Problème 6 - Ligaments Flashcards
quelles sont les 3 façons de classifier les récepteurs sensoriels
- type de stimuli qu’il capte
- la localisation
- la complexité de la structure
Nomme les types de récepteurs ainsi que leur stimulus
- mécanorécepteur : capte les facteurs mécaniques (toucher / pression / vibration / étirement)
- thermorécepteur : changements de température
- photorécepteur : lumière
- chimiorécepteur : substances chimiques en solution ou présente dans l’air / ions / molécules changeant la composition chimique du sang ou liquide interstitiel
- nocicepteur : chaud / froid intense / pression excessive / inflammation / douleur
les mécanorécepteurs peuvent être classés en 3 groupes, lesquels ?
- récepteur musculaire
- récepteur articulaire
- récepteur cutané
Comment classifie-t-on les récepteurs selon leur localisation ? que captent-ils ?
- extérorécepteur : sensible aux stimuli de l’environnement extérieur (toucher / pression / douleur / température / organes des sens)
- stimuli localisés sur la surface du corps ou à proximité - intérorécepteur : réagissent aux changement du milieu interne (changements chimiques, étirement des tissus, température)
- peuvent provoquer de la douleur / faim / soif
- localisé dans les viscères et les vaisseaux - propriocepteur : réagissent aux changements du milieu interne (informe sur le mouvement de notre corps en mesurant le degré d’étirement des tendons et muscles)
- localisés dans les muscles squelettiques / tendons / articulations / ligaments / tissu conjonctif recouvrant les os et les muscles (aponévroses)
comment classifie-t-on les récepteurs sensoriels selon leur structure ?
- terminaisons non capsulées :
1.1 terminaisons nerveuses libres de neurones sensitifs - terminaisons capsulées :
2.1 corpuscules de Pacini
2.2 corpuscule de Ruffini
2.3 fuseaux neuromusculaires
2.4 récepteurs kinesthésiques des articulations
les terminaisons non capsulées et capsulées sont abondantes dans ?
- terminaisons non capsulées : sont abondantes dans le tissu épithélial et le tissu conjonctif
- terminaisons capsulées : sont abondantes dans les capsules de tissu conjonctif
la plupart des neurofibres des terminaisons non capsulées sont ?
des neurofibres C amyélinisés qui réagissent à la douleur et aux changements de température (chaud)
localisation (ex. chaud vs froid) et stimulus des terminaisons nerveuses libres des neurones sensitifs
localisation : extérorécepteurs / intérorécepteurs / propriorécepteurs
- chaud : présent dans la couche profonde du derme
- froid : présent dans la couche superficielle du derme
- tissus conjonctifs (ligament, tendon, derme, capsule articulaire, pad adipeux, ménisque, périoste)
stimuli : thermorécepteurs, chimiorécepteurs (démangeaison / PH / capte histamine dans inflammation), mécanorécepteurs (pression), nocicepteurs (douleur d’origine mécanique ou chimique)
localisation, adaptation et stimuli des :
1. corpuscules de Ruffini
2. corpuscules de Pacini
- Ruffini
L : extérorécepteurs et propriorécepteurs
- capsule articulaire / ligaments (proche origine et insertion) / ménisques
S : mécanoréceteurs (pression intense et continue : étirement)
- adaptation lente ou inexistante - Pacini
L : extérorécepteursm intérorécepteurs, propriocepteurs (certains)
- capsule articulaire / ligaments / ménisques / pad adipeux / périoste / tendon
S : mécanorécepteurs : compression / accélération / décélération
- adaptation très rapide (ne réagissent pas à une vitesse constante, mais à une accélération et décélération rapide)
localisation, adaptation et stimuli des :
1. fuseaux neuromusculaires (FNM)
2. fuseaux neurotendineux (FNT)
- FNM
L : propriocepteurs fusiformes dans le périmysium enveloppant chaque faisceau de muscle squelettique
- muscles squelettiques (surtout membres et ceux de contrôle ; muscles intrinsèques de la main)
S : mécanorécepteur (étirement et longueur du muscle) à adaptation lente
- sensible aux changement de longueur (étirement)
- permet le réflexe ostéotendineux - FNT
L : propriocepteur dans les tendons, la capsule articulaire et ligament
S : mécanorécepteurs (étirement des tendons et tension en fin du ROM) à adaptation lente
- au niveau de l’articulation (non actif sauf si articulation en mouvement)
- surtout actif en fin de ROM
localisation, adaptation et stimuli des récepteurs kinesthésiques des articulations
L : propriocepteurs (mesurent l’étirement dans les capsules articulaires entourant les articulations synoviales)
- capsule articulaire (articulations synoviales)
S : mécanorécepteurs (étirement capsules articulaires) et nocicepteurs à adaptation lente
- comprennent au moins 4 types de récepteurs (Ruffini / Pacini / terminaisons nerveuses libres / FNT)
- proprioception consciente de la position du mouvement et articulations
l’intégration sensorielle est effectuée par quel système ?
