Problèmes sociaux et mouvements sociaux Flashcards

1
Q

Genèse des problèmes sociaux

A

Un problème devient un problème social lorsqu’il est considéré par la société, perçu comme tel.

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2
Q

École de Chicago

A

les premiers sociologues de cette université qui entreprennent des recherches significatives afin de développer ce qu’on connait aujourd’hui comme la sociologie. Naissance de la socio comme science. (Recherches, enquêtes, mise en place dans un cadre théorique. 1915-1945. Mise en place d’une théorie sur la déviance à l’aide des enquêtes qu’ils ont faites.
Ville où le capitalisme américain s’est développé de manière très rapide = attire les immigrants, afro-américains, différentes cultures, taux plus élevé de la violence qui s’expose.
Quelles sont les causes de cette montée de violence? enquête, recherche, archives dans les avis de police (pour voir qui est impliqué) afin de bien catégoriser les gens qui s’impliquent dans cette déviance. Selon les études, on arrive à la conclusion que ces gens n’arrivent pas à intégrer les valeurs et les normes de la société américaine. Pauvreté joue aussi un rôle. Agissent en dehors de ce que la société américaine attend d’eux. Sociologues américains étaient antimarxistes. )

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3
Q

Définition du problème social par Cohen

A

Conçoit les problèmes sociaux en termes de valeurs qui pourraient être définies à la lumière de ce que pense une société.
(Ce que la société pense (comment elle réagit face à) d’un événement, d’une circonstance quelconque qui fait qu’elle le considère comme un problème social. Ex : acte isolé que la société ne prend pas en considération, ex : voler dans un magasin une fois ne fait pas de nous un voleur.)

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4
Q

Définition du problème social par Langlois

A

Selon lui, un problème social est une situation qui affecte des individus et qui relève de causes collectives.
(Les causes collectives qui vont amener un problème social et affecter les gens. Ex : pollution et éco anxiété)

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5
Q

Définition d’un problème social par Merton et Nisbet

A

Pour ces auteurs « un problème social consiste en un écart de ce qui est et ce que les gens pensent »
(Actes posés peuvent être perçus comme des problèmes sociaux selon ce que les gens pensent.)

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6
Q

Définition d’un problème social par Ouellet

A

« Un problème social désigne une situation considérée indésirable et néfaste selon un critère d’anormalité quelconque, affectant des individus, des groupes ou la société en général, dont on connait, si non les causes du moins les conséquences et envers lesquelles il serait souhaitable de s’engager collectivement »
(Critère d’anormalité : ex : téléphone au volant. Danger est décidé par la société, collectivement. Pour combattre le problème, l’intervention doit être faite par la société qui prend en charge la résolution de ces problèmes.)

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7
Q

La majorité des auteurs, selon Dorvil et Mayer, conçoivent quatre critères d’existence d’un problème social.

A

a) la constatation d’une situation-problème
b) l’élaboration d’un jugement à son endroit (Recherches qui vont se faire pour bâtir une opinion)
c) la volonté et le sentiment de pouvoir transformer cette situation
d) la mise en œuvre d’un programme d’intervention qui peut être de nature diverse (Ex : lois, règlements, intervenants, politiques.)
(Un problème social est toujours en corrélation avec d’autres problèmes sociaux. Ex : prostitution avec pauvreté et toxicomanie.)

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8
Q

La classification des problèmes sociaux selon Neubeck. Deux catégories :

A

a) les macro-problèmes (Selon Neubeck : le chômage, les inégalités économiques, la pollution, le racisme, la pauvreté, la prostitution, etc. Considérés comme tel pcq ils sont des problèmes qui sont enracinés dans leur organisation sociale (notre société). Violence conjugale. Le regard porte sur la société, les organisations et les institutions. Conséquences de la manière dont le gouvernement, l’État organise la société.)
b) les micro-problèmes (manifestations visibles des macro-problèmes. Ex : homicide est un micro-problème de la violence conjugale. Demande d’assurance emploi qui augmente est un micro-problème du chômage. Le regard porte sur le comportement des individus qui vivent ce problème.)

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9
Q

La classification des problèmes sociaux selon Merton et Nisbet. Deux types de problèmes sociaux identifiés.

