Ontogenèse du cerveau humain (Complet) Flashcards

1
Q

Formation neuronale

A

Les vésicules cérébrales s’organisent avec les neurones et cellules gliales, formant des réseaux neuronaux.

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2
Q

Origine fœtale des pathologies (DOHaD - Developmental Origins of Health and Disease)

A

Certaines maladies adultes ont des origines prénatales.

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3
Q

Quels sont les facteurs influençant le développement?

A

-Génétique
-Environnement intra-utérin (malnutrition, substances toxiques)
-Environnement postnatal.

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4
Q

Se*e génotypique

A

Défini par les chromosomes (XX pour les femmes, XY pour les hommes).

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5
Q

Se*e phénotypique

A

Apparence extérieure et morphologie, déterminée par l’expression des gènes.

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6
Q

Phénotype

A

Expression visible des gènes.

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7
Q

Détermination se*uelle

A

Processus biologique qui aboutit à la différenciation des gonades en testi*ules ou ovaires.

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8
Q

Développement des gonades

A

5-6ème semaine : Gonades identiques chez l’embryon XX et XY.

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9
Q

Détermination gonadique (mâle)

A

Présence du chromosome Y contenant le gène SRY, qui produit la protéine TDF (Testis Determining Factor) → développement des testi*ules.

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10
Q

Détermination gonadique (femelle)

A

Absence de TDF → développement par défaut en ovaires.

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11
Q

Interse*uation

A

Présence d’une différenciation se*uelle atypique.

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12
Q

Développement des conduits génitaux (mâle)

A

Le gène SRY induit la production de testostérone et d’hormone antimüllérienne (AMH) :

-AMH : entraîne la dégénérescence des canaux de Müller.
-Testostérone : favorise le développement des canaux de Wolff → formation du système reproducteur mâle.

Fin de la différenciation: 10-11ème semaine chez l’homme.

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13
Q

Développement des conduits génitaux (femelle)

A

En absence du gène SRY :

Pas de testostérone ni d’AMH → les canaux de Müller se développent en utérus et trompes de Fallope.
Les canaux de Wolff dégénèrent.

Fin de la différenciation: 16ème semaine chez la femme.

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14
Q

Développement des organes externes

A

Tubercule génital → Clitoris (femme) / Pé*is (homme).
Bourgeon génital → Structures externes associées.

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15
Q

Gènes clés impliqués

A

-SRY : Initie la différenciation testi*ulaire.
-SOX9 : Active l’expression de l’AMH.
-AMH (Hormone Anti-Müllérienne) : Responsable de la régression des canaux de Müller.

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16
Q

Développement des conduits externes (Femelle)

A

Absence de testostérone

Le tubercule génital devient le clitoris.
Le bourgeon génital se développe en structures génitales externes.

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17
Q

Développement des conduits externes (mâle)

A

Présence de testostérone et d’hormone antimüllérienne (AMH) →

Le tubercule génital devient le péis.
Le bourgeon génital donne les testi
ules et structures associées.

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18
Q

Études sur les rongeurs

A

-Mâles : Pic de testostérone à la naissance.
-Femelles : Pas de libération hormonale immédiate, production cyclique à la puberté.

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19
Q

Correspondance chez l’humain

A

-Milieu de gestation : 1er pic de testostérone → Neurogenèse, migration neuronale, apoptose.
-Naissance : Pic d’œstrogène et testostérone → Myélinisation du cerveau.
-Puberté : Explosion hormonale → Pruning neuronal (élimination des connexions inefficaces).

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20
Q

Quelles sont les différentes hormones se*uelles?

A

-Cholestérol
-Progestérone
-Cortisol (hormone du stress)
-Testostérone
-Œstrogène (via l’enzyme aromatase)

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21
Q

Relation testostérone-œstrogène

A

Souris mâle sans œstrogène → Absence de comportement se*uel mâle.
Souris femelle avec œstrogène en développement → Cerveau masculinisé.

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22
Q

Mécanisme hormonal pendant la gestation (mâles)

A

Testostérone produite par les cellules de Leydig (testi*ules fœtaux).
Pénètre dans le cerveau et est transformée en œstrogène (via aromatase).
Favorise le développement des comportements mâles.

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23
Q

Mécanisme hormonal pendant la gestation (femelles)

A

Pas de production de testostérone ni d’œstrogène.
Présence d’œstrogènes maternels mais bloqués par l’alpha-foetoprotéine.
Développement des comportements femelles.

