Étude fin de session problèmes sociaux Flashcards

1
Q

Prostitution : mise en contexte

A

Dans le langage courant, depuis du temps des temps, on considère la prostitution comme le plus vieux métier du monde. Un métier, s’il en est ainsi, est socialement déshonorant, avilissant et méprisable. Ces qualificatifs injurieux font de la prostitution une activité marginale et proscrite.

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2
Q

Le plus vieux métier du monde : mythe ou réalité

A

La prostitution se réfère généralement à la femme qui utilise son corps pour offrir des services sexuels à l’autrui. Est-ce pour autant le plus vieux métier du monde exercé par la femme? (Pas de consensus au niveau des chercheurs, ils ont tous une conception différente de la prostitution.)
En considérant la prostitution comme le plus vieux métier du monde exercé par des femmes, cela laisse supposer que la prostitution depuis des temps immémoriaux fait partie des activités d’échange que les femmes exerçaient pour se procurer des biens. Or, &laquo_space;dans les sociétés primitives, les femmes agricultrices, cueilleuses ou artisanes ont sans doute commencé par vendre ou échanger leur surplus de production et non leur corps pour se procurer d’autres biens>. (Géadah.2003) (Ne se date pas dans le temps. Mais on se questionne à savoir quand et comment ça a débuté.)

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3
Q

L’approche prohibitionniste

A
  • Les prohibitionnistes voient dans la prostitution un type d’activités immorales qui portent préjudices à la société et à la pudeur publique. Par conséquent ils se servent de la loi pour lutter contre la prostitution publique, notoire et fréquente. (Campagna, 2008) ((Réclame une loi pour interdire la prostitution car selon cette approche, la prostitution est un acte dégradant qui porte atteinte à la pudeur et aux bonnes mœurs de la société.)
  • La position du Canada par rapport à l’approche prohibitionniste
    Le Canada se rapproche des prohibitionnistes sans vouloir interdire officiellement la prostitution. Dans son code pénal, il interdit quatre formes d’activités se rapportant à la prostitution :
  • La communication : (Le fait de communiquer la relation de prostitution, interdiction de rentrer en contact avec un service de prostitution.)
  • Maison de débauche ou close : (Où se rejoignent les personnes qui pratiquent la prostitution)
    c) Conduire ou transporter une personne à la destination d’une maison de débauche, close.
    d) Le proxénétisme (Personne qui tire un revenu de la prostitution)
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4
Q

L’approche abolitionniste

A

Les abolitionnistes sont contre toutes les lois qui pénalisent et entravent la liberté des personnes prostituées. (Clients doivent être pénalisés, pas le-la prostitué(e). Prône la criminalisation des clients et non des personnes prostituées. Plusieurs critiques, car ça pousse les clients à faire des rencontres ailleurs, endroits possiblement plus dangereux où il y a moins de contrôle pour la personne prostituée, ils peuvent utilisés Internet pour faire des rencontres, aller en banlieue, les gens échangent quand même.)

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5
Q

L’approche réglementariste ou légalisation de la prostitution

A

L’approche réglementariste ou la légalisation de la prostitution fait le constat suivant : à savoir la prostitution existe et son existence n’est pas limitée dans le temps. (Contre toutes les lois qui empêchent la personne prostituée d’exercer la vente de services sexuels. Cette approche dit : La prostitution est un fait normal dans la société et son existence n’est pas limité dans le temps. Il vaut mieux l’encadrer par des lois pour contrer ses effets pervers et définir clairement les conditions de son exercice. Allemagne, Amsterdam)

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6
Q

La pensée féministe libérale

A
  • Pour les féministes de la pensée libérale, la prostitution est la conséquence des conditions d’inégalités et de discrimination sociale auxquelles les femmes sont confrontées sur le marché du travail.
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7
Q

La pensée féministe socialiste

A
  • Pour les féministes de la pensée socialiste, la prostitution est la conséquence de la façon dont les femmes sont définies en fonction des hommes. (La manière dont la société définit les femmes par rapport aux hommes. Rapport homme-femme. Comment les femmes agissent au bien vouloir des hommes. Mâle dominant qui a le pouvoir.)
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8
Q