A

a) les problèmes sociaux manifestes (sont reconnus comme tel par les experts, les pouvoirs publics et la société. Ce sont eux qui les qualifient de problèmes sociaux. Ex : sociologues, psychologues, gouvernement, organisations, scientifiques.)
b) les problèmes sociaux latents (Problèmes dont la menace ne fait pas encore l’objet d’une grande connaissance par les experts d’un grand pouvoir public et de la société. Ex : Légalisation des stupéfiants. Problèmes qui n’arrivent pas à mobiliser l’opinion public.)

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10
Q

La classification des problèmes sociaux par la Commission d’enquête sur les services de santé et sociaux du Québec. Cette enquête a été présidée par le docteur jean Rochon. Selon Laforest, Mayer et Redjeb, elle regroupe trois catégories de problèmes sociaux :

A
  • Les problèmes sociaux fondamentaux (La violence envers les personnes, la déviance, la mésadaptation sociale et les problèmes liés à l’intégration sociale. Ils représentent un degré élevé de gravité pour la société (pour cela qu’ils sont des problèmes sociaux fondamentaux). Ceux qui vivent ces problèmes manquent de capacités ou de ressources pour s’en sortir. Les personnes qui vivent ces problèmes sont aussi considérées comme des personnes à risque pour elles-mêmes et pour la société.)
  • Les problèmes sociaux des populations vulnérables (Désigne des personnes qui vivent des conditions de vulnérabilité. Soit : handicaps, pauvreté, difficulté d’intégration des réseaux. Ces personnes sont fragiles face aux épreuves.)
  • Les problèmes sociaux de difficultés courantes (problèmes sociaux auxquels tous les citoyens peuvent en souffrir. Ex : problèmes liés à la santé, l’éducation, chômage, l’économie, la politique.)
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11
Q

Définition du problème social selon l’approche fonctionnaliste

A

Selon les fonctionnalistes, un problème survient quand un groupe en particulier adopte des comportements qui se manifestent par des actions ou activités qui sont contraires aux valeurs dominantes de la société et légitimées dans un cadre institutionnel
Pour les fonctionnalistes un problème social est le résultat d’un écart de conduite envers les valeurs et les normes dominantes de la société reconnues institutionnellement.
(- Retour sur la définition du fonctionnalisme : écart de conduite envers les valeurs et les normes dominantes du système. Pas de respect envers normes et valeurs. Pour que la société fonctionne, il y a des normes et des valeurs qui sont institutionnellement construites, si on ne les respecte pas, ça peut amener à la déviance. Violer une norme ou dépasser une valeur = conduite déviante.
- Problème social lorsque l’action posée par quelqu’un n’est pas conforme aux prescriptions des normes et des valeurs dominantes d’une société. (Inégalités sociales peuvent également mener à poser des actions non conformes)
- Déviance et désorganisation sociale sont au cœur de la perspective d’analyse des fonctionnalistes à propos des problèmes sociaux. )

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12
Q

Les deux concepts-clés d’analyse des problèmes sociaux des fonctionnalistes.

A
  1. La déviance : Les fonctionnalistes expliquent que la déviance est un comportement qui s’écarte des normes et des valeurs légitimées par la société et les institutions. (Source des problèmes sociaux)
  2. La désorganisation sociale : Selon les fonctionnalistes, la désorganisation sociale consiste en un déclin considérable de l’influence des règles sociales sur des individus, d’un affaiblissement des valeurs culturelles et collectives, des normes et d’un accroissement des valorisations individuelles. (Conséquence du conflit, d’une divergence de valeurs, de contradictions de règles empêchant la société de fonctionner comme elle devrait l’être. Affaiblissement de normes et de règles pourrait amener un conflit qui causerait un déséquilibre de la société.)
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13
Q

L’analyse sociologique de l’approche interactionniste et ethnométhodologie du problème social
Tout comme les fonctionnalistes, les interactionnistes-ethnométhodologies considèrent aussi la déviance comme un problème social (Même concept utilisé différemment, différentes fonctions). Mais ils l’expliquent en fonction de deux concepts clés :

