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PSE 2215 - Perspective Évolutionniste (final) > Psychologie développementale évolutionniste > Flashcards

Psychologie développementale évolutionniste Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le besoin d’attachement?

A
  • La recherche d’un contact physique réconfortant, qui est indépendante du besoin de s’alimenter
  • Le lien émotif qui s’établit entre un adulter et un enfant, favorisant la proximité physique entre eux, afin d’assurer soins et protection de ce dernier
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2
Q

Vrai ou faux - Évolutivement, les enfants qui se tennaient très proches de leurs parents avaient plus de risques?

A

Faux - Ce sont ceux qui se tennaient plus loins de leurs parents qui avaient plus de risque. Sélection naturelle a donc favorisé ceux qui se tiennent plus proches

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3
Q

Quels sont les 2 pôles d’attachement?

A
  • Base de sécurité :
    • Évaluée par la situation étrangère de Ainsworth et al.
      • Évalue la qualité de l’attachement
    • Relation d’attachement
    • Dimension parentale - réconfort à la détresse
      • La réponse du parent aux besoins de l’enfant
  • Base d’exploration :
    • Évaluée par la situation risquée, de Paquette et Bigras
    • Relation d’activation
    • Dimensions parentales - stimulation à la prise de risque et contrôle/discipline
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4
Q

Vrai ou faux - Quand un enfant se sent en sécurité, il va avoir tendance à explorer son environnement?

A

Vrai - Il sait qu’il va avoir du réconfort, s’il vit de la détresse en lien avec l’exploration

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5
Q

Que peut-on dire à propos de la théorie de l’attachement de Bowlby (1969)?

A
  • Études visant à comprendre les effets pathogènes sur la santé mentale des enfants de la carence de soins maternels, dus à des séparations précoces et prolongées
    • Bowlby développe théorie de l’attachement pour y répondre
  • Perspective évolutionniste d’adaptation:
    • Influencé par les travaux expérimentaux des éthologues avec les singes (conclusion que besoins alimentaires ≠ besoins d’attachement)
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6
Q

Qu’est-ce que l’imprinting?

A
  • Mécanisme analogue à l’attachement
    • Même fonction, mécanismes différents
  • Se retrouve particulièrement chez les oiseaux
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7
Q

Qu’est-ce que l’attachement interspécifique met en évidence, quant à l’attachement?

A
  • Il s’agit d’un processus présent chez tous les mammifères, même interspécifiquement
  • La différence entre le besoin et la figure d’attachement :
    • Besoin d’attachement : quelque chose d’inné, essentiel à la survie, le mécanisme
    • Figure d’attachement : dépend de l’environnement, celui qui s’occupe de lui
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8
Q

Qu’est-ce que la figure étrangère?

A
  • Protocole établit par Mary Ainsworth, entre 1960-70
  • Dans le but de définir la qualité de l’attachement mère-enfant
  • Étudie le type d’intéraction qu’une mère ou un adulte (étranger) a avec l’enfant, dans un environnement inconnu
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9
Q

Quelle est la typologie des types d’attachements?

A

A = Évitant (14%)
B = Sécurisant (62%), le profil idéal
C = Résistant/ambivalent (9%)
D = Désorganisé (15%), associé à la peur, à l’imprévisibilité du parent

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10
Q

Vrai ou faux - Initialement, Mary Ainsworth croyait que le profil A (évitant) était le profil idéal?

A

Vrai - Le but était d’encourager l’indépendance des enfants

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11
Q

Que peut-on dire à propos de la sensibilité de la mère et le développement d’une relation sécurisante?

A
  • Les mères sensibles aux signaux de leurs enfants favorisent le développement d’une relation sécurisante
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12
Q

Qu’est-ce que la sensibilité, dans le contexte de la relation mère-enfant?