La pensée féministe radicale

A
  • Pour les féministes de la pensée radicale, la prostitution renvoie à l’appropriation de la sexualité des femmes par des hommes. (Femmes vues et considérées comme des objets sexuels qui servent à satisfaire les besoins des hommes et leurs fantasmes.)
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9
Q

Le courant de pensée de la prostitution comme un métier

A

Pour les chercheurs de ce courant de pensée, la prostitution est un métier comme un autre. Dans leur analyse, ils expliquent que les personnes qui pratiquent la prostitution développent des techniques, des habilités dans l’exercice de leurs activités sexuelles, comme tout travailleur dans l’exercice de leur métier développe des techniques et des habilités. Par conséquent, selon ce courant de pensée la prostitution est un métier comme tout autre métier. (Volontaire, choix que les personnes ont fait pour pratiquer les activités sexuelles. Comme tout autre métier. La personne qui pratiquer cette profession ne fait qu’échanger des services sexuels en échange d’un montant d’argent. Tout comme un ouvrier qui échange sa force de travail contre un revenu.)

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10
Q

Le courant de pensée opposé à la prostitution comme un métier

A

Pour les chercheurs de ce courant de pensée, la prostitution n’est pas un métier comme un autre. Ils expliquent que la prostitution est une forme de violence exercée sur les femmes, de l’exploitation sexuelle du corps de la femme. Ils soutiennent que la prostitution n’est pas un métier. Comme l’explique, Chimène Siredey, la prostitution est une violence sexiste et sexuelle et non comme un choix et un métier. (Pour cette approche : la prostitution découle de la pauvreté, des inégalités socio-économiques (précaires) auxquelles sont exposées les femmes. La prostitution n’est pas un choix personnel ni un métier. “Un métier ça s’apprend, est-ce que la prostitution ça s’apprend?”)

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11
Q

Les conséquences de la prostitution en tant que problème social

A

La prostitution recouvre une variété de problèmes sociaux qui sont présents dans la société. Parce que, les personnes en situation de prostitution sont exposées à plusieurs types de précarité socio-économiques. (Les personnes en situation de prostitution sont exposées à la pauvreté, à l’itinérance. Elles sont vulnérables face à la violence des hommes et l’exploitation des proxénètes. Elles sont également exposées à la drogue, à des conditions de santé déployables, à l’exclusion sociale et la stigmatisation, ainsi que la discrimination. La prostitution est un problème social majeur.)

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12
Q
  • Politiques judiciaires et l’avortement
A

L’avortement est un problème social qui a été criminalisé par la loi canadienne sur l’avortement. Jusqu’en 1969 l’avortement était interdit par le code pénal canadien, avec l’appui rigoureux de l’Église catholique.

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13
Q
  • Assouplissement de la loi criminalisant l’avortement
A

L’avortement était considéré comme un crime passible de l’emprisonnement à perpétuité pour la personne qui provoque l’avortement chez la femme et la femme qui subit l’avortement était passible de deux ans de prison.
En 1969 Pierre Elliot Trudeau, ministre de la Justice a assoupli la loi pour permettre l’avortement thérapeutique. (Si la vie ou la santé de la femme est menacée ou mise en danger si la grossesse se poursuit.)

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14
Q
  • Assouplissement de la loi criminalisant l’avortement
A

L’avortement était considéré comme un crime passible de l’emprisonnement à perpétuité pour la personne qui provoque l’avortement chez la femme et la femme qui subit l’avortement était passible de deux ans de prison.
En 1969 Pierre Elliot Trudeau, ministre de la Justice a assoupli la loi pour permettre l’avortement thérapeutique. (Si la vie ou la santé de la femme est menacée ou mise en danger si la grossesse se poursuit.)

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15
Q
  • L’intervention du mouvement des femmes et la décriminalisation de l’avortement
A

Au cours des années 1970, le mouvement des femmes intervient dans le débat sur l’avortement, revendiquant le droit aux femmes de se faire avorter librement.
Les revendications du mouvement des femmes sous la bannière du mouvement pro-choix se trouve devant la Cour suprême du Canada qui a déclaré invalide la loi criminalisant l’avortement. Et le 28 janvier 1988 le droit à l’avortement est légal devant la Loi. (La légalisation de l’avortement marque l’importance du mouvement des femmes dans la reconnaissance du droit de la femme. Par conséquent, la lutte pour le droit à l’avortement est l’une des luttes du mouvement des femmes les plus importantes parmi ces nombreuses luttes. Pourquoi? La lutte que mène le mouvement des femmes sur la bannière du mouvement pro-choix avec comme adversaires l’Église catholique, l’État canadien, les militants pro-vie.)

