Psychodynamique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’inconscient?

A

Elle est théorisée par Freud.

Le ça = l’inconscient

Le moi = le conscient

Le surmon = le préconscient

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2
Q

Qu’est-ce que le déterministme psychique?

A

Ce que nous faisons dans nos vies est façonné par des forces inconscientes en relation dynamique entre elles.

Les symptômes et nos comportements assurent généralement plusieurs fonctions… résolvent divers problèmes, bien que nous n’ayont pas accès à leur cause
inconsciente

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3
Q

Qu’est-ce que la subjectivité unique du patient?

A

On ne se connait pas vraiment soi-même face à la diversité des conflits, des interdits, des angoisses, des défenses…

Nous tendons à nous cacher de nous-mêmes

La tâche du psychothérapeute est de rechercher le vrai «self» du patient

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4
Q

Qu’est-ce que l’histoire de Sabina Spielrein?

A

Cette histoire est utilisée, par Freud, pour représenter le transfert et le contre-transfert entre le patient et le thérapeutre.

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5
Q

Qu’est-ce que le transfert?

A

Processus inconscient par lequel le patient transfert des affects sur le psychothérapeute.

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6
Q

Qu’est-ce que le contre-transfert?

A

C’est une réaction émotionnelle, physiologique, psychologique du thérapeute en lien avec le patient.

Il est utilisé comme outil d’intervention en psychodynamique, car:

Les réactions contre-transférentielles contiennent souvent des dimensions pénibles, douloureuses, excessives et caricaturales, qu’il faut laisser se développer en soi pour mieux saisir la signification et l’utiliser adéquatement au profit du patient.

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7
Q

Qu’est-ce que la neutralité technique?

A

C’est maintenir une position qui ne s’allie pas aux pulsions conflits du patient. Maintenir une attitude de non-jugement et de non-moralisation.

Ne pas prendre partie pour ou contre le ça, ne pas conseiller le moi, ne pas prendre parti pour ou contre le patient face à ses relations interpersonnelles

Principe selon lequel le patient doit être autonome dans les prises de décision concernant sa vie.

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8
Q

Qu’est-ce que le moi observateur?

A

C’est la partie du patient qui est capable de percevoir et d’évaluer les forces internes (impulsions et interdictions) ainsi que les éléments de la réalité externe qui ont un impact sur les motivations et les comportements.

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9
Q

Qu’est-ce qu’une réaction contre-transférencielle?

A

C’est la perte de la neutralité, donc une démonstration de ces émotions/opinions (de la part du thérapeute).

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10
Q

Comment est-il possible de déroger de la neutralité technique de manière stratégique?

Quelles sont les raisons de déroger de la neutralité technique?

A

En raison de la tendance de certains patients ayant un trouble de la personnalité d’agir d’une façon qui peut s’avérer dangereuse ou afin de contrôler une forme de passage à l’acte (acting out) qui pourrait menacer le patient ou la thérapie.

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11
Q

Comment est-il possible de revenir à la neutralité technique après y avoir dérogé?

A

Par l’exploration des effets et l’interprétation.

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12
Q

Qu’est-ce que la résistance face à la thérapie?

A

C’est l’ambivalence du patient à se remettre en question. C’est ça peur de perdre « l’équilibre intrapsychique » qui est construit depuis plusieurs années à l’aide de l’exercices de mécanismes de défenses spécifiques pour
maintenir à distance les affects douloureux (MD basé sur le clivage)
Bref, la thérapie est une menace à cet équilibre.

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13
Q

De quelles manières le patient manifeste de la résistance face au traitement?

A
  • Silence
  • N’avoir rien à dire
  • Oublier de payer
  • Aborder des sujets superficiels
  • Refuser d’aborder certains sujets avec rigidité
  • Retards
  • Ironiser les interventions du thérapeute etc.
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14
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la personnalité?

A

C’est un trouble relativement chronique qui affecte toutes les sphères de la personnalité:

  • Affects
  • Cognitions
  • Comportements
  • Relations interpersonnelles
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15
Q

Qu’elle est l’évolution naturelle observable du trouble de la personnalité?

A

Une certaine rémission naturelle est observable. Elle toucherait davantage les « sx aigus » que ceux « tempéramentaux »

L’impulsivité, agressivité, extraversion diminuent avec l’âge mais les éléments obsessionnels et d’introversion augmenteraient
Taux de suicide beaucoup plus élevé (10% sur 15 ans – suivi longitudinal)

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16
Q

Quels sont les pourcentages de prévalence du trouble de la personnalité dans la population générale et dans la population clinique?