A
  • Habileté à percevoir et interpréter les signaux de l’enfant, ainsi que d’y répondre de manière contingente (rapidement) et appropriée
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13
Q

Vrai ou faux - Les enfants qui ont un attachement sécurisant ne développent pas plus tard davantage de compétences sociales?

A

Faux - Les enfants qui ont un attachement sécurisant développent davantage de compétences sociales

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14
Q

Vrai ou faux - L’attachement mère-enfant est relativement stable dans le temps?

A

Vrai - 64-75% sur 20 ans
Possibilité toutefois de changement

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15
Q

Que peut-on dire à propos de la transmission intergénérationnelle de l’attachement mère-enfant?

A
  • Le type d’attachement a une forte transmission intergénérationnelle (68-80%).
  • ex : Mère qui est résistante à environ 68-80% de chance d’avoir un enfant à l’attachement résistant
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16
Q

Vrai ou faux - Les types d’attachement anormaux peuvent varier en proportion, selon les pays?

A

Vrai
- En Allemagne, les enfants sont encouragés à être plus indépendants, donc ++ de A
- En Asie, enfants sont moins habitués d’être séparés de leurs parents, donc ++ de C

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17
Q

Que peut-on dire à propos de l’attachement père-enfant, lorsque comparé à l’attachement mère-enfant?

A
  • Le père est tout autant capable que la mère de communiquer et de témoigner de l’affection à ses enfants
    • Les bébés s’attachent au père et à la mère pendant la première année de vie
    • MAIS, ils préfèrent la mère dans les situations de stress
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18
Q

Vrai ou faux - Les garçons préfèrent intéragir avec leur mère, dès la 2e année de vie?

A

Faux - Ils préfèrent intéragir avec leur père

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19
Q

Que peut-on dire à propos de l’évaluation de l’attachement père-enfant avec la situation étrangère?

A
  • L’enfant peut développer un type d’attachement différent au père qu’à la mère (ex - A avec la mère et B avec le père)
  • L’attachement père-enfant est moins stable qu’avec la mère
  • Plus faible transmission intergénérationnelle du type d’attachement
  • Plus faible prédiction du comportement social ultérieur de l’enfant

MAIS : La situation étrangère a été développée et validée dans le contexte de la relation mère-enfant
- un outil spécifique père-enfant aurait probablement des résultats très différents

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20
Q

Quels sont les rôles spécifiques du père receuillis dans la litérature?

A
  • Les pères semblent jouer un rôle majeur dans :
    • Différenciation des rôles sexuels
    • Autonomie et gestion de la prise de risques au cours de l’exploration
    • L’affirmation de soi, la gestion de la colère et la résolution de conflits
    • La réussite scolaire et professionnelle
    • Le processus de résolution de problèmes
    • Le développement de problèmes extériorisés
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21
Q

Que peut-on dire à propos de l’absence paternelle et la relation père-enfant?

A
  • Les hommes étant plus agressifs que les femmes, ils sont p-e mieux placés pour faciliter la socialisation de l’agressivité des enfants
  • Impact direct présence/absence du père:
    • Plus de problèmes de comportements chez les garçons dont le père est absent dans familles monoparentales
    • Moins de problèmes de comportement chez les garçons, lorsque le contact père-enfant est maintenu dans familles monoparentales
    • Moins de problèmes de comportements et plus de comportements pro-sociaux à l’école, lorsqu’il y a un contrôle parental par une figure paternelle
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22
Q

Vrai ou faux - Les enfants ayant un père à la personnalité antisociale ont plus de problèmes de comportement?

A

Vrai

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23
Q

Vrai ou faux - Un père qui exerce trop peu de contrôle est pire qu’un père qui exerce trop de contrôle?

A

Faux - Les 2 sont égaux et peuvent causer des problèmes développementaux

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24
Q

Que peut-on dire à propos des jeux physiques père-enfant, selon Micheal Lamb (1985)?

