QLD Psychologie Critique Flashcards
En quoi consiste le croisement des savoirs, tel que vu dans le cours sur la psychologie critique? Pour répondre à cette question, dites à quel paradigme on associe le croisement des savoirs. Ensuite, expliquez quels sont les principes et valeurs derrière cette pratique. Finalement, indiquez quels sont les types de savoirs que l’on vise à croiser.
Le croisement des savoir appartient au paradigme de constructivisme social et tente de croisé les savoirs scientifique, professionnel et expérientiel puisqu’ils seraient complémentaire. Il dit ici que le vécu des individus dans les situations est aussi important que les données scientifiques et que le savoir des professionnels sur le terrain. De croisé ses savoirs et d’en ressortir leurs savoir commun permet de mieux rester ancré dans les enjeux sociaux ainsi que de mettre en lumière les failles potentielle dans les approches.
Dans un contexte d’intervention social, qu’est-ce qui différencie un changement de premier ordre d’un changement de deuxième ordre? À partir de ce qui fut abordé dans le cours sur la psychologie critique, faites la différence entre ces deux types de changement.
Le changement de premier ordre tente d’améliorer le système existant. Ce sont les changements plus progressif et plus petit. Les valeurs et la vision du monde ne change pas. Les changements de deuxième ordre sont plus majeurs puisqu’ils demandes de changer la structure, changer la vision du monde et les valeurs. Cela peut demander de même faire un retour à zéro et de recommencer du début. Ces changements sont majeurs et peuvent bousculer les gens.
Dans un contexte de libération, pour amorcer le changement et promouvoir le progrès social, Moane (2003) propose d’opérer à plusieurs niveaux (personnel, interpersonnel et politique). D’après ce que nous avons vu dans le cours, pour chacun de ces niveaux, que vise-t-on à modifier exactement ?
Personnel : Agir sur les représentations individuelles et leur donner des moyens de travailler leur estime de soi.
Interpersonnel : Changer les relations entre les groupes, changer leurs manières d’interagir.
Politique : Militantisme et investir la scène publique.
À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez en quoi consiste l’éducation populaire. Pour répondre à cette question, essayez de mobiliser les concepts les plus pertinents.
Ce serait une façon plus critique d’approcher l’éducation, puisque le but de cette approche n’est pas de simplement faire apprendre par cœur les concepts, mais bien de faire réfléchir les étudiants et de les conscientiser aux effet du système qui est oppressif. Les connaissances et l’éducation est une forme de pouvoir et d’analyser et d’acquérir un sens critique sert à redistribuer ce pouvoir parmi les groupes opprimés. Ce n’est pas une nouvelle forme de pédagogie en soi, mais plutôt une philosophie. Il a une vision plus collaborative du processus d’apprentissage ou l’élève est plus actif.
Pour faire face à l’oppression, nous avons vu que certains groupes opprimés organisaient leur lutte à travers des cadres de vie alternatifs. À partir de ce que nous avons vu dans le cours sur la psychologie de la libération, expliquez en quoi consiste un cadre de vie alternatif et expliquez très brièvement les 3 processus impliqués derrière cette « pratique ».
Un cadre de vie alternatif sont des endroits pour pouvoir se rencontrer en tant que personnes opprimés pour pouvoir se protéger mutuellement. Cela aide à trouver des solutions ensemble au lieu de vivre dans les difficultés seules.
Le premier processus de Narratif identitaire a pour but de se réapproprier son identité à travers leur histoire, identifier leurs forces et faiblesses et de comprendre ce qu’ils ont en commun pour créer une identité commune.
Les actions de résistance concerne les actes posés par ces groupes en s’entraidant et en se donnant des outils ensembles.
La transactions relationnelles directes indique le fait de créer plus de cohésion dans le groupe par la bienveillance et un sentiment de sécurité partagé.
En quoi consiste la théorisation ancrée? Décrivez les principes et la logique épistémique derrière le concept.