A

Population générale = 3.9% à 22.7%

Population clinique = ça varie d’une étude à l’autre, mais:

22,6 %
80,9%
TPL : 10-20%

17
Q

Comment est-il possible d’évaluer un trouble de la personnalité?

A

Doit avoir une atteinte sur au moins 2 des 4 domaines suivants: cognitions, affects, fonctionnement interpersonnel et contrôle des impulsions.

Le trouble de la personnalité limite doit rencontrer 5 critères sur 9.

Les deux critères principaux sont

  1. la perturbation de la représentation de soi (identité, direction (capacité à investir des projets, buts, rêves, std moraux))
  2. Perturbation des relations interpersonnelles (empathie, intimité)
18
Q

Quel est l’efficacité des traitements?

A

Les études sont encore récentes, puisqu’il est difficile de trouver un groupe contrôle apparié et lorsque c’est le cas, il y a beaucoup de cas d’abandon, surtout en début de suivi.

Principe = tx doit être choix personnel donc l’attribution aléatoire est un problème pour les chercheurs-cliniciens

19
Q

Quels sont les points en commun avec les approches cognitives-comportementales?

A

Thérapie des schémas et Dialectique-comportementale =
Suivi à long-terme = avantage en terme de coûts-bénéfices

Suivis intensifs : 2 séances par semaine.

20
Q

Quels sont les prérequis pour devenir thérapeute de personnes atteintes de trouble de la personnalité?

A
  1. Posséder un sentiment de sécurité intérieur.
  2. Avoir la capacité de réagir aux crises (rester calme, ne pas avoir peur, etc.) Posséder une structure externe pour contenir (hospitalisation, collègue, réseau, etc.)
  3. Avoir la capacité à établir et à maintenir un cadre, car il y aura des attaques lors des traitements.
  4. Être capable de travailler en équipe.
  5. Faire de la supervision
  6. Désirer s’investir en formation/suppervision/psychothérapie personnelle.
  7. Capacité à contenir les effets négatifs de l’image de soi. (être vu comme le méchant, non-jugement, utilisé les émotions du patient pour enrichir notre compréhension).
  8. Être à l’aise avec les relations de longue durée.
  9. Capacité à tolérer nos affects en lien avec le processus thérapeutique (ne pas s’attendre à recevoir fréquemment de la reconnaissance, résistance).
21
Q

Qu’est-ce que l’entretien préliminaire?

A

Ça permet d’évaluer le fonctionnement de la personnalité sur plusieurs sphères. On explore avec le patient les symptômes, comment se manifeste ses difficultés, son histoire de vie, son identité, les comportements dommagables, etc.

On fait un examen mental/observation.

Puis, on termine en demandant s’il le patient désir ajouter des choses qui n’ont pas été mentionnées précédamment.

22
Q

Quelle est le nombre de séance déterminé pour l’entretien préliminaire?

A

Le nombre de séance est indéterminée, car ils doivent couvrir :

  • Exploration du motif de consultation
  • Exploration de la nature des difficultés du patient et la compréhension qu’il en a
  • Exploration des attentes p/r à un traitement

Donc, cela peut prendre de 3 à 10 séances pour y parvenir.

23
Q

Qu’est-ce que l’évaluation permet d’évaluer?

A

Elle permet d’évaluer le fonctionnement de la personnalité sur plusieurs sphères:

relationnelles, pulsionnelles, émotionnelles, identitaires.

24
Q

Qu’est-ce qu’on explore avec son patient?

A

Ces difficultés: Depuis quand sont-elles présentes ?
Pourquoi consulter maintenant ?
Suivis antérieurs ?

Son histoire de vie: deuil, changements majeurs, sexualité, relations interpersonnelles actuelles, etc.

Son identité: Sens de soi, des autres, capacité à investir, le travail, les études et loisirs, ces aspirations, l’empathie.

Les comportements dommageables: idées suicidaires, sexualité déviante, alcool, substance, achats, perte de contrôle de la colère, etc.

L’examen mental: apparence général, collaboration, humeur, qualité du langage, mémorie, etc.

25
Q

Qu’est-ce qu’un cadre?

A

Savoir les difficultés à adresser en tx, la nature de la relation thérapeutique, offrir un environnement sécurisant et dans lequel les comportements du patient peuvent être exploré en terme d’agissements, aider le patient à contenir les comportements destructeurs, mettre la table pour pouvoir explorer la signification des déviations au cadre, supporter le thérapeute à confronter les comportements destructeurs et aider le thérapeute à contenir le contre-transfert.

26
Q

Quels sont les éléments universels du cadre?