A
  • Propose que les jeux physiques père-enfant contribuent au développement de l’attachement au père
    • Surtout lorsque les pères s’impliquent peu dans les autres dimensions
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25
Q

Qu’est-ce que les jeux physiques selon Lamb?

A
  • Jeux d’exercices
  • Lancer l’enfant dans les airs
  • Le faire sauter sur les genoux
  • Le chatouiller
  • Jeux de bataille, etc.
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26
Q

Que peut-on dire à propos de la différence entre les pères et les mères, quant aux jeux physiques?

A
  • Les pères utilisent plus les jeux physiques vigoureux que ls mères
    • Dès la 1ère année de vie, jusqu’à environ 10 ans
  • Très tôt, la mère est perçue comme une source de bien-être et de sécurité, tandis que le père est le compagnon de jeu
  • Les pères étant la première figure d’attachement continuent les jeux physiques, en plus d’être la source de réconfort et de sécurité de l’enfant
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27
Q

Vrai ou faux - Si la mère est le gagne-pain, avec le père à la maison, les mères prennent la relève des jeux de batailles?

A

Faux - Elles ne vont pas le faire
considéré très énergivore comme activité, donc femmes préfèrent faire d’autres activités avec le jeune

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28
Q

Comment est-ce que les jeux de batailles peuvent apporter de la chaleur et du contrôle à l’enfant?

A
  • Contact physique permet de la chaleur
  • Règles sont émises pour garder le contrôle du jeu
    • Ex : pas de coups de pieds
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29
Q

Quelles sont les différences statistiques entre les pères et les mères pour les jeux physiques?

A
  • Pères font plus de jeux de batailles, particulièrement auprès des jeunes garçons
    • 54% G, 12% F
  • Mères en font aussi, mais beaucoup moins
    • 26,9% G, 4,5% F
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30
Q

Quelle est l’hypothèse qui explique la différence marquée entre les garçons et les filles, pour les jeux de batailles?

A
  • Différence dans la qualité des jeux de bataille auprès des filles, car filles font des tentatives de prise de contrôle
    • ex : moins fort, etc.
  • Permet donc pas la régulation de l’agressivité, car ça passe par le contrôle du père
31
Q

Quel est le rôle potentiel du père dans la socialisation de l’agression physique?

A
  • Carson et al. (1993) propose l’idée que les jeux de batailles père-enfant pourraient jouer rôle improtant dans l’apprentissage de la régulation des émotions, lors des interactions agressives de l’enfant avec d’autres enfants
32
Q

Qu’est-ce que les études de privation des jeux de batailles on démontrés?

A
  • Chez les jeunes animaux en privation, lorsqu’ils sont rendus adultes :
    • Percoivent des menaces lorsqu’il n’y en a pas et sont agressifs
    • OU, ne se défendent pas lorsqu’ils sont attaqués
33
Q

Quels sont les pics d’agressivité et des jeux physiques?

A
  • Pic d’agressivité : 2-3 ans
  • Pic des jeux physiques : 4 ans
34
Q

Qu’est-ce que les jeux de bataille père-enfant pourraient permettre à l’enfant d’apprendre?

A
  • À contrôler ses émotions agressives
  • À avoir confiance en lui dans les situations de compétitions
  • À prendre sa place, à faire valoir ses droits de manière socialisée
35
Q

En quoi est-ce que la relation de dominance grâce aux jeux pourrait aider les enfants?

A
  • Facilite la discipline et l’obéissance, et donc la protection
  • Surtout chez les garçons, qui sont plus agressifs, impulsifs, actifs et aventureux, prenant plus de risques et ayant plus d’accidents
36
Q

Quelles sont les grandes lignes à retenir pour les jeux de batailles père-enfant?

A
  • Définissent la sensibilité paternelle dans un contexte de jeux de batailles
  • Les pères sont plus directifs, les limites et régles sécurisant l’enfant
    • La “pire” punition pour l’enfant, c’est de devoir arrêter le jeu, donc apprennent à respecter les règles
37
Q

Vrai ou faux - Les mécanismes dans les jeux des jeunes se retrouvent à travers le jeu de la majorité des mammifères?