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16
Q

Définition du mouvement social

A

Un mouvement social est un acteur collectif de protestation, de contestation et de revendication, visant à modifier ou apporter des changements dans des structures sociales ou politiques, en proposant un projet alternatif. (Ne représente pas un individu, plutôt une communauté, un groupe… Revendique les droits. Mouvement social est un mouvement qui est contre toute forme de discrimination dans la société. Il revendique pour l’ensemble de la population. Contre toute forme de souffrance. Contre mouvement social peut être négatif. Tous changements politiques se font grâce à des mouvements sociaux. Ex : avortement, mouvement féministe, mouvement étudiant.)

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17
Q

But du mouvement social

A

Regrouper des gens ayant des besoins communs et des objectifs précis dans un cadre de solidarité en vue de la défense, la promotion de leurs intérêts et revendications de leurs droits et de ceux d’une population.

18
Q

Variété des buts et revendication

A
  • Variété des buts
    Les buts que poursuit un mouvement social sont variés, exemple : reconnaissance des droits, élargissement de la démocratie, abolition de la peine de morts, protection de l’environnement.
  • Revendication
    Un mouvement social est essentiellement revendicateur : il vise à faire reconnaitre et triompher des intérêts, des valeurs, et des idées de changement mises en commun par une population ou une communauté.
  • Les moyens
    Les moyens pour faire avancer les revendications sont variés : publicité, pétition, manifestation, occupation de bureaux, pression politique, désobéissance civile.
19
Q

Les principes de représentation des mouvements sociaux

A

Un mouvement social a des caractéristiques propres qui le définit au sens de l’analyse sociologique.
Un mouvement social est régi par trois principes : identité, opposition et totalité.
* Le principe d’identité
Un mouvement social doit se donner une identité, c’est-à-dire, en identifiant qui, il représente, au nom de qui, il parle et intervient, quels intérêts il défend et protège et revendique.
* Le principe d’opposition
L’existence d’un mouvement social est la conséquence des intérêts des communautés ou des groupes qui ne sont pas reconnus ou brimés par des politiques institutionnelles ou des acteurs politiques et économiques dominants dans la société. (Société toujours en phase de progression et de changement)
Par conséquent, un mouvement social à un adversaire contre qui, il lutte pour faire triompher des droits, des valeurs et faire aboutir des revendications. (Opposition devient un principe fondamental dans la revendication d’un mouvement social.)
* Le principe de totalité
Un mouvement social agit au nom des grandes valeurs, des grands idéaux reconnus par la société et qui ont une portée universelle. (Valeurs et idéaux : ex: éducation, environnement)

20
Q

Les fonctions des mouvements sociaux

A
  • Les mouvements sociaux ont deux principales fonctions :
  • Fonction de participation
  • Fonction d’intégration
    (Ex : mouvements des Noirs aux États-Unis. Participer au mouvement et ensuite intégrer la société au même titre que n’importe qui d’autre.)
21
Q

Mouvement ouvrier et travail social (les objectifs du mouvement)

A
  • Les objectifs du mouvement ouvrier
  • Pour s’entretenir et s’aider mutuellement face à l’exploitation de leur force de travail, de leurs conditions de vie précaires, les ouvriers se regroupent dans des cercles qu’ils appellent « cercles ouvriers, ou associations mutuelles », pour se protéger contre la pauvreté, s’entraider face aux problèmes sociaux devers.
  • Ces associations mutuelles ont pour but de venir en aide, accompagner et secourir la famille d’un ouvrier accidenté, décédé ou en perte d’emploi.
  • Elles mettent en commun des ressources financières pour aider un membre ou sa famille qui éprouve des difficultés de toute sorte, en formant des caisses économiques de secours mutuels.
    (Caisse collective fondée par les ouvriers. Prorata du salaire des gens afin de le mettre dans la caisse (10%), un montant des paies est retiré aux ouvriers. Lorsqu’un ouvrier tombe malade, il peut bénéficier de cet argent. Semblable aux assurances collectives aujourd’hui, s’en inspire. Tel que le travail social : Consacrer du temps à porter assistance, accompagner, aider un membre ou une famille qui est aux prises avec des problèmes sociaux-difficultés de s’en sortir.)
22
Q