A
  1. Étiquetage : selon les interactionnistes-ethnométhodologies, est le processus par lequel un individu ou un comportement est désigné comme déviant, en transgressant des normes reconnues par la société et légitimées par des institutions.
    (Ex : Arrêter pour possession de drogues et suivi en cours = étiqueté comme drogué = déviant = transgresse des normes. Ex : Ados étiquetés comme des gens toujours sur le party parce qu’ils voient des amis la fin de semaine. Semblable à un préjugé = donner des étiquettes que les gens ne méritent pas nécessairement. Un individu ou un comportement est désigné comme déviant non pas par rapport à l’acte commis, mais selon un accord commun de la société et des professionnels spécialisés dans le respect des normes qui le désignent comme tel. Souvent autour des quartiers pauvres = plus de préjugés, « risques » assigné de mauvais actes. Pour certains théoriciens, la déviance est le résultat de l’interaction entre ce qui transgresse les normes ainsi que les groupes dominants et les institutions qui imposent les normes que l’on transgresse. Selon eux, on ne peut pas violer ce qui n’existe pas. L’existence des normes entraine la déviance et la violence et celle-ci devient à son tour un problème social.)
  2. Stigmatisation : Selon eux, la stigmatisation est le processus par lequel un individu ou un groupe subit un marquage social par certaines caractéristiques ou pratiques jugées avilissantes et déshonorantes par des groupes et institutions.
    (D’abord étiqueté et ensuite stigmatisé. Étiquette colle sur la peau et l’individu est considéré comme déviant partout où il passe.
    Stigmatisation collective : quartier défavorisé = gang = jeune qui habite le quartier va être perçu comme déviant. Ex : Saint-Léonard, dire que l’on habite là est mal vu. Étiqueté ne veut pas dire automatiquement stigmatisé. Simple stigmatisation : ex : tattoo de goutte de sang sur l’œil = déviance et image collée à vie.)
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14
Q

Les deux types de déviance dans l’approche interactionniste ethnométhodologie.

A
  • La déviance primaire : fait référence à la transgression de la norme.
  • La déviance secondaire : fait référence à la reconnaissance par la société et les pouvoirs publics de l’acte commis et sa qualification par les experts.
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15
Q

Constructivisme

A

s’intéresse à la construction des activités … S’il n’existait pas de problèmes sociaux, il n’y aurait pas d’institutions pour régler ces problèmes sociaux

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16
Q

La perspective d’analyse des problèmes sociaux de l’approche constructiviste

A
  1. Elle est celle où des individus ou des groupes définissent une situation comme étant problématique. (Définir la situation comme problème. Situer le problème.)
  2. Elle débute au moment où les revendications des groupes sont approuvées par une agence gouvernementale ou par une institution officielle et influente. (Approbation des revendications. Négociation.)
  3. Elle prend naissance lorsque les groupes considèrent que la réponse ou les réponses données par les pouvoirs publics ou autres ne correspondent pas adéquatement ou suffisamment à leurs revendications. (Mauvaise réponse aux revendications. Débute le problème social.)
  4. Elle prend forme lorsque le groupe revendicateur est profondément insatisfait et propose des solutions différentes ou créer des institutions parallèles. (Insatisfaction des revendicateurs. Négociation – grève)
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17
Q

La perspective d’analyse de la théorie de l’ordre

A

Pour la théorie de l’ordre, les problèmes sociaux sont le résultat des difficultés de groupe d’individus à s’adapter aux normes sociales et entretenir des relations interpersonnelles.
(Selon cette théorie, un problème social se caractérise par l’échec et l’incapacité de l’individu à s’adapter aux normes sociales et à entretenir des relations interpersonnelles. Société = réussite matérielle qui prime, malheureusement pas tout le monde y a accès par des normes légales. Donc certains ont recours à des moyens illégaux pour y parvenir. Elle vise à renforcer tout ce qui a trait à l’ordre déjà établie pour aider à diminuer les problèmes sociaux. La théorie dit qu’il doit manquer de normes ou qu’elles sont affaiblies s’il y a des actions illégales.)

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18
Q

La perspective d’analyse des problèmes sociaux de la théorie du conflit social d’analyse critique.

