QLD Psychologie Clinique Flashcards
Expliquez comment nous sommes passés d’une conception physique des causes de la maladie mentale à une conception psychique des causes de la maladie mentale, et par le biais de quel changement dans la méthode de traitement/d’intervention sur la matière. Pour bien répondre à cette question, assurez-vous de nommer les deux personnages historiques qui ont marqué ce changement de conceptualisation et de nommer quelles études cliniques ont catalysé ce changement de conceptualisation.
Jean-martin Charcot est le premier à amener l’idée que les maladies mentales étaient d’origine psychique et non physique. En mettant des gens sous hypnose, il voyait que les symptômes se levaient. Sigmund Freud, qui était son disciple, est celui qui a plus popularisé cette façon de comprendre la maladie mentale. Il donne comme raisonnement que l’origine de ces maladies viennent de traumatismes sexuels. Les études sur l’hystérie suivant les travaux de Freud tel que le cas de Anna O., qui voyait une diminution de ces symptômes suite à une cure par la parole. Freud a aussi observé les mêmes résultats dans son étude clinique avec Emmy Von M., qui voyait une diminution de ses symptômes suite à l’association libre.
Résumez l’essentiel de la critique de Michel Foucault à l’égard de la psychiatrie traditionnelle. Expliquez et nommez le phénomène que cet auteur a utilisé dans son livre pour en faire un parallèle avec la psychiatrie traditionnelle. Nommez l’essentiel de sa critique des traitements psychiatriques de certains médecins de cette époque et expliquez en quoi consiste sa conclusion quant au but escompté par ces traitements.
Il critique la tendance à catégoriser les gens comme fou au lieu de leur donner de l’aide, puisque la psychiatrie serait plus intéressé au diagnostics qu’au traitement et aux outils qu’on pourrait développer selon lui. Il fait un parallèle entre la maladie mentale et la lèpre dans son livre, puisque l’on ne fait que les isolés dans des asiles. Il explique que les traitements psychiatrique ne font que presque torturer les gens jusqu’à ce qu’ils soient capable de rentrer dans le cadre de la société. Il conclut que but de la psychiatrie est de mettre à l’écart les malades mentaux puisqu’ils sont considéré comme indésirable jusqu’à ce qu’ils soient capable de s’adapter à la société ou qu’ils restent à l’écart indéfiniment.
En quoi pouvons-nous différencier la psychologie humaniste de la psychologie béhaviorale ou psychodynamique en ce qui a trait à l’importance de l’inconscient dans l’étude de l’être humain ? Pour bien répondre à cette question, assurez-vous de donner le postulat de chacune des approches à l’effet de l’inconscient.
Pour la psychologie humaniste, l’inconscient est reconnu, mais ce n’est pas le principal guide de l’être humain, puisque la conscience subjective est ce qui guide l’action, Il y a une possibilité de libre arbitre selon les humanistes, comparativement aux deux autres.
Pour la psychologie behaviorale, l’inconscient n’est pas important. Ce qui intéresse les psychologues adhérant à cette école sont les comportements observable, pas les processus interne non observable. L’inconscient fait partie de la boite noire, donc n’est pas un sujet d’étude des béhavioristes.
Pour la psychodynamique, l’inconscient est au centre de la théorie. Les contenus de l’inconscient est tout ce qui est refoulés. Les comportements humains seraient guidés par les pulsions venant de l’inconscient, soit par les pulsions de vie ou de mort, et les comportements en découlent.
Pourquoi pouvons-nous dire que la venue de l’humanisme s’est inscrite dans un contexte social favorisant son émergence ? Nommez trois événements historiques qui ont contribué à l’émergence de l’humanisme et expliquez pourquoi ces événements ont propulsé l’humanisme en avant-plan. Ensuite, faites un lien entre tous ces événements ainsi que les deux approches cliniques dominantes à cette époque.
La psychologie humaniste s’est développé pendant le développement du mouvement hippie qui prône la libération des mœurs à différents niveau. De plus, divers assassinats tel que ceux de John F. Kennedy, Martin Luther King et Robert Kennedy ont semé le doute envers l’autorité de la population. Finalement, la Guerre du Vietnam, qui était très impopulaire au niveau de la population était aussi un facteur favorisant le développement de la venue de l’humanisme. Les gens de l’époque étaient plus pacifiste et moins suiveur, ayant perdu à différents égards la confiance aveugle envers les figures d’autorités. Les approches béhavioristes et psychanalystes sont plus autoritaires, les thérapeutes prenant une posture d’expert. De ce fait, l’humanisme, qui a un thérapeute plutôt en posture de guide et le client comme expert de sa propre vie, prends plus les devant à cette époque.
Pourquoi dit-on que toutes les approches en psychologie clinique mènent à des résultats similaires ? Nommez ce que les approches ont toutes en commun et précisez le facteur déterminant du succès thérapeutique indépendamment de l’approche. Ensuite, nommez le nom de l’effet pour expliquer l’équivalence du succès des différentes approches, puis concluez en nommant un facteur autre que les techniques et la relation thérapeutiques qui exerce une influence considérable sur le changement/succès thérapeutique.
