Psychologie Du Développement: TD (Complet) Flashcards
S.Arnaudeau
Croissance
Processus quantitatif impliquant des modifications de longueur, volume et poids.
Maturation
Processus qualitatif impliquant le perfectionnement des structures et des fonctions.
Vitesse de croissance irrégulière
Après la naissance, la croissance est particulièrement rapide durant les deux premières années et à l’adolescence.
Première année : Gain moyen de 25 cm.
Deuxième année : Gain de 11 cm.
Puberté
La vitesse de croissance reprend avant un pic de croissance influencé par les hormones se*uelles.
Différences entre genres
Chez les filles, le pic se produit vers 12 ans et demi (6-11 cm/an), tandis que chez les garçons, il survient plus tard, vers 14 ans et demi. (7-12 cm/an)
Vitesses de croissance des différents segments corporels
-In utero : La tête et le tronc se développent plus rapidement que les membres.
-À la naissance : La tête représente 1/4 de la taille totale du nourrisson.
-Durant la croissance : Le tronc et les membres se développent plus rapidement, alors que la croissance du crâne ralentit.
-À la puberté : Les membres grandissent davantage que le tronc. Les mains et les pieds atteignent leur taille définitive avant les autres parties du corps.
-À l’âge adulte : La tête ne représente plus que 1/8 de la taille totale
Mensuration de l’âge intra-utérin
Âge conceptuel : Calculé à partir du 14ème jour suivant les dernières règles.
Âge gestationnel : Calculé depuis le premier jour des dernières règles (méthode internationale).
Classification du bébé
-Nouveau-né à terme : 37 à 41 semaines d’aménorrhée.
-Prématuré : <37 semaines.
-Post-terme : >42 semaines
Format moyen à la naissance
Poids : 3,3 kg
Taille : 50 cm
Périmètre crânien : 35 cm
Facteurs influençant la taille adulte
-Taille des parents.
-Croissance des premières années.
-Âge du début de la puberté.
-Taille du pic de croissance à l’adolescence
Importance de la standardisation
La taille est mesurée couchée chez le nourrisson et debout après 3 ans.
Le périmètre crânien est mesuré au niveau des crêtes sus-orbitaires et de l’occiput.
La pesée doit être faite dans des conditions similaires (balance, repas, vêtements)
Facteurs influençant la croissance
-Génétique : La taille adulte dépend de celle des parents.
-Facteurs environnementaux : Malnutrition, maladies chroniques, ou conditions de vie défavorables peuvent impacter la croissance.
-Corrélation taille-poids : À la naissance, les garçons sont légèrement plus grands et plus lourds que les filles. Ces écarts augmentent à la fin de la croissance
Normalité du développement
Une courbe de croissance régulière est un bon indicateur de santé.
Un changement soudain de couloir (hausse ou baisse) peut indiquer un trouble de croissance.
Progression staturale
Naissance : ~50 cm.
1 an : Gain de 50 % (~75 cm).
2 ans : Gain de 75 % (~87,5 cm)
Croissance du cerveau
À la naissance, le cerveau pèse 350 g et représente 14 % du poids corporel.
50 % du poids adulte en 6-7 mois.
75 % du poids adulte à 2 ans.
85 % du poids adulte à 3 ans.
Le développement du périmètre crânien suit une croissance rapide la première année (de 35 cm à 47 cm à 1 an)
Myélinisation
Commence dès la 12ème semaine de vie intra-utérine.
S’étend des centres bulbaires vers le cortex.
Continue jusqu’à la fin de l’adolescence
Macrocéphalie
Tête anormalement grosse, souvent due à une hydrocéphalie (excès de liquide céphalo-rachidien).
Mégacéphalie
Croissance excessive du cerveau.
Microcéphalie
Développement insuffisant du cerveau, pouvant être lié à des causes génétiques ou acquises (toxoplasmose, alcoolisme, etc.)