A

Elle s’intéresse de la manière dont l’économie est organisée dans le système capitaliste en fonction des intérêts des classes sociales dominantes avec le soutien des pouvoirs politiques, au détriment de la majorité de la population. Cette situation engendre des inégalités socio-économiques qui sont la source des problèmes sociaux.
(Les problèmes sociaux proviennent des inégalités socio-économiques qui sont engendrer par les intérêts des institutions économiques, les classes sociales dominantes et les pouvoirs politiques. Plus (+) présente aujourd’hui.)

19
Q

Définition du vieillissement.

A

Une personne âgée est une personne à la retraire. C’est-à-dire une personne qui ne participe pas aux activités économiques et du travail rémunéré. Ainsi les personnes âgées entrent dans l’univers d’un système d’exclusion et de stigmatisation. (Réflexion que les gens ont (négative) est causée par le fait que les pers. âgées ne participent pas aux activités socio-économiques.)

20
Q

L’exclusion des personnes âgées en 4 dimensions

A

a) Le camouflage
Cette dimension de l’exclusion renvoie aux comportements des gens à cacher leur âge. Le refus de se regrouper avec des personnes retraitées.
(Pour éviter la stigmatisation. Dans la société : vieillir est mal vu, ça fait peur, mauvais jugements des autres, désir de rester jeune longtemps. Développe des stratégies de fuite pour camoufler l’âge, ce comportement s’explique surtout par les regards perturbateurs que les autres posent sur les personnes âgées.)
b) la ségrégation résidentielle
Cette deuxième dimension de l’exclusion des personnes retraitées s’explique par des immeubles construits spécialement pour ces personnes. Elle comprend deux niveaux :
(Ne pas mélangées les jeunes et les vieux (ségrégation). Exclusion)
Niveau des politiques publiques (Niveau des politiques publiques : construction des HLM qui sont construites uniquement pour les personnes retraitées.)
Niveau du secteur privé (Niveau du secteur privé : Les prometteurs immobiliers vont mettre en œuvre toutes les stratégies pour attirer la clientèle des personnes retraitées. (Avec services sociaux que l’on peut retrouver à l’extérieur de l’immeuble. Ex : banque, biblio, pharmacie) (exclusion car ils n’ont jamais besoin de sortir pour quoi que ce soit) (ségrégation résidentielle : séparer du reste de la société))
c) la violence
Les personnes âgées sont victimes de plusieurs types de violence : violence psychologique, mauvais traitements, abus physiques, manques de soins d’hygiène, comportements violents des personnes aidantes ou soignantes.
(Pas des cas isolés = il y en a beaucoup. Vieillesse = considéré comme un fardeau pour la société. Témoigne le manque de soutien, de protection et de sécurité dont font face les personnes âgées.)
d) l’âgisme
Cette dimension de l’exclusion consiste à considérer les personnes âgées comme des groupes d’individus partageant les mêmes traits de personnalité.
(Préjugés. Jugement discriminatoire. Certains traits peuvent se ressembler, mais ils ne sont pas tous pareil. Chacun a sa propre personnalité.)

21
Q

Le vieillissement et ses conséquences socio-économiques.

A

4.1. Niveau économique (Considérés comme un fardeau fiscal pour la société.)
4.2. Niveau social (Association de la vieillesse aux maladies = signifie que les personnes âgées coutent, en termes de soins, des couts très élevés tant pour le traitement que pour la recherche.)
4.3. Discrimination et stigmatisation (Considérés comme une charge de travail plus élevée : moins productifs, inaptes au travail, très conservateurs, beaucoup de difficulté à s’adapter au changement.)
4.3.1. Discrimination
4.3.2. Stigmatisation

22
Q

Définition de l’itinérance

A

Désigne un processus de désaffiliation sociale et une situation de rupture sociale qui se manifeste par la difficulté pour une personne d’avoir un domicile fixe, stable, sécuritaire, adéquat et salubre en raison de la faible disponibilité des logements ou de son incapacité à s’y maintenir et, à la fois, par la difficulté de maintenir des rapports fonctionnels, stables et sécuritaires dans la communauté. L’itinérance s’explique par la combinaison de facteurs sociaux et individuels qui s’inscrivent dans le parcours de vie des hommes et des femmes (La politique nationale de lutte à l’itinérance, cité Par Vinet et Fillion, 2015, p.166).
(Itinérance = caractère social et politique. Reconnu comme un macro-problème social.)

