PSY-141 - Alcool Flashcards

FC #5 à faire

1
Q

Quel % de la population consomme de l’alcool au Canada?

A

90%

H > F

  • Âge moyen de première consommation : 18,2 ans
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2
Q

Décrire l’étiologie de la dépendance à l’alcool.
- % de la population
- % H
- % F

A
  • % de la population : 2,6%
  • % H : 3,9%
  • % F : 1,3%
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3
Q
  1. Définir la consommation excessive d’alcool.
  2. Décrire l’étiologie de cette problématique :
    - % H
    - % F
A
  1. > 5 conso en 1 occasion, au moins 1x/mois dans la dernière année
    - % H : 25%
    - % F : 10%
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4
Q

L’alcool est mis en cause dans _____% des décès de la route.

A

40%

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5
Q

Quels sont les sytèmes de neurotransmetteurs principalement impliqués dans les troubles d’alcool?

A

-

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6
Q

Quels sont les effets des différents facteurs neurochimiques impliqués dans les troubles d’alcool?

A

Globalement, l’alcool ralenti l’activité cérébrale.

Ça me tentait pas de faire 25 flashcards avec ce tableau-là.

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7
Q

Vrai ou Faux

La génétique est responsable de la majorité de la prédisposition d’un individu à développer une dépendance à l’alcool.

A

Vrai

~ 50-60 %

  • Ces gènes interagissent avec l’environnement pour amener le trouble relié à l’alcool.
  • La consommation d’alcool à elle seule n’est pas suffisante pour provoquer l’apparition d’un trouble lié à l’alcool.
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8
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques phénotypiques favorisant le survenue de troubles liés à l’alcool?

A
  • Métabolisme de l’alcool
  • Niveau de réponse
  • Traits de personnalité
  • Comorbidités Ψ

Ce n’est qu’à travers des interactions plus ou moins favorables (social) que l’influence génétique peut exercer son effet.

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9
Q

Décrire la caractéristique phénotypique suivante qui favorise la survenue de troubles liés à l’alcool.
- Métabolisme de l’alcool
> Asiatiques & gène ALDH
> Mutation génétique

A
  • 10 % des Asiatiques portent les 2 allèles du gène ALDH 2 et ne peuvent métaboliser l’acétaldéhyde
    > 90 % étant généralement hétérozygote et ayant une capacité plus faible à la consommation d’alcool que le reste de la population
  • Noirs, Asiatiques & Juifs : Une mutation génétique favorise le métabolisme de l’alcool et le rend plus rapide (production d’acétaldéhyde plus rapide), ce qui les protège contre le risque de troubles liés à l’alcool
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10
Q

Décrire la caractéristique phénotypique suivante qui favorise la survenue de troubles liés à l’alcool.
- Niveau de réponse diminuant avec la prise d’alcool

A

Diminution de la réponse à l’alcool favorise un alcoolisme, puisque la personne s’expose à des doses plus élevées pour atteindre un effet semblable

(récepteurs GABA)

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11
Q

Décrire la caractéristique phénotypique suivante qui favorise la survenue de troubles liés à l’alcool.
- Traits de personnalité

A
  • Impulsivité
  • Recherche de sensation
  • TP antisociale
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12
Q

Décrire la caractéristique phénotypique suivante qui favorise la survenue de troubles liés à l’alcool.
- Présence de comorbidités psychiatriques

A
  • TDA/H
  • TP antisociale
  • Trouble anxieux
  • MAB
  • Troubles des conduites
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13
Q

L’alcool est métabolisé au rythme approximatif d’____ consommation à l’heure.

A

1 conso/heure

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14
Q

Jusqu’à ____% des femmes continuent à consommer de l’alcool durant leur grossesse

A

15%

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15
Q

Vrai ou Faux

La consommation d’alcool durant la grossesse augmente le risque de troubles liés à l’alcool.

A

Vrai

Ainsi que le risque d’alcoolisation fœtale

  • Prédisposition à un mode de comportement déviant ou antisocial
  • Développement d’une vulnérabilité biologique spécifique à l’alcool
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16
Q

Quels sont les 3 modèles cognitivo-comportementaux avancés pour expliquer la vulnérabilité individuelle face à l’alcool?

