Problème 4 - Arthrite Flashcards
les cellules immunitaires sont créées dans ? Ces dernières maturent dans ?
la moelle osseuse (lymphocytes T et B) et elles maturent dans le thymus (se déplacent de la moelle vers le thymus)
les cellules immunitaires sont réparées au niveau des ? (3)
noeuds lymphatiques, de la membrane muqueuse et de la rate
quels sont les 2 types d’immunité et leur différence
1) système immunitaire inné : succession de réponses simples, non-spécifique et immédiates qui élimine les attaquants externes rapidement due à la phagocytose des intrus grâce à une réponse inflammatoire intense
- activé par la reconnaissance de constituants microbiens ou patron moléculaire (sucres, lipides, acides nucléiques) afin de différencier les intrus des tissus hôtes
- les cellules sont préprogrammés dès la naissance ! (monocytes, macrophages, cellules dendritiques, cellules NK, mastocytes, leucocytes)
2) système immunitaire acquis : développement d’anticorps (antipneumocoques) permettant au système immunitaire acquis de neutraliser les bactéries / agresseurs tentant d’éviter la reconnaissance immunitaire
- résulte en l’habileté des lymphocytes T (attaque) et B (libère anticorps) de répondre de manière adaptative ! à des formes d’agressions subtiles / perspicaces
- nécessite entraînement des cellules dans la moelle osseuse
la communication entre les cellules immunitaires est assurée par ?
la synthèse de substances par des médiateurs chimiques
communication reçue par des récepteurs de haute affinité (ex. molécules solubles : cytokines et chemokines)
la PAR est ?
1) stade initial
2) maladie de type
3) provenance
une maladie chronique inflammatoire au début insidieux et symétrique, évoluant en poussées et rémissions
1) sensibilité et raideur articulaire (plusieurs petites articulations ; doigts, poignets, chevilles, pieds)
2) auto-immune ; système immunitaire de l’hôte qui attaque les tissus
3) facteur déclenchant la maladie inconnu ; ptete virus ou bactérie présentant des composantes ressemblant à des composantes normales du corps comme les GAG présent dans la synovie, cartilages et autres tissus conjonctifs, menant le corps à détruire les GAG naturelles de l’articulation et celles y ressemblant
PAR : survenue (âge / sexe / hérédité / génétique)
âge : survient habituellement entre 30 et 50 ans (incidence augmente entre 25 et 55 ans, plateau à 75 ans)
sexe : 2 à 3 fois plus de femmes que d’hommes en souffre
- rôle de l’oestrogène (elles peuvent stimuler la production de facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-alpha) et une cytokine majeure dans la pathogenèse de la PAR)
hérédité : une personne dont un parent de 1er degré est atteint a 2 à 10 fois plus de chances d’en souffrir
impact de la génétique dans la PAR
génétique a un importance réelle (proche de 10 à 25%) :
1) 1/3 du risque génétique de la PAR réside dans le locus des allèles du complexe majeur d’histocomptabilité (CMH)
- variation allélique du gène HLA-DRBI qui code la chaîne bêta dans les CMH classe 2
- maladies associées au HLA-DRBI partagent une séquence d’AA au positions 70 à 74 dans les 3e zones hypervariables de la chaîne bêta de la molécule (épitope partagée)
- présence d’allèles de l’épitope partagée associée à une production d’anticorps anti-CCP (peptides cycliques citrullinés)
2) gène codant la protéine tyrosine phosphate non récepteur 22 (PTPN22) : code une tyrosine phosphate lymphocytaire régulant la fonction des cellules T et B (entraine une séléction anormale des LT et LB autoréactifs
- porter le variant PTPN22 est associée exclusivement à la PR anti-CCP positive.
Quels sont les facteurs environnementaux influençant la maladie (PAR) ; 3
1) tabagisme : lien environnemental le plus reproductible (augmente le risque de 1,5 à 3,5%)
- presque exclusivement associés aux patients ayant une PAR avec une FR (fracture rhumatoïde) et des anti-CCP positifs
2) exposition aux poussières de silicone et huiles minérales : risque accru de PAR anti-CCP positive
3) Virus comme celui d’Epsteinn-Barr (EBV) : ADN de ce virus se retrouve dans le liquide synovial et les cellules synoviales de patients ayant une PAR
processus inflammatoire du PAR
La PAR se manifeste par une inflammation de la membrane synoviale des articulations atteintes.