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24
Q

SDN-POA (Se*ually Dimorphic Nucleus of the Preoptic Area)

A

Plus grand chez le mâle (liée à la testostérone néonatale).
Expérience chez le rat : Femelles traitées avec testostérone → Noyau préoptique similaire aux mâles.

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25
Q

Microglie (cellules immunitaires du cerveau)

A

Plus abondante chez le mâle → Favorise survie neuronale.
Chez la femelle → Plus de microglie impliquée dans l’élimination neuronale.

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26
Q

Études humaines (post-mortem)

A

Taille du SDN-POA plus grande chez l’homme.
Réduction vers 5 ans chez les filles.

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27
Q

Rôles des noyaux se*uellement dysmorphiques

A

Lésion du noyau préoptique chez le mâle → Disparition de la motivation se*uelle.
Activation chez la femelle → Adoption de comportements mâles.
Lésion chez la femelle → Refus et agressivité envers le mâle.

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28
Q

Œstrogènes et plasticité cérébrale

A

Dans l’hippocampe (mémoire, émotions, stress) → Augmentation des épines dendritiques et connexions synaptiques.

29
Q

Impact sur le cerveau

A

Pendant la gestation et la période postnatale immédiate, les hormones seuelles influencent le développement des noyaux seuellement dysmorphiques (dans l’hypothalamus, le système limbique, et d’autres structures liées à la reproduction).
À l’âge adulte, les hormones se*uelles continuent d’agir sur la plasticité cérébrale et la neurogénèse.

30
Q

Existe-t-il un cerveau masculin et un cerveau féminin ?

A

Il n’existe pas de dimorphisme global du cerveau.
En revanche, certaines structures spécifiques présentent des différences morphologiques et fonctionnelles entre les se*es.

31
Q

D0HaD (Developmental Origins of Health and Disease)

A

Étudie l’impact des stress sur l’enfant, l’adolescent et l’adulte.
Approche pluridisciplinaire : intègre biologie, psychologie, neurophysiologie, immunologie, etc.
L’environnement maternel influence le développement du fœtus et sa capacité future à gérer le stress.

32
Q

Définition du Stress

A

-État réactionnel de l’organisme soumis à une réaction brusque.
-Ensemble des réactions face à des contraintes environnementales (stresseurs).

33
Q

Théorie du Stress (Hans Seyle)

A

Réponse non spécifique de l’organisme à toute demande.
« Ce n’est pas le stress qui nous tue mais la façon dont on répond au stress. »

34
Q

Stress aigu

A

Ponctuel, lié à un événement.
Activation du SN sympathique (adrénaline et noradrénaline).
Sécrétion de cortisol en phase de résistance.

35
Q

Stress chronique

A

Prolongé et répété, aux conséquences pathologiques.
Excès de cortisol et vasopressine.
Conduit à une phase d’épuisement et des pathologies (immunité affaiblie, troubles métaboliques, burn-out).

36
Q

Glandes surrénales

A

Production excessive de cortisol → augmentation de taille.

37
Q

Thymus et ganglions lymphatiques

A

Affaiblissent le système immunitaire.

38
Q

Estomac

A

Prolifération de bactéries responsables des ulcères.

39
Q

Syndrome Général d’Adaptation (Hans Selye)

A

Réaction aux agressions physiologiques et psychologiques nécessitant une adaptation.

40
Q

Quels sont les différents types de stresseurs?

A

-Physiques (bruit, température).
-Psychologiques (harcèlement).
-Sociaux.
-Métaboliques (sepsis, hypoglycémie).

41
Q

Phase d’alarme

A

Activation des ressources (tachycardie, sudation, hyperventilation).

42
Q

Phase de résistance

A

Adaptation (régulation hormonale dépendant de l’histoire et l’état émotionnel).

43
Q

Phase d’épuisement

A

Baisse de l’immunité, troubles du sommeil, burn-out, risques de pathologies.

44
Q

Homéostasie (W. Cannon)

A

Maintien d’un équilibre interne face aux variations extérieures.
Régulation de la température corporelle, de l’acidité, de la nutrition.

45
Q

Modèle des “3F”

A

-Flight : Fuite face au danger
-Fight : Combat contre le stress.
-Freeze/Faint : Immobilité ou évanouissement.

L’énergie non utilisée peut s’accumuler et causer des effets négatifs.

46
Q

De quoi est composé l’Axe Corticotrope (Axe Hypothalamo-Hypophyso-Surrénalien) ?

A

-Hypothalamus
-Hypophyse
-Glandes surrénales

47
Q

Hypothalamus

A

Libère CRH (Corticotropin-Releasing Hormone).

