Résumé Chirurgie cardiaque - Tuto 2 Flashcards
Complications pulmonaires d’une chirurgie cardiaque
ARADE
- risque d’Aspirations élevé
- Restriction de la capacité pulmonaire
- Atélectasie post-extubation
- Dyspnée
- Épanchement pleural
Complications vasculaires d’une chirurgie cardiaque
HHH-ATO
- Hypothermie
- Hypovolémie
- Hémorragie
- AVC
- Thrombophlébite
- Oxygénation tissulaire diminuée
Complications cardiaques d’une chirurgie cardiaque
FISH IT
- Fibrillation ventriculaire
- Infarctus
- risque de Saignements
- HTA
- risque d’Infection
- Tamponnade cardiaque
Complications a/n de la mémoire d’une chirurgie cardiaque
- Confusion post-op : ++ opération longue, alcoolique et personnes âgées
- Troubles cognitifs, de la mémoire et de concentration : Relativement fréquent et plus prononcés immédiatement après l’intervention. Plus fréquents chez insuffisants cardiaques, antécédents de crise de cœur, chirurgie avec cœur artificielle, intervention longue et compliquée. En moins de 1 an, la majorité sont rétablis.
Complications sternales d’une chirurgie cardiaque
- Déhiscence : Processus de séparation du sternum osseux, Ouverture d’une plaie spontanée a/n du site opératoire (5e à 10e jour post-op.). Précédée par une augmentation de la pression intra-abdominale causée par des vomissements, éternuements, toux.
- Médiastinite : Infection profonde a/n du médiastin (site opératoire) incluant l’infection des tissus au-delà de la couche sous-cutanée, l’ostéomyélite sternale et atteinte des organes/tissus rétrosternaux.
- Reconstruction sternale : Fixation du sternum osseux à l’aide de plaques transverses et longitudinales. Celles-ci sont fixées par des muscles : grand dorsale, grand droit de l’abdomen et grand pectoral.
Facteurs de risque de la déhiscence
IIS TROC CD
- Infection
- Ischémie locale
- Sutures trop lâches ou serrés
- Tension excessive sur l’incision
- Radiothérapie
- Obésité
- Chimiothérapie
- prise prolongée de Corticostéroïdes
- Dénutrition
Signes précurseurs de la déhiscence
FED HVN
- Fièvre
- Écoulement de la plaie
- Douleur excessive
- Hoquets
- Vomissements
- Nausées
Signes cliniques de la déhiscence
ACTE TV
- Abcès
- Changement de configuration de la plaie
- Toux provoquant une douleur intense
- Écoulement d’un Exsudat séro-sanguin
- Tachycardie
- Vomissements
Physiopathologie de la médiastinite + facteurs de risque
Le germe de l’infection provient de la flore du patient, de la flore du personnel soignant ou de l’environnement et sa colonisation a lieu durant la phase peropératoire. Se manifeste entre le 10e et 20e jours post-op.
Altération des défenses de l’organisme par :
- Prélèvements des artères mammaires internes qui amènent une dévascularisation de la partie postérieure du sternum.
- Mauvaise hydratation/irrigation/nettoyage de la plaie permettant le développement d’un inoculum bactérien.
- Circulation extracorporelle qui amène des changements immunologiques, notamment une immunodépression transitoire.
Facteurs de risque :
- Diabète
- Réalisation de la chirurgie à l’aide des deux artères mammaires internes
- Obésité
- Durée de l’intervention
Signes cliniques de la médiastinite
- Instabilité sternale
- Inflammation locale
- Fièvre
Indications et C-Is d’une reconstruction sternale
Indications :
- Instabilité sternale avec déhiscence
- Réparation après résection d’une tumeur
- Infection subaiguë et aigue
C-Is :
- Plaie purulente active
- Patient instable : Faible fonction pulmonaire, Faible réserve cardiaque, maladie en phase terminale
Infection : complication la plus fréquente de chirurgie
Associée à :
- Chirurgie abdominale
- Chirurgie > 2heures
- Présence de plusieurs comorbidités
- Plaie souillée, contaminée et infectée
Signes et symptômes d’infection: FOOT CLEF
- Frissons
- Odeur nauséabonde
- Œdème des tissus adjacents
- Tachycardie
- Chaleur
- Leucocytose
- Érythème > 1-2 cm et Écoulement purulent
- Fièvre
Conséquences de l’anesthésie a/n respiratoire
DERP CHAT TDI
- Dépression respiratoire
- diminution de l’Excursion thoracique
- augmentation de la Résistance dû à l’obstruction des voies respiratoires
- Patron respiratoire anormal
- Changement des volumes respiratoires, des échanges gazeux et de la mécanique
- Hypoxémie secondaire à un shunt transpulmonaire
- Atélectasie alvéolaire
- changement du Tonus et du patron de contractions des muscles respiratoires (diaphragme monte de 2 cm et diminution de la CRF)
- Tachycardie et tachypnée
- Diminution des bruits au base des poumons et ronchis associés au mucus
- Irritation/compression du nerf phrénique
Chirurgie à cœur battant (avantages/inconvénients)
Cœur qui bat.
Avantages :
- Troubles cognitifs, de la mémoire et de la concentration moins importants
- Diminue la durée d’hospitalisation
- Probabilité de transfusion sanguine faible
- Peut retirer drains thoraciques plus tôt
Inconvénients :
- Difficulté d’accès au cœur postérieur (ex : artères coronaires D)
- Diminue la durée de vie du greffon (plus difficile à mettre)
- Ne convient pas à tout le monde
- Absence de documentation sur le taux de réussite à long terme
- Réduit pas le risque d’AVC
Chirurgie par circulation extracorporelle (avantages/inconvénients)
Cœur qui ne bat pas.
Avantages :
- Plus facile de fixer un greffon sur un cœur qui ne bat pas
- Techniques éprouvées, résultat bien connu
Inconvénients :
- Risque accru de rétention d’eau (œdème pulmonaire), atteinte rénale
- Partiellement responsable des troubles cognitifs, de la mémoire et de la concentration
Caractéristiques des anomalies/chirurgies valvulaires
Anomalies valvulaires de fermeture (insuffisance valvulaire) ou d’ouverture (rétrécissement, sténose de la valve). Les anomalies touchent surtout la valve mitrale et aortique, parfois la valve auriculo-ventriculaire D et rarement la valve pulmonaire.
Les anomalies pulmonaires surviennent principalement lors de :
- Malformations congénitales - Rhumatisme articulaire aigue
- Endocardite
- Calcification (accumulation de Ca2+)
2 types de valves possibles lors de remplacement valvulaire
Le choix de la valve se fait en fonction de l’âge du patient.
- Biologique : Valve fait à partir de péricarde bovin avec une armature métallique.
- Durée de vie de 15 à 20 ans. Possibilité de dégénérescence.
- Ne nécessite pas la prise d’anticoagulant. - Mécanique : Fait à partir de matériel synthétique.
- Valve à vie (surtout pour les moins de 65 ans)
- Nécessite une prise d’anticoagulant à long terme.