Étude fin de session fondements théoriques Flashcards

1
Q

Culture, ethnicité et discrimination.
Introduction

A

Les groupes humains se diffèrent les uns des autres par leur langue, leurs valeurs culturelles, leur origine ancestrale et leur milieu géographique, leur passé historique, leur apparence physique et leur religion.
Avec le développement du capitalisme, la question d’immigration diversifie le paysage culturel des pays occidentaux.
Les immigrants une fois établis dans le pays d’accueil se regroupent en communauté par rapport à l’ensemble de leurs caractéristiques culturelles et leurs valeurs culturelles qui se différencient de celles des autres et du pays d’accueil. C’est ainsi en sociologie prend forme le concept d’identité ethnique.
(Développement du capitalisme amène un autre sens à l’immigration : gens qui viennent d’ailleurs ont leur propre culture, langue, etc. et se regroupe en communauté par rapport à l’ensemble de leurs valeurs culturelles. On forme l’identité ethnique.)

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2
Q

Définition d’identité culturelle

A

Processus exprimant la façon d’agir, de communiquer, à travers laquelle on peut définir un groupe ethnique. C’est aussi un processus par lequel un groupe ethnique se distingue d’un autre groupe ethnique.

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3
Q

Le concept d’ethnicité

A

Ethnicité s’emploie en sociologie en tant que concept qui sert à analyser et définir les groupes ethniques dans leurs interactions au sein de la société. Ce qui nous ramène à la définition du concept ethnie.

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4
Q

Le concept d’ethnie : La définition de Dominique Schnapper

A
  • Dominique Schnapper définit ethnie comme un groupe dont les membres « vivent comme les héritiers d’une communauté historique et culturelle et partageant la volonté de la maintenir ».
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5
Q
  • Définition de l’ethnie selon Maurice Godelier
A
  • Maurice Godelier définit l’ethnie comme un ensemble de groupes locaux se sachant issus d’une même souche, parlant des langues apparentées et partagent un certain nombre de principes d’organisation de la société et de représentation de l’ordre social, ainsi que des valeurs communes.
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6
Q
  • Définition d’ethnie au sens sociologique
A
  • Dans la littérature sociologique, ethnie est définie en tant qu’un groupe humain partageant la même langue, des valeurs communes, ayant la même origine ancestrale, se définit à travers la même structure familiale et la même passé historique.
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7
Q

Identité ethnique

A

C’est le principe qui explique le rapport entre un individu et un groupe avec lequel il partage les mêmes traits culturels, les mêmes coutumes, les mêmes valeurs culturelles (langue, religion) et des caractéristiques communes (histoire et origine ancestrale).

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8
Q

Les approches théoriques de la discrimination

A
  • L’approche juridique
  • Cette approche conçoit la discrimination en tant qu’une distinction opérée entre les personnes physiques et morales en raison de leur sexe, de leur situation de famille, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leurs orientations sexuelles, de leur âge et leur appartenance à une ethnie, et une religion (article 225-1 du Code pénal canadien).
  • L’approche sociologique
  • L’approche sociologique conçoit la discrimination en tant qu’une action de dévalorisation sociale en lien avec des caractéristiques individuelles ou collectives.
  • Approche de prise en compte des conditions socio-économiques et culturelles
  • Cette approche fait référence à l’environnement global et le parcours des individus.
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9
Q

Les types de discrimination

A
  • La discrimination directe
  • Il s’agit d’une situation dans laquelle un individu un groupe d’individus est traité défavorablement sur des motifs axés sur des préjugés.
    (Ex : sexe, appartenance culturelle ou ethnique, couleur, langue, comportement physique. Identification à un groupe ethnique particulier. Renvoie à plusieurs éléments discriminatoire, ex : refus de louer un logement à cause de l’apparence physique.)
  • La discrimination indirecte
  • La discrimination indirecte fait référence à une pratique ou une disposition apparemment neutre mais qui désavantage des individus par rapport à d’autres.
    (Ex : postuler pour un emploi et l’employeur ne considère pas la candidature à cause de l’ethnicité. Refus non automatique, on prend le cv (contrairement à la location d’un logement où on refuse directement). On fait semblant de considérer la personne.)
  • Discrimination positive
  • Il s’agit d’une politique appliquée de manière volontaire dont l’objectif est de favoriser certains groupes de personnes victimes de discrimination systémique.
    (Traitement préférentiel qu’on va accorder à ces gens qui sont victimes de discrimination systémique soit au niveau de la religion, des handicaps, de l’origine ethnique, etc. Apporter une certaine correction à la discrimination directe ou indirecte. Ex : fonction publique établit des critères spécifiques en matière d’embauche (face aux critères physiques soit handicap, sexe et origine): politique de quotas)
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10
Q