A
  • Théorie de la réduction de la tension
  • Théorie de l’amortissement de la réponse au stress
  • Hypothèse de l’automédication

Ces 3 modèles ont en commun de proposer que l’alcool entraîne une réduction de l’état de vigilance ou de l’anxiété physiologique et cognitive, constituant ainsi un renforcement négatif de la prise d’alcool (renforcement par la diminution d’un stimulus négatif).

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17
Q

Modèles cognitivo-comportementaux avancés & vulnérabilité l’alcool

Décrire la théorie de la réduction de la tension.

A

L’alcool crée un renforcement par sa capacité à réduire la tension.

(association entre l’alcool et la diminution de son état émotionnel négatif)

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18
Q

Modèles cognitivo-comportementaux avancés & vulnérabilité l’alcool

Décrire la théorie de l’amortissement de la réponse au stress.

A

Limitation de la consommation aux moments où l’individu anticipe ou vit du stress

(association à une diminution du stress)

*Il est à noter que cette théorie reconnaît les différences individuelles. *

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19
Q

Modèles cognitivo-comportementaux avancés & vulnérabilité l’alcool

Décrire l’hypothèse de l’automédication.

A

Les effets psychotropes de l’alcool sur l’état psychologique de l’individu poussent certaines personnes à développer une dépendance à cette drogue.

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20
Q

À quel profil de Cloninger cette description correspond-elle?
- À début tardif (après 25 ans)
- Facteurs héréditaires moins lourds
- Facteurs psychosociaux à l’avant-plan
- Présentent peu de recherche de sensation
- Anxiété et dépression souvent comorbides
- Pronostic généralement meilleur

Type 1 ou Type 2

A

Type 1

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21
Q

À quel profil de Cloninger cette description correspond-elle?
- Facteurs de risques importants (héréditaires)
> H avec profil de délinquance
- Connaît un début précoce
- Forts antécédents familiaux d’alcoolisme
- Recherche avide de sensations fortes et de nouveauté
- Comorbidité avec personnalité antisociale
- Agressivité et haut niveau d’impulsivité
- Plus de problèmes judiciaires
- Pronostic généralement plus mauvais

Type 1 ou Type 2

A

Type 2

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22
Q

Le risque de développer un trouble relié à l’alcool commence avant la 1ère consommation.

A

Vrai

Favorise la survenue d’un trouble :
- Style parental inadéquat
- Association à des pairs utilisateurs de substances favorise la survenue d’un trouble

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23
Q

Quels sont les principaux facteurs épidémiologiques influençant la prévalence des troubles liés à l’usage de substances?

(étiologies sociales)

A
  • Adversité psychosociale
  • Facteurs environnementaux
  • Facteurs culturels
  • Facteurs protecteurs
  • Différence H-F (femmes sont plus sensibles aux impacts bio-psycho-sociaux de l’alcool)
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24
Q

Vrai ou Faux

L’adversité psychosociale, si importante durant l’enfance ou l’adolescence, est associée à un risque accru de trouble lié à l’alcool.

Ex : exposition à des stresseurs majeurs, agressions, psychopathologie parentale, décès d’un parent, statut socio-économique familial défavorisé, instabilité résidentielle, difficultés d’apprentissage et de socialisation

A

Vrai

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25
Q

Vrai ou Faux

L’influence environnementale est obligatoire pour que la génétique et les phénotypes puissent agir sur les troubles liés à l’alcool.

A

Vrai

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26
Q

Nommez des facteurs environnementaux particulièrement importants pour les troubles liés à l’alcool.

5 réponses recherchées

A
  • Culture
  • Attitudes générales envers l’alcool
  • Habitudes de consommation des pairs
  • Niveau de stress
  • Mécanismes adaptation de ceux-ci
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27
Q

Concernant les étiologies sociales des troubles liés à l’alcool :

Vrai ou Faux
Un environnement familial à faible risque peut moduler l’impact d’un haut niveau génétique.

A

Vrai

(prouvé par des études sur des jumeaux)

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28
Q

Les adolescents et adultes démontrent une forte association de leur consommation d’alcool à celle de leurs _____.

