Gastrectomie Flashcards
types d’operations pour une gastrectomie
1.Tumeurs proximales (2/3 supérieurs de l’estomac ou jonction œsogastrique) :
Retrait de la totalité de l’estomac, une partie de l’œsophage et du duodénum.
Possible ablation de la rate et/ou de la vésicule biliaire.
2.Tumeurs distales (1/3 inférieur de l’estomac, antre) :
Retrait de la partie basse de l’estomac.
detaille chaque operation
partielle :
Après avoir retiré tout ou partie de l’estomac, il faut rétablir la continuité du tube digestif. Le raccordement peut se faire entre l’estomac résiduel et la section duodénale. Il s’agit de la technique dite de Péan.
Il peut également se faire entre l’estomac et l’intestin grêle en fermant le moignon duodénal. Il s’agit de la technique de Finsterer:
En cas de gastrectomie totale on ferme le moignon duodénal. Une anse grêle de 60 cm de long (dite anse en Y) est isolée pour être anastomosée à l’œsophage:
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Concequences des gastrectomies
- Rôle Mécanique
=>Fonctions :- Réservoir (environ 1,5 L).
consequence : - Déficit des capacités de réserve (diminution ou absence totale)
-=>Adaptations :
- Fractionnement de l’alimentation.
- Diminuer la quantité et le volume des préparations.
- Objectifs : pallier le déficit, éviter une pression excessive sur les sutures, limiter douleurs et inconforts digestifs (diarrhées).
2. - Brassage : mélange, malaxage et transformation du bol alimentaire. -=>Conséquences: - Diminution du brassage, selon la quantité d'estomac restante.
Adaptations
- Modification de la texture des aliments pour limiter le travail de l’estomac et les douleurs.
- Rôle de Température**
Fonctions** :- Mise à température corporelle (37°C) pour un fonctionnement optimal des enzymes digestives.
-
Conséquences :
- Déficit d’homogénéisation de la température.
Adaptations : - Proposer une alimentation proche de la température corporelle.
- Éviter des aliments trop chauds (agressifs pour les sutures) ou trop froids (qui aggravent les diarrhées).
- Attention à l’hygiène des préparations.
- Déficit d’homogénéisation de la température.
- Vidange gastrique : évacuation contrôlée du bol alimentaire vers le duodénum.
-
Conséquences :
- Accélération de la vidange gastrique, pouvant entraîner un passage trop rapide du bol alimentaire vers l’intestin grêle, limitant l’absorption des lipides et des protéines.
- Diminuer le volume des préparations pour éviter une arrivée trop importante de nutriments.
-
Rôle Sécrétoire
-
Fonctions :
-1. Sécrétion d’HCl : début de digestion des protéines, activation du pepsinogène et rôle antibactérien.- Absorption de la vitamine B12 via le facteur intrinsèque (FI).
-
Fonctions :
-
Conséquences :
- Diminution de la sécrétion d’HCl.
- Diminution de l’absorption de la vitamine B12, entraînant un risque d’anémie (anémie de Biermer).
- Diminution de l’absorption du fer et du calcium.
-
Adaptations :
- Veiller à la qualité microbiologique des aliments (hygiène stricte).
- Alimentation riche en protéines (HP) pour la cicatrisation.
- Supplémentation en vitamine B12 (injections sous-cutanées).
- Satisfaire les besoins en fer et calcium, avec supplémentation si nécessaire.
- Assurer un bon apport en vitamines C (pour le fer) et D (pour le calcium), tout en tenant compte des effets de la cuisson sur les fruits et légumes.
detaille les consequences mecaniques
- Rôle Mécanique
- Fonctions :
1.Réservoir (environ 1,5 L).
2.Brassage : mélange, malaxage et transformation du bol alimentaire.
Conséquences :
-Déficit des capacités de réserve (diminution ou absence totale).
-Diminution du brassage, selon la quantité d’estomac restante.
Adaptations :
Fractionnement de l’alimentation.
Diminuer la quantité et le volume des préparations.
Objectifs : pallier le déficit, éviter une pression excessive sur les sutures, limiter douleurs et inconforts digestifs (diarrhées).
Modification de la texture des aliments pour limiter le travail de l’estomac et les douleurs.
detaille les autres consequences mecaniques
- Rôle de Température
Fonctions :
Mise à température corporelle (37°C) pour un fonctionnement optimal des enzymes digestives.
Vidange gastrique : évacuation contrôlée du bol alimentaire vers le duodénum.
Conséquences :
Déficit d’homogénéisation de la température.
Accélération de la vidange gastrique, pouvant entraîner un passage trop rapide du bol alimentaire vers l’intestin grêle, limitant l’absorption des lipides et des protéines.
Adaptations :
Proposer une alimentation proche de la température corporelle.
Éviter des aliments trop chauds (agressifs pour les sutures) ou trop froids (qui aggravent les diarrhées).
Attention à l’hygiène des préparations.
Diminuer le volume des préparations pour éviter une arrivée trop importante de nutriments.
detaille consequences secretoires
. Rôle Sécrétoire
Fonctions :
Sécrétion d’HCl : début de digestion des protéines, activation du pepsinogène et rôle antibactérien.
Absorption de la vitamine B12 via le facteur intrinsèque (FI).
Conséquences :
Diminution de la sécrétion d’HCl.
Diminution de l’absorption de la vitamine B12, entraînant un risque d’anémie (anémie de Biermer).
Diminution de l’absorption du fer et du calcium.
Adaptations :
Veiller à la qualité microbiologique des aliments (hygiène stricte).