Les deux formes d’intervention du mouvement ouvrier en matière d’aide

A

Dans la littérature de l’analyse sociologique des mouvements sociaux on distingue deux formes d’intervention en matière d’aide initiées par le mouvement ouvrier.
* Intervention sociale
- Les ouvriers au sein de leurs associations mutuelles consacrent du temps à apporter assistance, accompagner, aider un membre, une famille d’un ouvrier aux prises à des problèmes sociaux (maladie, la mort et autres).
* Intervention économique
- Á l’intérieur des associations mutuelles les ouvriers ont formé des caisses économiques de secours mutuels, en mettant en commun des ressources financières pour venir en aide à un membre ou sa famille qui éprouve des difficultés économiques.

23
Q

Tout comme le mouvement ouvrier l’intervention d’aide en travail social se fait sous deux formes.

A
  • Intervention sociale
  • En travail social on intervient pour apporter assistance, accompagner, aider un membre, une famille aux prises à des problèmes sociaux.
  • Intervention d’aide économique
  • L’intervention du travail social en matière économique consiste à aider un individu ou une famille qui éprouve de difficultés économiques urgentes à trouver de l’aide auprès de l’administration municipale ou d’organisme de bienfaisance. (Ne consiste pas à leur donner de l’argent, mais leur apporter de l’aide à trouver les ressources soit, entre autres, comment faire une demande à l’aide sociale, comment se diriger vers les organismes de bienfaisance.)
24
Q

L’objectif du travail social

A

L’objectif du travail social est d’aider, accompagner des personnes ou familles qui font face à des problèmes sociaux ou de difficultés économiques urgentes.
C’est dans ce sens que le mouvement ouvrier est l’ancêtre du travail social. (Activité devient une profession au moment où elle est enseignée à l’université.)

25
Q

Mouvements sociaux : origines de la professionnalisation du travail social

A

Dans l’histoire des mouvements sociaux on identifie deux mouvements sociaux à l’origine de la professionnalisation du travail social.
* Mouvement de l’Organisation de la charité
- Ce mouvement a pris naissance à la fin du XIXe siècle en Angleterre, en intervenant dans les quartiers pauvres. Il se prononce contre la charité traditionnelle qui consistait à donner aux pauvres un peu de subsistance. (Révolution industrielle a commencé en Angleterre. Église vise à garder les gens dans la pauvreté.)
- Le mouvement se prononce contre la charité traditionnelle qui consiste à donner un peu de subsistance aux pauvres sans les aider à sortir dans la pauvreté. Ce mouvement développe une approche rationnelle de la pauvreté. (Veut les aider à sortir de la pauvreté. Approche rationnelle : cherche à donner aux pauvres l’habitude du travail, la ponctualité et l’épargne et ce mouvement est composé de bénévoles.)

26
Q

Les principales interventions du mouvement de l’organisation de la charité

A
  • Intervention d’aide psychologique
  • Aide psychologique aux gens qui se trouvent dans la pauvreté et qui ont besoin de cette aide.
  • Intervention sociale
  • Aider les gens à sortir de la pauvreté en mettant en place des programmes : garderies, cours d’apprentissage de métiers, d’éducation ménagère, société d’aide à l’enfance, mise en place des comités de bénévoles.
    (Ne s’agit plus à faire la charité, mais à venir en aide aux pauvres et les aider à sortir de la pauvreté. Ainsi, l’approche du mouvement de l’organisation de la charité traite les problèmes sociaux de façon rationnelle. C’est ainsi que l’approche du mouvement de l’organisation de la charité est à la base de la professionnalisation du travail social.)
27
Q

Le mouvement des résidences sociales

A

Ce mouvement a vu le jour en Angleterre, à Londres, à la fin du XIXe siècle. Les principaux intervenants de ce mouvement social sont des jeunes inspirés par la doctrine religieuse.
Les intervenants viennent en aide aux gens qui vivent dans des quartiers défavorisés.
Le mouvement des Résidences sociales s’attaque aux divers problèmes sociaux : la pauvreté, logements insalubres, manque d’hygiène et le chômage.
(Développement se fait principalement dans la ville de Chicago. Ce mouvement développe une approche rationnelle de la pauvreté. Il cherche à aider les gens à sortir de la pauvreté.)