A

Vrai - mécanismes de prolongation du jeu, de régulation de la force et de l’intensité, etc.

38
Q

Que peut-on dire à propos de la fonction paternelle d’ouverture au monde, en relation avec notre société industrialisée individualiste?

A
  • Environnement physique et social se complexifiant de plus en plus
    • Accélération des changements, qui exige adaptation rapide et de + en + précoce
  • Valorisation de l’indépendance et de l’affirmation de soi
  • Individus plus agressifs et compétitifs
  • Pressions sociales pour un plus grand engagement paternel
  • Augmentation de l’implication des pères de certaines classes sociales, au cours des 20 dernières années
39
Q

Que peut-on dire à propos des interactions mère-enfant vs père-enfant?

A
  • Avec la mère :
    • Calme, réconforte l’enfant
    • Plus verbale et didactique
    • Jeux cognitifs centrés sur les objets
  • Avec le père :
    • Excite l’enfant
    • Jeux plus physiques
    • Jeux imprévisibles, idiosyncratiques (unique au père), non conventionnels
40
Q

Quels sont des exemples de comportement du père, pouvant encourager l’ouverture au monde?

A
  • Le père répond au besoin de stimulation, d’impulsions et d’incitations pour une action dynamisante
  • Le père aide l’enfant à s’ouvrir au monde extérieur
  • Taquineries qui déstabilisent l’enfant
  • L’enfant apprend à réagir aux événements imprévus, à la nouveauté, avec ouverture
41
Q

Parler de l’exemple des parents et de la piscine

A
  • Mères ont tendance à tourner l’enfant vers elles, tandis que père tournent l’enfant vers l’extérieur
  • Quand l’enfant saute dans la piscine, mère l’attrape avec que l’eau touche à son menton, tandis que le père le laisse caller un peu, avant de l’attraper
42
Q

Comment est-ce que la fonction d’ouverture permet à l’enfant d’apprendre la confiance en soi et l’autonomie?

A
  • Résolution de problèmes sans recourir à l’adulte
  • Exploration de la nouveauté
  • Capacité de confrontation, lorsque nécessaire
    • Ex : enfant qui se fait intimider à l’école, père va l’encourager à se défendre
43
Q

Que peut-on dire à propos du père comme catalyseur de la prise de risque?

A
  • Incite l’enfant à prendre des initiatives, à s’aventurer, à être plus audacieux, à s’affirmer
  • Encourage l’exploration dans les milieux à risque
  • Prépare l’enfant à affronter un certain danger
44
Q

Qu’est-ce qui pourrait être un mauvais exemple de la fonction paternelle dans la prise du risque?

A
  • Jeune enfant (3 ans) qui veut aller jouer dans la mer, mais c’est dangeureux
    • Mère essaie de l’empêcher, mais il fait tout pour la contourner, pour essayer d’y aller quand même
    • Père prend l’enfant et le lance dans les vagues
      • Enfant a eu peur et à développé une peur de l’eau
45
Q

Quel est le rôle du père dans le langage, selon Camus?

A
  • Utilise plus de mots non familiers
  • Force l’enfant à se clarifier, à utiliser des mots “d’adultes”
  • Pose plus de questions demandant une élaboration
  • Fait plus de demandes d’actions
  • Refuse plus souvent de résoudre des problèmes à la place de l’enfant
46
Q

Comment est-ce que le langage de l’enfant diffère avec ses parents?

A
  • Plus de formules de politesses envers le père
  • Plus exigeant avec la mère
  • Plus de demandes d’actions au père
  • Plus expressif à la mère
47
Q

Qu’est-ce que la relation d’activation parent-enfant?