A

Pairs

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29
Q
  • L’initiation à l’alcool selon l’âge est associée à des figures différentes (ex : premières années du primaire → parent ou autre membre de la famille buveur)
  • Si consommation à 11-14 ans : Combien de fois plus de risque de développer un trouble lié à l’alcool à 20 ans?
A

4x le risque

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30
Q

Les étudiants de niveau collégial et universitaire sont influencés par des perceptions erronées qui _____-évaluent la **consommation normale((.

Sur- ou Sous-évaluent

A

Sur-évaluent

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31
Q

Vrai ou Faux

Les groupes ethniques comme les Juifs, les Français, les Italiens et les Portugais, qui font boire à leurs enfants de petites quantités d’alcool lors de réunions familiales et qui dévalorisent l’ivresse tendent à avoir de plus faibles taux d’alcoolisme.

A

Vrai

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32
Q

Vrai ou Faux

La culture irlandaise ou autochtone incite souvent à l’intoxication hors du foyer, ce qui aboutit à une ivresse importante tout au long de la semaine.

A

Faux

Limitée à la fin de semaine

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33
Q

Nommez des facteurs culturels contribuant à l’installation ou non de troubles liés à l’alcool.

3 réponses recherchées

A
  • Attitudes envers la prise d’alcool ou l’état d’ivresse
  • Contexte d’initiation à la prise d’alcool
  • Responsabilité personnelle envers les conséquences de l’alcoolisation
34
Q

Nommez des facteurs protecteurs des troubles liés à l’alcool.

A
  • Accès limité à l’alcool
  • Association à des pairs dont la consommation est faible
  • Chez les femmes :
    > Sensibilité accrue aux effets sédatifs de l’alcool
    > Perception de sanctions sociales plus sévères
35
Q

Concernant les troubles liés à l’alcool :

Décrire la différence H-F.
- Cycle menstruel
- Facteurs de risque génétiques
- Niveau de prédisposition génétique
- Risque de conséquences négatives liées à la consommation élevée d’alcool
- Concentration sanguine d’alcool à consommation égale
- Risque de développer des complications

A
  • La réponse à l’alcool varie subtilement durant le cycle menstruel. On peut dire que les femmes l’apprécient plus durant la phase lutéale (post-ovulation).
  • Les mêmes facteurs de risque génétiques sont en cause chez les H et les F, bien que les H accusent des taux d’alcoolisme plus haut.
  • Les F doivent avoir un niveau de prédisposition génétique plus élevé pour que les troubles reliés à l’alcool apparaissent.
  • Les F de tous âges sont plus à risque des conséquences négatives associées à des niveaux élevés de prise d’alcool sur les plans physique, médical, social et psychologique.
    > Le risque est particulièrement élevé chez la F âgée, surtout s’il y a utilisation de benzodiazépine
  • Les femmes atteignent de plus hautes concentrations sanguines d’alcool à consommation égale qu’un homme. Une plus grande neurotoxicité est également démontrée chez les femmes.
  • Le taux de comorbidité des femmes souffrant d’un trouble lié à l’alcool (cirrhose, trouble anxieux, etc.) est de 72,4% vs 56,8% des H. On comprend que les femmes sont plus sujettes à développer des complications.

En conclusion : les femmes sont plus sensibles aux impacts bio-psycho-sociaux de l’alcool que les hommes.

36
Q

Quelles sont les 3 catégories diagnostiques du DSM-5 définissant les troubles liés à l’usage d’une substance.

A
  • Intoxication
  • Sevrage
  • Autres troubles induits
37
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication aiguë à l’alcool?

DSM-5

A
38
Q

(Fattorusso & Ritter)

À partir de quel niveau d’alcoolémie approximatif peut-on observer cette caractéristique en lien avec la prise d’alcool?
- Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs qui se sont développés pendant ou peu après l’ingestion d’alcool

Ex : Comportement sexuel ou agressif inapproprié, labilité de l’humeur, altération du jugement

A

Généralement de 11 à 32,5 mmol/L ou plus

11 mmol/L :
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
32,5 mmol/L :
- Démarche ébrieuse
- Nystagmus
- Altération attention ou mémoire
65 mmol/L :
- Stupeur ou coma

39
Q

(Fattorusso & Ritter)

À partir de quel niveau d’alcoolémie approximatif peut-on observer cette caractéristique en lien avec la prise d’alcool?
- Discours bredouillant