Les logiques de la discrimination positive

A

Éric Keslassy, dans son ouvrage Leçons d’introduction à la sociologie, distingue deux logiques de discrimination positive.
* Premièrement, selon lui, « la discrimination positive désigne des actions instaurant un traitement différencié et préférentiel ayant pour but de réparer les effets de l’exclusion raciste ou sexiste ».
* Deuxièmement, selon lui, la discrimination positive consiste à mettre en place un traitement différencié et préférentiel fondé sur des critères socio-économiques sans se référer aux origines ethniques, de la religion ou le sexe. (La discrimination positif a des effets pervers car en donnant un bon traitement à des caractéristiques données ont nui à d’autres personnes. Il faudrait mettre en place des politiques qui visent à favoriser – à donner les mêmes chances à tous et à chacun tant au niveau culturel que social.)
* 8.1. Discrimination ethnique

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11
Q

Définition de la déviance

A

Au sens sociologique le plus large la déviance se définit en tant qu’un acte de transgression d’une norme établie par les pouvoirs publics et reconnue par la société.
Les normes sont fondées sur des valeurs visant à orienter le comportement des individus dans la société.

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12
Q

Les théories explicatives de la déviance

A
  • La théorie de la tension
  • Cette théorie tend à expliquer que les cultures du système capitaliste valorisent la réussite matérielle. (Niveau économique)
  • Mais les sociétés n’arrivent pas à procurer à tous de manière suffisante des opportunités de réussite. Cela crée une tension au niveau de la réussite matérielle. (Tout ce que l’on fait dans la vie est dans le but de réussir matériellement, d’avoir un travail dans la vie : école, travail. Réussite d’apprentissage. Certaines personnes vont utiliser d’autres voies illégitimes pour arriver à atteindre une réussite matérielle : ex : fraude. Ne suivent pas les normes. Crimes économiques (fraude, proxénètes))
  • Les individus dans la société n’appréhendent pas cette tension de la même manière.
  • La théorie de la sous-culture
  • Cette théorie met l’accent sur les adaptations collectives à la formation des gangs criminels dans leur analyse de la déviance.
  • Selon cette théorie des individus vivant les mêmes conditions sociales sont plus susceptibles à former ou intégrer des gangs criminels.
  • C’est le cas des jeunes délinquants, vivant dans des quartiers confrontés aux problèmes socio-économiques, ils sont souvent les plus exposés au recrutement des groupes criminels et plus susceptibles à former ou intégrer des gangs criminels.
  • Ces gangs criminels établissent leurs propres normes qui sont contraires aux normes légitimes établies par les pouvoirs publics.
    (Culture formée par les gangs est opposée à la culture dominante. Les membres doivent rejeter les normes et légitimes de la société. Les gangs ont leurs propres cultures de fonctionnement, propres manières d’agir : c’est ce qui fait une sous-culture à l’intérieur de la culture dominante.)
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13
Q

Les entrepreneurs de morale

A

Les entrepreneurs de morale, ce sont ceux qui créent les normes et ceux qui les appliquent. (Entrepreneurs législatifs : créent les normes. Professions policières : appliquent les normes.)

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14
Q

L’approche perspectiviste des normes en matière de la déviance

A

Selon cette approche les normes ne sont pas appliquées de façon équitable. Parce qu’elles s’appliquent dans certains cas selon le milieu social des jeunes déviants.
Les exemples les plus connus et cités sont les rapports des policiers aux jeunes des quartiers défavorisés.
(Jeunes sont plus susceptibles à être considérés délinquants et les juges ont plus de chance de les déclarer comme délinquants, de donner des peines plus sévères. Jeunes sont considérés comme des délinquants en émergence. Face aux quartiers riches, les polices n’ont pas les mêmes réflexions face aux jeunes. Milieu socio-économique joue une rôle sur l’image.)

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15
Q

Les approches théoriques de la déviance innée et acquise

A

(Relève de l’École de Chicago, fonctionnalistes. Font leurs recherches dans les quartiers défavorisés.)
* L’approche théorique de la déviance innée
- Dans la littérature sociologique et psychologique, les premiers scientifiques qui travaillent sur la déviance arrivent à la conclusion que le comportement déviant est inné. C’est-à-dire qu’il est génétique. (Forme de préjugés et discrimination envers certains groupes sociaux qui vivent des situations précaires. C’est comme dire que tout le monde vivant dans des milieux défavorisés étaient déviants)
- Pour cause, selon cette approche théorique, le déviant est quelqu’un qui a hérité le comportement déviant dans les gènes de sa famille.

