Psychologie sociale Flashcards

S.De Bosscher

1
Q

Développement historique (États-Unis)

A

McDougall (An Introduction to Social Psychology) et Ross (Social Psychology: An Outline and Source Book) publient simultanément en 1908.

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2
Q

Développement historique (Allemagne)

A

Lazarus et Steinthal fondent en 1860 une revue sur la psychologie des peuples (liée au langage, aux coutumes, et à la culture).

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3
Q

Développement historique (Italie)

A

Cattaneo (1864) souligne le rôle de l’environnement dans l’émergence de nouvelles facultés sociales.

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4
Q

Développement historique (France)

A

Tarde (1898) met en avant l’imitation comme fondement de la vie sociale.

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5
Q

Pourquoi la psychologie sociale a-t-elle émergé en Europe ?

A

-Révolutions (abolition des privilèges, montée des nationalismes).
-Révolution industrielle (capitalisme, prolétariat, urbanisation).
-Apparition de pseudosciences (morphopsychologie), remplacées progressivement par des méthodes scientifiques comme les tests Binet-Simon.
-Passage du droit divin au contrat social (égalité, liberté religieuse, pouvoirs séparés).

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6
Q

Darwin (1859)

A

Théorie de l’évolution et sélection naturelle appliquée par Galton au psychologique et social, donnant lieu à des idées eugénistes dénoncées plus tard (Gould).

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7
Q

Beauvois

A

La psychologie sociale s’intéresse aux comportements, jugements, émotions et performances des humains en tant que membres de collectifs sociaux ou occupants de positions sociales.

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8
Q

Allport (1924)

A

Comprendre comment pensées, émotions et comportements sont influencés par un autrui réel, imaginaire ou implicite.

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9
Q

Leyens (1979)

A

Ajout de l’interdépendance : les individus influencent aussi l’autrui.

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10
Q

Niveau intra-individuel

A

Traitement cognitif individuel (comment un message est perçu).

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11
Q

Niveau inter-individuel

A

Relations entre individus (pourquoi se réunissent-ils dans une situation donnée ?).

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12
Q

Niveau positionnel

A

Impact des statuts/pouvoirs dans les interactions (effet du prestige sur les comportements).

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13
Q

Niveau idéologique

A

Rôle des croyances et valeurs dans les dynamiques sociales (influence des idéologies dans les interactions entre groupes).

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14
Q

Psychologie sociale

A

Étude des comportements, jugements et attitudes des individus en interaction sociale.

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15
Q

Autrui réel

A

Personnes physiquement présentes.

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16
Q

Autrui imaginaire

A

Groupes abstraits ou représentations médiatiques.

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17
Q

Autrui implicite

A

Influence des normes, modes, publicités.

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18
Q

Approche non linéaire

A

Considération des interactions sociales comme médiateurs du comportement individuel.

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19
Q

Eugénisme

A

Idéologie pseudoscientifique visant à améliorer la population humaine par la sélection.

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20
Q

Contrat social

A

Théorie politique où les droits et devoirs sont régis par un consensus collectif.

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21
Q

Quelles sont les caractéristiques des enfants sauvages?

A

-Comportements animaliers : Nourriture, posture, mouvements.
-Difficultés humaines : Peuvent émettre des bruits mais pas de langage, montrent une peur des humains, ne reconnaissent pas leur humanité.
-Développement physique :Grande vitesse de course/nage. ; Capacité d’orientation dans l’obscurité pour les enfants vivant avec des animaux nocturnes).
-Récupération limitée : Marcher debout, utiliser un langage humain).

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22
Q

Importance de la socialisation humaine (Zingg)

A

Le développement psychique humain dépend fortement du contexte social et culturel.
L’absence de socialisation humaine entraîne un développement alternatif basé sur l’environnement animal.
Le développement psychologique est façonné par les facteurs sociaux et culturels.

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23
Q

Socialisation

A

Processus par lequel un individu apprend les normes, valeurs, comportements et rôles nécessaires pour vivre dans un groupe ou une société.

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24
Q

Adaptation environnementale

A

Capacité d’un individu ou d’une espèce à modifier ses traits physiques ou comportementaux pour survivre dans son environnement.

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25
Q

Développement psychique

A

Croissance et évolution des capacités mentales, émotionnelles et sociales d’un individu, influencées par son environnement.

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26
Q

Syndrome d’hospitalisme

A

Après la Seconde Guerre mondiale, les orphelinats se remplissent, les enfants y reçoivent un soin minimal (alimentation, hygiène) mais peu ou pas d’interactions affectives.
Comparativement aux enfants élevés en famille, les enfants en institution montrent des taux de mortalité élevés et des retards émotionnels, intellectuels et moteurs.