Toutes les approches ont en commun ce qui est le plus important à la réussite de la thérapie, soit l’authenticité, la congruence, le regard positif inconditionnel et l’empathie. Tous ces facteurs affectent la qualité de l’alliance thérapeutique, qui prédit le mieux les bons résultats suite à une thérapie. Toutes les approches veulent être meilleure les unes que les autres, mais, au final, elles arrivent tous à un résultat similaire, ce qui est l’effet Dodo bird. Les autres facteurs d’influence assez considérable sont l’effet placébo ainsi que les facteurs externe à la thérapie, tel que ce qui se passe dans la vie du client.
Quels sont les deux accomplissements ou découvertes les plus notables d’Emil Kraepelin par rapport au raffinement de la nosologie psychiatrique et de la compréhension des maladies mentales graves ? Nommez comment Emil Kraeplin nommait ces deux maladies et à quelle maladie globale elles étaient jointes. Nommez ensuite à quelle catégorie de trouble mental chacune de ces deux maladies appartiennent aujourd’hui, et nommez la différence principale qu’en fait Emil Kraeplin.
La première maladie découverte par Emil Kraeplin est maniaco-dépressif. La deuxième est la démence précoce. C’est deux maladies sont jointes par la maladie globale de psychose. Aujourd’hui, la catégorie de trouble mentale appartiennent à la catégorie de trouble d’humeur et bipolaire pour le trouble maniaco-dépressif et de schizophrénie et trouble psychotique pour la démence précoce. La différence principale que Emil Kraeplin en fait est entre les troubles affectif qui vont avoir un effet sur l’humeur de la personne principalement et les psychoses.
Une prophétie auto-réalisatrice est quelque chose qui se produit puisqu’un individu croit que cela va se produire. Par exemple, Karim croit fortement qu’il va échouer son examen d’histoire critique. Ainsi, inconsciemment, Karim émet beaucoup d’actions qui contreviennent à ses chances de réussite (par exemple: procrastination, sortir plus souvent et plus longtemps avec ses amis, oublier ses notes de cours à l’école, etc.) La journée de l’examen, il arrive en retard puisqu’il a fêté la veille et son taux d’alcoolémie n’est pas à .00; il a donc de la difficulté à se concentrer et à mémoriser les concepts étudiés. Deux semaines plus tard, il reçoit sa note : il a eu 34%. À quel concept de Carl Jung les prophéties auto-réalisatrices peuvent-elles s’apparenter? Donnez un exemple de ce concept par rapport à quelqu’un qui a une phobie des chenilles et qui vous le partage alors que vous marchez ensemble dans la rue.
La prophétie auto-réalisatrice s’apparente au concept des synchronicités de Carl Jung. Selon lui, si une personne est envahi par une peur, comme par exemple une phobie des chenilles, et qu’elle concentre son énergie et attention sur sa phobie, elle finira par l’attirer. Pendant qu’elle partage cette phobie à une autre personne en marchant dans la rue, elle pourrait donc en avoir une qui lui tombe dessus venant d’un arbre sur son chemin.
Nommez les objets d’études inclus dans la troisième vague de la thérapie cognitivo-comportementale. Assurez-vous de les nommer dans leur ordre d’apparition.
Les thérapie de troisième vague comporte les comportements, qui étaient présents dans ce modèle depuis la première vague, les cognitions, qui sont arrivées dans la deuxième vague et les émotions, qui se sont rajouter au modèle dans la troisième vague de TCC.
Quelles sont les trois erreurs, liées aux notions apprises dans le cours, qui se retrouvent dans le texto que vous avez reçu de votre amie Sarah ?
“La cinquième édition du DSM-V est tellement nice, y’a genre plus que 300 troubles de santé mentale et physique qui sont répertoriés ! En fait j’ai vu un tableau pis genre à chaque nouvelle édition du DSM y’a des troubles de plus, comme si on en découvre toujours plus avec les années, c’est incroyable ! Mais anyway y’a pas vraiment de différences avec le DSM-IV car c’est encore catégoriel. Ils n’ont même pas essayé de rendre ça un peu plus dimensionnel, ça pas de sens !”
On utilise pas les chiffres romains pour dénoter le DSM, donc on dirait le DSM-5 ou la 5e édition du DSM et non la 5e édition du DSM-V (qui est redondant de toute façon).
La cinquième édition est plus dimensionnel puisqu’il a des critères de sévérités.
Il répertorie des troubles de santé mentale, pas physique.
Vous retrouvez un crâne troué en plastique au Dollorama. Vous décidez de l’acheter pour votre ami psychologue qui est un fanatique de la préhistoire. Pourquoi ? Nommez à quel traitement préhistorique cela vous fait pense, et expliquez en quoi consistait ce traitement et à qui il était destiné (2 points). Terminez en disant quel était l’un des impacts les plus susceptibles d’arriver à la personne qui subissait ce traitement.
Cela fait référence à la trépanation, qui était une chirurgie fait sur les gens dit comme “dérangeant”. Il s’agissait de faire un trou dans le crâne dans le but de libérer les esprits maléfiques de la personne et de modifier son comportement. Généralement, si la personne survivait au traitement, elle devenait catatonique.