Des lymphocytes, macrophages, etc. sortent du sang et pénètrent dans la cavité articulaire pour y déverser un torrent de substances inflammatoire qui détruit les tissus. Provoque :
1) grande quantité de synovie qui s’accumule, produit par la membrane synoviale enflammée, gonfle l’articulation –> membrane s’épaissit et forme un pannus (tissu anormal qui adhère au cartilage articulaire)
2) pannus érode le cartilage et l’os sous-jacent formant un tissu cicatriciel qui unit les extrémités des os –> tissu s’ossifie et les extrémités se soudent (provoque immobilisation de l’articulation / ankylose / déformation des doigts)
le PAR touche (3) ? explique l’affectation du tissu synovial
1) le tissu synovial : conduit à une hyperplasie synoviale et formation d’un pannus (membrane cellulaire épaissie de tissu fibrovasculaire granulaire réactif envahissant le cartilage et os sous-chondral. Le caractère invasif des synoviocytes de type fibroblaste dominant dans le pannus est conféré par la cadhérine 11
2) le cartilage sous-jacent
3) l’os
l’infiltrat inflammatoire est composé de ? (6)
- Mastocytes
- Cellules T (30 à 50% infiltrat)
- Cellules B
- Plasmocytes
- Cellules dendritiques
- Polynucléaires
quelle est la réponse de l’organisme en réponse aux besoins croissants d’oxygénation et nutrition aux leucocytes et à l’expansion du tissu synovial ?
les fibroblastes synoviaux et les macrophages sécrètent des facteurs de croissance favorisant de nouveaux vaisseaux sanguins dans la membrane synoviale
les dommages structuraux du cartilage minéralisé et de l’os sous-chondral apparaissent à ? ils forment ?
l’interface du pannus-os où ils forment des lacunes de résorption.
les lacunes de résorptions sont localisées au ? en quoi cela explique les érosions ?
site d’insertion de la membrane synoviale sur la zone périostée au bords des os à proximité du cartilage articulaire et les sites de fixation des ligaments et gaines tendineuses
cela explique les érosions au niveau des MCP, à côté des zones d’insertion des tendons / ligaments collatéraux / membrane synoviale
atteinte de la zone péri-articulaire (ostéopénie) dans le PAR
l’inflammation active du canal médullaire osseux cause un amincissement substantiel des travées osseuses le long des métaphyses osseuse en raison (souvent) des érosions osseuses
les lésions visibles à l’IRM par la PAR sont caractérisées par ?
une accumulation d’ostéoblastes et de dépôts de tissu ostéoïde
dans le PAR, l’os spongieux est ?
aminci dans tous le corps (ostéoporose généralisée)
impact de la PAR sur le cartilage hyalin
1) matrice perd beaucoup de protéoglycanes des zones superficielles et adjacente à la synovie ainsi que dans la zone périchondrocytaire dans les régions adjacentes à l’os sous-chondral
2) points de dégradation juxtaposés au pannus synovial
Stade préclinique : qu’est-ce qu’on peut détecter avant même que les signes cliniques de la maladie apparaissent ?
présente dans le sérum des patients de FR et anticorps anti-CCP. Les anticorps anti-CCP sont dirigés contre des peptides déiminés qui reconnaissent les régions cirtullinés de protéines de la matrice (ex ; fibrinogène, kératine)
- résulte de la modification post-traductionnelle de l’enzyme PAD14
dans la PAR débutante, qu’est-ce qui augmente ? (2) et qui est activé par la prédisposition génétique et facteurs environnementaux (début PAR)
1) les lymphocytes T synoviaux sont activés
- le TLR (toll-like receptor)est le récepteur alertant le système immunitaire de la présence d’infection microbienne –> les TLR2/3/4 abondamment exprimés par les fibroblastes synoviaux dans la PAR
2) augmentation de la production de cytokines pro-inflammatoires (CPA) en raison de l’expression des ligands de liaison des TLR2/3/4 via les fibroblastes synoviaux de l’articulation
lorsque les ? (1) sont activés par les ? (2) par le biais des intéractions entre le TCR (récepteur lymphocyte T) et le CMH-II (complexe majeur d’histocompatibilité) avec une co-stimulation par la voie (3)
1) lymphocyte T CD4+
2) par les CPA (cellules présentatrices antigènes)
3) CD28-CD80/86
les lymphocytes T CD4+ se différencient en ? après leur activation via la CPA suivant les voies intéragissant le CPA - CMH et CD28-CD80/86
les lymphocytes T CD4+ se différencient en lymphocyte TH1 et lymphocyte TH17
le lymphocyte TH1 et TH17 sécrètent ?
TH1 : IFN-gamma, TNF-alpha, lymphotoxine bêta
TH17 : IL-17, TNF-alpha, IL-6, GM-CSF
les lymphocytes ThCD4+ activent ? (1) (par liaison entre ? (2)) qui pourront se différencier et créer des ? (3)
1) activent les lymphocytes B
2) CD40L et CD40
3) auto-anticorps (FR et anticorps anti-CCP)