28
Q

Les formes d’intervention du mouvement des résidences sociales

A
  • Lutte contre la pauvreté, l’apathie des populations des quartiers ouvriers,
  • Aider les gens à se prendre en main au lieu de les assister par la charité,
  • Mise en place des services communautaires dans le but de résoudre des problèmes sociaux,
  • Éducation populaire. (Éduquer les gens. École aux adultes.)
    (Pour s’attaquer à ces problèmes sociaux, les intervenants du mouvement des résidences sociales ont mis en place des services sociaux et des programmes d’éducation. Ces formes d’intervention ont pour but de favoriser l’intégration sociale des gens démunis de la société. Alors tout comme le mouvement de l’organisation de la charité, le mouvement des résidences sociales est à la base de la professionnalisation du travail social parce que ce mouvement traite les problèmes sociaux de manière rationnelle.)
29
Q

Division sexuelle du travail et rémunération

A
  • Jusqu’avant les années 1960, le travail se divise entre travail rémunéré et activités domestiques. Le travail rémunéré appartient aux hommes et considéré comme le travail socialement et économiquement valorisant (De Coster et Pinault,1994). (Révolution industrielle va tout changer : tâches domestiques des tâches s’amplifient, mari au travail dans des usines. Division entre tâches masculines et féminines se fait depuis avant cette révolution aussi. On constate une exclusion des femmes aux activités de travail rémunéré et, par le fait même, leur exclusion aux activités réservées aux hommes.)
30
Q

Division du travail entre le secteur secondaire et tertiaire et discrimination salariale

A

On assiste à une nouvelle division du travail entre les hommes et les femmes. Le travail industriel (secteur secondaire) est réservé aux hommes. Le travail du secteur tertiaire (secteur des services) est réservé aux femmes.
(S’il arrive que les femmes soient employées dans le secteur secondaire, elles se retrouvent dans des emplois qui ne demandent pas de qualification. Effet significatif sur le salaire - moins payant. Nouvelle forme de division du travail s’accompagne d’une discrimination salariale à l’égard des femmes (parce que le salaire dans le secteur tertiaire est nettement inférieur au salaire dans le secteur secondaire. Visible au niveau physique. Sur les sentiers: on voit des hommes. Caissières : femmes. Services: femmes.)

31
Q

Division sexuelle du travail dans l’organisation universitaire

A

Dans le milieu universitaire, dans les disciplines de hautes technologies : informatique, télécommunication, génie mécanique, électrique et autres, on trouve les hommes en majorité.
Dans les disciplines, telles que : éducation préscolaire, travail social, intervention sociale, dans le domaine de la santé (techniques infirmières et sciences infirmières), on trouve les femmes en majorité.

32
Q

La ségrégation sexuelle du travail

A
  • La ségrégation horizontale
  • Les hommes et les femmes n’exercent pas les mêmes métiers ou professions. Cependant, les métiers des hommes, ou professions, ont une valeur salariale plus élevée que celle des femmes.
  • La ségrégation verticale et plafond de verre
  • Le plafond de verre couramment utilisé dans la littérature sociologique est une forme de ségrégation verticale dans la hiérarchie du pouvoir dans l’organisation du travail et dans les postes administratifs.
  • Le plafond de verre signifie dans la sphère du pouvoir aux niveaux supérieurs des hiérarchies organisationnelles et administratives, qu’il y a des obstacles de toute sorte qui pourraient empêcher aux femmes malgré leurs compétences, d’accéder à des postes de pourvoir hiérarchique.
    (Il y a certains niveaux de pouvoir dans la hiérarchie. Dès que les femmes les atteignent, elles sont plafonnées parce qu’elles se heurtent à des barrières qui contribuent à les maintenir à des niveaux de pouvoir et d’instance décisionnelle inférieurs aux autres. Préjugés envers les femmes qu’elles ne peuvent pas occupées des postes plus élevés. Si elles le font, elles vont devoir se prouver plus que les hommes, plus de jugement en leur égard. Discrimination.)
33
Q