Quels sont les réflexes archaïques?
-Réflexe des points cardinaux : 28 semaines de gestation.
-Réflexe de Moro : 32 semaines.
-Réflexe d’agrippement : 35 semaines.
-Réflexe de marche automatique : 37 semaines.
-Réflexe d’allongement croisé : 41 semaines
Thèse maturationniste
Le développement moteur suit une évolution rigide dictée par la maturation cérébrale.
Les réflexes disparaissent lorsque les structures sous-corticales sont relayées par les structures corticales.
Théorie de l’atrophie par manque d’exercice
Les réflexes disparaissent lorsqu’ils ne sont pas stimulés.
Effet des contraintes physiques
La croissance corporelle peut modifier l’expression des réflexes.
Relation périmètre crânien-taille
Taille/2+10 (seulement jusque l’âge d’1an)
Calcul de la taille à 1an
Taille originale + (Taille originale/2)
Calcul de la taille à 2 ans
Taille originale + (Taille originale/2)+(Taille originale/4)
Calcul de la taille adulte
2*Taille 2ans
Calcul poids 5 mois
Poids original*2
Calcul poids 1an
Poids original*3
Calcul poids 2 ans et demi
Poids original*4
Approche maturationniste Arnold Gesell (1953)
Le développement moteur est quasi indépendant des influences extérieures (milieu, exercice).
L’apprentissage moteur est une accumulation de performances qui deviennent de plus en plus automatisées et précises.
Les maturationnistes ont utilisé des observations longitudinales pour établir des échelles de développement posturo-moteur (« baby tests »).
Quels sont les résultats des observations du développement moteur?
-La séquence des acquisitions motrices est stable chez tous les enfants.
-La vitesse de progression varie selon les individus.
-La maturation nerveuse dépend d’influences endogènes (génétiques) et exogènes (expériences vécues)
Loi céphalocaudale (Coghill, 1929)
Le contrôle moteur se développe du haut du corps vers le bas. Expliqué par la maturation des aires motrices corticales.
Exemple : le bébé contrôle d’abord sa tête, puis son tronc, avant de tenir debout
Loi proximodistale (Gesell, 1940)
Le développement du contrôle moteur progresse du centre du corps vers les extrémités.
Exemple : Le bébé contrôle d’abord son tronc, puis ses épaules, ensuite ses bras, et enfin ses mains
Motricité réflexe
À la naissance, le système nerveux du bébé est immature, et ses mouvements sont largement réflexes.
On distingue des mouvements inorganisés (impulsifs, anarchiques) et des mouvements réflexes non intentionnels.
Motricité intentionnelle
Les maturationnistes pensaient qu’elle n’apparaissait qu’après 4 mois. Cependant, depuis les années 1980, des études montrent que certains comportements néonataux sont organisés et intentionnels, remettant en question cette idée
Quelles sont les caractéristiques d’un réflexe?
-Réponse motrice automatique, involontaire et immédiate à une stimulation.
-Séquence définie et immuable dans son déroulement et dans le temps.
-Déclenché par un stimulus précis.
-Présent normalement chez tous les individus d’une espèce
Réflexes classiques
Définitifs et présents chez tous les membres de l’espèce (éternuements, bâillements).
Réflexes archaïques/Automatismes primaires
Disparaissent progressivement et ne sont pas présents chez tous les individus (la marche automatique, absente chez certains bébés ougandais)
Réflexe de fouissement (rooting-reflex)
Le bébé tourne la tête vers une stimulation de la région péribuccale.
Mouvement en va-et-vient avant de se stabiliser du côté stimulé.
Facilite la localisation d’une source de nourriture (sein maternel).
Réflexe des points cardinaux (28 semaines)
Mouvement de torsion de la bouche et avancée des lèvres vers le stimulus.
Prépare à la succion.
Réflexe de succion
Succion rythmique suivie de déglutition.
