Questions de lecture pt.3 Flashcards
TEXTE 1: Pourquoi assisterait-on, selon Foucault, à un « véritable surpouvoir carcéral », et ce, malgré́ les critiques à la prison et les alternatives à la prison qui sont de plus en plus utilisées? Justifiez votre réponse.
Les alternatives de la prison sont des sortes de tentatives pour essayer de faire assumer par des mécanismes, des établissements et des institutions qui sont différents de la prison, des fonctions qui ont été jusque-là les fonctions de la prison elle-même. En d’autres mots, dans toutes les alternatives à la prison, l’opération pénale que l’on cherche est une opération qui est centrée sur le travail. On conserve donc la veille idée que le travail a en lui une fonction essentielle dans la transformation du prisonnier et dans l’accomplissement de la paix. C’est l’idée qu’il fallait répondre à une infraction par un certain travail obligatoire et contraignant. Une autre fonction que les alternatives à la prison font fonctionner est le principe de refamilialisation. Ce sont les moyens qui changent mais autant pour les alternatives que pour la prison elle-même, c’est l’idée que la famille est l’instrument essentiel de la prévention et de la correction de la criminalité. Il y a l’idée que la famille doit être un agent de légalité. Finalement, les établissements alternatifs cherchent à faire participer les détenus à l’élaboration du programme pénal. On cherche donc à faire participer l’individu puni aux mécanismes mêmes de sa punition, il devient en quelque sorte gestionnaire de sa propre punition. C’est une pratique qui n’est pas dû tous nouvelle et qui nous vient de la prison (l’amendement). Ces 3 grands mécanismes qui ont caractérisé le fonctionnement de la prison tout au long du XIX siècle, vous les voyez fonctionner maintenant, encore et plus que jamais dans les établissements dits alternatifs à la prison. On parle alors de surpouvoir carcéral dans la mesure même ou l’institution prison, est en train de diminuer. Le château tombe, mais les fonctions sociales, les fonctions de surveillance, de contrôle, resocialisation qui étaient censées être assurée par la prison, on chercher maintenant à le faire assurer par d’autres mécanismes.
TEXTE 1: Pourquoi, selon Foucault, les peines du droit criminel (la prison et ses alternatives) n’auraient pas comme finalité́ la lutte contre le crime? Justifiez votre réponse.
La lutte contre les crimes est la finalité sous papier on prétend que c’est la fonction de la peine, mais dans les faits, selon Foucault, la finalité serait plutôt destinée à organiser les inégalismes. Par organisation des inégalismes, nous parlons de les différencier et de les hiérarchiser de façon à en tolérer certains, à en punir d’autres, à en punir d’une manière X et à punir les autres d’une autre manière. Les peines visent donc davantage au maintien et contrôle de ses inégalismes qui seraient économiquement et politiquement utile. Les inégalismes sont nécessaire au fonctionnement de la prison mais, la prison en créer également. Ce n’est plus à prouver les inégalismes que la prison créer, la désinsertion sociale, la formation de groupe délinquant, l’effet du casier judiciaire et j’en passe. Ce qui est moins connu, c’est que le fonctionnement interne de la prison n’est possible que par tous un jeu d’inégalismes. La prison est un lieu dont les règles sont toujours contraires aux lois fondamentales qui sont garantis dans le reste de la société. C’est un lieu de violence physique et sexuelle, de trafic de substance, de carence alimentaire, ect.
Définition inégalisme : Un illégalisme désigne un contournement du droit plus ou moins assumé en public. La gestion différentielle des illégalismes désigne la manière dont les personnes en position de faiblesse au sein de la société sont pénalisées pour ce genre de comportements, tandis que pour des personnes plus puissantes, le jeu avec la légalité est excusé et minimisé par le système pénal.
TEXTE 2: Pourquoi Robert dit-elle que « les aspects qui permettaient de déclarer un infracteur repris de justice des années 1940 à la fin des années 1960 sont exactement ceux qui empêchent de le déclarer délinquant dangereux à la fin des années 1990 »? Justifiez votre réponse.
Les caractéristiques de repris de justice sont le contraire des critères d’exclusion qui permet de ne pas déclarer quelqu’une de délinquant dangereux. Les caractéristiques de repris de justice sont les suivantes : ce sont des individus qui ont commis des infractions bénignes contre la propriété ou des infractions de possession de drogue, ses personnes ont des fréquentations laissant croire qu’elles sont ancrées dans le milieu et finalement, elles ne possèdent pas un dossier d’emploi satisfaisant selon l’appréciation des juges. Au contraire, les juges au moment du choix de déclarer la personne comme un délinquant dangereux excluent certaines infractions, particulièrement les infractions bénignes qui sont normalisées dans le milieu de vie marginal ou vivent certains infracteurs. Alors, nous pouvons comprendre que les fréquentations de la personne ne sont de ce fait, pas pris en considération ainsi que l’historique d’emploi. Pour les délinquants dangereux contrairement aux repris de justice, les juges ne déclarent pas quelqu’un de délinquant dangereux de par son statut social. Ce n’est pas quelque chose qui est pris en considération selon l’analyse des juges, même qui sont davantage sensibilisé à la marginalisation. Faire partie d’une classe sociale plus basse ne fait pas de toi un délinquant dangereux, mais un repris de justice entre les années 1940 à 1960.
TEXTE 2: Pourquoi Robert dit-elle que les délinquants dangereux sont vus en même temps comme des « déchets toxiques » et comme des « matières à recycler »? Justifiez votre réponse.
Les délinquants sont perçus comme des « déchets toxiques » étant donné que nous ne les voulons pas en société. Nous voulons les isoler pour une durée indéterminée afin de minimiser les risques dans la société. Cependant, l’incarcération pour une durée indéterminée est présentée comme une occasion de se réformer. On renverse donc maintenant la responsabilité et c’est aux individus déclarés délinquant dangereux de se recycler et de se transformer eux-mêmes. Nous croyons donc que le délinquant dangereux peut changer, se recycler en bon citoyen s’ils travaillent sur eux-mêmes. La peine elle-même ne va pas faire se travaille et recycler la personne.
