RAAC Flashcards
definition de la RAAC
Réhabititation améliorée après chirugie
La Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) est une approche multidisciplinaire qui vise à optimiser la récupération des patients après une intervention chirurgicale en intégrant plusieurs étapes clés avant, pendant et après l’opération.
concept de la RAAC
- Création : 1990 Henrik Kehlet,
équipe médicale et soutenu par recherche médicale / - 2010 arivé en france -> groupe GRACE
Objectives de la RAAC
- Rendre le patient plus autonome
o Diminuer la durée d’hospitalisation
o Limiter les complications post-opératoires
o Limiter la douleur
o Favoriser la récupération
o Rendre le patient acteur de sa démarche de soin => expliquer la démarche au patient
et ce que c’est que d’être acteur de sa santé
explique la démarche clé et les étapes de la RAAC
3 étapes clés :
1. - autodiagnostic
2. - plan d’action
3. - suivi de la mise en œuvre
Objective principal de la RAAC
- d’accélérer la récupération fonctionnelle du patient tout en minimisant les complications post-opératoires.
detaille la premiere etape : autodiagnostique
- Première étape où une évaluation globale des besoins du patient est réalisée. Il s’agit d’une évaluation anticipative des aspects physiques, médicaux, nutritionnels, psychologiques et psycho-sociaux. Ce diagnostic est effectué avant l’opération et réévalué durant le processus de soin.
Évaluation :
- Physique : capacités motrices, état général.
- Médical : pathologies associées.
- Nutritionnel : statut nutritionnel et risque de dénutrition.
- Psychologique et psychosocial : soutien et préparation mentale.
detaille la deuxieme etape : plan d’action
Sur la base de cet autodiagnostic, un plan d’action individualisé est mis en place avec une équipe pluridisciplinaire.
Cela inclut :
1. Rendez-vous préopératoires avec des infirmiers diplômés d’État (IDE) et d’autres professionnels (médecins, nutritionnistes, psychologues, etc.).
2. Mise en place de mesures nutritionnelles spécifiques, comme un jeûne modéré en péri-opératoire, visant à limiter les complications.
3. Prévention des risques, notamment l’anémie par carence martiale, qui est abordée avec des suppléments si nécessaire
detaille la troisieme etape : Suivi de la mise en œuvre
Pos-opératoire immediate :
1. Suivi rigoureux de l’état du patient avec des interventions visant à prévenir des complications (comme l’anémie).
2. Mobilisation précoce : encourager une stimulation physique rapide après l’opération pour réduire les complications de l’alitement prolongé.
3. Réalimentation adaptée dès que possible après l’opération pour favoriser une récupération rapide et éviter la dénutrition.
explique comment la RAAC est une demarche pluridisciplinaire
- La RAAC implique des sessions collectives et individuelles, ainsi que des réunions plénières où différents professionnels de santé coordonnent les soins.
- Cela favorise une approche globale prenant en compte toutes les dimensions du rétablissement du patient, depuis la préparation jusqu’au suivi post-opératoire.
Rôle de la dieteticienne pour réaliser la RAAC
- Autonomiser le patient en post-opératoire
- aide le patient à devenir autonome dans la gestion de son alimentation en post-opératoire, en tenant compte de la pathologie spécifique.
- L’objectif est de lui permettre de s’alimenter correctement tout en respectant les recommandations liées à sa condition médicale.
- Les patients doivent comprendre comment adapter leur alimentation pour éviter des complications (par exemple, la dénutrition, le reflux, etc.) et maintenir un état nutritionnel adéquat. - . Bilan nutritionnel et évaluation des ingestas en préopératoire
- Avant l’opération, le·la diététicien·ne effectue un bilan nutritionnel complet pour s’assurer que le patient a un état nutritionnel optimal.
Cela implique de :
-Identifier et corriger les carences (en protéines, fer, vitamines, etc.).
-Prévenir la dénutrition en ajustant les apports alimentaires et, si nécessaire, en prescrivant des compléments nutritionnels. - Jeûne préopératoire
Un jeûne est nécessaire pour minimiser les risques d’aspiration pendant l’anesthésie. Il est recommandé :
Jeûne de 6 heures pour les aliments solides.
Jeûne de 2 heures pour les liquides clairs, tout en autorisant la consommation d’un jus de fruit jusqu’à 2 heures avant l’opération pour éviter une hypoglycémie. - Surveillance glycémique pendant l’opération
Une surveillance étroite de la glycémie est importante, notamment chez les patients à risque d’hypoglycémie (comme les diabétiques ou ceux en jeûne prolongé).
La prise d’un jus de fruit avant l’opération (2 heures avant) peut être recommandée pour éviter des chutes importantes de la glycémie. - Reprise précoce de l’alimentation
Dès que possible après l’intervention, la réalimentation doit être initiée de manière progressive :
Liquide dans un premier temps, avec une surveillance de la tolérance du patient.
Évolution des textures : passage des liquides à des aliments semi-liquides puis solides en fonction de l’évolution du patient et de sa capacité à s’alimenter correctement.
La reprise précoce de l’alimentation contribue à la récupération rapide et à la prévention de la dénutrition. - Retrait précoce des sondes
Dès que le patient peut s’alimenter par voie orale, il est recommandé de retirer précocement les sondes d’alimentation (sonde nasogastrique ou gastrostomie). Cela permet de favoriser la réhabilitation fonctionnelle du patient et d’encourager la reprise d’une alimentation autonome. - Éducation nutritionnelle et gestion des peurs alimentaires
Le·la diététicien·ne joue un rôle clé dans l’éducation du patient sur la gestion de son alimentation après l’opération. Cela inclut :
Travailler sur les peurs alimentaires que le patient peut avoir en post-opératoire (peur de manger, de se sentir mal, etc.).
Rassurer le patient sur les bénéfices d’une alimentation adaptée et progressive, et l’accompagner dans la mise en place de nouvelles habitudes alimentaires. - Interdiction de l’alcool et du tabac
Le·la diététicien·ne conseille également au patient de s’abstenir de consommer de l’alcool et du tabac avant l’opération, car ces substances peuvent augmenter le risque de complications chirurgicales et retarder la cicatrisation.
Quel est le rôle du·de la diététicien·ne dans la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) ?
Le·la diététicien·ne a pour mission d’accompagner le patient avant et après l’opération en optimisant son état nutritionnel pour favoriser une meilleure récupération.
Cela inclut :
1. Autonomisation post-opératoire : Aider le patient à gérer son alimentation de manière autonome, adaptée à sa pathologie.
- Bilan nutritionnel préopératoire : Évaluer et corriger les carences pour prévenir la dénutrition.
- Jeûne préopératoire : 6 heures pour les solides et 2 heures pour les liquides, avec une prise de jus de fruit pour éviter l’hypoglycémie.
- Surveillance glycémique peropératoire : Prévenir l’hypoglycémie pendant l’intervention.
- Reprise précoce de l’alimentation : Commencer par des liquides puis évoluer vers des textures solides en fonction de la tolérance du patient.
- Retrait précoce des sondes : Encourager l’alimentation orale dès que possible.
- Éducation nutritionnelle : Travailler sur les peurs alimentaires et rassurer le patient sur la reprise alimentaire.
- Prévention des complications : Interdiction de l’alcool et du tabac avant l’opération.