

les distortions et les fausses idées que le client nourrir sur lui-même ou autrui.

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8
Q

Quels sont les obstacles à une écoute adéquate?

A
  • Faire semblant d’écouter.
  • Écouter à moitié.
  • L’écoute mécanique.
  • Préparer sa réponse.

Une écoute inadéquate ne favorise ni la compréhension, ni les relations humaines.

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9
Q

Complèter l’affirmation suivante:

Il est parfois plus utile de changer la _(1)_ d’un problème que de modifier les éléments de la réalité. En ne changeant rien, tout change.

A

perception

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10
Q

Qui suis-je?

Je suis essentiel à la santé physique d’un individu tout en participant à son état de santé global.

A

La santé mentale.

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11
Q

Quelles sont les quatre valeurs essentielles constituant les normes fondamentales de la relation d’aide?

A
  1. Le respect.
  2. L’empathie.
  3. L’authenticité.
  4. Le renforcement de l’autonomie de l’aidé.
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12
Q

Lors de l’écoute du vécu du sujet, l’intervenant cherche à explorer trois sphères. Lesquelles?

A
  1. L’expérience: ce qui lui est arrivé.
  2. Les comportements: ce qu’il fait ou s’abstient de faire.
  3. Les sentiments: comment il se sent.
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13
Q

Vrai ou faux?

L’objectif de la relation d’aide est de résoudre les problèmes pour le sujet.

A

Faux.

L’objectif est d’amener le sujet à les gérer plus efficacement ou même à les dépasser, en saisissant les nouvelles occasions qu’offre l’existence. Cela passe par le développement de ressources inexploitées et les perspectives d’avenir non explorées.

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14
Q

Le modèle cognitivo-comportemental proposé par Egan comprend trois phases afin d’aider le sujet à surmonter ses difficultés. Quelles sont-elles?

A
  1. Déterminer ce qui se passe.
  2. Déterminer ce qu’a le sujet vs ce qu’il désire.
  3. Déterminer comment obtenir ce qu’il désire.
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15
Q

Vrai ou faux?

L’intervenant doit poser une jugement moral sur ce qui compte vraiment dans le message de l’aidé.

A

Faux.

L’intervenant doit poser un jugement clinique sur ce qui compte vraiment dans le message de l’aidé.

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16
Q

Le modèle humaniste de Hétu, inspiré du modèle de Rogers, propose trois étapes en vue d’un ajustement à la réalité. Lesquelles?

A
  1. La réalité extérieure.
  2. L’expression de cette réalité et de ce qu’elle sous-tend: qu’est-ce que je vis présentement?
  3. La compréhension de ce qui s’est passé et de ce que cela sous-tend: qu’est-ce que ça me dit sur moi?

Le résultat est l’adaptation du sujet, qui vivra de nouveaux événements. C’est une boucle continuelle.

17
Q

L’intervenant travaille à partir de la réalité de l’aidé. Quel est son rôle?

A

Il aide le sujet à modifier la réalité de 1er ordre et travaille sur la mise en sens des événements significatifs de ce vécu pour assouplir et modifier la réalité de 2e ordre de favoriser l’émergence de comportements adaptatifs.

18
Q

Lors de l’entretien, il est important de se limiter à quelques questions. Pourquoi?

Trois raisons.

A
  1. L’entretien n’est pas un interrogatoire.
  2. Les clients reconnaissent les questions destinées à combler le silence lorsque l’intervenant ne trouve rien de mieux à dire.
  3. Les questions doivent servir à faire avancer l’aidé, pas à répondre à la curiosité de l’intervenant.
19
Q

Carl Rogers propose un modèle d’approche centrée sur la personne qui met l’accent sur la qualité de la relation.

Selont cette approche, quelles sont les trois condition à l’établissement de la relation thérapeutique?

A
  1. La compréhension empathique du sujet.
  2. Le regard positif inconditionnel sur le sujet avec absence de jugement.
  3. La congruence de l’intervenant.
20
Q

Quel est le piège à éviter lorsque l’on écoute les problèmes du sujet?

A

N’écouter QUE les problèmes. Il revient à l’intervenant d’aider le sujet à découvrir et à mobiliser ses ressources pour résoudre ses difficultés et tirer parti des opportunités qui s’offrent à lui.

21
Q

Les valeurs réfèrent au Savoir-Être de l’intervenant. Quelles sont les schèmes relationnels qui en découlent?

A
  • La considération: acceptation critique, mais inconditionnelle du sujet.
  • La sécurité: ensemble d’attitudes qui permettent d’affronter les défis sans compromettre la relation lors de dangers réels ou imaginés, et ce, sans se sentir paralysé.
  • La confiance: confiance au potentiel du sujet.
  • La disponibilité: disponible aux besoins de l’autre même si le sujet ne répond pas aux attentes.
  • La congruence: authenticité.
  • L’empathie: cpacité à se glisser dans la peau de l’autre en gardant la possibilité d’objectiver et de communique la compréhension de l’autre.