La théorisation ancrée est une méthodologie qui se fait par induction et aucun apriori. Le sens sera dégagé des données et de rien d’autre. Les théories ne sont pas fait à partir d’hypothèse fait auparavant, mais bien reposé sur les données de terrain. Elle est plus utilisé dans les recherches de nature qualitative.
Le constructivisme est considéré comme un paradigme important en psychologie. Rapportez et expliquez les deux prémisses centrales du constructivisme, tel que proposé dans le cours portant sur la psychologie critique.
1-La connaissance est activement construite par l’apprenant et non passivement reçue de l’environnement (apprentissage par l’action)
2-L’apprentissage est un processus d’adaptation qui s’appuie sur l’expérience qu’on a du monde et qui est en constante modification.
(Principe d’assimilation-accomodation)
C’est important, particulièrement dans la sphère sociale, puisqu’il y peut y avoir des clashs entre les connaissances déjà acquises et les nouvelles qui demandera de l’accommodation.
Quels sont les trois courants de l’approche critique? Pour bien répondre à cette question, assurez-vous de bien rapporter ces trois courants en fournissant une brève explication pour chacun d’entre eux.
L’intervention
Concevoir de nouvelles méthodes en vue de réduire les injustices, favorisant ainsi un changement social progressif ou radical.
L’analytique
Analyser et démontrer les effets sociaux néfastes des fondements idéologiques et développer des éléments théoriques et des pratiques de recherche et d’intervention pour l’émancipation
Le militant
Contester le pouvoir institutionnel d’une certaine forme de psychologie et critiquer le processus croissant de « normalisation ».
Quelles sont les origines de la psychologie de la libération? Pour bien répondre à cette question, assurez-vous de rapporter les principaux courants à l’origine de cette dernière. Par la suite, rapportez le nom de la personne que l’on considère comme le père de la psychologie de la libération. Finalement, expliquez le contexte dans lequel cette dernière est apparue.
Les principaux courant à l’origine de la psychologie de la libération sont le réalisme critique, qui utilise des méthodes quantitatives pour analyser la réalité objective et, par ce fait, dénoncer les injustices. La psychologie critique, qui s’attaque plutôt aux enjeux de pouvoir et d’oppression systémique et leur impact sur la psychée, remet en question les pratiques de psychologie qui ignore ses aspects importants et leurs impacts.
Le père de la psychologie de la libération est Ignacio Martín-Baró.
Ce courant est venue de l’Amérique latine dans un contexte de conflits multiples et de tension. L’apparition de mouvements sociaux qui en découlaient, qui promouvaient l’égalité et de remise en question des systèmes, sont en causes. Au niveau de la psychologie, les oppressions et injustice vécu par les gens venant du système en place sont des sources de détresse qui n’étaient pas adressé.
Pour opérer directement sur l’oppression et les problèmes sociaux à partir de la psychologie critique, Alexa Hepburn propose quelques interventions. Sur les cinq types d’intervention présentés dans le cours, rapportez-en 4 puis donnez un exemple concret pour chacun.
Les interventions sociale, clinique, pratique et narrative.
L’intervention sociale est le fait de communiquer par le partage d’information. Elle peut se faire par des campagnes de sensibilisations, des changements politiques et de la sensibilisation aux enjeux. Les vidéos informatives donnant des statistiques sur les enjeux de santé mentale en sont un exemple.
L’intervention clinique se fait par la remise en question de ce qui est fait au niveau clinique, soit la remise en question des approches, des pratiques pouvant être oppressive. Les psychologues adhérant à cette approche ont remis en question la posture du clinicien voyant le client de haut.
L’intervention pratique se fait par le soutien et l’accompagnement des gens venant de groupe marginalisé. Elle se fait, par exemple, en aidant ces individus à formuler leur revendication et en les aidant à défendre leur droit.
L’intervention narrative e fait en retravaillant le discours sur un enjeux. Elle se fait en essayant de bien identifier l’origine des problématiques. Par exemple, elle s’est fait par le changement dans la narrative entourant les autochtones en les catégorisant de façon méprisante et comme étant responsable de leur situation à un discours plus empathique qui dénonce les atrocités fait à leur égard durant de nombreuses générations tel que le génocide de leur culture.