QCM cours 1 à 5 Flashcards
révision examen
c1 Question #1 : Le droit civil exige de l’interprète qu’il applique une démarche déductive afin de conclure comment un principe général trouve application aux faits du dossier.
Vrai ou faux?
c
c1 Question #2 : Si je n’obtiens pas une décision favorable en Cour d’appel du Québec, je pourrai automatiquement demander d’être entendu par la Cour suprême du Canada.
Vrai ou faux?
Faux:
Conformément à la loi, la Cour doit compter trois juges du Québec. Bon an, mal an, la Cour suprême du Canada reçoit plus de 600 demandes d’autorisation par année et n’accorde qu’environ 80 autorisations par an.
Dans la plupart des cas, la Cour n’entend une affaire que si elle a accordé une demande d’autorisation d’appeler aux parties en cause. La Cour accorde cette autorisation lorsqu’il s’agit d’une affaire importante pour le public.
Dans certains cas, cependant, cette autorisation n’est pas nécessaire. En matière criminelle, il y a appel de plein droit lorsqu’un acquittement a été annulé par une cour d’appel provinciale, ou lorsqu’un juge d’une telle cour a exposé des motifs dissidents sur une question de droit.
C1 Question #3 : On vous dit que la Loi visant principalement à instituer le Centre d’acquisitions gouvernementales et Infrastructures technologiques Québec, L.Q. 2020, c.2 a été sanctionnée le 8 février 2020. Quel était le numéro du projet de loi ?
a. Aucun projet de loi n’a été déposé
b. Projet de loi no64
c. Projet de loi no37
d. Projet de loi no2
c. Projet de loi no37
C1 Question #4 : Commentez cette affirmation : Le législateur est l’entité chargée d’édicter les lois et les règlements qui viendront régir un secteur d’activités donné.
- Règles édictées par le pouvoir exécutif en vertu d’une loi habilitante
Les règlements visent préciser comme les lois, à caractère plus générales, doivent trouver application. Un règlement est édicté par le pouvoir exécutif (ministre) dans les limites des pouvoirs prévus à sa loi habilitante (voir l’article 331.1 de la Loi sur les valeurs mobilières). En vertu de l’article 8 de la Loi sur les règlements, tout projet de règlement est publié à la Gazette officielle du Québec et fait l’objet d’une consultation (article 10 de la Loi sur les règlements).
C1 Question #5 : Dans combien de décisions judiciaires l’arrêt Benisty c. Kloda, 2018 QCCA 608 a été cité ?
a. 0
b. 4
c. 26
d. 61
d. 61
C2 Question #1 : La lex electronica témoigne du recours aux règles informelles et aux usages en matière de technologies de l’information et elle est pleinement reconnue par les tribunaux.
Vrai ou faux?
FAUX
3 approches auraient pu être possibles :
1. La Nétiquette s’impose en vertu d’une clause contractuelle explicite
2. La Nétiquette s’impose en vertu d’une conséquence implicite du contrat
3. La Nétiquette s’impose de façon autonome.
La Cour est restée collée à la présence d’une clause contractuelle pour soumettre les parties à la Nétiquette.
C2 Question #2 : Quels facteurs ont contribué à permettre à l’usage/la coutume de se tailler une place dans l’environnement normatif du cyberespace?
a. Complexité du droit étatique
b. Inadéquation des lois parce qu’elles trouvent mal application à de nouvelles réalités
c. Rareté de la jurisprudence
d. Compétence territoriale insuffisante
e. Caractère technique du domaine
f. Présence d’une communauté pertinente
g. Toutes ces réponses
g. Toutes ces réponses
C2 Question #3 : La coutume est étroitement associée au droit civil alors qu’en common law, sa reconnaissance dépend de la façon dont la preuve sera administrée.
Vrai ou faux?
Vrai
C2 Question #4 : La Loi modèle de la CNUDCI sur le commerce électronique est contraignante et vise à faciliter les échanges commerciaux internationaux.
Vrai ou faux?
Faux
C2 Question #5 : Distinguez l’éthique de la morale
Tant l’éthique que la morale s’intéressent aux notions de « bien/mal » et de « juste/injuste ». La morale se vit toutefois davantage sur le plan personnel. L’éthique prend quant à elle en considération le milieu et l’écosystème à l’intérieur desquels ces notions de « bien/mal » et de « juste/injuste » sont interprétées ou étudiées.
C3 Question #1 : Il peut y avoir plus d’un original
Vrai ou faux?
Vrai
Dans l’environnement papier, l’original est requis dans la mesure où il constitue la meilleure preuve possible. Dans le numérique, les reproductions peuvent être rigoureusement identiques à l’original et cette approche précautionneuse qui justifie cette hiérarchisation des preuves n’a plus lieu d’être. Pire, il est même difficile, technologiquement, de déterminer où se situe l’original (Extrait de l’Étude juridique)
C3 Question #2 : Quel principe décrit le mieux la LCCJTI ?
a. Préservation de la valeur juridique
b. Loi technocentrée et de type « rule-based »
c. Loi fondée sur l’équivalence fonctionnelle
d. Loi facultative
c. Loi fondée sur l’équivalence fonctionnelle
C3 Question #3 : La notion de « métadonnées » appartient uniquement au monde de la gestion documentaire et n’est pas pertinente pour l’interprétation de la LCCJTI
Vrai ou faux?
Faux
L’article 17 de la LCCJTI mentionne que la documentation « peut être jointe, directement ou par référence, soit au document résultant du transfert, soit à ses éléments structurants ou à son support ». Ainsi, les métadonnées peuvent servir de documentation.
C3 Question #4 : L’arrêt Benisty c. Kloda a permis de démontrer qu’un document technologique est présumé intègre.
Vrai ou faux?
Faux
Voir le paragraphe 94 de la décision : « seul le fait que le support ou la technologie utilisé permet d’assurer l’intégrité du document est présumé. Il ne faut pas confondre l’intégrité du document ET la capacité d’une technologie à l’assurer. Afin d’éviter toute confusion, appelons-la présomption de fiabilité technologique (plutôt qu’une présomption d’intégrité du support). Il reviendra ensuite à celui qui invoque le contraire de la contester.
Voir le paragraphe 100 de la décision : « Ainsi, l’article 7 LCCJTI ne crée pas de présomption d’intégrité du document, mais seulement une présomption que la technologie utilisée par son support permet d’assurer son intégrité, ce que j’ai appelé la fiabilité technologique. La nuance vient du fait qu’une atteinte à l’intégrité du document peut provenir de différentes sources; on peut penser, à titre d’illustration, que l’information peut être altérée ou manipulée par une personne sans que la technologie soit en cause. ».
C3 Question #5 : Quelles sont les deux façons de générer une reproduction d’un document?
Il y a le régime de la copie (art. 15 LCCJTI) et celui du transfert (art.17 LCCJTI).