système nerveux somesthésique : ensemble des structures associées à la réception, transport et traitement final des informations du SN
qu’elle est la différence entre la sensation et la perception ?
sensation : conscience des variations dans la milieu interne et l’environnement
perception : interprétation consciente des stimuli
quels sont les niveaux de l’intégration sensorielle
- traitement au niveau des récepteurs
- traitement au niveau des voies ascendantes
- traitement au niveau de la perception
décrit le traitement au niveau des récepteurs sensorielle
génération d’un signal : stimulus excite le récepteur sensoriel jusqu’à produire un potentiel d’action qui doit atteindre le SNC, il faut que
- le stimulus soit spécifique au récepteur
- doit être appliqué d’un champ récepteur de sa cible
- énergie du stimulus doit être convertie en potentiel graduée par transduction (engendre potentiel générateur
- le potentiel déclenché dans le neurone doit atteindre le seuil d’excitation
différence entre les récepteurs à adaptation rapide vs lente, quels récepteurs le sont ?
adaptation rapide : débit de potentiel d’action diminue après une courte durée de stimulation
- Corpuscules de Pacini
adaptation lente : les récepteurs continuent de répondre au stimulus durant toute la durée de stimulation
- FNM / FNT / Corpuscules de Ruffini / terminaisons nerveuses libres / récepteurs kinesthésiques
différence entre les récepteurs phasiques et toniques
récepteur phasique : s’adapte rapidement et prends conscience des changements dans le milieu externe ou interne
- corpuscule lamelleux (pacini) et tactiles capsulés (Meissner)
récepteur tonique : produisent une réponse continue en faisant appel à peu d’adaptation ou aucune
- nocicepteur / propriocepteur
rôle des neurones de 1er / 2ème / 3ème ordre dans le traitement au niveaux des voies ascendantes
- neurone 1er ordre : corps cellulaires des ganglions spinaux ou spécifiques des nerfs crâniens. Font synapse avec le neurone de 2ème ordre (ex ; dans thalamus / pont) ou font boucle réflexe dans la M.E.
- neurone 2ème ordre : font synapse avec le neurone de 3ème ordre
- neurone de 3ème ordre : achemine l’influx au cortex cérébral (ex thalamus –> cortex somesthésique / moteur primaire)
quel phénomène est utilisé au niveau du traitement de la perception des stimuli ?
phénomène de projection : endroit exact du cortex qui est activé renvoie toujours au même point peut importe comment il est activé
la détection perceptive renvoie au ?
niveau le plus simple de perception ; correspond à la capacité de détecter un stimulus qui s’est produit
- repose sur la sommation (au niveau des aires somesthésiques) de plusieurs potentiels d’action déclenchés par les récepteurs
L’estimation de l’intensité du stimulus renvoie à ?