Égalité salariale et équité salariale

A
  • Égalité salariale
  • Elle fait référence au travail égal, salaire égal. Ce qui signifie pour un même emploi ou un emploi similaire les femmes et les hommes doivent gagner le même salaire. (Ex : 2 préposés aux bénéficiaires gagnent le même salaire.)
  • Équité salariale
  • Elle signifie pour emploi équivalent les hommes et les femmes doivent gagner le même salaire. C’est-à-dire salaire égal pour un travail différent mais équivalent.
  • Les critères pour déterminer en quoi un travail est différent mais équivalent sont : les qualités, la qualification nécessaire pour remplir ce poste, les responsabilités, l’effort intellectuel et physique fourni, ainsi que les conditions dans lesquelles le travail s’effectue. (But : arriver à des emplois féminins au salaire égal aux emplois masculins de valeur équivalente. Ex : manutentionnaire vs caissière (répétition des tâches, soulever des poids, travail debout). Font appel aux mêmes exigences et mêmes obligations en vertu des tâches à effectuer et positionnement du travail.)
34
Q

L’approche théorique du féminisme libéral
(mouvement des femmes et rapport de sexes)

A

Les féministes libérales, selon J. Ann Tickner, s’intéressent aux aspects de la subordination des femmes. Elles portent leur attention sur les problèmes des femmes réfugiées, sur les inégalités de revenu entre les femmes et les hommes et les violations des droits des humains à l’égard des femmes.
(Ce discours est aussi axé sur la suppression des obstacles qui empêchent aux femmes de disposer des mêmes droits et des mêmes possibilités que les hommes. Lutte pour mettre fin aux discriminations qui empêchent les femmes d’avoir les mêmes droits et possibilités que les hommes.)

35
Q

L’approche théorique du féminisme critique

A

Cette approche théorique est proche de la théorie marxiste, elle s’intéresse aux causes de la subordination des femmes sur le marché du travail et les tâches non rémunérées dans la sphère familiale. (Femmes devraient être rémunérées pour subvenir aux tâches familiales - exigent.)

36
Q

L’approche théorique du féminisme égalitaire

A

Cette théorie, selon, Francine Descaries, revendique l’égalité des droits et de fait pour toutes les femmes au nom du droit inaliénable de chaque individu à l’égalité et à l’autodétermination.
Pour ce courant théorique, les principales sources de conflit entre les sexes découlent de la division sexuelle du travail, considérée comme la discrimination fondamentale que subissent les femmes.
(Féminisme égalitaire plaide pour l’égalité des sexes qui doit être effectuer par l’abolition des conditions discriminatoire vécues par les femmes dans les domaines de l’éducation, du travail et la politique.
Cette approche constitue la plateforme modérée du mouvement des femmes en misant sur l’investissement des femmes pour vaincre les inégalités des chances entre les hommes et les femmes.
Pour pouvoir revendiquer, il faut que les femmes initient des mouvements sociaux pour faire avancer les revendications pour contrer les inégalités. Exemples déjà fait : éducation, politique.)

37
Q

L’approche théorique du féminisme radical

A

L’approche du féminisme radical dénonce l’ordre patriarcal sexiste et la manifestation d’un rapport de pouvoir alimenté par des relations conflictuelles entre les classes de sexe. Elle revendique l’abolition des institutions patriarcales pour mettre fin au déterminisme biologique pour que les femmes puissent réaliser leurs visées libératrices. (Activités familiales ne sont pas rémunérées car elles ne contribuent pas à la société de consommation.)

38
Q

Mouvement communautaire : définition

A

Le mouvement communautaire est un acteur social qui s’implique dans les enjeux du développement local et communautaire. En tant que mouvement social, il est un acteur de revendication et de changement. Il revendique des besoins au nom d’une population et d’un groupe local en identifiant les problèmes auxquels ils sont confrontés. Son objectif est de faire obstacle à l’exclusion sociale, en proposant des alternatives en vue d’un changement social.
(Mouvement communautaire met en place des alternatives en créant des services, des activités, de l’emploi dans le but de favoriser l’insertion et la réinsertion sociale en même temps d’aider une communauté ou une localité à se prendre en main de façon autonome.)