A
  • Le lien d’attachement favorisant chez l’enfant l’ouverture au monde
    • Le contexte d’un lien affectif facilite l’apprentissage de l’enfant
48
Q

Quelles sont les 2 dimensions parentales liées à la relation d’activation?

A
  1. Stimuler l’enfant, en le confrontant à l’environnement physique et social
    • Encourager l’enfant à explorer, plonger dans son environnement
  2. Protéger l’enfant des dangers de l’environnement, en lui mettant des limites (par la discipline et le contrôle sensible),
    • importance de l’autorité
49
Q

Quelle est la typologie de la qualité de la relation d’activation?

A
  • 3 profils:
    • Sous-activés (22%) :
      • Explorent peu
      • Sont passifs et anxieux
      • Restent près du parent
    • Activés (64%) :
      • Confiant et prudent dans son exploration
      • Obéit au parent lorsqu’il met des limites
    • Sur-activés (14%) :
      • Hypersociable
      • Imprudent
      • N’obéit pas au parent lorsqu’il met des limites
50
Q

Vrai ou faux - La surpotection parentale peut causer de la sous-activation?

A

Vrai - L’enfant a l’impression que le monde est plus dangeureux qu’il ne l’est vraiment

51
Q

Vrai ou faux - Les profils liés à la classification de la situation étrangère ne peuvent pas être combinés à ceux de la situation risquée?

A

Faux - Ils peuvent être combinés

Exemple : Enfant B (donc sécure) et suractivé:
- Acceuil son parent avec joie, va chercher du réconfort, mais n’a pas de limites dans l’exploration

52
Q

La qualité de la relation d’activation dépend de… ?

A
  • Du sexe de l’enfant :
    • Garçons prennent plus de risques que les filles, en moyenne
  • Du sexe du parent :
    • Les pères activent davantage les enfants, que le font les mères
  • Du tempérament de l’enfant :
    • Le parent doit s’adapter au tempérament de son enfant
    • Exemple impulsivité : enfant peut être considéré activé, car parent sait comment gèrer son besoin d’activation
  • Du contrôle parental :
53
Q

La qualité de la relation d’activation dépend de… ?

A
  • Du sexe de l’enfant :
    • Garçons prennent plus de risques que les filles, en moyenne
  • Du sexe du parent :
    • Les pères activent davantage les enfants, que le font les mères
  • Du tempérament de l’enfant :
    • Le parent doit s’adapter au tempérament de son enfant
    • Exemple impulsivité : enfant peut être considéré activé, car parent sait comment gèrer son besoin d’activation
  • Du contrôle parental :
    • Stimulation à la prise de risque
    • Contrôle (protection)
54
Q

Quelle est la procédure pour la situation risquée?

A
  • Procédure observationnelle de 20 minutes
  • 6 étapes :
    1. Parent et enfant seuls
    2. Homme étranger jouant avec les jouets, sans intéragir avec l’enfant
    3. Homme étranger intrusif (risque social)
    4. Dévoilement de l’escalier (risque physique)
    5. Parent invite l’enfant à monter et à descendre l’escalier
    6. Parent interdit à l’enfant de monter l’escalier
55
Q

Comment est-ce que la situation risquée est codée?

A
  • Combinaison des facteurs pour produire un score d’activation entre 0 et 5
  • Facteurs :
    • Initiative de l’enfant face à l’étranger
    • Réactions de peur ou de retrait face à l’étranger
    • Réactions négatives ou positives face à l’intrusivité de l’étranger
    • Monte ou non l’escalier
    • Prudence ou non dans l’escalier
    • Obéissance dans l’escalier
56
Q

Que peut-on dire à propos de la théorie de l’histoire de vie?

A
  • Le succès reproductif dépend des décisions prises en fonction de temps et des ressources qui sont limitées
57
Q

L’énergie des individus peut s’orienter vers 2 efforts, que sont-ils?