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27
Q

Évolution des comportements selon le temps de séparation

A

-Après 1 mois : L’enfant devient pleurnichard, cherche à s’agripper aux adultes pour attirer leur attention.

-Après 2 mois : Mise à l’écart, anxiété envers les autres, rejet du contact, perte d’appétit et perte de poids.

-Après 3 mois : Désintérêt pour l’entourage, refus complet du contact, perte de poids accrue, troubles du sommeil.

-Après 4 mois : Expression figée, absence de réactions émotionnelles, syndrome d’hospitalisme clairement observable.

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28
Q

Qu’est-ce qui causerait le syndrome d’hospitalisme?

A

-Manque de stimulation perceptive : Les enfants ne reçoivent pas suffisamment de stimulation physique et cognitive de l’environnement (absence de jeu).
Conséquence : Retards moteurs et intellectuels.

-Manque de stimulation sociale (qualitative) :
Les interactions sociales sont limitées en qualité et en quantité, affectant le développement affectif et émotionnel.

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29
Q

Théorie de Bowlby (1969)

A

Reprend les travaux de Spitz et identifie 3 stades dans le développement du syndrome d’hospitalisme :

-Désespoir : Tristesse, pleurs.
-Irritation : Rejet et refus de l’autre.
-Indifférence : Repli total sur soi-même.

Le manque d’attachement (lien émotionnel stable avec une figure de soin) est la principale cause de ces troubles. L’attachement donne à l’enfant un sentiment de sécurité et favorise son exploration et son développement.

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30
Q

Stimulation sociale

A

Interactions qualitatives avec d’autres êtres humains, cruciales pour le développement affectif et émotionnel.

31
Q

Attachement

A

Lien émotionnel stable entre un enfant et une figure de soin, essentiel pour le développement et la sécurité émotionnelle.

32
Q

Études de Harlow et al.: Groupe contrôle

A

Singe élevé avec sa mère biologique dans une cage.
Développement normal : Le singe reste proche de sa mère biologique, explore son environnement et montre des comportements adaptés.

33
Q

Études de Harlow et al: Isolement avec pairs

A

Singes élevés ensemble sans modèle parental.
Les singes interagissent entre eux mais ne développent pas de comportements sociaux adaptés. Ils manquent de repères parentaux pour apprendre les règles sociales.

34
Q

Études de Harlow et al: Isolement partiel avec substituts maternels

A

Substitut de laine : doux et confortable.
Attachement clair au substitut doux, même s’il n’est pas nourricier.
Exploration de l’environnement après avoir trouvé sécurité auprès de la “mère de laine”.

Substitut de fer : rigide et froid, parfois nourricier (portant un biberon).
Pas d’attachement ni de sécurisation.
Comportements de peur persistants, pas d’exploration.

Présence des deux substituts (laine et fer).
Préférence marquée pour la mère de laine, même si le biberon est sur la mère de fer.

Isolement total : Singe seul, sans mère ni substitut.
Comportements très graves : singes prostrés, terrifiés, semblables à des “végétaux semi-animés”.
Aucune exploration ni interaction.

35
Q

Conséquences et implications (Études de Harlow et al)

A

Attachement et sécurisation : La présence d’une figure sécurisante (mère de laine) permet le développement de comportements exploratoires. L’absence de toute forme de substitut maternel ou d’interaction sociale bloque le développement émotionnel et comportemental.

Durée de l’isolement : Plus l’isolement est prolongé, plus il a d’effets irréversibles sur le comportement et la socialisation.

Impact environnemental : Dans une grande cage, le sujet évite les stimuli stressants (fuite). Dans une petite cage, il réagit par l’agression ou la peur intense.

Réflexions contemporaines : Les expériences de Harlow éclairent les effets des isolements prolongés (distanciation sociale), notamment sur les liens sociaux et les troubles émotionnels (anxiété, dépression).

36
Q

Schachter

A

Condition de forte anxiété : préférence pour l’affiliation sociale.
Condition de faible anxiété : préférence pour la solitude.

37
Q

Sarnoff et Zimbardo

A

L’anxiété sociale (peur du ridicule) réduit l’affiliation sociale.

38
Q

Rofé et Lewin

A

L’affiliation dépend du moment (avant ou après un événement anxiogène).

39
Q

Théorie de la comparaison sociale (Festinger, 1954)

A

-Évaluer ses opinions et aptitudes.
-Positionnement social.
-Rehaussement de l’image de soi.
-Amélioration personnelle par observation de modèles (comparaison vers le haut).

40
Q

Développement de la comparaison sociale

A

À 4 ans : apprentissage des ressemblances et différences.
À 7 ans : découverte des hiérarchies sociales.
À 8-9 ans : comparaisons subtiles et discrètes.

41
Q

Séquence émotionnelle

A

Stimulus → changements corporels → interprétation cognitive → émotion ou absence d’émotion.

