Relation pression-volume et élastance ventriculaire Flashcards
definition
structure tridimensionnelle générant une pression en fonction d’un volume (fonction pompe), des paramètres de fonction contractile définis au niveau du muscle isolé (fonction muscle).
representation du boucle
à l’autre représentation classique du cycle cardiaque appelée « boucle pression-volume » où la pression du ventricule est représentée en ordonnée en fonction de son volume présenté en abscisse
avantage du boucle
offre l’avantage de permettre une appréciation relativement simple de la contractilité du VG de façon indépendante de la précharge et prenant en compte l’ensemble de la post-charge sous la forme dite du couplage ventriculo-artériel
le VG est considéré dans la boucle comme
une pompe musculaire dont la rigidité appelée également élastance (inverse de la capacitance ou compliance) augmente de façon continue depuis le début jusqu’à la fin de la contraction où elle est maximale.
l’augmentation de rigidité progressive du VG s’explique par
la progression de l’activation des myofibrilles au fur et à mesure de la libération du Ca 2+ par le RS, avec une augmentation du nombre de ponts actine-myosine activés jusqu’au pic de pression, donc un myocarde de plus en plus rigide.
L’élastance en fonction du temps E (t) est définie comme :
E (t) = P (t) / [V (t) – Vd] où P (t) est la pression instantanée, V (t) le volume instantané, et Vd une constante déterminée expérimentalement. E (t) passe par un maximum en fin de systole, valeur appelée élastance télésystolique ou E es (es pour end systolic ).
En faisant varier la pré- ou la post-charge, le point télésystolique décrit
une droite, appelée parfois relation PTS-VTS (pression télésystolique-volume télésystolique) dont la pente E es est caractéristique d’un niveau de contractilité donné.
L’avantage principal de cette méthode (En faisant varier la pré- ou la post-charge) est
elle étudie le cœur entier comme un système muscle-pompe et que la pente de la relation PTS-VTS qui définit l’état inotrope du ventricule est indépendante de la précharge et inclut la post-charge.
En outre, la réalisation des boucles pression-volume donne également accès à
l’élastance artérielle effective, E a , rapport entre la PTS et le volume d’éjection systolique (VES) qui témoigne de la composante artérielle de la post-charge du VG et dépend également de la fréquence cardiaque.
Le rapport E a /E es est ainsi
un index du couplage ventriculo-artériel
Boucle pression-volume (PV). Le cycle du ventricule gauche (VG) peut être décrit dans un diagramme où le volume figure en abscisse et la pression en ordonnée, comme une boucle de rotation antihoraire (boucle bleue [1]) : en partant du volume télésystolique à la fin de la relaxation isovolumique (VTS 1 ), pendant le remplissage qui fait suite à l’ouverture mitrale, le volume et la pression augmentent jusqu’à la fermeture de la mitrale (FM) suivie de la phase de contraction isovolumique pendant laquelle la pression intraventriculaire gauche augmente sans que son volume change. L’ouverture de la valvule aortique (OA) marque le début de l’éjection qui se termine avec la fermeture de la valvule aortique (FA) par le point télésystolique, suivie de la relaxation isovolumique jusqu’à l’ouverture de la valvule mitrale (OM). À l’occasion d’une brusque augmentation de la précharge comme peut le faire la perfusion rapide d’un produit de remplissage vasculaire, la boucle PV est déplacée en haut et à droite (boucle verte [2]) avec une augmentation du volume et de la pression télédiastolique du VG. Selon la loi de Frank-Starling, la contraction du VG est plus forte et le volume d’éjection systolique (VES) est plus grand, avec un déplacement en haut et à droite du point télésystolique. Au bout d’un moment, une partie du produit de remplissage est passé dans la circulation à haute pression avec pour conséquence une baisse du volume télédiastolique (VTD 3 ) et un déplacement en haut et à droite du point télésystolique du fait de l’augmentation de la post-charge (boucle orange [3]). À l’occasion de cette variation de précharge, les points télésystoliques décrivent une droite appelée relation PTS-VTS (pression télésystolique-volume télésystolique) dont la pente, E es , est caractéristique d’un niveau de contractilité donné. L’adjonction d’un agent inotrope positif (I+) augmente la pente de cette relation (boucle 4).