23
Q

Les types d’itinérance selon Vinet et Fillion.

A

3.1. Situationnelle
Il s’agit des personnes qui sont momentanément sans logement : suite à une perte d’emploi, rupture amoureuse. Mais elles ne restent pas longtemps dans cette situation.
(Parviennent pas à se loger et à établir de nouveaux liens sociaux. Forme d’itinérance la plus répandue.)
3.2. Cyclique
Les personnes qui se trouvent tantôt dans la rue, tantôt dans un logement.
(Personnes qui font des vas et viens entre la rue et un logement. Ex : joueurs compulsifs, consommateurs de drogues.)
3.3. Chronique
Des personnes vivant sans logement depuis longtemps, dont l’itinérance devient un mode de vie.
(Personnes utilisent régulièrement les refuges. Forme d’itinérance la plus visible.)

24
Q

Les degrés de l’itinérance.
Vinet et Fillion distinguent trois degrés d’itinérance en rapport avec le logement:

A

4.1. L’itinérance relative (Fait référence aux gens qui sont à risque de devenir itinérants.)
4.2. L’itinérance cachée (Fait référence aux gens qui n’ont pas de domicile fixe. Vivent dans une voiture, des proches ou des amis. (Cachée car pas visible, ne dorment pas dans la rue))
4.3. L’itinérance absolue (Fait référence aux gens qui n’ont pas de domicile, qui vivent dans la rue ou dans des refuges. Attribuable au type d’itinérance chronique.)

25
Q

Le profil des hommes itinérants.

A

La majorité des hommes itinérants ont la dépendance à l’alcool, à la drogue ou de problèmes de santé mentale. Ils s’adressent en grand nombre aux refuges, en raison de pertes d’emploi, situations économiques difficiles temporaires ou chroniques, problèmes de toxicomanie, d’alcool, de sortie de prison ou des centres psychiatriques, perte de lien social.
(Hommes itinérants sont les plus visibles.)

26
Q

Le profil des femmes itinérantes

A

La majorité des femmes itinérantes sont victimes de violence conjugale, d’agression sexuelle, violence psychologique et familiale, rupture avec le conjoint alcoolique ou toxicomane.
(C’est en raison de ces problèmes que les femmes s’adressent en plus grand nombre aux refuges. Hommes consomment plus d’alcool, mais usage de la drogue est pareil entre les hommes et les femmes itinérants.)

27
Q

Le profil des jeunes itinérants

A

Les jeunes itinérants sont en grande partie âgés de moins de trente ans. Bon nombre d’entre eux consomment de la drogue, sont atteints de troubles mentaux et ont fait de la prison (Vinet et Fillion, 2015, p.169). Et certains d’entre eux se livrent à la prostitution).
(Ces comportements ont un lien avec leur histoire de vie. Plusieurs ont vécu dans des familles ou l’on rencontre les problèmes sociaux suivants : alcoolisme, maladie mentale, violence physique et inceste. La plupart d’entre eux ont fréquenté un centre d’accueil ou ont été placé dans une famille d’accueil.)

28
Q

Shirley Roy (2007), fait une nette distinction dans l’itinérance des jeunes, entre ce qu’elle désigne les itinérants errants et les précaires.

A

a) Les itinérants errants
(Les plus jeunes. Vivent et dorment le plus souvent dans la rue, dans des refuges ou dans des lieux publics. Ils sont dépourvus de ressources économiques et on les voit souvent accompagnés de chiens (devient un lien social).)
b) Les itinérants précaires
(Plus âgés. Vivent surtout en chambre, fréquentent les centres de jour et se débrouillent pour se procurer de l’argent par des activités illicites ou …)

29
Q

Le profil des personnes âgées itinérantes

A

Les conditions physiques et psychologiques sont en bien mauvais état.
Elles fréquentent peu les refuges et des maisons pour sans-abris. Elles sont souvent victimes de vol et de mauvais traitements.
(Fréquentent peu les refuges et les maisons (car le nombre de ce type d’itinérants n’est pas élevé). Souvent un passé d’itinérance. Cette forme d’itinérance est peu visible dans les rues car ils ne sont pas nombreux.)