la capacité de l’aire somesthésique de quantifier le stimulus. La perception du stimulus s’intensifie proportionnellement à l’intensité du stimulus
la discrimination spatiale renvoie à ?
la capacité des aires somesthésiques de déceler le siège ou le mode de la stimulation
- la distance séparant deux points distincts varie de moins de 5mm à 50mm
- la distance dépend de la densité des récepteurs ainsi que l’étendue du champ récepteur
différence des ligaments selon le site anatomique
- selon leur interaction avec le liquide synovial
- les ligaments capsulaires (à l’intérieur de la capsule) sont anatomiquement moins discrets (moins actifs) que les ligaments extra-articulaires
- ex ; LCA du genou intracellulaire possède des cellules d’aspect plus chondroïde et biologiquement moins actives que les cellules du LCM du genou extracellulaire
- LCM du genou possède des cellules avec un aspect allongé
le ligament est entouré de ?
l’épiligament : contient les nerfs / vaisseaux sanguines / lymphatiques et joue un rôle dans la réparation des ligaments
organisation des fibres de collagène dans les ligaments
définies comme étant fortement réticulées (entassé et compressé) comparativement aux tendons
contient plus de collagène de type 1, mais plus grande proportion de type 3 que dans les tendons
- moins de collagène en quantité totale que les tendons
- plus de fibroblastes actifs métaboliquement entre les fibres de collagène
- plus de fibres élastiques (donc + extensible)
variation de l’orientation / composition des fibres de collagène des ligaments
varie selon la partie du ligament :
- substance central : les fibres de collagène sont allongées
- à l’insertion : les fibres de collagène sont plus rondes
- cette transition et ces changements reflètent la distribution et dissipation du stress lorsqu’il supporte une charge
la morphologie du site d’insertion peut être de 2 types, différentie les
indirect : sont ancrés indirectement dans l’os par les fibres de collagènes calcifiées (fibres sharpey) qui fusionnent avec le périoste de l’os
- ex ; insertion tibiale du LCM
direct : type le plus commun, caractérisé par 4 zones
- ligament
- fibrocartilagineux
- fibrocartilagineux calcifié
- os
histologie macroscopique du ligament
- bandes ou cordons denses de tissu conjonctif dense régulier qui relient les sites d’os
- fibres de collagènes sont plus croisées et plus emmêlés que les tendons
- pas tous les ligaments qui ont des fibres facilement distinguables
composantes cellulaires du ligament
- eau (60 à 70% du poids total)
- collagène (80% du poids attribué aux fibres de collagène ; dont 90% est du type 1 et le reste type 3 en plus des autres types ; 5/6/9/14)
- protéoglycanes (1% du poids)
- servent à l’hydratation et confère la propriété viscoélastique
- quantité varie selon la localisation et fonction du tendon - élastine protéique fibrillaire : permet la propriété élastique au ligament (reprendre sa forme post étirement)
- fibroblastes : orientés de manière longitudinale par rapport aux fibres de collagène
- synthétisent la MEC, le collagène et forme la structure du ligament
microstructure du ligament
- organisation petit à + grand
- fibres de collagène
- épiligament
tropocollagène –> microfibrilles –> subfibrilles –> fibrilles –> fibres –> fascicules (entouré de l’épiligament et délimités par l’endoligament)
les fibres de collagène :
- alignés le long de l’axe longeant le ligament (parallèle à l’axe longitudinal)
- arrangée d’une série de faisceaux délimités par l’endoligament
épiligament : couche neurovascularisée
- les fibres de collagène sont moins organisés et perpendiculaires à l’axe longitudinal
- cellules de forme sphérique avec des extensions cytoplasmiques perpendiculaires à l’axe
Innervation du ligament est assuré par
l’épiligament : apporte l’innervation au ligament
- les extrémités sont plus innervés que le centre (ligament pas très innervé en soi)
- différentes terminaisons nerveuses aux sites d’insertion ligamentaire contribuant à la stabilité de l’articulation via la nociception et proprioception