  • L’approche théorique de la déviance acquise
  • Cette approche est l’œuvre du courant de pensée de l’éducation. Elle analyse la déviance en termes de comportement acquis. (Acquis par l’apprentissage, dans les contacts, les interactions avec des gens qui ont des comportements violents, le rapport socio-économique dans lequel on se trouve, l’environnement)
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16
Q

Le processus de carrière déviante

A

Jean-Pierre Delas et Bruno Milly, dans leur ouvrage Histoire des pensées sociologiques, expliquent les conditions de la carrière déviante en tenant compte de leur milieu socio-culturel.

17
Q

Les étapes du processus de la carrière déviante

A

Elles sont au nombre de 9, selon Howard Becker, cité par Delas et Milly.
a) Milieu déstructuré (Faible ressources scolaires, revenu du quartier très bas, chômage chronique)
b) Identification à un groupe marginal (Normes des sous-cultures (dans l’approche des sous-culture), développe sa propre culture)
c) Franchissement graduel des étapes de la déviance (On peut passer d’une déviance isolée à des actes répétitifs)
d) Renforcement de l’étiquetage-stigmatisation (Va tjrs passer pour un déviant et délinquant)
e) Apprentissage des techniques délinquantes
f) Condamnations de petits délits
g) Enfermement dans l’identité délinquante (Après le passage de la prison, continuité dans la délinquance.)
h) Intensification du marquage social (Stigmatisation constante et interdiction en matière d’emploi. Étiquette qui colle à la peau.)
i) Condamnations aggravées (Stade plus avancé. Actes de plus en plus graves commis. Apogée de la délinquance.)
(Peut être considéré déviant avant de se rendre au dernier point. C’est un processus pour ceux qui font carrière dans la déviance.)

18
Q

Trois types d’approches théoriques apportent une explication du passage à l’acte déviant.

A

Xavier Larminat distingue trois types de théorie du passage à l’acte déviant.
* L’approche théorique déterministe
- Ce courant de pensée établit un lien entre la déviance et les fondements biologiques, génétiques et neurologiques.
(Conçoit la déviance de la même manière que les théoriciens de la déviance innée. Apport psychologique, qui a un lien avec l’hérédité dans la famille)

  • L’approche théorique individualiste
  • Les théoriciens de cette approche théorique établissent un lien entre le passage à l’acte déviant et les motivations intrinsèques de l’être humain.
    (Émotions qui poussent à agir, à réfléchir. Trouve sa source dans les motivations que les gens vont utiliser dans leur manière d’agir.)
  • L’approche théorique du contrôle social
  • Selon cette théorie la déviance procure de nombreuses récompenses. Parce que dans la société tout le monde éprouve du plaisir, à s’amuser, à s’enrichir.
  • En éprouvant du plaisir, à s’amuser ou à s’enrichir, tout le monde peut commettre un acte déviant avec la certitude de ne pas se faire prendre.
    (Selon cette théorie, tout le monde a déjà commis un acte déviant. Si les gens arrivent à commettre un acte déviant c’est parce que les pouvoirs publics n’arrivent pas à mettre en œuvre des contrôles sociaux pour maintenir les gens dans la conformité des normes. L’échec des pouvoirs publics à faire respecter les normes = actes déviants)
19
Q

La déviance et le pouvoir

A

La société est composée de divers groupes sociaux et politiques. Ils ne sont pas tous équivalents en termes de statut social et de pouvoir.
Cette situation amène plusieurs chercheurs, selon Nadine Chaurandet Markus Brauer, à parler de groupes dominants et dominés dans la transgression des normes.
(Groupes dominants sont plus enclin à transgresser les normes)

20
Q

Lien entre déviance et délinquance

A

On définit la déviance comme des conduites qui s’écartent des normes sociales.
On définit la délinquance comme un ensemble d’actes déviants sanctionnés et punis par la loi.
(Déviant manifeste des comportements déviants, mais n’est pas sanctionné par la loi. Délinquance est sanctionnée par la loi, reconnu comme tel.)

21
Q

Définition de la délinquance selon le Code pénal canadien

A

Le Code pénal canadien définit la délinquance comme « une infraction au Code criminel canadien en tant que crimes et délits commis contre des personnes, contre des biens et contre les représentants de l’autorité publique ».
La délinquance est en soi des pratiques, des actions déviantes définies, sanctionnées et punies par le Code pénal canadien en tant que délits et crimes commis contre des personnes, des biens et contre des représentants de l’autorité publique.
(S’applique tant aux adultes qu’aux adolescents qui commettent des actes de délinquance.)