A

≥ 11 mmol/L

11 mmol/L :
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
32,5 mmol/L :
- Démarche ébrieuse
- Nystagmus
- Altération attention ou mémoire
65 mmol/L :
- Stupeur ou coma

40
Q

(Fattorusso & Ritter)

À partir de quel niveau d’alcoolémie approximatif peut-on observer cette caractéristique en lien avec la prise d’alcool?
- Incoordination motrice

A

11 à 65 mmol/L

11 mmol/L :
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
32,5 mmol/L :
- Démarche ébrieuse
- Nystagmus
- Altération attention ou mémoire
65 mmol/L :
- Stupeur ou coma

41
Q

(Fattorusso & Ritter)

À partir de quel niveau d’alcoolémie approximatif peut-on observer cette caractéristique en lien avec la prise d’alcool?
- Démarche ébrieuse

A

≥ 32,5 mmol/L

11 mmol/L :
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
32,5 mmol/L :
- Démarche ébrieuse
- Nystagmus
- Altération attention ou mémoire
65 mmol/L :
- Stupeur ou coma

42
Q

(Fattorusso & Ritter)

À partir de quel niveau d’alcoolémie approximatif peut-on observer cette caractéristique en lien avec la prise d’alcool?
- Nystagmus

A

32,5 à 65 mmol/L

11 mmol/L :
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
32,5 mmol/L :
- Démarche ébrieuse
- Nystagmus
- Altération attention ou mémoire
65 mmol/L :
- Stupeur ou coma

43
Q

(Fattorusso & Ritter)

À partir de quel niveau d’alcoolémie approximatif peut-on observer cette caractéristique en lien avec la prise d’alcool?
- Altération de l’attention ou de la mémoire

A

32,5 à 65 mmol/L

11 mmol/L :
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
32,5 mmol/L :
- Démarche ébrieuse
- Nystagmus
- Altération attention ou mémoire
65 mmol/L :
- Stupeur ou coma

44
Q

(Fattorusso & Ritter)

À partir de quel niveau d’alcoolémie approximatif peut-on observer cette caractéristique en lien avec la prise d’alcool?
- Stupeur ou coma

A

≥ 65 mmol/L

11 mmol/L :
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
32,5 mmol/L :
- Démarche ébrieuse
- Nystagmus
- Altération attention ou mémoire
65 mmol/L :
- Stupeur ou coma

45
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de l’usage de l’alcool?

DSM-5

A
46
Q

Quels sont les critères diagnostiques du sevrage d’alcool?

DSM-5

A
47
Q

État confusionnel de sevrage

Quels sont les critères diagnostiques du délirium de sevrage?

DSM-5

A

Ccritères de délirium avec spécificateur « causé par une substance »

48
Q

Quels sont les principes de traitement du sevrage simple d’alcool?

A
  • Médication (benzo, etc.)
  • Traitements psychologiques (interventions brèves, AA, TCC)
  • Interventions sociales (couple, famille, communautaires)
49
Q

Concernant le traitement du sevrage simple d’alcool :

Nommez des médicaments utilisés ainsi que leur(s) effet(s) principaux.

5 réponses recherchées

A
  • Benzodiazépine (les + utilisés) : Préviennent crises convulsives & DT
  • Naltrexone : Atténue le renforcement fait par l’alcool (Mx adjuvante). Diminue risque de rechute
  • Acramprosate : Remplacement de la Naltrexone. Prolonge abstinence chez patients sevrés & motivés
  • Baclofène : Résultats contradictoires
  • Disulfirame : Effet aversif par augmentation d’E2 dissuasifs (No/Vo, bouffées de chaleur, céphalées). Effets graves, parfois mortels.

Aucune idée ce que DT veut dire, merci de m’éclairer.

50
Q

Concernant le traitement du sevrage simple d’alcool :

Quelle est la durée maximale de traitement à l’aide de benzodiazépines?

A

Ne pas dépasser 7 jours

51
Q

Concernant le traitement du sevrage simple d’alcool :

Naltrexone :
1. Quelle classe de médicaments?
2. Quels sont les effets secondaires possibles?