A
  1. Effort somatique : investissement du corps/de l’énergie pour les ressources, éviter les prédateurs, apprentissage, croissance, maturation, etc.
  2. Effort reproductif : accouplement et parentage
58
Q

Comment peut-on considérer la disposition des deux types d’efforts lors de l’enfance et l’adolescence, chez l’humain?

A
  • À l’enfance:
    • Longue période d’effort somatique
    • Période d’immaturité particulièrement longue (beaucoup de choses à apprendre avant d’être indépendant
    • Étape préparatoire à la reproduction
    • Permet aux individus de réaliser des apprentissages, afin de s’adapter à environnement complexe
  • À l’adolescence :
    • Effort reproductif peut commencer
59
Q

Qu’est-ce que les stratégies R ou K, chez les espèces?

A
  • Stratégie R :
    • Stratégie quantitative
    • Pas de soins parentaux
    • Vont pondre beaucoup d’oeufs, la majorité vont se faire manger/vont mourir, donc très peu survivent
    • Fréquent chez poissons, tortues, grenouilles, etc.
  • Stratégie K :
    • Stratégie qualitative
    • Peu de descendants, mais ils sont protégés
    • Oiseaux et mammifères, principalement
60
Q

Quel est le type de stratégie utilisée par les humains?

A
  • L’humain est une espèce K
  • On peut toutefois trouver des moments dans l’histoire avec 2 profils stratégique différents, c (quanti) et f (quali)
61
Q

Vrai ou faux - L’attachement est un mécanisme proximal, qui influence les stratégies de reproduction futures?

A

Vrai

62
Q

Que peut-on dire à propos de la stratégie reproductrice C?

A
  • C pour “current”
  • Objectif :
    • Avoir le plus d’enfants possible, le plus tôt possible, en les rendant rapidement indépendants
    • Axé sur l’effort d’accouplement
  • Stratégie quantitative
  • Contexte :
    • Lorsque l’environnement est incertain (peu de ressources disponibles, risques élevés de prédation, etc.) et lorsque les chances de vivre longtemps sont faibles
63
Q

Que peut-on dire à propos de la stratégie reproductrice F?

A
  • F pour “futur”
  • Objectif :
    • Grand investissement parental, auprès de peu d’enfants, afin de bien les préparer pour une reproduction plus tardive
    • Axé sur l’effort parental
  • Stratégie qualitative
  • Contexte :
    -Lorsque l’environnement est favorable et que les chances de survie sont bonnes
64
Q

Que peut-on dire à propos des types d’attachement selon Belsky et al., 1991?

A
  • Attachement sécurisant :
    • Associé à grand investissement parental
    • Conduit à reproduction tardive
  • Attachement insécurisant :
    • Dans des conditions de stress, plus de conflits conjudaux et comportement parental plus dur et moins sensible
    • Conduit à reproduction précoce
65
Q

Que peut-on dire à propos des types d’attachement selon Belsky, 1997, 1999?

A
  • Attachement évitant :
    • Devient indépendant des parents plus rapidement
    • Atteint plus rapidement la maturité sexuelle
    • Évite l’intimité avec amis et partenaires
    • A des relations extraconjugales
  • Attachement résistant :
    • Demeure dépendant de la mère
    • Agit comme “helpter at the nest”
      • Augmentant sa valeur sélective globale, en s’occupant de sa fratrie
    • Pas de preuves concrètes pour lui, modèle théorique
66
Q

Que peut-on dire à propos des types d’attachement selon Chisholm, 1996?

A
  • Attachement évitant :
    • Se développe quand parents ne veulent pas s’investir
      • Parent à stratégie quantitative, garde des ressources pour les suivants
    • L’indépendance de l’enfant le protège d’être abandonné ou abusé
  • Attachement résistant :
    • Les parents veulent s’investir, mais en sont incapables
    • Maximise l’investissement disponible en augmentant la signalisation des besoins et le comportement immature
    • Compétitionne donc avec le reste de la fratrie pour ses besoins
67
Q

Que peut-on dire à propos des types d’attachement selon Chisholm, 1999?