Peut être déclenché par stimulation tactile (doigt, tétine) ou olfactive (odeur du sein maternel).
Fondamental pour la survie et observé dès le stade fœtal
Réflexe de Moro/Réflexe d’embrassement (32 semaines)
Se déclenche par un bruit fort ou un mouvement brusque de la tête.
Extension des bras, ouverture des mains, tête en arrière, arc du dos. + Repli des bras dans un mouvement d’embrassement.
Disparaît entre 3 et 6 mois ; une persistance au-delà de 6 mois peut être pathologique.
Réflexe d’agrippement/Grasping-reflex (35 semaines)
Préhension réflexe déclenchée par stimulation de la paume de la main.
Fermeture des doigts en réponse à la stimulation tactile. + Tension musculaire croissante pouvant aller jusqu’à l’agrippement proprement dit (bébé pouvant être soulevé).
Disparaît vers 3 mois (réflexe de fermeture), mais l’agrippement peut persister jusqu’à 9-10 mois.
Réflexe de marche automatique (37 semaines)
Déclenché par l’appui des pieds sur une surface plane ou par une inclinaison du buste vers l’avant.
Alternance de mouvements de jambes imitant la marche, mais sans l’équilibre nécessaire à la marche autonome.
Peut aussi être déclenché par un stimulus visuel
Réflexe d’allongement croisé (41 semaines)
Se manifeste lorsque l’un des membres inférieurs est maintenu en extension et qu’un stimulus chatouille la plante de pied.
Entraîne une flexion et une extension du membre opposé avec un large mouvement d’adduction
Réflexe de passage des bras
Mouvement automatique des bras en réponse à un stimulus
Théorie phylogénétique
Certains réflexes sont des vestiges évolutifs (agrippement similaire à celui des bébés singes).
Théorie ontogénétique
Les réflexes disparaissent progressivement pour laisser place à des mouvements volontaires (préhension contrôlée remplaçant le grasping-reflex).
Disparition progressive
Les réflexes s’éteignent en fonction de la maturation neurologique, leur persistance anormale peut être un signe de pathologie
Zelazo (1972)
Propose que la disparition de certains réflexes (marche automatique) serait due à un manque d’entraînement plutôt qu’à une inhibition neurologique.
Hypothèse de l’atrophie des réflexes par manque d’exercice
Expérience avec 4 groupes de bébés :
-Groupe 1 : Entraînement quotidien à la marche automatique → augmentation significative du nombre de pas.
-Groupe 2 : Exercice passif des jambes → aucun effet.
-Groupe 3 : Aucun exercice mais tests hebdomadaires → disparition du réflexe.
-Groupe 4 : Aucun exercice ni test → disparition totale du réflexe
L’entraînement actif semble transformer le réflexe en réponse motrice plus complexe et intégrée. Si un réflexe n’est pas sollicité, il disparaît plus rapidement.
Les réflexes restent présents mais sont intégrés dans des systèmes moteurs plus complexes.
Expérience de Zelazo, Schwartz et Kolb (1976)
Tester l’effet de l’entraînement à la marche après l’âge critique de disparition du réflexe.
-Trois groupes expérimentaux : entraînement quotidien de 9 minutes à différents âges (2-8 semaines, 6-12 semaines, 10-16 semaines).
-Trois groupes contrôles : aucun exercice, seulement testés à 8, 12 et 16 semaines.
Les bébés entraînés montrent une augmentation du nombre de pas par rapport aux groupes contrôles
Interprétation des résultats (Zelazo)
La marche automatique ne disparaît pas, mais évolue vers une réponse instrumentale par apprentissage moteur.
Interprétation des résultats (Piaget)
Les réflexes sont progressivement intégrés dans des séquences d’actions coordonnées
Effet des contraintes physiques
Certains auteurs expliquent la disparition du réflexe par un facteur biomécanique : l’augmentation du poids corporel empêche l’alternance des pas.