A

Fréquence et durée des séances
Entente concernant les paiements et la prise de rdv
- Enjeux entourant la confidentialité
- Contact entre les sessions
- Arrangements en cas d’urgence (p.ex., crise)
- Objectifs du traitement
- Entente quant à l’investissement du patient dans des activités structurées (p.ex., travail, école, autres suivis, parent au foyer temps plein)
- Rôles respectifs dans la thérapie

27
Q

Quels sont les éléments spécifiques du cadre?

A
  • Comportements auto-destructeurs
  • Comportements destructeurs pour autrui
  • Utilisation inadaptée de substances
  • Comportements alimentaires problématiques
  • Mensonges et autres formes de tromperie
  • Comportements téméraires (p.ex., sexualité impersonnelle à risque; conduite intoxiquée)
  • Appels excessifs et intrusion dans la vie du thérapeute
  • Comportements destructeurs en relation avec la pratique du thérapeute (refuser de sortir du bureau, crier, briser les meubles etc.)
  • Violation des limites de la relation thérapeutique (épier le thérapeute ou sa famille, tenter d’entrer en relation/contact avec des proches du thérapeute)
  • Circonstances qui interfèrent avec la continuation de la thérapie (incluant l’incapacité de paiement)
28
Q

Qu’est-ce que la TFP (transference-focused psychotherapy)?

A

Développé par Otto F. Kernberg et son équipe
Inspiré de la théorie des relations d’objet
Modèle qui intègre les neurosciences, les théories de l’attachement, du tempérament, du développement, la psychologie cognitive etc.
Importance de prendre en compte dans l’étiologie le tempérament, l’adversité dans l’environnement et l’interaction

Concept clé de la TFP = diffusion de l’identité

29
Q

Qu’est-ce que la relation d’objet?

A

C’est le rapport du sujet avec les « objets » qui constituent le monde dans lequel il vit

En d’autres mots = l’expérience relationnelle vécue

30
Q

Qu’est-ce que le clivage de l’objet?

A

C’est séparer les bonnes des mauvaises représentations par crainte de ne pas détruire/envahir les bonnes représentations

Objet partiel de Mélanie Klein

31
Q

Qu’est-ce que la diffusion identitaire?

A

C’est la difficulté à intégrer les différentes facette
du soi et de l’autre.

32
Q

Comment agit la diffusion identitaire dans le temps?

A

C’est avec le temps que l’enfant découvre que les attaques à la mauvaise mère affectent aussi la bonne mère

Quand le clivage arrête = culpabilité

Phase que Mélanie Klein appelle la position dépressive

33
Q

Qu’est-ce qui arrive lorsqu’une représentation négative entre avec la représentation positive?

A

Ça crée une douleur intense. Alors, la personne voit difficillement comment elle pourrait survivre psychiquement. C’est pourquoi le clivage doit se maintenir.

Bref, les patients qui misent sur des MD basés sur le clivage peuvent voir l’autre comme le MEILLEUR à un moment et le PIRE à un autre.

34
Q

La TFP a été développée pour quel type de problème?

A

Elle a été développée pour le traitement de l’organisation limite de la personnalité.

35
Q

Quelles sont les caractéristiques (nrb de séance, suivi, etc) de la TFP?

Quelles sont les spécificités de la TFP?

A
  • Durée du suivi: au moins 1 an et rarement plus de 4 ans
  • 2 séances de 45 minutes par semaine recommandées
  • Thérapie dans l’ici et maintenant. Pas dans le passé

Spécificité de la TFP

  • Insistance sur l’agressivité et ses manifestations
  • L’alliance thérapeutique n’est pas un prérequis/pré-condition mais plutôt une conséquence de la thérapie
  • Met l’accent sur les conflits internes plutôt que sur les déficits réellement vécus
  • Importance du contre-transfert
36
Q

Quels sont les objectifs de la TFP?

A
  • Réduire la suicidalité et les comportements dommageables
  • Augmenter le contrôle comportemental et la régulation des émotions
  • Faciliter des relations plus gratifiantes
  • Aider le patient à en venir à poursuivre des objectifs/projets de vie
37
Q

Quelles sont les stratégies thérapeutiques?

A
  1. Définir la relation d’objet dominante (identifier et décrire)
  2. Attirer l’attention du patient sur la nature répétitive, rigide, contradictoire de ses expériences et comportements
  3. Explorer l’anxiété et les conflits qui motivent le maintien du clivage et qui organisent les relations d’objets dominantes. Proposer des hypothèses concernant les peurs et désirs sous-jacents
  4. Travailler avec les conflits identifiés et les affects associés au fur et à mesure qu’ils sont déployés dans l’ici et maintenant tout en faisant des liens avec les objectifs du traitement et les relations interpersonnelles du patient
    • En fin de traitement, on peut tenter de lier les conflits du patient à son histoire développementale