42
Q

Expériences sur l’affiliation et l’attribution émotionnelle

A

Injection d’épinéphrine :
Avec explications adéquates des symptômes : pas de besoin d’affiliation.
Sans explications ou explications erronées : recherche d’affiliation.

Influence du comportement d’autrui :
Les participants adoptent l’émotion (euphorie ou colère) du complice en cas d’incertitude sur leur état interne.

43
Q

Effet d’audience

A

Influence de spectateurs passifs sur la performance d’un individu réalisant une tâche.

44
Q

Meumann (1904)

A

Les performances musculaires augmentent en présence d’observateurs.

45
Q

Travis (1925)

A

Intègre l’idée que la maîtrise de la tâche influence cet effet.

46
Q

Gates, Dashiell

A

L’effet d’audience s’observe aussi sur des tâches intellectuelles (tâches verbales, multiplication, association de mots).

47
Q

Expérience de Bergum et Lehr (1963)

A

Jeunes recrues de la garde nationale américaine surveillant des signaux lumineux.

Seuls (autonomie complète). 40% de réussite
En présence d’un lieutenant-colonel annoncé. 80% de réussite

La présence d’autrui améliore la performance.

48
Q

Effet de coaction

A

Influence de la présence d’autres individus effectuant la même tâche au même moment.

49
Q

Expérience d’Allport (1924)

A

Test de différentes tâches (association de mots, test de barrage, multiplication).

Seuls : 50% de réussite.
En coaction : 80% de réussite.

Les mouvements des autres stimulent la production de mouvements chez le sujet.
La présence d’autrui crée une rivalité ou compétition.

50
Q

Harlow (rats)

A

En coaction, les rats mangent plus vite.

51
Q

Chen (fourmis)

A

Les fourmis travaillent plus vite et efficacement en coaction.

52
Q

Amélioration

A

La présence d’autrui peut booster les performances (contexte de compétition positive).

53
Q

Inhibition

A

Dans certaines situations (examen difficile), la présence de quelqu’un performant peut réduire la confiance et aggraver la difficulté.

54
Q

Paresse Sociale

A

Phénomène où les individus fournissent moins d’efforts dans une tâche collective que lorsqu’ils la réalisent seuls.

55
Q

Quelles sont les conséquences de la Paresse Sociale?

A

-Environnement professionnel : Baisse de la productivité. Réduction de la responsabilisation individuelle.

-Impact social : Les individus adaptent leur effort à leur position perçue dans le groupe.

56
Q

Étude de Ringelmann (1882-1887)

A

Tâche : Tirer sur une corde, seul ou en groupe.

Individu seul : traction moyenne = 85,3 kg.
Groupe de 7 : traction moyenne = 65 kg.
Groupe de 14 : traction moyenne = 61,4 kg.

En groupe, chaque individu fournit moins d’effort.

57
Q

Étude sur le cri collectif

A

Tâche : Crier le plus fort possible.

-Seul.
-Avec 2 ou 6 personnes (réelles ou imaginées).

Dès qu’un individu croit que d’autres participent, il réduit son effort (effet encore plus marqué si les autres sont physiquement présents).

58
Q

Quelles sont les solutions pour Réduire la Paresse Sociale?

A

-Rendre les contributions individuelles identifiables.
-Rappeler les consignes individuellement.
-Valoriser les apports individuels.
-Limiter la taille des groupes (idéalement 3 à 6 membres).

59
Q

Hypothèse de Zajonc : Théorie Drive

A

La présence d’autrui modifie notre activation physiologique, augmentant la motivation.
Face à une tâche, nous avons un répertoire comportemental comprenant des réponses possibles, parmi lesquelles une réponse dominante se dégage.

Réponse dominante correcte : amélioration des performances.
Réponse dominante incorrecte : perturbation des performances.
60
Q

Expérience sur les cafards (Zajonc, Heingartner & Herman, 1969)

A

Deux types de labyrinthes :
-Tube droit (réponse dominante correcte : aller tout droit).
-Labyrinthe en croix (réponse dominante incorrecte : aller tout droit mène à une erreur).

-Situation de coaction : Deux cafards dans la structure.
-Situation d’audience : Cafards spectateurs autour de la structure.

-Réponse dominante correcte (tube droit) : La présence d’autrui améliore la performance.
-Réponse dominante incorrecte (labyrinthe en croix) : La présence d’autrui perturbe la performance.

61
Q

Quels sont les facteurs influençant la facilitation sociale ?

A

-Complexité de la tâche : Tâches simples → Facilitation. Tâches complexes → Perturbation.

-Personnalité des individus : Les individus réagissent différemment en fonction de leur orientation sociale (positive ou négative). Importance du regard des autres sur leur comportement.