A
  1. Antagoniste des récepteurs opioïdes
  2. Vo, diarrhée, somnolence, élévation AST/ALT, rare : toxicité hépatique
52
Q

Concernant le traitement du sevrage simple d’alcool :

Acamprosate :
1. Quelle classe de médicaments + mécanisme d’action?
2. Quels sont les effets secondaires possibles?

A
  1. Acide aminé dérivé de la taurine → Atténue activité glutamatergique a/n SNC par antagonisme R-NMDA
  2. Diarrhée > Prurit
    - Bien toléré, non métabolisé par le foie
    - Excrétion rénale → Surveiller fonction rénale

  • Prolonge l’abstinence chez les patients sevrés et motivés
  • Réduit la consommation d’alcool chez ceux qui rechutent
  • Choix de remplacement de la naltrexone et un bon choix pour ceux qui désirent l’abstinence
53
Q

Concernant le traitement du sevrage simple d’alcool :

Baclofène :
- Quelle classe de médicaments?

A

Agoniste sélectif des R-GABA-B

54
Q

Concernant le traitement du sevrage simple d’alcool :

Disulfiram :
1. Quel mécanisme d’action?
2. Quels sont les effets secondaires possibles?

A
  1. Inhibition de l’aldéhyde-désydrogénase hépatique
  2. Effets secondaires rares, mais possibles et parfois graves → Pas un 1er choix thérapeutique

Effets secondaires possibles :
- Névrites optiques
- Polynévrites périphériques
- Toxicité hépatique
Effets secondaires graves possibles (ad 2 sem post-arrêt du Mx si consommation d’alcool) :
- Tachycardie / Bradycardie
- Hypotension
- Collapsus cardiovasculaire
- Convulsions

55
Q

La psychothérapie est aussi efficace pour les troubles liés à l’alcool que globalement pour tous les troubles psychiatrique. Elle est donc d’une efficacité :

A. Légère
B. Modérée
C. Élevée

Combinaison de choix possibles

A

Légère-modérée (A-B)

  • Chaque rencontre avec un patient est une occasion de procéder à une intervention personnalisée.
  • Chaque intervention influence potentiellement l’évolution du trouble lié à l’alcool.
56
Q

Vrai ou Faux

La seule action de s’intéresser à la consommation d’alcool du patient à un effet thérapeutique.

A

Vrai

57
Q

Traitement psychologique : Interventions psychologiques brèves

Décrire la thérapie motivationnelle dans les troubles liés à l’alcool.
- Nombre de séances
- Efficacité vs traitements plus intensifs
- Objectif

A
  • Habituellement 1 à 4 séances
  • Aussi efficace que des traitements plus intensifs
  • A pour but d’aider le patient à trouver sa motivation intrinsèque au changement par l’exploration de l’ambivalence

(Peut être utilisée comme prélude à un traitement intensif)

58
Q

Traitement psychologique

Quelle est l’intervention psychologique brève la plus recommandée et la plus connue?

A

Traitement en 12 étapes des Alcooliques Anonymes

  • Les AA sont un groupe d’entraide qui offre :
    > Un soutien par les pairs
    > Des modèles de rôle
    > De l’espoir
    > Des avis pratiques de résolution de problème
    > Un réseau social qui ne valorise pas l’alcool
    > Une activité sobre et structurée
  • Grande disponibilité et gratuit
  • Vise plutôt la croissance personnelle que l’alcool directement, mais centré sur une approche spirituelle théiste (fait référence à un dieu, mais aucun en particulier)
  • *Comme toute intervention, les AA ne sont pas pour tout le monde, certains étant mal à l’aise avec le format de groupe ou la connotation religieuse. *
59
Q

Traitement psychologique

Décrire les 12 étapes du traitement des Alcooliques Anonymes.

Parle-moi d’une belle flashcard à skipper!

A
  1. Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool – que nous avions perdu la maîtrise de notre vie.
  2. Nous en sommes venus à croire qu’une puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.
  3. Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous le comprenons.
  4. Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral approfondi de nous-mêmes.
  5. Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.
  6. Nous étions tout à fait prêts à ce que Dieu élimine tous ces défauts.
  7. Nous lui avons humblement demandé de faire disparaître nos défauts.
  8. Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons consenti à réparer nos torts envers chacune d’elles.
  9. Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf lorsqu’en ce faisant, nous risquions de leur nuire ou de nuire à d’autres.
  10. Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus.
  11. Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous le concevons, lui demandant seulement de connaître sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l’exécuter.
  12. Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d’autres alcooliques et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie.
60
Q

Traitement psychologique

La TCC, dans les troubles liés à l’alcool, est généralement connue pour prévenir quoi?