30
Q

Les itinérants immigrants

A

Certaines personnes immigrantes qui se trouvent dans l’itinérance sont celles qui vivent des situations difficiles : manque de lien familial, problèmes d’intégration, problèmes économiques et autres.
(Cause de l’immigration : Difficulté d’intégration, difficulté financière, rupture avec le lien familial, perte de repère identitaire.)

31
Q

Les itinérants autochtones

A

Il s’agit des personnes qui quittent leur communauté pour vivre dans les grandes villes à la recherche d’un avenir qu’elles ne trouvent pas dans leur communauté.

32
Q

Vidéo vu en classe

A

Vidéo : Hochelaga Maisonneuve, prostitution pour manger, drogues pour oublier. Paye entre 400-500 pour un logement médiocre. Vient d’une bonne famille, DEC, enfant à 17 ans.
Alcool, drogues = perte d’emploi, Famille religieuse et elle est lesbienne. Dormir dans des containers, sous des escaliers. Rue pour les femmes = viol, battre, agression, prostitution. Alcool et drogues sont « primordiaux » pour vivre dans la rue. Jamais de prostitution à jeun. Mode de vie précaire et incertain – d’heures en heures. Bcp de bipolaire – et surtout schizophrènes. Difficulté à se projeter dans le futur.

33
Q

Mise en contexte de la conciliation travail-famille

A

L’entrée massive des femmes sur le marché du travail
La relation travail-famille n’est pas nouvelle, ce qui est nouvelle c’est l’entrée des femmes sur le marché du travail tous les statuts confondus au début des années 1960. Mais c’est autour des années 1970-1980, on commence à poser la question, à propos des femmes sur le marché du travail, c’est-à-dire, comment concilier la vie familiale et le travail (Tremblay,2004).
(Féministe amène la venue des services de garde afin de favoriser le travail des femmes.)

34
Q

Mutation au sein de la famille

A

La famille ne correspond plus à la structure familiale traditionnelle où l’homme est le principal pourvoyeur de la famille, à qui le travail rémunéré était réservé. L’entrée des femmes massivement sur le marché du travail, change le portrait de la famille à plusieurs niveaux.

35
Q

Société de consommation : famille et emploi

A
  • La société de consommation a toujours existé, car on achetait toujours pour consommer. Mais le développement du capitalisme a transformé le mode de consommation, on parle, désormais de consommation de masse.
    (Effet du progrès de la technologie. Ex : achat en ligne, réseaux sociaux, photographie, livre, émissions, épicerie en ligne, internet, LTE.)
  • La consommation de masse fait référence à la généralisation de la production destinée à la consommation et la variété des produits, articles et services à la consommation.
    (La consommation de masse intègre notre vie en société et constitue la norme à laquelle chacun de nous, volontairement ou involontairement, obéis. Dans notre société, rien n’est gratuit. Influence des pairs aussi, les autres en ont, on en veut. On ne peut pas s’en passer car le mode de consommation de masse impose ses valeurs. Pouvoir d’achat passe par le travail dont un seul revenu ne paraît pas suffisant à bien des égards.)
36
Q

Accroissement du nombre de familles à deux revenus.

A
  • Diane G. Tremblay (2004), explique que « La structure familiale actuelle diffère donc radicalement de celle qui dominait il y a quelques décennies et se composait d’un père au travail et d’une mère au foyer. La majorité des parents travaillent, aussi bien les pères que les mères ».
  • On assite à une croissance de plus en plus élevée du nombre de familles où les deux conjoints travaillent en tant que salariés.
    (Pour répondre aux besoins de la consommation. L’arrivée massive des femmes sur le marché du travail Introduit d’importantes transformations dans la relation entre le travail salarié et la famille. Un seul salaire semble insuffisant pour les nouvelles réalités familiales et salariales-économiques.)
37
Q

Offre et demande de l’emploi féminin

A

L’entrée massive des femmes sur le marché du travail répond à une question d’offre et demande. La réorganisation du travail industriel qui s’est opérée après la deuxième guerre mondiale fait appel à une main d’œuvre à la fois qualifiée, non qualifiée et peu qualifiée pour remplir des tâches spécifiques dans les industries. Par conséquent on fait appel à la main d’œuvre féminine pour occuper des tâches industrielles et administratives, dont certaines sont réservées en majorité aux femmes.
(Main d’œuvre féminine offre des services à moindre prix pour les employeurs.)