39
Q

Définition générale de l’organisation communautaire selon Jacques Boucher

A

Selon Jacques Boucher, une organisation communautaire est une association volontaire de personnes, appartenant à un même milieu de vie (territoire, catégorie sociale, causes communes), vouée à la défense et à la promotion et au développement social de ses membres et de l’ensemble des citoyennes et citoyens de ce milieu.

40
Q

Les principaux éléments de la définition de l’organisation communautaire

A

Jacques Boucher définit organisation communautaire en quatre volets:
* Association volontaire de personnes
(Les gens sont libres d’être membre d’une association communautaire. Aucune contrainte exercée aux gens d’une organisation communautaire. Aucune oppression.)
* Milieu de vie et cause commune
(Les membres habitent le même environnement physique et vivent les mêmes problèmes. La cause à défendre est une cause commune, ex : pauvreté, chômage, loisir, environnement)
* Défense, promotion et intérêts des membres
(Appeler à défendre et à promouvoir l’intérêt de ses membres en plus de faciliter le développement social dans l’intérêt de la collectivité au sein de laquelle évolue l’organisation communautaire)
* L’organisation communautaire pour fonctionner et mettre en place des services, des activités doit avoir un projet, un programme social, économique ou politique
(Une organisation communautaire ne peut exister sans avoir un projet ou un programme identifié comme tel.)

41
Q

Les diverses organisations communautaires (selon Louis Favreau et Benoit Lévesque)

A
  • Première génération : années 1960
  • Elle émerge au milieu des années 1960, elle est l’œuvre des communautés de citoyens qui revendiquent des services collectifs auprès de plusieurs niveaux de gouvernement pour répondre aux besoins des quartiers défavorisés.
    (Revendications sont ponctuelles et s’articulent autour des conditions de vie, aménagement du territoire et de son environnement. ex : création de parcs)
  • Deuxième génération : années 1970
  • Elle émerge au milieu des années 1970. Il s’agit de groupe de citoyens et de professionnels qui mettent en commun leurs ressources et leur savoir pour offrir des services alternatifs à ceux offerts par l’État.
    (Cette génération d’organisations communautaires s’exprime surtout dans le domaine de la santé. C’est à la suite des revendications des organisations communautaires que le gouvernement décentralise les services sociaux principalement dans la santé. CLSC)
  • Troisième génération : années : 1980
  • Á partir des année 1980 émerge une troisième organisation communautaire. Son objectif principal est le développement des services dans le secteur des affaires sociales et de la santé.
  • Cette organisation communautaire emprunte la voie du développement des services sociaux dans une logique de partenariat avec les institutions publiques et du secteur privé.
    (Chercher des subventions au public et privé. Organismes communautaires en santé mentale, maisons d’hébergement pour femmes violentées, maison des jeunes, centres de femmes, garderies sans but lucratif pour la petite enfance.)
  • Quatrième génération : années 1990
  • Au début des années 1990, émerge une quatrième génération d’organisation communautaire. Elle est centrée sur les problèmes d’insertion et réinsertion sociale par plusieurs types d’activités qui consistent à faire le lien entre le social et l’économique.
    (Théoriciens néolibéralismes disaient à l’État de diminuer les subventions envers les programmes sociaux. Crise économique (exclusion sociale), précarité économique. Objectifs de l’organisation communautaire : combattre l’exclusion sociale par l’insertion et la réinsertion sociale par des activités économiques, ex : formation à l’emploi, montrer comment faire un CV.)
  • Cinquième génération : des années 2000
  • L’enjeu porte sur la professionnalisation de l’organisation communautaire.
    (Il faut professionnaliser l’organisation communautaire avec qu’elle soit considérée comme une profession et que les personnes qui la pratique aient un statut social.)
42
Q

Organisation communautaire et communautés culturelles.
Les deux principales formes d’intervention à l’égard des communautés culturelles

A
  • L’accueil et l’établissement (Première démarche de l’immigrant : trouver l’aide et les ressources nécessaires pour trouver un logement. La langue, les lois et règlements concernant le logement et autre.)
  • L’intégration