Relations Interpersonneles Et Psychopathologie Flashcards
Psychopathologie et relations: dépistage de la dépression ?
- Beck Dépression Inventory (BDI)
- Edinburgh Postnatal Dépression Scale (EPDS)
La pathologie dépressive ?
Touché surtout les femmes. En suisse 5-20 %. Plus importante cause d’invalidité. Pathologie dont la composante interpersonnelle est centrale.
BDI- II ?
Un des instruments les plus répandus pour le dépistage de la dépression. Idée de créer un instrument “inventaire” ou d’évaluation des pensées et des affects négatifs.
Selon Beck dépression =
Présence et activité constante de schémas cognitifs négatifs qui génèrent des pensées négatives sur soi, le monde et le futur (triade cognitive) et des affects dépressifs.
BDI-II But de l’outil ?
Evaluation auto-reportée de la dépression chez des personnes de 16 ans et plus. Utilisé pour le dépistage et pour évaluer la sévérité du diagnostic dans une dépression diagnostiquée. 21 items élaboré / révisés pour répondre aux critères du DSM. Chaque item présente un critère symptomatique lié à la dépression aux scores 0 (absence) à 3 ( présence continuelle ou massive)
BDI-II Attention : spécificité et sensibilité ?
Sensibilité : éviter les “faux négatifs” c’est-à-dire maximiser la chance que le Test dépisté une personne porteuse de la maladie=> seuil bas.
Spécificité: éviter les “faux positifs”, c’est-à-dire maximiser la discrimination opérée par le test en “rejetant” bien des personnes non porteuses de la maladie => seuil haut.
Le BDI privilégie la sensibilité au risque des faux positifs.
BDI fidélité ?
Bonne
BDI validité ?
Validité critérielle par comparaison des diagnostiques.
Ediburgh Postnatal Dépression Scale (EPDS) ?
Dépression atypique suivant la naissance qui est une dépression non psychotique, sans isérois suicidaire ou ralentissement psychomoteur: la dépression post-partum touche 15-20 % des mères et 10% des pères. L’EPDS vise spécifiquement le dépistage. Calqué sur le BDI.
EPDS validité ?
Validité convergente avec le BDI et avec d’autres instruments de mesure de la dépression.
Qualification de la relation de couple: la satisfaction conjugale ?
Dyadique Adjustment Scale (DAS )
Relation conjugale et santé ‘
L’insatisfaction conjugale et liée à la dépression, tout comme la dépression est prédictive d’une insatisfaction conjugale. La qualité du mariage est liée à la santé somatique: conflit et insatisfaction dans la relation conjugale sont par exemple liés à une plus grande probabilité d’avoir une pression artérielle élevée et un système immunitaire moins performant. Les couples tendent à consulter trop tard quand la dégradation de la relation est irréversible.
DAS => définition de la satisfaction ?
La satisfaction est la correspondance ente la relation attendue et la relation réelle. Concordance entre les attentes et les comportements réciproque des partenaires du couple. La satisfaction est une attitude plus ou moins favorable envers sa relation maritale.
Dyadique Adjustment Scale (DAS ) échelle de satisfaction conjugale ?
Auto-questionnaire individuel rempli par chaque membre du couple séparément. Passation rapide: 5-10 minutes. Structure du questionnaire: 32 questions réparties en 4 dimensions (consensus dyadique, satisfaction, cohésion, affection). Plus le score est élevé, meilleure est la relation. Addition des scores. Un score de couple peut être calculé en faisant la moyenne des réponses des deux partenaires. Seuil a 97.
DAS fidélité ?
Cohérence interne forte des quatre dimensions.
DAS validité ?
Validité critérielle sur deux populations. Bonne validité prédictive ou concurrente quand les résultats sont utilisés comme variable continue.
Méthode alternatives du DAS ?
Abrégées, hiérarchiques.
Forces du DAS ?
Discrimine des situations polarisées et des insatisfactions importantes. Prédictif de l’évolution des couples au niveau de la population. Permet le monitoring des thérapies de couples.
Faiblesse du DAS ?
Fort effet de désirabilité sociale; les réponses tendent à être élevées. Score seuil peu fiable. Pour l’évaluation, une version abrégée suffit (4-7 items). Instrument original étant plus utile pour une description à visée non évaluation.
Qualité de la relation thérapeutique ‘
Helping Alliance Questionnaire II (Haq-II)
Les psychothérapies, quelle que soit leur obédience, partagen des caractéristiques communes (facteurs communs) ?
- Proposer une relation d’aide.
- L’alliance thérapeutique
- La croyance (allégeance du thérapeute à son modèle qui croit en lui de bonne foi.)
La responsabilité du changement?
Les changement est surtout expliqué par les facteurs communs.Le changement significatif et surtout expliqué par les techniques spécifiques.
L’alliance thérapeutique selon Freud ?
Le transfert. Dans la cure analytique, le patient doit s’attacher au traitement et au praticien pour que le traitement ait du succès.
L’alliance thérapeutique selon Zetzel ?
Introduit le concept d’alliance thérapeutique comme “l’attachement du patient à l’analyste”
L’alliance thérapeutique selon Greenson ?
Capacité à collaborer pour réaliser certaines tâches.
L’alliance thérapeutique. Du coté du thérapeute. Rogers ?
Contribution du thérapeute au traitement:
- Empathie
- Congruence
- Considération positive
Bordin : L’alliance de travail est un processus interpersonnel, qui se définit par…?
- Le lien entre patient et thérapeute
- L’accord sur les buts psychothérapeutiques
- L’accord sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre ces buts.
Évolution de l’alliance ?
L’alliance est dynamique: elle se construit, se péjoratif, se reconstruit etc…
Alliance de type I ?
Établissement de l’alliance en début de thérapie, liée au climat affectif. Pouvoir prédictif important. Dépend principalement du thérapeute. La patient restent le thérapeute comme très soutenant et capable de porter ses difficultés.
Alliance de type II ?
Au cours de la thérapie, alliance qui fluctue. Le patient à le sentiment que le travail collaboratif va dans le bon sens.
Questionnaire “Helping Alliance” révisé ?
Questionnaire auto-reporté de 19 items. 1 version client une version thérapeute. Dépouillement = cumule des score en inversant les items négatifs. Utilisation => prédiction de l’issue d’une thérapie. Monitoring de la thérapie.