22
Q

Les types de délits et de crimes dans le cadre de la délinquance selon le Code pénal canadien

A

Le Code pénal canadien définit trois types de crimes et délits concernant la délinquance :
* Atteintes volontaires à l’intégrité physique de la personne (violence, menaces, agressions sexuelles, viol, harcèlement sexuel.
* Les crimes et délits contre les biens, vol simple et grave, extorsion, chantage, dégradation et détérioration des biens publics ou privés.
* Les crimes et délits contre les agents qui représentent l’autorité publique, menaces et actes d’intimidation contre les personnes en exercice de fonction publique.

23
Q

La délinquance juvénile et les pratiques délinquantes

A

Les recherches menées par des sociologues, criminologues et d’autres intervenants en matière de délinquance juvénile, en s’appuyant sur des statiques officielles et les comptes rendus des tribunaux, découvrent que les conduites délinquantes d’adolescentes et adolescents sont, semblables dans certaines circonstances et contraires dans d’autres. (Garçons consomment plus de drogues (cannabis) et d’alcool que les filles. Les garçons c’est lié aux difficultés scolaires, et les filles les difficultés familiales. Filles font plus de prostitution et vol à l’étalage. Garçons plus susceptibles de commettre des actes de délinquance que les filles.)

24
Q

La délinquance juvénile sévère

A

Selon plusieurs études en sociologie et criminologie, plusieurs jeunes pour se procurer de la drogue à consommer, commettent des délits tels que les vols, la vente de drogue ou se livrent à la prostitution.

25
Q

Les facteurs de risque à la délinquance juvénile

A

Le Centre national de la prévention du crime relève plusieurs facteurs de risque de la délinquance juvénile. Nous retenons les suivants :
(Ces éléments constituent des facteurs de risque qui pourraient avoir comme conséquences des mauvaises performances scolaire, de la consommation de drogue et adhésion à des gangs.) (Enfants provenant de familles moins structurées et disciplinaires = 4x plus à risque d’adopter des comportements déviants que les enfants qui viennent de familles structurées. Les parents ont une grande responsabilité dans le comportement des enfants.)
* L’inefficacité des conduites des parents
- Elle s’exprime par de mauvaises pratiques parentales : absence de supervision, une trop grande permissivité, une discipline incohérente ou trop stricte, un faible lien d’attachement et l’incapacité d’établir des limites claires.

  • Les mauvais traitements à l’enfance
  • La violence au sein de la famille, les mauvais traitements subis par l’enfant de ses parents sont deux facteurs de risque associés à la délinquance à l’adolescence et à la violence à l’âge adulte.
  • Les problèmes de toxicomanie des parents
  • Il s’agit de la consommation de l’alcool et de drogue. Ces problèmes de consommation des parents ont une influence sur le risque de la consommation de ces substances par les adolescents.
  • Criminalité de la famille
  • Peut aussi avoir un impact sur les comportements déviants des enfants. Facteur puissant de la criminalité. Père est plus influant, 63% des garçons qui ont un père impliqué dans des activités criminelles risque de commettre des actes criminels, comparativement à 40% chez les autres garçons qui n’ont pas un père impliqué dans des activités criminelles.
26
Q

Classes sociales, stratification sociale et mobilité sociale.
Introduction

A

La structure sociale de toute société est formée d’abord de relations et des rapports sociaux entre divers groupes d’hommes d’appartenance sociale différente.
Les classes sociales sont formées de groupes d’hommes, qui, au sein de la société occupent une place différente selon leur statut social.
(Toutes les classes sociales ne privilégient pas des mêmes privilèges.)

27
Q

Les définitions de classes sociales

A

Dans l’analyse sociologique on retient plusieurs définitions de classes sociales.
* Définition l’analyse marxiste de classes sociales
- Dans l’approche marxiste, Nicos Poulantzas définit classes sociales en tant que groupes d’agents sociaux, des hommes définis principalement par leur place dans la sphère économique.
- De ce fait, selon l’analyse marxiste dans la sphère économique on retrouve deux classes sociales fondamentales dans la structure sociale de la société capitaliste, celle qui détient les moyens de production, la bourgeoisie, et celle non-possesseur des moyens de production, la classe ouvrière.
(2 classes sociales fondamentales dans notre société : bourgeoisie et classe ouvrière (ne possède pas les moyens de production). Rapport d’exploitation et d’inégalité sociale entre les classes (créer par les moyens de production et la non-possession de moyens de production). C’est le fondement des structures sociales qui donne naissance aux places sociales dans un rapport d’exploitation et d’inégalités sociales. Classe ouvrière : difficulté à répondre ’ leurs besoins fondamentaux. Structure de la société capitaliste.)