48
Q

Hypophyse

A

Libère ACTH (Adrenocorticotropic Hormone) sous l’effet de la CRH.

49
Q

Glandes surrénales

A

Libération de cortisol et adrénaline.

50
Q

Quels sont les effets du cortisol et corticostérone?

A

-Mobilisation des substrats énergétiques.
-Inhibition des fonctions de croissance et de reproduction.
-Effet immunodépresseur et anti-inflammatoire.

51
Q

Système nerveux sympathique

A

Rôle excitateur. Activation en réponse au stress.

52
Q

Système nerveux parasympathique

A

Rôle inhibiteur. Retour au calme.

53
Q

Adrénaline et noradrénaline

A

Mobilisent l’énergie, augmentent la fréquence cardiaque, modifient la digestion.

54
Q

Réponse Neurohormonale au Stress

A

Libération rapide d’adrénaline et de noradrénaline.
Augmentation progressive du cortisol, baisse de l’adrénaline et de la noradrénaline.
Le SN sympathique initie la réponse, puis le cortisol prend le relais.

55
Q

Allostasie

A

Processus d’adaptation transitoire face au stress → permet un retour à l’équilibre.

56
Q

Charge allostatique (McEwen)

A

Coût physiologique de l’exposition répétée au stress.
Accélère le vieillissement et favorise des maladies chroniques (diabète, cancers, maladies cardiovasculaires).

57
Q

Stratégies de Coping

A

Mécanismes pour réduire l’impact du stress (organisation avant un examen).

58
Q

Stress aigu chez la mère

A

Augmentation du cortisol → relâchement de la muqueuse utérine.
Risque de fausse couche ou accouchement prématuré.

59
Q

Stress chronique pendant la grossesse

A

Influence le développement prénatal et postnatal (cerveau, métabolisme, comportements).
Rôle clé de l’environnement maternel (nutrition, hormones, émotions).
Un stress intense à des périodes critiques peut avoir des effets durables sur l’individu.

60
Q

Observation des enfants nés pendant la Seconde Guerre mondiale

A

Malnutrition maternelle → adaptation fœtale à un apport nutritionnel restreint.
Modifications permanentes du métabolisme et de la physiologie.
Risque accru de maladies cardiovasculaires, diabète, hypertension, AVC à l’âge adulte.

61
Q

Quelles sont les conséquences du stress prénatal?

A

-Faible poids à la naissance.
-Augmentation du risque de morbidité infantile.
-Comportements plus anxieux, agressifs et troubles du sommeil.

62
Q

Programmation in utero des maladies de l’adulte

A

Influence des stimuli internes et externes pendant les périodes critiques.
Développement du cerveau et de l’axe corticotrope surtout en fin de grossesse.

63
Q

Quelles sont les structures cérébrales sensibles au stress prénatal?

A

Amygdale, hippocampe, cortex frontal → impact sur la gestion du stress.
Augmentation de la sensibilité au stress et vieillissement accéléré.

64
Q

Impact du stress maternel sur le fœtus

A

Malnutrition → réduction des nutriments via le placenta → ralentissement de la croissance.
Déséquilibres chimiques affectant le développement des cellules cérébrales.

65
Q

Expériences chez le rat

A

Restriction calorique → modifications cérébrales et altération de l’axe du stress.
Stress maternel (ratte placée dans un tube pendant la fin de la gestation) → modifications comportementales et neurobiologiques chez les petits.

66
Q

Quels sont les résultats à long terme chez les individus exposés au stress prénatal?

A

-Augmentation de la vulnérabilité aux drogues.
-Vieillissement accéléré de l’axe du stress.
-Déclin cognitif (troubles mnésiques liés à l’atrophie des glandes surrénales).
-Réactivité émotionnelle altérée, comportements anxieux accrus.
-Baisse des capacités d’apprentissage.

67
Q

Impact du stress sur les générations suivantes

A

L’environnement maternel influence le développement des gonades et des gamètes fœtaux.
Modifications épigénétiques des gamètes pouvant affecter plusieurs générations.

68
Q

Donner un exemple d’effets transgénérationnels

A

Augmentation du risque de cancer du sein en F1 et F2 (exposition à un excès d’œstrogènes durant la grossesse).

69
Q

Études sur les pesticides (vinclozoline, méthoxychlore)

A

Impact sur la spematogenèse et le développement des gonades sur 4 générations.
Conséquences : infertilité, atrophie testi
ulaire, altérations épigénétiques.