TCC : Thérapie cognitivo-comportementale

A

Rechutes

61
Q

Traitement psychologique

Quels sont les 2 objectifs principaux de la TCC dans le traitement des troubles liés à l’alcool?

TCC : Thérapie cognitivo-comportementale

A
  • Enseigner au patient à identifier les situations à haut risque de rechute
  • Apprendre des comportements alternatifs pour arriver à gérer ces situations sans recourir à l’alcool

Une TCC spécifique pour les gens qui n’ont pas encore de trouble de consommation, mais qui consomme trop existe, il s’agit de la thérapie Alcochoix+. L’approche est principalement psychoéducative et vise à enseigner une meilleure gestion de la consommation d’alcool par le patient lui-même.
- Thérapie d’auto-contrôle qui vise le principe de *la modération à bien meilleur goût *

62
Q

Troubles liés à l’alcool : Traitement

  • Les 3 techniques d’interventions psychologiques brèves ont montré une efficacité semblable en monothérapie pour une durée de _____ semaines.
  • Ceci se traduit principalement par une diminution de _____-_____% des jours de consommation d’alcool et une diminution de la quantité de consommation lors de ces journées.

Interventions brèves, AA, TCC

A
  1. 12 semaines
  2. 60-80%
63
Q

Alcool : Interventions sociales

Vrai ou Faux
Les interventions familiales conduisent à une évolution favorable tant chez l’individu atteint du trouble lié à l’alcool que chez la famille de cet individu.

A

Vrai

64
Q

Alcool : Interventions sociales

Quelles sont les 3 catégories d’interventions familiales?

A
  • Le travail avec les membres de la famille pour aider à l’entrée en thérapie de l’individu
  • Le travail conjoint avec les membres de la famille et l’individu en question
  • L’aide apportée aux membres de la famille pour eux mêmes.
65
Q

Alcool : Interventions sociales : Couple ou famille

En quoi consiste la TCC de couple (BCT)?

2 objectifs principaux de cette thérapie

A
  • Évaluer & améliorer les interactions comportementales positives entre l’individu alcoolique et son partenaire
  • Améliorer les capacités de communications

Permet des meilleurs résultats que les approches individuelles

66
Q

Alcool : Interventions sociales : Couple ou famille

En quoi consiste l’approche de renforcement communautaire (CRA)?

Serait l’une des interventions les plus efficaces selon les données

A

Restructuration des aspects sociaux, familiaux & vocationnels de la vie des personnes alcooliques

Permet un renforcement sélectif de l’abstinence

Le seul fait d’inclure un membre de la famille ou le conjoint dans la thérapie augmente les résultats!

67
Q

Nommez des exemples d’interventions communautaires en lien avec les troubles liés à l’alcool.

A
  • Mobilisation d’un groupe social pour la prévention de la prise d’alcool chez les mineurs ou les accidents de la route reliés à la prise d’alcool
  • Publicité sur le contrôle de l’alcool

La littérature semble dire que ces approches sont bénéfiques.

Ces interventions renforcent l’entraide et le soutien communautaire et valorisent les comportements positifs à l’égard de la communauté (plutôt que de prôner une plus grande coercition).

68
Q

Quelle est la manifestation la plus grave du sevrage d’alcool?

A

Delirium tremens

Urgence médicale!

69
Q

Quels sont les principes de traitement du delirium tremens en lien avec un sevrage d’alcool?

si agitation extrême

A
  • Benzodiazépines
  • Halopéridol (ou autre antipsychotique)

N.B. Il ne faut pas donner d’halopéridol sans benzodiazépine, sous peine d’aggraver les symptômes.

70
Q

Quels sont les principes de traitement des convulsions en lien avec un sevrage d’alcool?

A

Benzodiazépines

(Traitement habituel)

71
Q

Quels sont les principes de traitement de l’intoxication aiguë à l’alcool?