A
  • Attachement évitant :
    • Mâles ont plus de relations sexuelles, sont plus agressifs et impulsifs, et prennent plus de risques
      • Réellement (selon études), lien très faible entre l’attachement évitant et l’agressivité, mais lien plus fort pour le nb de relations sexuelles
    • Femelles maturent plus rapidement, font des choix impulsifs de partenaires sexuels et s’engagent précocement et souvent dans des grossesses dans un contexte monoparental
      • Type d’attachement fréquent chez les mères-ados
68
Q

Que peut-on dire à propos des types d’attachement selon Del Guidice, 2009?

A
  • Différences sexuelles de l’attachement émergent à la mi-enfance, s’accentuant chez les jeunes adultes et déclinant au milieu de la vie.
    • Les mâles insécurisés ( à l’enfance) adoptent surtout un attachement évitant et développent de l’agressivité dans le contexte de la compétition intra-sexuelle et pour le statut de dominance
    • Les femelles insécurisés (à l’enfance) à l’enfance adoptent surtout un attachement résistant, lequel maximise l’investissement parental de la part des apparentés et des partenaires, et plus tard, recherchent du support, plutôt que d’en donner
69
Q

Que propose le modèle de Paquette et Dumont, en lien avec la relation d’attachement et la relation d’activation?

A
  • Relation d’attachement :
    • Relié à l’affiliation, au développement des habiletés à créer des liens positifs et durables avec les autres (partenaires sexuels, amis, collègues de travail, etc.)
    • Influencerait le développement de l’empathie et la capacité d’intimité dans les relations d’amitié, la relation conjugale et la relation parent-enfant
  • Relation d’activation :
    • Serait lié au développement des habiletés compétitives pour l’accès aux ressources de l’environnement
    • Pourrait avoir un lien avec les problèmes intériorisés et extériorisés
70
Q

Que peut-on dire à propos de l’histoire de vie des enfants activés?

A
  • Développeraient un répertoire varie d’habiletés compétitives
    • Peuvent être agressifs si nécessaire avec des individus menaçants, mais préfèrent la coopération
    • Leurs habiletés prosociales leur donnent accès au leadership
    • Stratégie qualitative dans un contexte de ressource suffisantes et stables°
71
Q

Que peut-on dire à propos de l’histoire de vie des enfants sous-activés?

A
  • Auraient tendance à éviter les conflits, à se soumettre aux autres et à leur laisser les ressources
  • Stratégie qualitative dans un environnement social ou physique dangereux (surtout pour les filles)
    • Filles plus sous-activés que garçons
72
Q

Que peut-on dire à propos de l’histoire de vie des enfants sur-activés?

A
  • Auraient tendance à utiliser l’agression, indépendamment du contexte et à tenter d’accèder à un haut statut de dominance, pour maximiser l’accès immédiat aux ressources
  • Stratégie quantitative dans un environnement pauvre en ressources (surtout pour les garçons)
73
Q

Que peut-on dire à propos de la nécessité de la complémentarité maternelle-paternelle?

A
  • Besoins des enfants d’être appaisés vs être stimulés
    • Les contrastes sont une richesse pour l’enfant, très important
  • Importance d’un équilibre entre compétition et coopération
  • Les enfants biparentés sont plus actifs et autonomes et ont une sociabilité plus élaborée
  • Les enfants de parents impliqués et différenciés sont mieux préparés à la fois pour la compétition et la coopération
74
Q

Que peut-on dire à propos de problèmes dans la fonction d’ouverture du monde et les problèmes d’adaptation à l’environnement?

A
  • Plus de risques de :
    • Problèmes extériorisés
    • Décrochage scolaire
    • Problèmes d’insertion au marché du travail
    • Phénomènes des gangs
    • Jeunes de la rue, etc.

PSE 2215 - Perspective Évolutionniste (final) (7 decks)

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