28
Q

Les classes sociales dans la théorie wébérienne

A
  • La classe des privilégiés
  • Il s’agit de la classe qui détient le monopole de la production et la distribution des biens sur le marché. Cette classe détient le monopole de la chance d’accumuler des profits.
    (Classe composée d’industriels, de commerçants, de banquiers représentant des professions libérales selon leur échelon dans la hiérarchie sociale.)
  • La classe des ouvriers
  • Il s’agit de la classe qui met sa force de travail au service des détenteurs du monopole de la production et la distribution des biens sur le marché, contre un salaire.
    (Conception différente de celle de Marx. Il dit : Les ouvriers ne sont pas exploités, car ils ont tjrs consenti l’accord de leur travail au moment où ils sont embauchés.)
  • La classe moyenne
  • (Composée des paysans, employés de bureau et de petits fonctionnaires.)
29
Q

Les critères d’analyse wébérienne de classes sociales

A

Weber analyse les classes sociales selon trois critères, qu’il appelle ordres ou types de hiérarchie.
* La hiérarchie économique
(Repose sur le pouvoir économique en instituant les individus en classes sociales. Plus riche = plus haut. Blâme les personnes qui n’ont pas d’argent de ne pas avoir pris la chance d’être riche.)
* La hiérarchie sociale
(Correspond aux relations des individus, c’est-à-dire elle fait référence au statut fondé sur le pouvoir social.)
* La hiérarchie politique
(Correspond au pouvoir politique qui est définit par la distribution du pouvoir ou à l’influence et cette hiérarchie est composée de groupes auxquels on donne le nom des partis.) (Lutte d’influence qui se fait entre les partis politiques afin de pouvoir être au pouvoir)

30
Q

La stratification sociale : définitions

A

Le concept stratification sociale est l’objet de plusieurs définitions.
* La définition de Serge Bosc
- Serge Bosc conçoit la stratification sociale comme un ensemble de strates hiérarchisées en fonction des critères multiples comme le revenu, le statut professionnel, le rapport au pouvoir et le prestige.
* Définition de Rodolfo Stavenhagen
- Selon Rodolfo Stavenhagen, la stratification sociale est le processus par lequel des individus, des familles ou des groupes sont rangés hiérarchiquement les uns aux échelons supérieurs, les autres aux échelons inférieurs.
(Repose sur la base de prestiges qu’acquiert des individus selon leur position sociale.)
* Conception de l’approche marxiste de la stratification sociale
- Selon l’approche marxiste, la stratification sociale ne doit pas être analysée en termes de prestige ou de statut professionnel, mais en termes de répartition inégale de la richesse et du revenu dans la société.
- Pour cette approche ces deux éléments sont à la base de la pauvreté.
(Base : répartition de la richesse et le revenu dans la société. Stratification sociale est un processus discriminatoire qui engendre des précarités de toutes sortes dont est victime la majorité des gens de la société.
Wébérien répliquent : les individus dans la société ne sont pas figés à occuper une position sociale désavantageuse dans la stratification sociale. On appelle la mobilité sociale pour désigner le passage d’une position sociale à une autre.)

31
Q

La mobilité sociale

A

La mobilité sociale est le passage, d’un individu ou un groupe, d’une catégorie sociale à une autre dans la hiérarchie sociale.
Max Weber, dans son analyse de stratification sociale, définit la mobilité sociale en termes de connaissance, d’initiatives, d’intelligence et d’éducation.
(Selon lui, on peut tjrs changer de strate dans la société. “celui qui prend de bonnes initiatives, fait preuve d’intelligence et de savoir, peut passer d’une position sociale inférieur à une position sociale supérieure”. Les individus ne sont pas condamnés à demeurer dans une position inférieure dans la hiérarchie sociale au sein de la société, dès que ces individus font preuve d’initiative, d’intelligence et de savoir, il peut mettre ses connaissances à profit pour passer à une strate supérieure.)

32
Q

Les deux formes de mobilité sociale

A

La mobilité sociale prend deux formes dans l’analyse sociologique : la mobilité verticale et la mobilité horizontale.
(Verticale : changement de statut (ex : passer du statut de sous-directeur à directeur principal). Horizontale : changement de lieu (ex : comptable passe de petite compagnie à grosse compagnie) avec plus de prestige.)