A
  • Maintenir les fonctions vitales
  • Correction des anomalies biologiques
  • Sédation chez le patient agité/violent

La métadoxine (bien que non approuvée ni commercialisée) pourrait accélérer l’élimination de l’acétaldéhyde et améliorer l’état clinique des patients intoxiqués.

72
Q

Quel est le trouble neurocognitif particulièrement lié à une consommation prolongée d’alcool?

A

Syndrome de Wernicke-Korsakoff

Aiguë : Wernicke. Tardif : Korsakoff

73
Q

Consommation prolongée d’alcool

Quels sont les 3 signes & symptômes classiques du syndrome de Wernicke?

A
  • Confusion
  • Ophtalmoplégie
  • Ataxie

  • Signes de malnutrition
  • Nystagmus
  • Polynévrite avec faiblesse musculaire
  • Paresthésies
  • Douleurs à la partie distale des membres inférieurs
74
Q

Le syndrome de Wernicke se convertira en syndrome de Korsakoff chez quel % des patients non-traités?

A

85%

75
Q

Quels sont les signes & symptômes classiques du syndrome de Korsakoff?

A
  • Troubles mnésiques antérograde persistants avec éléments de confabulation (car lésions cérébrales)
  • Comportement désorganisé & agressif aussi possible
76
Q

Décrire la physiopathologie du syndrome de Wernicke-Korsakoff.

A

Malabsorption qui amène un déficit en vitamine B1 (thiamine)

  • Il existe une fragilisation génétique possible qui prédisposent certains individus.
  • Il est à noter que le syndrome de Wernicke-Korsakoff n’est pas exclusivement présent chez les alcooliques, quoique cette population soit particulièrement à risque.
77
Q

Quels sont les troubles psychiatriques les plus fréquemment associés à l’alcool?

(4 réponses recherchées, en ordre de prévalence)

A
  • TP antisociale
  • Troubles de l’humeur
  • Troubles anxieux
  • TP limite / histrionique / évitante

N.B. : L’amélioration de la maladie psychiatrique est la norme avec la résolution du problème d’alcool, si le traitement est bien suivi

78
Q

Quels sont les facteurs de bon pronostic dans le traitement des abus d’alcool?

A
  • Absence de trouble de la personnalité antisociale prémorbide
  • Absence d’un trouble lié à d’autres substances
  • Un style de vie stable avec maintien d’un emploi
  • Relations sociales et familiales aidantes
  • Absence de conséquences judiciaires importantes
  • Persistance en traitement (ne pas arrêter avant la fin), également associé à une période d’abstinence à long terme
  • Stabilité sociale
  • Absence de proches parents souffrant d’un problème
    d’alcool
  • Absence d’échecs répétés à des traitements antérieurs pour l’alcool
  • Bonne observance
  • Absence de trouble mental grave
  • Découverte du trouble tôt dans l’histoire de consommation
79
Q

Quels sont les facteurs de mauvais pronostic dans le traitement des abus d’alcool?

A
  • TP antisociale
  • Présence dépendance grave à d’autres substances
  • Début précoce de dépendance (avant 20 ans)
  • Moindres ressources psychosociales, telles l’absence de logement stable, la désinsertion sociale ou isolement
  • Présence d’un épisode dépressif majeur actif diminue les probabilités de rémission de la dépendance d’alcool. Des ATCD dépressifs avant la consommation ou durant le sevrage sont également de mauvais pronostic.
80
Q

La mortalité serait _____x plus élevée chez la population de buveurs excessifs.

(comparativement à la population générale)

A

2x

L’alcool constitue d’ailleurs une des plus grandes causes de blessures et de maladies.

81
Q

Suite au traitement des troubles liés à l’alcool :
1. _____% des patients demeurent totalement abstinents
2. _____% utilisent l’alcool de façon modérée et sans conséquences négatives
3. _____% diminuent leur consommation et s’abstiennent ¾ jours
4. _____% des patients voient leurs problèmes associés disparaître à 1 an
5. _____% voient une diminution de leur consommation et des problèmes associés significatifs

A
  1. 25% (1/4)
  2. 10% (1/10)
  3. 87%
  4. 33% (1/3)
  5. 66% (2/3)