38
Q

Développement du secteur tertiaire

A

Le secteur tertiaire a connu son expansion au cours des années 1960. C’est dans ce secteur qu’on trouve massivement les femmes sur le marché du travail, il se divise en deux grands services :
* 6.1.1. Le secteur tertiaire d’une main-d’œuvre non qualifiée ou peu qualifiée.
* 6.1.2. Le secteur tertiaire de la main-d’œuvre qualifiée (niveau professionnel et administratif). (Hôtellerie, préposé, infirmière, entretien ménager.)
- Á partir des années 1970-1980, les femmes deviennent de plus en plus scolarisées. (Médication, santé, secrétaire, éducation.)
- Comme l’explique De Coster et Pinchault (1994), « avec les progrès de la scolarité, les femmes sont plus formées, donc plus aptes à répondre à une demande de travail ciblée : en particulier celle du secteur tertiaire »

39
Q

Conflit emploi-famille

A

La vie professionnelle est relativement en conflit avec la vie personnelle. L’engagement envers le travail a un impact sur la vie professionnelle et familiale. Nous sommes en présence d’un conflit famille-emploi.
(Discrimination cachée envers les femmes. Travail de type féminin sont moins payant. Pour les mêmes études qu’un homme = moins payées aussi, moins de reconnaissance.)

40
Q

Conflit travail-famille et stress

A

Selon plusieurs études, le conflit emploi-famille est alimenté par plusieurs types de stress.
(Stress au travail plus stress dans la famille = La vie personnelle est relativement en conflit avec la vie professionnelle.)

41
Q

Les différents stress associés à la conciliation travail-famille

A

Les stress généraux : Ils font référence aux exigences de l’emploi, aux conditionnements de l’environnement et les exigences familiales.
* 1-Les exigences de l’emploi (Se traduisent par la surcharge de l’emploi et de sa qualité (très souvent emploi difficile)
* 2-Les conditions de l’environnement (Insalubrité du milieu physique du travail, aux heures, aux règlements organisationnels du travail)
* 3-Les exigences familiales (Tâches à l’intérieur de la famille (entrent très souvent en conflit avec la vie professionnelle)

42
Q

Les stress vécus par les femmes dans leur vie professionnelle.

A

1-Les stéréotypes
(Rôles accordés aux femmes dans l’emploi qui ont un lien avec la qualité de mère et d’épouse)
2-L’interface emploi-famille
(Difficulté de concilier les exigences, les obligations familiales avec celles de l’emploi. Amène des stress familiaux qui font référence aux enfants, leurs nombres, leurs âges, leurs conditions physiques, nombre d’heures consacrées à la pratique de l’emploi, etc.)
3-L’isolation sociale
(Rôles et stéréotypes attribués aux femmes par des collègues masculins. Ex : ne pas inviter une femme du bureau à une partie de golf car c’est “considéré” pour les hommes.)

43
Q

Les conséquences du conflit emploi-famille

A

a) Conséquences sur la vie familiale
(Manque de disponibilités, de temps consacrés à l’égard de la famille. Natalité retardée, nombre restreint d’enfants, répercussions emploi-famille sur la santé mentale)
b) Conséquences sociales
(Appauvrissement des contacts avec les amis et la famille.)
c) Les conséquences sur le plan professionnel
(Les tâches familiales entraînent aussi des conséquences sur le plan professionnel : retard répétitif, taux d’absentéisme élevé.)
d) Discrimination dans l’avancement de carrière
(Nuire à une promotion, empêcher d’occuper de nouvelles fonctions et d’exercer plus de responsabilités professionnelles.)

44
Q

Conflit emploi-famille et partage des tâches

A

Selon plusieurs études, les hommes s’impliquent auprès des femmes dans l’accomplissement des tâches familiales. Cependant, les femmes occupent tout de même une plus grande proportion des tâches familiales. Cela amène souvent des conflits, c’est pourquoi la conciliation travail-famille est plus difficile pour les femmes que les hommes.
Le principal facteur de stress dans la gestion de conflit emploi-famille est la gestion du temps et le partage des tâches.