Thelen et Fisher (1982)
L’activité rythmique des jambes persiste en position allongée même après la disparition de la marche automatique.
Le mouvement moteur n’a pas disparu, mais il est temporairement indisponible en raison d’un manque de force musculaire
Fonction de la motricité réflexe (Piaget)
Les réflexes sont la base de l’intelligence sensorimotrice.
Fonction de la motricité réflexe (Wallon)
Développement des émotions et de l’intelligence.
Fonction de la motricité réflexe (Towen 1984)
Traitement des informations sensorielles.
Fonction de la motricité réflexe (Rochat 1983)
La succion réflexe permet d’explorer les textures des objets en bouche, montrant une forme de discrimination sensorielle précoce
Tonus musculaire
Légère tension résiduelle des muscles au repos, essentielle à la posture et aux mouvements.
Motilité précoce
Dès la naissance, le bébé effectue des mouvements désorganisés qui s’affinent avec l’âge.
Développement postural
Processus en paliers successifs :
2-3 mois : Maintien de la tête
6-9 mois : Station assise
9-11 mois : Station debout
À quoi sert le tonus?
Maintien de l’équilibre et de la posture.
Anticipation et régulation des mouvements.
Permet le passage de la mobilité à l’immobilité (exemple : arrêter un mouvement).
Quelles sont les sources de régulation du tonus?
-Vigilance : Modifications du tonus selon les états du bébé (rigidification tonique quand il crie).
-Flux sensoriels : Stimuli externes (visuels, tactiles, auditifs) influencent la posture et le tonus.
-Milieu humain : Interaction avec l’entourage affecte le tonus (portage du bébé).
Tonus passif
Évalué par des tests de résistance musculaire.
-Palper musculaire : Vérifie la consistance du muscle.
-Ballant : Analyse des oscillations d’un membre.
-Extensibilité musculaire : Mesurée par plusieurs angles d’ouverture (angle poplité, flexion des hanches).
Tonus actif
Évalué par l’intégration du mouvement axial du corps.
Évolution du tonus musculaire passif
-Prématuré : progression du tonus en sens inverse de la loi céphalo-caudale.
-À la naissance : hypertonie des muscles fléchisseurs des membres et hypotonie de la musculature axiale.
-Après la naissance : tonus axial augmente progressivement.
Palper musculaire
Évaluation difficile chez le nouveau-né (présence de graisse).
Ballant
Mesure de l’amplitude et durée d’oscillation d’un membre.
Angle poplité
Mesure de l’extension de la jambe sur la poitrine.
Angle des adducteurs
Ouverture des hanches.
Angle de dorsiflexion du pied
Flexion du pied sur la jambe.
Angle de flexion des hanches
Flexion des hanches sur le bassin.
Angle de flexion de la tête
Flexion de la tête sur les épaules.
Manœuvre “talon-oreille”
Porter les talons vers les oreilles.
Signe du “foulard”
Déplacement du bras vers l’épaule opposée.
Retour à la flexion
Observation du retour à la position de flexion après une extension passive.
Évolution du contrôle de la tête
Au début, la tête tombe en avant en position verticale.
Vers 2-3 mois, le bébé commence à la maintenir droite.
Suspension verticale
Nouveau-né : tête tombe en avant.
2 mois : tête droite mais oscille.
Suspension ventrale
Nouveau-né : tête tombe.
4 mois : hyperextension de la tête.
Procubitus (couché sur le ventre)
Naissance : peut tourner la tête pour respirer.
3 mois : soulève la tête en appui sur les bras fléchis.
Décubitus dorsal (couché sur le dos)
Naissance : tête tournée sur le côté.
4 mois : tête en position médiane.
Acquisition de la position assise
-Nouveau-né : dos rond, équilibre impossible.
-3-4 mois : début de redressement du dos.
-6 mois : assis avec appui sur les bras.
-7-8 mois : équilibre sans appui.