Alimentation riche en protéines (HP) pour la cicatrisation.
Supplémentation en vitamine B12 (injections sous-cutanées).
Satisfaire les besoins en fer et calcium, avec supplémentation si nécessaire.
Assurer un bon apport en vitamines C (pour le fer) et D (pour le calcium), tout en tenant compte des effets de la cuisson sur les fruits et légumes.
Prise en charge nutritionnel de la gastrectomie
- Préférable d’utiliser des apports nutritionnels oraux en cas d’affection cancéreuse et/ou de déficit nutritionnel.
- Adapter la nutrition selon la présence d’une obstruction gastrique d’origine tumorale.
-Continuer l’apport nutritionnel postopératoire chez les patients dénutris ou si l’apport alimentaire couvre moins de 60% des besoins quotidiens.
Note : Faible niveau de preuves concernant l’efficacité de l’immunonutrition pré- et postopératoire dans le cadre de la réhabilitation améliorée.
prise en charge preoperatoire
- Jeûne Préopératoire
Durée du jeûne :
Liquides clairs : 2 heures avant l’anesthésie (inclut eau, thé, café). Les jus de fruits avec pulpe et le lait ne sont pas considérés comme liquides clairs.
Aliments solides : 6 heures avant l’anesthésie.
Apport glucidique :
Prise d’une solution glucidique recommandée la veille de l’intervention et 2 heures avant, pour les patients sans troubles de la vidange gastrique.
Dose préconisée : environ 100 g de glucides la veille et 50 g 2 heures avant l’intervention. - Adaptations en Cas de Troubles de la Vidange Gastrique
Les règles de jeûne et l’apport en hydrates de carbone doivent être adaptées aux patients présentant des troubles de la vidange gastrique, souvent dus à une obstruction tumorale.
prise en charge pos- opératoire
- Contrôle Glycémique
Recommandation : Surveillance glycémique à la fois per-opératoire et post-opératoire, selon les protocoles locaux.
Objectif : Éviter les épisodes hyperglycémiques tout en prévenant le risque d’hypoglycémie. - Réalimentation Orale
Réalimentation précoce : Recommandée après une gastrectomie, qu’elle soit partielle ou totale.
Information aux patients : Importance de la réalimentation et nécessité de procéder de manière progressive. - Phases de la Réalimentation
Progressivité : Réalimentation à aborder progressivement sur 3 à 4 jours post-opératoires.
Démarrage : Encouragement à se réalimenter dès la quatrième heure après l’intervention.
Commencer : Avec une alimentation liquide de faible volume.
Élargir : Augmenter progressivement les volumes et les types d’aliments selon la tolérance.
Objectif : Passer à une alimentation normale dès le deuxième jour post-opératoire, si la tolérance le permet.
- Alimentation Entérale
Discussion préalable : Le recours à une alimentation entérale (sonde nasojéjunale ou jéjunostomie) doit être discuté au cas par cas dès la période préopératoire.
Protocoles spécifiques : Poursuite d’une alimentation entérale par sonde de jéjunostomie recommandée dans certains protocoles de traitement adjuvant (comme pour les adénocarcinomes). - Nutrition Parentérale
Recours non systématique : La nutrition parentérale ne doit pas être systématique.
Indications : Proposée en cas de complications post-opératoires ou en cas d’impossibilité de prise alimentaire par voie orale/entérale pour au moins 7 jours.
Objectives dietetiques
Prévention de la Dénutrition
Éviter ou pallier la dénutrition chez le patient.
Cicatrisation Optimale
Assurer une cicatrisation efficace et rapide des tissus.
Limitation des Complications
Réduire les complications à court et long terme liées à la chirurgie.
Cohérence des Besoins Nutritionnels
Couvrir les besoins énergétiques et nutritionnels, tout en évitant les carences.
Amélioration de l’État Général
Retrouver un bon état général de santé.
Gestion du Poids
Veiller à une bonne reprise de poids si nécessaire.
Autonomie du Patient
Favoriser l’autonomie du patient dans sa prise en charge alimentaire.
comment adapter la texture dans la prise en charge
Début : Alimentation liquide évoluant vers une texture normale.
Progression : Basée sur les capacités et la tolérance du patient, pouvant prendre plusieurs jours à quelques semaines.
Comment adapter le volume dans la prise en charge
Initial : Volumes réduits (100-150 ml) pour favoriser la cicatrisation, augmentant progressivement à 250-300 ml.
Ajustements : Dépend de l’exérèse et de la tolérance du patient, avec des préparations à forte densité nutritionnelle.
Recommandation : Ne pas boire juste avant et pendant les repas.
Comment adapter fractionnement des repas dans la prise en charge
Plus l’AETQ sera élevé plus le fractionnement sera important.
Nombre de prises : Varie de 5-6 (gastrectomie partielle) à 10 (gastrectomie totale).
Évolution : S’adapte aux capacités du patient, avec possibilité d’utiliser des Compléments Nutritionnels Orales (CNO) si nécessaire.
Le nombre de prises évoluera avec le temps et sera toujours en fonction des
capacités du patient.
Comment adapter contexte des repas dans la prise en charge
- Temps de repas : Prolongé, mastication accrue pour éviter un afflux rapide au duodénum (risque de diarrhées).
- Conseils : Manger dans le calme, adopter une posture adéquate, manger lentement (minimum 30 minutes).
Comment adapter la temperature des repas dans la prise en charge
Préférable : Aliments autour de 37°C, ni trop chauds ni trop froids.