62
Q

Hypothèse de Cotrell (1972) : Le rôle de l’évaluation dans la facilitation sociale

A

La facilitation sociale ne repose pas uniquement sur la présence d’autrui.
Ce qui importe est l’anticipation d’une évaluation (positive ou négative) par autrui, ce qui modifie notre motivation et influence nos performances.

Si aucune évaluation n’est attendue → pas de changement de comportement.
Si une évaluation est attendue → modification du comportement selon la réponse dominante.

Réponse dominante correcte : amélioration des performances.
Réponse dominante incorrecte : dégradation des performances.

63
Q

Étude de Henchy et Glass (1968)

A

71 étudiants recrutés par annonce.
Tâche : Reconnaissance de mots étrangers.

-Phase d’entraînement : Les participants apprennent à prononcer des mots étrangers.
-Phase de reconnaissance : Ils identifient les mots déjà vus, parmi d’autres mots projetés rapidement.

-Seul, non évalué : Personne seule, sans observation.
-Présence, non évalué : Des étudiants non-experts observent.
-Présence, évalué : Des experts en évaluation sont présents.
-Absence, mais évalué : Les participants savent qu’ils sont filmés et seront évalués plus tard.

64
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Henchy et Glass (1968)?

A

La présence physique d’autrui n’est pas nécessaire pour améliorer ou détériorer les performances.

Les performances sont influencées même en absence d’autrui (condition “filmée”).
Les performances diffèrent selon que les observateurs sont experts ou non.

La notion d’évaluation est donc centrale dans la facilitation sociale.

65
Q

Réponse physiologique mesurée (Henchy et Glass, 1968)

A

Mesures : Réponse électrodermale et variabilité cardiaque.

Ni la présence d’autrui, ni celle des caméras n’augmentent l’activation autonome.
L’effet observé n’est donc pas dû uniquement à une activation physiologique basique.

66
Q

Étude de Markus (1978)

A

Tâche simple : Mettre des vêtements familiers.
Tâche complexe : Enfiler des vêtements inhabituels et difficiles.

Seul.
En situation d’audience : Observateurs présents et attentifs.
Présence passive : Observateurs présents mais ne regardant pas directement.

67
Q

Quels sont les résultats de l’Étude de Markus (1978)?

A

Tâche simple : La présence d’autrui améliore les performances. Plus l’observation est active, plus le temps d’exécution diminue.

Tâche complexe : La présence d’autrui perturbe les performances. Plus l’observation est active, plus le temps d’exécution augmente.

La complexité de la tâche module l’effet de la présence d’autrui.

68
Q

Aspect émotionnel (Zajonc, théorie du drive)

A

La présence d’autrui entraîne une activation physiologique accrue.
Cette activation amplifie la probabilité de donner une réponse dominante (bonne ou mauvaise).

69
Q

Aspect cognitif (Baron et al., 1978)

A

La présence d’autrui divise nos ressources attentionnelles entre la tâche et les observateurs.
Cela peut affecter négativement les performances, surtout pour les tâches complexes nécessitant plus de concentration.

70
Q

Aspect motivationnel (Bond et al., 1982)

A

Les individus cherchent à projeter une bonne image d’eux-mêmes.
La motivation à réussir augmente si l’on se sent observé ou évalué.
Les théories de comparaison sociale (Festinger) suggèrent que nous ajustons nos efforts en fonction des performances réelles, imaginées ou implicites des autres.

71
Q

Expérience utilisant le test de Stroop

A

-Condition contrôle : Participant seul devant un écran.
-Coaction latérale : Un compère réalise la tâche au même rythme que le participant.
-Comparaison descendante : Le compère répond plus lentement que le participant.
-Comparaison ascendante : Le compère répond plus rapidement que le participant.

Les performances étaient similaires dans la plupart des conditions. Les participants étaient moins gênés en condition ascendante, ce qui stimule l’effort et les performances. La présence d’autrui motive, mais le niveau de stress induit doit rester dans une zone optimale pour être bénéfique (modèle de la courbe en cloche).

72
Q

Effet des encouragements pendant l’exercice physique

A

Étude avec 12 participants actifs mais non experts.

-Avec encouragements verbaux.
-Sans encouragements verbaux.

Les encouragements augmentent systématiquement l’effort fourni. La motivation extrinsèque (via autrui) améliore la performance.

73
Q

Performances sportives et avantage du terrain

A

Les équipes ont plus de chances de gagner à domicile grâce à : La présence d’un public encourageant. ; Une familiarité avec l’environnement.; Une augmentation de la confiance en soi due au soutien social.

74
Q

Milieux professionnels et éducatifs

A

-Adapter les tâches en fonction de la complexité et du niveau d’évaluation perçu.
-Utiliser des feedbacks positifs pour stimuler la motivation.
-Encourager la comparaison ascendante dans des contextes où l’amélioration est l’objectif principal.