-9-10 mois : maîtrise de la position assise, peut pivoter pour attraper un objet.
Épreuves cinétiques de Gesell et Mac Graw (“Pull to sit” (tirer pour s’asseoir))
Nouveau-né : tête tombe en arrière.
6 mois : participe activement à la traction.
Épreuves cinétiques de Gesell et Mac Graw (Résistance à la poussée en position assise)
Nouveau-né : aucune résistance.
6 mois : résistance active avec les bras.
Épreuves cinétiques de Gesell et Mac Graw (Passage à la position debout)
-5 mois : effort d’extension des jambes.
-8 mois : maintien du poids du corps, mais posture encore instable.
-11-12 mois : station debout acquise par étapes.
-15-18 mois : passage seul de la position assise à debout.
Mouvements natatoires
Réflexes moteurs similaires à la nage, non fonctionnels pour la respiration.
Crawling
Déplacement avec appui des quatre membres, principalement sur les bras.
Reptation (creeping)
Déplacement vers un but avec usage maladroit des bras et jambes (~6 mois).
Marche quadrupède
Déplacement à quatre pattes, observé entre 6 et 12 mois.
Déplacement sur les fesses
Déplacement en position assise (~12 mois).
Marche soutenue
-Cabotage: À 10 mois, déplacement en se tenant aux meubles.
-Marche tenue par deux mains: À la fin de la première année, marche avec soutien.
-Marche tenue par une main: Vers 1 an, appui unilatéral symbolique pour rassurer.
Marche indépendante
Acquisition entre 9 à 18 mois (moyenne de 13-14 mois).
Attaque du pied: Digitigrade (pointes de pieds) → Plantigrade (pied entier) → Attaque par le talon.
Évolution des mouvements:
-Début: déséquilibre et mouvements saccadés.
-Vers 2 ans: balancement rythmé des bras.
-Finalisation entre 6 et 7 ans
Quelles sont les étapes préliminaires de la préhension?
-Réflexe d’agrippement: Présent dès la naissance.
-Mouvements de marionnette (~3 mois): Mouvement spontané des bras en réponse à une stimulation visuelle.
-Prise au contact (~3 mois): Préhension involontaire d’objets mous (ex. tissus).
Prise cubito-palmaire (5-7 mois)
L’objet est maintenu contre la paume avec les doigts.
Prise digito-palmaire (7-8 mois)
Usage des quatre derniers doigts avec le pouce en soutien.
Prise radio-digitale (8-9 mois)
Pince pouce-index, indépendance des doigts.
Balayage (4-6 mois)
Seule l’articulation de l’épaule est sollicitée, le coude reste légèrement fléchi.
Approche parabolique (jusqu’à 8 mois)
Mouvement plus adapté avec implication du coude, mais sans flexion du poignet.
Approche directe (à partir de 8 mois)
L’enfant atteint directement l’objet, avec coordination de toutes les articulations
Axe longitudinal
De la paume vers les doigts.
Correspond à la loi proximo-distale
Axe transversal
Du côté cubital vers le côté radial
Permet l’indépendance du pouce
Prise cubito-palmaire (5-7 mois)
L’objet est maintenu contre la paume avec les doigts (surtout auriculaire et annulaire).
Prise digito-palmaire (7-8 mois)
L’objet est saisi entre la paume et les quatre derniers doigts.
Prise radio-digitale (8-9 mois)
Apparition de la pince pouce-index, essentielle pour la manipulation fine.
Verticalisation
Améliore la vigilance du bébé et sa respiration (posture « kangourou » qui facilite la respiration).
Quelles sont les quatre grandes fonctions de la motricité humaine?
-Transport : Déplacement du corps ou d’objets (marcher, empiler, utiliser des outils).
-Expression : Communication non verbale (gestes, mimiques).
-Développementale : Contribution au développement cognitif (Piaget et Wallon).
Formation des mouvements : Acquisition et perfectionnement des habiletés motrices